Germanium





















































































































































































Germanium

Image illustrative de l’article Germanium
Germanium polycristallin.












Gallium ← Germanium → Arsenic
Si

























































































































































































 


Structure cristalline cubique diamant





 
32
Ge



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



















 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ge
Sn

Tableau complet • Tableau étendu
Position dans le tableau périodique

Symbole
Ge

Nom
Germanium

Numéro atomique
32

Groupe

14

Période

4e période

Bloc

Bloc p

Famille d'éléments

Métalloïde

Configuration électronique
[Ar] 4s2 3d10 4p2

Électrons par niveau d’énergie
2, 8, 18, 4
Propriétés atomiques de l'élément

Masse atomique

72,64 ± 0,02 u[1]

Rayon atomique (calc)

125 pm (125 pm)

Rayon de covalence

120 ± 4 pm[2]

État(s) d’oxydation
4, 2

Électronégativité (Pauling)
2,01

Oxyde

amphotère

Énergies d’ionisation[1]

1re : 7,89943 eV

2e : 15,93461 eV

3e : 34,2241 eV

4e : 45,7131 eV

5e : 93,5 eV
Isotopes les plus stables






































Iso
AN
Période
MD
Ed
PD
MeV

70Ge
21,23 %
stable avec 38 neutrons

72Ge
27,66 %
stable avec 40 neutrons

73Ge
7,76 %
stable avec 41 neutrons

74Ge
35,94 %
stable avec 42 neutrons

76Ge
7,61 % ~1×1021 a

2β-

76Se
Propriétés physiques du corps simple

État ordinaire

Solide diamagnétique

Allotrope à l'état standard
Germanium α (cubique diamant)

Autres allotropes
Germanium β (tétragonal)

Masse volumique

5,323 g·cm-3 (25 °C)[1]

Système cristallin

Cubique diamant

Dureté
6

Couleur
gris blanc

Point de fusion

938,25 °C[1]

Point d’ébullition

2 833 °C[1]

Énergie de fusion

36,94 kJ·mol-1

Énergie de vaporisation

334 kJ·mol-1 (1 atm, 2 833 °C)[1]

Volume molaire

13,63×10-6 m3·mol-1

Pression de vapeur

74,6×10-6 Pa
à 936,85 °C

Vitesse du son

5 400 m·s-1 à 20 °C

Chaleur massique

320 J·kg-1·K-1

Conductivité électrique

1,45 S·m-1

Conductivité thermique

59,9 W·m-1·K-1
Divers

No CAS

7440-56-4[3]

No EINECS
231-164-3
Précautions

SGH[4]

État pulvérulent :

SGH02 : Inflammable
Danger

H228, P210,

Transport[4]

État pulvérulent :


-
   3089   



Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le germanium est l'élément chimique de numéro atomique 32, de symbole Ge. Il appartient au groupe 14 du tableau périodique.


Ce métalloïde est semi-conducteur et cristallise avec la même structure que le diamant, tout comme le silicium. Il possède cinq isotopes naturels, dont le 76Ge, qui est faiblement radioactif. Au moins 27 radioisotopes ont été synthétisés.


La quasi-totalité du germanium est récupérée dans les fonderies de zinc (sous-produit de fusion).


Les premiers transistors avaient comme substrat le germanium.




Sommaire






  • 1 Histoire de sa découverte, dénomination et production


  • 2 Isotopes


  • 3 Gisement


  • 4 Applications


    • 4.1 Présence alimentaire




  • 5 Notes et références


  • 6 Voir aussi


    • 6.1 Articles connexes


    • 6.2 Liens externes







Histoire de sa découverte, dénomination et production |




Argyrodite - Mine Himmelsfürst, Brand-Erbisdorf


Le savant allemand Clemens Winkler a découvert le germanium le 6 février 1886. Winkler l'a isolé et identifié à partir du minéral argyrodite provenant de la mine d'argent Himmelsfürst près de Freiberg (Saxe).
En 1871, Dmitri Mendeleïev avait prévu son existence[5] (il appela cet élément inconnu « ékasilicium Es »[6]) et quelques-unes de ses propriétés en se fondant sur sa position sur son tableau périodique.


Winkler a nommé le nouvel élément du nom de sa patrie, par analogie avec le nom de Gallium (dérivé de Gaule) choisi par le savant français Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran. Mais l'origine du nom du gallium est controversée. Il pourrait en effet dériver, non du pays, mais de la forme latinisée du nom de son découvreur gallus (coq, en latin) ; Winkler aurait alors été victime d'une méprise sémantique[6]. Cette théorie est pourtant en opposition avec l'affirmation même de Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran dans son article sur sa découverte où il affirme avoir donné ce nom à l'élément « en l'honneur de la France »[7].


La Société minière et métallurgique de Peñarroya a été l'un des premiers producteurs mondiaux de germanium durant toute la durée de vie de la mine de Saint-Salvy-de-la-Balme[8].



Isotopes |


Article détaillé : Isotopes du germanium.

Le germanium possède 32 isotopes connus, de nombre de masse variant de 58 à 89, ainsi que 13 isomères nucléaires. Cinq de ces isotopes sont présents dans la nature 70Ge, 72Ge, 73Ge, 74Ge et 76Ge, ce dernier étant très légèrement radioactif, se désintégrant par double désintégration bêta en sélénium 76 avec une demi-vie de 1,78 × 1021 années[9] (130 milliards de fois l'âge de l'univers). L'isotope stable 74Ge est le plus commun, avec une abondance naturelle d'environ 36 %, le moins commun étant 76Ge (environ 7 %)



Gisement |


Le germanium peut être trouvé en beaucoup d'endroits. Actuellement, il est récupéré comme sous-produit à partir de minerais de zinc sphalérite (formule chimique du minéral : ZnS, cubique).
Il est présent dans la germanite (qui en contient jusqu'à 9 %, cubique), la renierite[10] (tétragonale), l'argyrodite (4Ag2S · GeS2, soit Ag8GeS6, orthorhombique) et dans d'autres minerais[11], qui ne sont pas exploités.


C'est un élément rare, sa teneur dans la croûte terrestre est très faible, environ 1,5 ppm[12],[5]. On le trouve à l'état de traces dans les cendres de certains types de charbon (nommés « vitrain » (en)) après affinage de ceux-ci. En France, il est aussi présent dans des filons Pb-Zn.


La production mondiale, en 2004, était estimée à 40 t (Chine, USA, etc.)[5]. La Chine produisait, en 2006, 79 % de l'approvisionnement mondial[13].


Le tétrachlorure de germanium (un liquide volatil qui bout à 86 °C et peut être distillé) est un intermédiaire pour la purification du germanium métal ou de son oxyde, GeO2. La technique permet la production de germanium d'ultra-haute pureté. Des techniques d'affinage de zone ont conduit à la production de germanium cristallin pour semi-conducteur de pureté 10-9 : 99,99999999 % (seulement 0,1 ppb d'impureté)[5].



Applications |




Bol en germanium


L'effet transistor a été observé en 1948 dans du germanium[5]. Il a servi de substrat semi-conducteur jusqu'à ce que le silicium prenne sa place, vers les années 1970. Des transistors au germanium sont encore employés de nos jours comme composants principaux de certaines pédales d'effet pour guitare électrique, dites « fuzz », pour leur sonorité supposée particulière et qui serait appréciée des amateurs de sons « années 1970 ». Aujourd'hui, il est plus utilisé dans le domaine des hautes fréquences, pour la réalisation de diodes à faible chute (0,3 V environ, application en détection) du poste à diode et dans les cellules photovoltaïques multi-jonction pour utilisations spatiale et terrestre après concentration. On le trouve également à l'état d'alliage ou de multicouches avec le silicium (SiGe). À l'origine, les motivations de son dépôt en alternance avec le Si reposaient sur la possibilité de rendre la bande interdite du Si et du Ge directe (cette propriété étant importante pour les applications opto-électroniques). Cette technique est aussi utilisée pour introduire des contraintes qui améliorent la mobilité des porteurs dans les transistors à effet de champ. Les transistors SiGe sont des transistors bipolaires à hétérojonction qui sont couramment utilisés dans le domaine des hyperfréquences en amplification faibles signaux (facteur de bruit faible).


Sa deuxième utilisation se trouve dans les verres, grâce à sa transparence à l'infrarouge. La structure du germanium ne peut être détruite par le rayonnement neutronique, comme pour l'acier. Par contre, l'irradiation aux neutrons rapides introduit des défauts ponctuels qui recuisent vers 200 °C.


En 2007, les applications principales étaient la fabrication de fibres optiques (35 %), l'optique dans le domaine de l'infrarouge (20 %), les catalyseurs (20 %)[14], l'électronique (15 %) et certains types de cellules photovoltaïques.


Dans les années 1980, le germanium était considéré comme l'une des huit matières premières stratégiques indispensables en temps de guerre comme en temps de paix[15].



Présence alimentaire |


La FNCLCC rappelle pour sa part que « […] le germanium a des effets toxiques graves sur les nerfs et surtout les reins, certains ayant entraîné la mort par insuffisance rénale. C’est donc un produit inactif et toxique. »[16]


Il est principalement contenu dans l'ail (754 mg·kg-1), les grosses racines de ginseng de Corée (jusqu'à 4 000 mg·kg-1 [17]), les champignons du genre Ganoderma (Ling Shing) qui en contiennent jusqu'à 2,5 mg·kg-1, l'algue Chlorella et dans la boisson traditionnelle kombucha.



Notes et références |





  1. a b c d e et f(en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc., 2009, 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-420-09084-0)


  2. (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions,‎ 2008, p. 2832 - 2838 (DOI 10.1039/b801115j)


  3. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)


  4. a et bFiche Sigma-Aldrich du composé Germanium powder, −100 mesh, ≥99.999% trace metals basis, consultée le 23 août 2018.


  5. a b c d et e(en) François Cardarelli, Materials Handbook : A Concise Desktop Reference, Springer Verlag, 2008, 2e éd., 1340 p. (ISBN 9781846286681, lire en ligne), p. 469


  6. a et bFrançois Dagognet, Tableaux et langages de la chimie : Essai sur la représentation, Champ Vallon, 2002, 210 p. (ISBN 2-87673-343-9, lire en ligne), p. 95.


  7. [1]


  8. Gilbert Troly, « La Société minière et métallurgique de Peñarroya » dans La France et les mines d'Outre-mer, août 2008 lire en ligne.



  9. A. M. Bakalyarov, A. Ya. Balysh, S. T. Belyaev, V. I. Lebedev, S. V. Zhukov, « Results of the experiment on investigation of Germanium-76 double beta decay », Phys.Part.Nucl.Lett. ; Pisma Fiz.Elem.Chast.Atom.Yadra 1-8, vol. 2, no 2,‎ 2003, p. 77–81 (Bibcode 2003hep.ex....9016B, arXiv hep-ex/0309016)



  10. Nommée d'après le géologue belge Armand Renier, Directeur du Belgian Geological Survey, qui l'a découverte en 1948.


  11. (en) George Stuart Brady, Henry R. Clauser, John A. Vaccari, Materials Handbook, McGraw-Hill, 2002, 15e éd., 1244 p. (ISBN 0-07-136076-X, lire en ligne), p. 79, 437


  12. (en) D. C. Ayres, D.G. Hellier, Dictionary of Environmentally Important Chemicals, Blackie Academic and Professional, 1998, 1re éd., 332 p. (ISBN 0-7514-0256-7, lire en ligne), p. 154


  13. Arnaud de la Grange, « Pékin joue de l'arme des « terres rares » », Le Figaro, le 25 octobre 2010


  14. Le dioxyde de germanium est très employé comme catalyseur de polymérisation pour la production de PET : fibres textiles, bouteilles en plastique, films, etc.


  15. Avec le titane (sous-marins de chasse, alliage extrêmement résistant) ; magnésium (explosifs) ; platine (contacts aussi conducteurs que l'or pour l'aviation, circuits avec contacts rapides) ; mercure (chimie nucléaire, instruments de mesure) ; molybdène (acier) ; cobalt (chimie nucléaire) ; colombium (alliages spéciaux extrêmement rares). (Christine Ockrent et comte de Marenches, Dans le secret des princes, éd. Stock, 1986, p. 193)


  16. Simon Schraub, Germanium, FNCLCC - Le dictionnaire des cancers de A à Z, 16/5/2002, mis à jour le 15/12/2005


  17. (en) Gary Stephan Bañuelos, Zhi-Qing Lin, Development and Uses of Biofortified Agricultural Products, CRC Press, 2009, 297 p. (ISBN 978-1-4200-6005-8, lire en ligne), p. 273




Voir aussi |


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Articles connexes |


  • Germanate de bismuth


Liens externes |




  • BRGM Panorama du marché 2010 du germanium, décembre 2011


  • (en) « Technical data for Germanium » (consulté le 15 août 2016), avec en sous-pages les données connues pour chaque isotope
































































































































































































































 

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Métaux
  pauvres  

  Métal-  
loïdes

Non-
  métaux  


Halo-
  gènes  

Gaz
  nobles  
Éléments
  non classés  

Actinides
 

  Superactinides  
 


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