Arabe






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Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne la langue arabe. Pour les autres significations, voir Arabe (homonymie).



































































Arabe
العربية
(al ʿarabīya)
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Pays

monde arabe et diaspora arabe
Nombre de locuteurs
estimé à 263 000 000[1] ou 375 000 000[2]
Nom des locuteurs
arabophones

Typologie

VSO, flexionnelle, accusative, à accent d'intensité
Classification par famille

  • - langues chamito-sémitiques

    • - langues sémitiques

      • - langues sémitiques centrales

        • - arabe



Statut officiel

Langue officielle

27 ou 28 États

Ligue arabe
Organisation de la coopération islamique
Organisation des Nations unies
Union africaine
Union du Maghreb arabe


Codes de langue

ISO 639-1
ar

ISO 639-2
ara

ISO 639-3

ara




Étendue

macro-langue

Type
langue vivante

IETF
ar

Linguasphère
12-AAC
Article premier de la Déclaration des droits de l'homme en arabe standard[3] :

المادة 1


يولد جميع الناس أحرارًا متساوين في الكرامة والحقوق. وقد وهبوا عقلاً وضميرًا وعليهم أن يعاملوا بعضهم بعضًا بروح الإخاء
Carte

Répartition géographique de la langue arabe.
Répartition géographique de la langue arabe.


  •      arabe majoritaire


  •      arabe minoritaire



L’arabe (en arabe : العربية, al-ʿarabīyah[4]/alʕaraˈbijja/.mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter) est une langue afro-asiatique de la famille des langues sémitiques. Avec un nombre de locuteurs estimé entre 263 millions[5],[6] et 375 millions de personnes[2] au sein du monde arabe et de la diaspora arabe, l'arabe est de loin la langue sémitique la plus parlée, bien avant l'amharique (seconde langue sémitique la plus parlée).


La langue arabe est originaire de la péninsule Arabique, où elle devint au VIIe siècle la langue du Coran et la langue liturgique de l'islam. L'expansion territoriale de l'Empire arabe au Moyen Âge a conduit à l'arabisation au moins partielle sur des périodes plus ou moins longues du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et de certaines régions en Europe (péninsule Ibérique, Sicile, Crète, Chypre, territoires d'où elle a disparu, et Malte, où le maltais en constitue un prolongement particulier). Parlée d'abord par les Arabes, cette langue qui se déploie géographiquement sur plusieurs continents s'étend sociologiquement à des peuples non arabes, et est devenue aujourd'hui l'une des langues les plus parlées dans le monde. C'est la langue officielle de plus de vingt pays et de plusieurs organismes internationaux, dont l'une des six langues officielles de l’Organisation des Nations unies.


La langue arabe est marquée par une importante diglossie entre l'arabe littéral, langue véhiculaire surtout écrite, et l'arabe dialectal, langue vernaculaire surtout orale. L'arabe littéral comprend l'arabe classique (pré-coranique, coranique, et post-coranique) et l'arabe standard moderne. L'arabe dialectal comprend de nombreuses variétés régionales, pas toutes intelligibles entre elles.


Les vecteurs du rayonnement culturel de la langue arabe sont l'islam, la littérature de langue arabe et les médias audiovisuels contemporains dont la télévision et Internet. Un vecteur historique important de rayonnement fut l'emprunt lexical de nombreux termes arabes dans des langues étrangères, entre autres les langues romanes dont le français.


La prononciation de l'arabe comporte un nombre assez élevé de consonnes (28 en arabe littéral) et peu de voyelles (3 timbres et 2 longueurs en littéral, souvent un peu plus en dialectal). L'arabe s'écrit au moyen de l'alphabet arabe.


Par sa grammaire, l'arabe est une langue accusative et flexionnelle qui fait un usage important de la flexion interne. La syntaxe suit dans la proposition l'ordre fondamental verbe-sujet-objet, et le déterminant suit le déterminé dans le groupe nominal.


Des sciences linguistiques complémentaires à l'étude de la grammaire sont la sémantique et la stylistique de l'arabe, ainsi que sa lexicographie qui étudie le vocabulaire et permet l'élaboration de dictionnaires.




Sommaire






  • 1 Origine


  • 2 Répartition géographique actuelle


  • 3 Langue officielle


  • 4 Diglossie


    • 4.1 Langue arabe littérale


      • 4.1.1 Arabe classique


      • 4.1.2 Arabe standard moderne




    • 4.2 Langues arabes vernaculaires


      • 4.2.1 Regroupements de dialectes


        • 4.2.1.1 Au Moyen-Orient


        • 4.2.1.2 Groupe bédouin


        • 4.2.1.3 Au Maghreb


        • 4.2.1.4 Groupe subsaharien








  • 5 Vecteurs de rayonnement


    • 5.1 Interférences entre la langue arabe et la religion


    • 5.2 La littérature arabe


    • 5.3 Les médias contemporains


    • 5.4 Les emprunts lexicologiques à l'arabe


      • 5.4.1 Emprunts arabes du français


      • 5.4.2 Une théorie : l'emprunt de l’article défini de l'arabe


      • 5.4.3 Emprunt des chiffres arabes






  • 6 Étude linguistique de l'arabe


    • 6.1 Prononciation de l'arabe


    • 6.2 Écriture de l'arabe


    • 6.3 Grammaire de l'arabe


    • 6.4 Sémantique de l'arabe


    • 6.5 Lexicographie de l'arabe


    • 6.6 Stylistique de l'arabe




  • 7 Notes et références


  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Articles connexes


    • 8.2 Bibliographie


    • 8.3 Liens externes







Origine |


Articles connexes : alphabet arabe et langues sémitiques.



Inscription trilingue (grec, syriaque, arabe) de l'église Saint Serge à Zébed (sud d'Alep) datée 512 apr. J.-C.[7].


L'origine de la langue arabe remonte au IIe siècle, dans la péninsule Arabique.


La tradition donne par moments des origines bien antérieures : la reine de Saba, l'ancien Yémen ainsi que des tribus arabes disparues dont les plus citées sont les tribus ʿĀd (عاد) et Thamūd (ثمود); qui auraient été de la descendance de Iram, l'un des fils de Sem fils de Noé; et qui auraient parlé cette langue dans une forme plus ancienne. Voir les langues sudarabiques anciennes.


Les plus anciennes inscriptions arabes préislamiques datent de 267[8].


Les Abd Daghm étaient les habitants de Taïf et ce sont les premiers à inventer l'écriture arabe[9].



Répartition géographique actuelle |


L'arabe est parlé à des degrés divers dans les pays arabes du Moyen-Orient, en Iran (province du Khouzistan), en Turquie (frontière turco-syrienne), en Israël[10], dans les pays d'Afrique du Nord, du Sahara, du Sahel et sur les côtes de la Corne de l'Afrique.


Il est également pratiqué dans la diaspora arabe.




Fichier:Arabic Swadesh list 1-100.webmLire le média


Liste Swadesh (1-100).



Langue officielle |


Article détaillé : Liste des pays ayant l'arabe pour langue officielle.



Pays où la langue arabe est :


  •      seule langue officielle

  •      langue co-officielle dans un pays à majorité arabophone

  •      langue co-officielle dans un pays à minorité arabophone



L'arabe standard moderne est reconnu en tant que langue officielle de 25 États[11], ce qui le place en troisième position après l'anglais et le français :



  • les 22 États membres de la Ligue arabe : Algérie, Arabie saoudite, Bahreïn, Comores, Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Mauritanie, Oman, Palestine, Qatar, Somalie, Soudan, Syrie, Tunisie, Yémen ;

  • l'Érythrée ;

  • le Tchad ;

  • la République arabe sahraouie démocratique (reconnue par certains pays).


Le Somaliland, non reconnu internationalement, utilise également l'arabe comme langue officielle, en plus du somali.


Par ailleurs, la langue officielle de Malte, le maltais, est une langue dérivée de l'arabe sicilien du Moyen Âge.


Plusieurs organisations internationales ont l'arabe pour langue officielle :



  • la Ligue arabe ;

  • l'Organisation de la coopération islamique ;

  • l'Organisation des Nations unies ;

  • l'Union africaine ;

  • l'Union du Maghreb arabe.



Diglossie |


Article détaillé : Diglossie.

La linguistique distingue différents registres de la langue arabe. La diglossie oppose langue littéraire et langues vernaculaires.



Langue arabe littérale |


L’arabe littéral est un terme générique qui regroupe quatre périodes historiques de la même langue au cours desquelles se déploient successivement l'arabe classique puis l'arabe standard moderne.



Arabe classique |


Article détaillé : Arabe classique.

L’arabe ancien est celui de la poésie préislamique.


L’arabe coranique est la langue du texte sacré des musulmans, le Coran, et les textes religieux.


L’arabe classique proprement dit est la langue de la civilisation arabo-musulmane.



Arabe standard moderne |


Article détaillé : Arabe standard moderne.

L’arabe standard moderne naît au début du XIXe siècle en Égypte, après l’introduction de l’imprimerie et les publications de livres modernes. Il a été adopté par les pays de l’Afrique du Nord un siècle et demi plus tard. C’est la langue écrite commune de tous les pays arabophones ;



Langues arabes vernaculaires |




Carte des différents dialectes arabes.


Article détaillé : Arabe dialectal.

Les langues vernaculaires orales, différentes l’une de l'autre dans chaque région, et influencées par l’arabe standard sont appelées arabe dialectal[12], les substrats, superstrats et emprunts différent selon les régions.



  • Les différences entre des dialectes moins éloignés, comme l’algérien et le marocain ou le syrien et le libanais ne sont pas très grandes, mais celles entre « l’arabe marocain » et « l’arabe syrien » le sont. (On remarquera cette différence à travers la prononciation et la dérivation des mots translatés de dialecte en dialecte.) L'arabe est tout de même généralisé au travers de l'arabe littéraire, enseigné à tous dans le système scolaire arabe.

  • Les dialectes les plus importants sont l’égyptien, le chami, le maghrébin, le hedjazi... Le chami est parlé en Syrie, au Liban, en Jordanie et Palestine, le hassanya parlé en Mauritanie, au Maroc, au Sahara occidental et dans quelques zones de l'Afrique de l'Ouest.

  • Généralement, entre eux, les locuteurs de dialectes différents utilisent plutôt l’arabe littéral, ou une forme simplifiée de l’arabe littéral.



Regroupements de dialectes |


Les langues arabes, regroupées en quatre groupes principaux, étant difficilement intercompréhensibles à l'intérieur de ces groupes, on est conduit à distinguer une quinzaine de langues très différentes (au moins autant que les langues latines) au sein desquelles les variantes dialectales sont suffisamment fortes pour être notées.


Les variantes arabes sont issues d'une matrice elle-même diverse, la Fassiha, forme sémitique hétérogène, langue des poètes et sa forme « lingua franca » des négociations inter-tribales.


L'arabe, désormais, constitue un ensemble de dialectes qui sont de plus en plus différents les uns des autres, et ressemble au cas de la langue latine qui donna naissance au français, à l'italien, à l'espagnol, etc. À titre d'exemple, l'arabe algérien parlé en Algérie est aussi différent de celui parlé au Yémen que le français peut l'être de l'espagnol, alors que ces deux derniers sont issus, l'un et l'autre, du latin. Cependant on ne parle pas encore de langues différentes, bien que l'arabe, comme le latin, tende à se différencier en plusieurs langues et dialectes propres. Pour le moment, seule l'écriture semble faire l'unité de la langue arabe.


En Occident par exemple, l'arabisation a commencé par l'implantation de camps arabes en Espagne et en province d'Afrique (Tunisie et Algérie orientale), phénomène à l'origine des langues andalouses et ifriqyennes, il s'est poursuivi par arabisation[pas clair] par contamination commerciale et administrative sur la population « romaine » autochtone, tandis que la ruralité « amazigh » a gardé la langue amazighe, les communautés urbaines maures sont apparues avec cette constante influence andalouse et ifriqyenne, notamment à Kairouan, Fès, Tlemcen (etc.) et les nécessités liturgiques arabes dans ces centres universitaires, puis de l'arabisation administrative, surtout à partir des Mérinides (XIIIe siècle)
En parallèle, depuis le XIe siècle, et surtout le XIIIe siècle, des populations arabes bédouines (sinaïtes, libyennes, cyréniennes et peut-être yéménites) ont peuplé le Maghreb central et oriental, ainsi que les espaces sahariens, influençant, chacun avec leur dialecte propre (lié à leur origine singulière et leurs développements autonomes propres...) les populations berbères les plus sensibles.


Le groupe maghrébo-hassani, et les trois types de langue maghrébine (« aroubi », « maure », ifriquien) et la hassânya, tout en gardant des différences fortes, n'ont cessé d'échanger à l'intérieur d'espaces cohérents, et sont désormais absorbés par les dialectes nationaux standards.


Ils ne sont pas du tout intercompréhensibles, mais une forme de maghrébin simplifié permet une intercompréhension entre les commerçants par exemple, mais souvent le français prend le pas dans la diplomatie et le grand commerce.



Au Moyen-Orient |



  • Châmi

    • Cilicien

    • Alepo-Homçi

    • Damasco-Libanais

    • Jordano-Palestinien



  • Jazirien

  • Irakiei

  • Arabe du Golfe

  • Hedjazo-Najdi

  • Yemeno-Hadramaoui

  • Égyptien, cyrénien, Ghazaoui



Groupe bédouin |

  • Bédouin : il s'agit d'un groupe qui connait une unité très claire et une similitude avec les dialectes sédentaires locaux, surtout le tripolitain, le jazirien, cyrénien, jordano-palestinien et Najdi, le hadramaoui...

    • Libyen

    • Syro-bédouin du nord, nord Syrie, (Liban), sud-jazirien

    • Syro-bédouin du sud (Palestine-Jordanie-sud-Syrie)

    • bédouin péninsulaire (Arabie saoudite et Jordanie)

    • bédouin néguévo-sinaïtique (Égypte et Palestine).




Au Maghreb |



  • Darija du Maghreb (arabe maghrébin)

    • Dialectes « citadins » (non-hilaliens) du Maroc : parlers anciens de Rabat, Salé, Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Taza.

    • Dialectes pré-hilaliens montagnards : parlers des Jbalas, Ghomaras

    • Dialectes hilaliens des plaines atlantiques : parlers de Chaouia, Doukkala, Rhamna, Sraghna, Tadla, Gharb

    • Dialectes hilaliens de l'est du Maroc.

    • Parlers « urbains » (koinès) à forte influence hilalienne du Marocain : parlés dans les grandes villes du Maroc, résultat du brassage de différents dialectes à la suite des migrations des populations rurales vers les grandes villes

    • Arabe du Sud (transitionnel Hassani) : parlers de Tafilalet, Giri, Tata


    • Algérien : koinès urbaines, parlers citadins et parlers campagnards d'Algérie


    • Tunisien : koinès urbaines, parlers citadins et parlers campagnards de Tunisie




  • Hassâniya, entre le Sénégal et le Niger au sud et l'anti-atlas au nord.

    • groupe « marocain » (Daoublali, Yahiaoui, Baamrani...), transitionnel avec « l'arabe du sud »

    • groupe sahraoui (de la Sagya à l'Adrar)

    • groupe trarza-tagant

    • oriental (entre Tichit et Niger)




Le maltais parlé à Malte est proche des dialectes arabes maghrébins et en particulier du tunisien[13].



Groupe subsaharien |


  • Tchadien

    • standard

    • arabya (langue ethnique)

    • darfouri



  • Soudanais

    • khartoumi et post-nubien

    • "arabya" (langue ethnique)

    • nilotique





Vecteurs de rayonnement |


Un premier vecteur de rayonnement est la religion islamique. L'arabe est resté une langue liturgique dans la plupart des pays musulmans, bien que l'arabe corananique se soit éloigné de la langue arabe moderne.


Un deuxième vecteur de rayonnement est la littérature en prose et poétique. Des écrivains non arabes ont utilisé la langue arabe pour leurs publications, comme le médecin et philosophe perse Avicenne. Les rois normands de Sicile se piquaient de parler l’arabe.


Un troisième vecteur de rayonnement sont les médias contemporains, journaux, radio, télévision (chaînes d'information panarabes, telles Al Jazeera ou Al-Arabiya) et les possibilités multiples d'internet.


Un vecteur important plus ancien est l’emprunt à l'arabe de mots et expressions par les langues non arabes, telles les langues romanes, comme le français.



Interférences entre la langue arabe et la religion |


Article détaillé : Termes arabes utilisés en islam.

La langue de l'islam étant l'arabe, de nombreux mots du domaine religieux sont d'abord apparus en arabe. Ainsi, certains mots religieux n'existent qu'en arabe, ou possèdent un sens plus précis en arabe.


L'arabisation, est fortement liée à l'influence culturelle, commerciale et administrative d'États se réclamant tout d'abord de la religion coranique.


Ainsi, en dehors du monde arabe proprement dit, de nombreuses langues et de très nombreux peuples ont été ou sont marqués avec plus ou moins d'importance par la langue arabe et ont utilisé l'alphabet arabe.



  • En Europe :

    • Le castillan et le ladino (judéo-espagnol) sont influencés par la langue arabe et notamment le portugais qui est fortement marqué, la variante espagnole andalouse (qui a été largement écrite en caractère arabe : langue mudéjare), absorbée et annihilée par la période castillane (1240 à nos jours) en est une des composantes les plus frappantes, mais l'influence de celle-ci sur les deux idiomes plus nordiques se double de l'influence générale de la civilisation islamique sur les royaumes « galiciens ». Depuis le XIIIe siècle, et a fortiori le XVIe siècle, le castillan a perdu une bonne partie de son vocabulaire arabe.

    • Le sicilien en particulier et l'italien du Sud dans une moindre mesure sont largement marqués par la période arabe (IXe-XIe siècle) et la poursuite de sa civilisation sous les Normands au XIIe siècle. L'arrivée massive d'arabophones serviles originaires de Libye s'est poursuivie au cours de l'époque moderne pour l'exploitation sucrière et a contribué à entretenir et à renouveler le vocabulaire arabe de cette langue latine sicilienne.

    • Le serbo-croate, en particulier celui de Bosnie, et l'albanais ont été islamisés à l'époque ottomane, ils ont ainsi reçu de nombreuses terminologies religieuses, administratives, théoriques, issues de l'arabe via le turc ottoman.

    • Le turc de Turquie, le kurde et l'azerbaïdjanais du Sud comprennent plus d'un tiers de vocabulaire arabe, en dépit d'une entreprise, menée au XXe siècle par la République de Turquie, pour la remplacer par des importations turkmènes et des néologismes, l'emploi du vocabulaire turc-ottoman et anatolien, très arabisé, est resté très fort.

    • Le tatar a été influencé indirectement par le biais du persan et du turc séldjoukide (XIII-XVe siècle, puis le turc ottoman à l'époque de l'État de Crimée(XVI-XVIIIe siècle), mais, comme les langues caucasiennes plus tardivement musulmanes (XVII-XIXe) (abkhazes, tcherkesse, tchétchène, daguestani, et même l'azerbaïdjanais du nord), a été très rapidement russifié.



  • En Asie :

    • Le persan et les autres langues iraniennes sont tellement influencées par le vocabulaire arabe, dans tous les domaines, que certains linguistes y ont vu une langue sémitique[réf. nécessaire] au XIXe siècle, seul le tadjik du nord a subi une nette influence russe au XIXe siècle et surtout XXe siècle.

    • Les langues turques d'Asie Centrale (ouzbek-ouïghour, kazakh-kirghize, turkmène) sont elles aussi très marquées par une influence persane certaine, les néologismes, comme en persan, sont souvent issus de néologismes de l'arabe standard contemporain.

    • Les langues ourdou-hindi, sindhi, panjâbî, rajasthani et marahsti, et dans une moindre mesure le bihari, le bengali et certaines langues dravidiennes, sont très fortement influencées par la langue arabe, l'ourdou ayant de son côté volontairement opté pour la "politique du hindi le plus arabisé" pour créer la langue pakistanaise, et, comme ses voisins afghan et iranien, a conservé les caractères arabes.

    • Le hui de Chine est orthographiable, encore aujourd'hui, en caractères arabes, les originalités du dialecte ont mené à distinguer leur langue du mandarin et du jin, les deux groupes han voisins, ils composent jusqu'à 20 % de la petite région autonome du Ningxia.

    • Le javanais et le malais sont superficiellement arabisés, sensiblement autant que le tatar, le kazakh ou le wolof.



  • En Afrique :

    • Au Maghreb le processus d'arabisation est entamé dès le VIIIe siècle, la langue arabe devient alors langue religieuse et administrative et le vocabulaire arabe fait son chemin dans les dialectes puniques, latins et berbères des plaines et des cités les plus importantes. Les invasions hilaliennes accélèrent l'arabisation des populations, introduisant encore plus de vocabulaire courant, bien au-delà du vocabulaire religieux ou d'origine proprement coranique.

    • Les populations musulmanes du Tchad, du Soudan et de la corne de l'Afrique (toubou, nubiens, darfouris, afars, oromos, somalien) sont à des degrés divers si arabisés que la plupart des hommes sont arabophones et la langue en a subi une influence directe et très certaine depuis plus de 5 siècles (plus encore pour la Somalie).

    • Les populations bantoues de l'est sont toutes largement marquées par la civilisation swahili, qui, aussi complètement que le persan, a une structure certes non arabe, mais un vocabulaire, qui atteint jusqu'à 50 % d'arabe, il s'écrit toujours abondamment en caractères arabes.

    • En Afrique de l'Ouest, de la même manière, l'islamisation et l'arabisation du commerce au Moyen Âge, puis les invasions bédouines ont produit deux couches de forte arabisation, leurs langues s'écrivaient depuis le XIIe siècle en caractère arabe, ce qui a augmenté l'influence, surtout sur les peuples sahélo-sahariens : songhai, peuls, touaregs, et dans une moindre mesure en wolof, bambara, mossi et haoussa; même si ces langues ne furent réellement influencées par l'islam qu'en fin d'époque moderne.





La littérature arabe |


Articles détaillés : Littérature de langue arabe et Poésie arabe.

Quelques écrivains arabes célèbres sont :




  • Abou el Kacem Chebbi, célèbre poète tunisien


  • Naguib Mahfouz, lauréat du prix Nobel de littérature en 1988.


  • Averroès est un philosophe, un théologien islamique, un juriste, un mathématicien et un médecin musulman du XIIe siècle.


  • Ibn Khaldoun, historien, philosophe et homme politique du XIVe siècle.


  • Edward Said, est un théoricien littéraire, un critique et un intellectuel palestinien de citoyenneté américaine.


  • Taha Hussein, romancier, essayiste et critique littéraire égyptien du XXe siècle.


  • Ahmad Amîn, penseur et écrivain arabe.


  • Imrou'l Qays, poète préislamique, auteur de l'un des poèmes suspendus (Al Mu'allaqât).


  • Al-Mutanabbi, grand poète de la ville de Koufa.


  • Nizar Kabbani, poète syrien.


  • Khalil Gibran, est un écrivain, poète, peintre et photographe libanais de citoyenneté américaine.

  • Antara Ibn Chadded el'Absi poète arabe pré-islamique du vie siècle.

  • Abu Bakr Mohammed ben Abd-el-Malik ben Tufayl el-Qaïci, dit Ibn Tufayl (ابن طفيل), est un philosophe andalou, astronome, médecin, mathématicien.



Les médias contemporains |


Bien que l'arabe soit une langue internationale, en dehors du monde arabe et des universités et départements spécialisés, il n'est guère enseigné en tant que langue étrangère. Le manque de volonté politique de promouvoir la langue, ainsi qu'un trop grand fossé entre arabe littéral et arabe dialectal sont aussi des obstacles à l'internationalisation réelle de l'arabe[14]. Mais récemment, l'apparition de nouvelles chaînes d'information panarabes, telles Al Jazeera, Al-Arabiya, ou encore l'utilisation de l'arabe par des chaînes étrangères telles que la chaîne française France 24, BBC Arabic Television, Russia Today, la Télévision centrale de Chine, Euronews ou l'américaine Al-Hurra laissent entrevoir un possible renouveau de la langue arabe au travers les médias.



Les emprunts lexicologiques à l'arabe |


L’arabe a légué une série de mots aux langues romanes (et de là aux autres langues d’Europe dont le français), surtout à l'espagnol, à l'italien et au portugais.



Emprunts arabes du français |


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Sur les autres projets Wikimedia :




On trouve de nombreux mots d'origine arabe en français. Ces emprunts se sont faits soit :



  • directement (alcali, alfa, alizari, almée, amiral, arack, azimut, baobab, baraka, barbacane, barde, bédouin, bled, bordj, bouracan, cadi, cafard, caïd, calife, camaïeu, came, camelote, caoua, chott, clebs, fellah, gazelle, harem, hasard, henné, jupe, kandjar, laiton, luth, maboul, maghrébin, magasin, méchoui, oued, salamalec, toubib, etc.),

  • à partir d’une variété de l’arabe dialectal,

    • Maghrébin (barda, bézef, chouya, kif-kif)

    • Algérien (matraque, nouba, razzia, youdi)

    • Marocain (argan, flouze, tajine)

    • Égyptien (cange, goudron, mamelouk) ;



  • par l’intermédiaire du latin médiéval ou scientifique (alcool, algèbre, alidade, amalgame, ambre, arcanne, avives, benjoin, benzine, bourrache, camphre, chiffre, momie, orcanette, safran, sirop, zénith, etc.) ;

  • par l’intermédiaire d’autres langues européennes,

    • principalement l’espagnol (alcade, alcarazas, alcôve, alezan, alfange, algarade, alguazil, aman, arrobe, azerole, basaner, épinard, felouque, récif, etc.),

    • l'italien (arsenal, artichaut, aval, avanie, avarie, berner, café, calfeutrer, calibre, carafe, coton, girafe, hégire, magasin, sirocco, tarif, zéro, etc.),

    • l’occitan[15] (alambic, abricot de albricòt, almanach de almanac, alchimie de alquimia, ambre, assassin, aubergine de aubergina, auberge de aubèrja, azur, boutargue, camfre, carmin, chiffre de chifra, coton, estragon, jarre de jària, madrague de madraga, magazin, mesquin, poutargue, sacre, safran, sirop de siròp, sucre, tasse de taça, tambour de tambor, tare de tara, tarif de tarifa, etc.)

    • et le portugais (argousin) ;



  • par l’intermédiaire d'autres langues, turc (minaret, muezzin), hindi (nabab) ou persan (lascar).


D’autre part, l’arabe a transmis au français des mots originaires d’autres langues, notamment l’hindi (bonduc, candi) [réf. nécessaire], le persan ( alkékenge, alkermès, aniline, aubergine,azur, babouche, borax, bore, douane, orange, timbale, etc.) [réf. nécessaire], mais aussi le grec ( alambic,almanach, antimoine, etc.) [réf. nécessaire].


Citons enfin le cas du mot abricot, qui vient du latin praecoquum (qui a donné le doublet précoce) et qui est revenu en français sous cette forme après un voyage par l’intermédiaire du grec ancien πραικόκιον (praikókion), de l’arabe أَلْبَرْقُوق (ʾal-barqūq) (qui veut dire prune ou pruneau), de l’espagnol albaricoque ; un intermédiaire catalan albercoc avait donné aubercot, mot qui ne s’est cependant pas imposé contre albricòt de l'occitan pour abricot[16].


En ce qui concerne les noms propres, beaucoup de noms d’étoiles viennent également de l’arabe : Aldébaran, Bételgeuse, Algol, Alioth, Véga, Mizar, Fomalhaut, Altaïr, Saïph (Kappa Orionis), etc.



Une théorie : l'emprunt de l’article défini de l'arabe |


L’article défini dans les langues romanes dérive des démonstratifs latins comme "ille", "illa" [17]. Il existe par ailleurs, indépendamment, dans les langues germaniques ("der, die, das"), ou en grec ancien et moderne. De même, l’article indéfini provient du nom du chiffre "un" dans les langues indo-européennes ("uno, una" dans les langues romanes, "an" ou "ein" en anglais ou en allemand…).


Mais une théorie croit y voir un emprunt à l’arabe dans les langues romanes, se fondant sur la ressemblance avec a- ou al, l’unique article défini arabe (on a al normalement quand le mot arabe commence par une « consonne lunaire », c’est-à-dire principalement q, m, k et b ; et a- quand il commence par une « consonne solaire », c’est-à-dire principalement d, r, s, t et z ; pour plus de détails, consulter alphabet arabe).


Pour certains mots empruntés à l'arabe, les Européens en ont parfois conservé cet article défini et l’ont agglutiné au substantif. Les diverses langues romannes n’ont pas toujours conservé l’article défini pour un même mot emprunté à l’arabe. Ainsi, l’espagnol et le portugais en ont conservé davantage que le français : à algodón et azúcar en espagnol correspondent coton et sucre, par exemple, ou encore, dogana en italien en face de aduana en espagnol. En français, on a l'alcool, l'alcali, l'algèbre, etc. et du temps de Voltaire on parlait de l'Alcoran.



Emprunt des chiffres arabes |


Article détaillé : Chiffres arabes.

Les chiffres arabes, utilisés dans la numérotation occidentale, ont été empruntés aux Arabes, qui les avaient eux-mêmes empruntés aux Indiens[18].


Actuellement, dans le monde arabe, seuls les pays du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc, Libye, Mauritanie) utilisent les chiffres "arabes" dans leur forme occidentale ; les autres pays utilisent les anciens chiffres arabes, appelés naturellement "indiens" (mais ils sont différents des vrais chiffres hindis).


Les « chiffres arabes » dans leur forme actuelle ont été introduits en Europe par le mathématicien italien Fibonacci qui en a appris l’usage dans la ville de Béjaïa capitale de la petite Kabylie (Algérie) au Moyen Âge. En 1202, Fibonacci publie Liber abaci (« Le livre des calculs »), un traité sur les calculs et la comptabilité fondée sur le calcul décimal à une époque où l’Occident utilisait encore les chiffres romains et calculait sur abaque. Ce livre est fortement influencé par sa vie dans les pays arabes ; il est d’ailleurs rédigé en partie de droite à gauche. Par cette publication, Fibonacci introduit le système de notation arabe en Europe. Ce système est bien plus puissant et rapide que la notation romaine, et Fibonacci en est pleinement conscient. Il peina cependant à s’imposer avant plusieurs siècles. L’invention sera mal reçue car le public ne comprenait plus les calculs que faisaient les commerçants. En 1280, Florence interdit même l’usage des chiffres arabes par les banquiers. On jugea que le 0 apportait de la confusion et des difficultés au point qu'ils appelèrent ce système cifra (de sifr, zero en arabe), qui prit la signification de « code secret » en latin, tout comme le mot chiffre en français.



Étude linguistique de l'arabe |


Articles détaillés : Enseignement de l'arabe en France et Académie arabe de Damas.

La linguistique tient compte de la diversité de la langue arabe qui se présente sous les formes diglossiques d'une langue classique, coranique et littéraire, mais aussi sous une multiplicité de formes dialectales.


La linguistique, appliquée à chacun de ces « niveaux de la langue », étudie successivement l'arabe aux points de vue suivants.



Prononciation de l'arabe |


Article détaillé : Prononciation arabe.

La prononciation de l'arabe est étudiée par trois sciences linguistiques complémentaires qu'il convient de ne pas confondre, la phonétique, la phonologie, et l'orthophonie. Cette dernière est normative et comprend l'étude de la cantillation des textes arabes liturgiques.



Écriture de l'arabe |




Exemple d'écriture arabe.


Article détaillé : Écriture de l'arabe.

L'écriture de l'arabe est un phénomène qui peut être étudié, soit en tant que système graphique de l'arabe, soit au point de vue des modalités techniques de cette écriture.


L'étude du système graphique s'attache à décrire l'alphabet arabe et les signes diacritiques de l'arabe parmi lesquels se détachent les particularités de l'écriture de la hamza. Les chiffres arabes intègrent aussi ce système graphique de l'arabe. La linguistique étudie aussi les problèmes de translittération (telle la translittération baha'ie) et de transposition, mais aussi l'usage du système graphique arabe pour écrire des langues non arabes (comme le urdu) qui exige des adaptations de l'alphabet arabe à ce nouvel usage.


Les modalités techniques de l'écriture arabe sont la calligraphie, la typographie, la dactylographie, et l'usage contemporains des programmes informatiques dont voici quelques exemples :


À noter que DIN-31635 est une norme du Deutsches Institut für Normung adoptée en 1982, elle permet la translittération de l'alphabet arabe ; cette norme est la plus utilisée dans le domaine des études arabes dans les pays occidentaux.


À noter également que l'arabe s'écrit de la droite vers la gauche.



Grammaire de l'arabe |


Article détaillé : Grammaire arabe.

La grammaire arabe étudie la formation des mots, la morphologie, et leur composition en phrases, la syntaxe.



Sémantique de l'arabe |


L'étude sémantique de la langue arabe s'attache au sens des mots.



Lexicographie de l'arabe |


Article détaillé : Lexicographie arabe.

La lexicographie de l'arabe étudie le vocabulaire de cette langue et la composition de dictionnaires.


Plus spécifiquement, elle étudie le vocabulaire de l'islam, ainsi que la formation de prénoms arabes et de noms propres arabes.



Stylistique de l'arabe |


Article détaillé : Stylistique de l'arabe.

La stylistique de l'arabe étudie la littéralité des textes arabes, et l'usage qu'ils font des figures de style, tant en prose qu'en poésie.



Notes et références |




  1. Ethnologue code « ara ».


  2. a et b« Arabic », sur University of Birmingham.


  3. Texte en ligne sur le site www.un.org.


  4. Translittération ALA-LC qui permet la translittération de l'alphabet arabe en caractères latins.


  5. « Languages with at least 50 million first-language speakers », sur Ethnologue (consulté le 19 avril 2016)


  6. D'après Louis-Jean Calvet et Alain Calvet, « Une durée de vie imprévisible », La Recherche, no 429,‎ avril 2009, p. 31-35 (ISSN 0029-5671, lire en ligne), tableau cité par « Classement des langues dans le monde », sur La Revue Toudi, 9 avril 2009(consulté le 28 octobre 2014), ainsi que Jacques Leclerc, « Les 25 premières langues du monde », sur L'aménagement linguistique dans le monde, Université Laval, 6 mars 2013(consulté le 28 octobre 2014).


  7. (en) « Zebed Inscription: A Pre-Islamic Trilingual Inscription In Greek, Syriac & Arabic From 512 CE », sur Islamic Awareness.


  8. J. F. Healey & G. R. Smith, "Jaussen-Savignac 17 - The Earliest Dated Arabic Document (A.D. 267)", Atlal (The Journal Of Saudi Arabian Archaeology), 1989, vol. 12, p. 77-84.


  9. Toufic Fahd, Études d'histoire et de civilisation arabes, voir bibliographie.


  10. (en) « Arabic in Israel: an official language and a cultural bridge », sur mfa.gov.il, 18 décembre 2016(consulté le 12 juin 2018)


  11. Wright, 2001, p. 492.


  12. « Le substrat berbère dans l’arabe maghrébin »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 16 mai 2013)


  13. Borg and Azzopardi-Alexander Maltese (1997:xiii) "The immediate source for the Arabic vernacular spoken in Malta was Muslim Sicily, but its ultimate origin appears to have been Tunisia. In fact Maltese displays some areal traits typical of Maghrebine Arabic, although during the past eight hundred years of independent evolution it has drifted apart from Tunisian Arabic".


  14. Jacques Leclerc, « L'arabe », sur L'aménagement linguistique dans le monde, Université Laval, 7 septembre 2012(consulté le 28 octobre 2014).


  15. Louis Alibert dans sa Gramatica occitana donne la liste suivante : aiganafa, alambic, albricòt, alcassin, alcavòt, alcòl, alcòva, alfa, alfàbia, alfasega, almanac, alquimia, alquitran, aluda, ambre, argelat, assassin, aubergina, aubèrja, aubièca, augebit, avivas, azard, azeròla, azur, barbacana, barracan, basana, borraja, burnós, camfre, carmin, carróbia, charrabià, chifra, coton, cramesit, doana, eissauga o savega, escac, escarabida, escarchòfa, estragon, faca, farda, festuc, garbin, garrofa, gipon, jansemin, jària, julèp, laut, limona, madraga, magazin, malhuc, marfega, marrega, matalàs, mesquin, mortaisa, papagai, quermès, quintal, realgar, sabaton, sacre, safran, sagaia, sarron, senha, siròp, sucre, taça, tafatàs, tafurèl, tambor, tara, tarifa, tartana, taüc.


  16. Explication de Bernard Cerquiglini en images et Louis Alibert dans sa Gramatica occitana


  17. [1] et Maria Iliescu, "Aspects de l’évolution de l’article défini en français et en roumain", Travaux de linguistique,2009/2 (n° 59) [2]


  18. Encarta 2006



Voir aussi |





Wikipédia en arabe.





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Articles connexes |



  • Arabe standard moderne

  • Arabe dialectal

  • Arabisation

  • Enseignement de l'arabe en France



Bibliographie |


Les ouvrages sont classés par date d'édition :



  • T. F. Mitchell, Professeur de langue anglaise et de linguistique générale à l'Université de Leeds, Colloquial Arabic, collection « Teach Yourself Books », Hodder and Stoughton Ltd, London 1962, dixième impression 1980, (ISBN 978-0-340-26519-2)

  • Boutros Hallaq, Agrégé de l'Université, L'arabe pour tous, collection « les langues pour tous », Presses Pocket, 1984, (ISBN 978-2-266-01340-6)

  • Michel Neyreneuf et Ghalib Al-Hakkak, Grammaire active de l'arabe, collection « les langues modernes », Le Livre de poche, Paris 1996.

  • Thomas Bauer, Arabic Writing, article paru dans The World's Writing Systems, ouvrage collectif sous la direction de Peter T. Daniels et William Bright, Oxford University Press, 1996.

  • Toufic Fahd, Études d'histoire et de civilisation arabes, Éditions Isis, 1997, (ISBN 975-428-106-8) version en ligne

  • Mathieu Guidère, Arabe grammaticalement correct ! Grammaire alphabétique de l'arabe, Éditions Ellipses, Paris 2001, (ISBN 2-72980923-6)


  • Ghani Alani, L'Écriture de l'écriture : Traité de calligraphie arabo-musulmane, éd. Dervy, 2002.


  • Régis Blachère et Maurice Gaudefroy-Demombynes, Grammaire de l'arabe classique, Maisonneuve et Larose, cinquième édition, 2004.

  • Kristen Brustad, Mahmoud Al-Batal, Abbas Al-Tonsi, A Textbook for Arabic: Part Two. Georgetown University, Washington, DC, 2005 (ISBN 978-1589010963), 1re édition 1997, (ISBN 0-87840-350-7)

  • Boutros Hallaq, Agrégé de l'Université, Professeur à l'université de la Sorbonne nouvelle Paris III, Quarante leçons pour parler arabe, collection « langues pour tous », Univers Poche, Pocket, Paris 2009, (ISBN 978-2-266-18910-1)


  • Dictionnaire Mounged de poche (français arabe ─ فرنسيّ عربيّ), éditions Dar el-Machreq, dixième édition, Beyrouth.


  • Alain Rey, Le voyage des mots : De l'Orient arabe et persan vers la langue française, éditions Guy Trédaniel, octobre 2013, (ISBN 978-2-266-18910-1).

  • Jean Pruvost, Nos ancêtres les Arabes, JC Lattès, coll. « Essais et documents », 8 mars 2017, 300 p. (ISBN 978-2709659413)



Liens externes |




  • (en) « Fiche langue de l'arabe (code «ara») », dans la base de données linguistique Ethnologue.

  • (en) Fiche langue de l'arabe (code «arab1395») dans la base de données linguistique Glottolog.


  • (en) « Sources d'information sur l'arabe », sur OLAC.




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