Pâques





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Pâques

La Résurrection de Jésus-Christ par Altdorfer.
La Résurrection de Jésus-Christ par Altdorfer.

Observé par

Chrétiens
Signification
Commémoration de la résurrection de Jésus-Christ
Date 2019

21 avril (Occident)
28 avril (Orient)
Célébrations

Veillée pascale
Observances

Prière, communion
Lié à

Calendrier chrétien

Pâques est la fête la plus importante du christianisme[1]. Elle commémore la résurrection de Jésus, que le Nouveau Testament situe le surlendemain de la Passion, c'est-à-dire « le troisième jour ». La solennité, précédée par la Semaine sainte, commence le dimanche de Pâques.


La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la première pleine lune qui suit le 21 mars, donc au plus tôt le 22 mars, si la pleine lune tombe le soir du 21, et au plus tard le 25 avril. Il ne s'agit pas de la lune observée, mais d'une lune dite ecclésiastique, méthode de calcul traditionnelle approchée. Les Églises occidentales, ayant adopté à la fois la réforme grégorienne du calendrier et une correction concomitante pour le cycle lunaire, ont souvent un jour de célébration différent de celui des Églises orthodoxes, le décalage pouvant être de 0, 1 ou 5 semaines, selon les années (exceptionnellement 4, si la lune est nouvelle à Rome, mais pas à Constantinople).


Certaines Églises chrétiennes choisissent de pratiquer la Pâque quartodécimaine en concordance avec la Pâque juive.




Sommaire






  • 1 Étymologie


  • 2 Date de Pâques


  • 3 Histoire


    • 3.1 Origines païennes


    • 3.2 Chez les chrétiens


    • 3.3 Évangélisation




  • 4 Jours fériés


  • 5 Célébrations religieuses


    • 5.1 Église catholique


    • 5.2 Églises orthodoxes et orientales


    • 5.3 Église évangélique




  • 6 Fêtes et traditions populaires


    • 6.1 Les desserts traditionnels de Pâques


    • 6.2 Œufs de Pâques


    • 6.3 Souhaits donnés




  • 7 Grammaire et orthographe


  • 8 Notes et références


  • 9 Musique


  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Bibliographie


    • 10.2 Articles connexes







Étymologie |


Les mots « Pâque » ou « Pâques » viennent du latin pascha emprunté au grec πάσχα, lui-même, par l'intermédiaire de l'araméen pasḥa, issu de l'hébreu biblique pesaḥ, dérivé du verbe pasaḣ qui signifie « passer au dessus » car, selon la Bible, les juifs avaient reçu l'ordre de sacrifier un agneau indemne de toute tare et d'en badigeonner le sang sur les montants des portes afin que les puissances qui viendraient détruire les premiers nés égyptiens lors de la dixième plaie, passent au dessus de ces portes sans s'arrêter. Chaque année les juifs commémorent cet événement lors de la fête de Pessa'h. La Passion du Christ s'étant déroulée, selon les évangiles, durant ces célébrations, le christianisme a investi cette fête et sa symbolique, le Christ devenant l'agneau immolé pour sauver l'humanité de ses péchés.


Le pluriel de Pâques ne fait pas référence à une pluralité de dates. La langue française distingue en effet la Pâque originelle juive (ou Pessa'h) et la fête chrétienne de Pâques. La première commémore la sortie d'Égypte et la liberté retrouvée des enfants d'Israël. La fête chrétienne est multiple. Elle commémore à la fois la dernière Cène instituant l'eucharistie, la Passion du Christ et sa résurrection. C'est seulement après le XVe siècle que la distinction sémantique a été marquée par la graphie entre Pasque (ou Pâque) désignant la fête juive et Pasques (ou Pâques) désignant la fête chrétienne[2].



Date de Pâques |











































































































































































































Dates de Pâques
2000-2040
Calendrier grégorien
Année Occident
Orient

2000
23 avril 30 avril

2001
15 avril

2002
31 mars 5 mai

2003
20 avril 27 avril

2004
11 avril

2005
27 mars
1er mai

2006
16 avril 23 avril

2007
8 avril

2008
23 mars 27 avril

2009
12 avril 19 avril

2010
4 avril

2011
24 avril

2012
8 avril 15 avril

2013
31 mars 5 mai

2014
20 avril

2015
5 avril 12 avril

2016
27 mars
1er mai

2017
16 avril

2018

1er avril
8 avril

2019
21 avril 28 avril

2020
12 avril 19 avril

2021
4 avril 2 mai

2022
17 avril 24 avril

2023
9 avril 16 avril

2024
31 mars 5 mai

2025
20 avril

2026
5 avril 12 avril

2027
28 mars 2 mai

2028
16 avril

2029

1er avril
8 avril

2030
21 avril 28 avril

2031
13 avril

2032
28 mars 2 mai

2033
17 avril 24 avril

2034
9 avril

2035
25 mars 29 avril

2036
13 avril 20 avril

2037
5 avril

2038
25 avril

2039
10 avril 17 avril

2040

1er avril
6 mai

Article détaillé : Calcul de la date de Pâques.

Le jour de Pâques est un dimanche situé à des dates variables du calendrier grégorien comprises entre le 22 mars et le 25 avril. Des dates de jours fériés et de fêtes dépendent de ce jour de Pâques, comme le lundi de Pâques, l'Ascension, la Pentecôte, le lundi de Pentecôte.


À titre d'exemple, les dates contemporaines de Pâques sont les dimanches :



  • 16 avril 2017,


  • 1er avril 2018,

  • 21 avril 2019.


Ces dates sont celles du calendrier grégorien, qui suit le mouvement du Soleil et les saisons.



Histoire |



Origines païennes |


De tout temps et dans de nombreuses cultures païennes, au printemps, on fête la lumière, la renaissance de la nature après les longs mois d'hiver. Ce qui était parfois symbolisé par le retour ou le réveil d'une divinité[3]. Au Proche-Orient, comme leurs ancêtres Cananéens, les Hébreux et leurs voisins Babyloniens, Mésopotamiens, offrent à leurs dieux les prémices de leur moisson[4].



Chez les chrétiens |


Pâques est la première fête célébrée dans les calendriers liturgiques chrétiens ; elle est attestée dès le IIe siècle.
Elle commémore la dernière Cène, la Passion et la résurrection du Christ[5], événements dont les évangiles synoptiques situent le déroulement lors des festivités de la Pâque juive à Jérusalem, un vendredi 15 nissan du calendrier juif, alors que l'évangile attribué à Jean situe la crucifixion de Jésus un vendredi 14 nissan. La fête de Pâques était célébrée de façon diverse par les églises chrétiennes primitives. Certaines des premières Églises continuaient à célébrer la Cène le jour de la Pâque juive, en particulier les Églises syriaques attachées à la tradition johannique qui identifiait le sacrifice du Christ à l'offrande pascale[6]. D'autres, telles l’Église de Rome, fêtaient Pâques le dimanche suivant la Pâque juive, mettant ainsi l'accent sur la résurrection au lendemain du shabbat[7]. En 387, Épiphane de Salamine témoigne de « l'existence de deux groupes qui fêtaient Pâques à date fixe : d'un côté ceux qui suivent les « mythes juifs », de l'autre un groupe qui, fixé en Cappadoce, célèbrent Pâques le 8 des calendes d'avril (25 mars). » Il précise que ces gens prétendaient avoir trouvé la date exacte de la crucifixion de Jésus dans des sources chrétiennes. Toutefois, Épiphane n'admet pas cette date et indique que d'autres versions donnent le 15 des calendes d'avril (18 mars) ou le 10 de ces calendes (23 mars). Il ajoute que d'après ses calculs, il s'agit du 13 des calendes d'avril (20 mars)[8].


Le calendrier hébreu étant lunisolaire, tous les mois commencent à la nouvelle lune ; le 14 du mois de nissan correspond donc en général à la pleine lune à quelques jours près (c'est-à-dire le quatorzième après la nouvelle lune visible depuis Jérusalem la plus proche de l'équinoxe. Voir ci-après les détails sur la définition du concile de Nicée). L'année du calendrier juif compte 12 ou 13 mois lunaires ; pour que nissan reste le premier mois du printemps, l'intercalation d'un mois complémentaire était décidée par le Sanhédrin quand c'était nécessaire pour respecter le rythme des saisons[9]. Après le Ier concile de Nicée en 325, il fut décidé que le calcul de la date de Pâques se ferait selon une règle fixe[10]. Ainsi, « Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après », donc le dimanche après la première pleine lune advenant pendant ou après l'équinoxe de printemps. Un problème, apparu plus tard, est la différence des pratiques entre les églises occidentales et les églises orthodoxes. Les premières adoptent en 1582 le calendrier grégorien pour calculer la date de Pâques, alors que les autres continuent à utiliser le calendrier julien originel. Le Conseil œcuménique des Églises proposa une réforme de la méthode de détermination de la date de Pâques lors d'un sommet à Alep (Syrie), en 1997. Cette réforme aurait permis d'éliminer les différences de dates entre églises occidentales et orientales[11] ; elle devait entrer en application en 2001, mais elle échoua.


Le calcul de la date de Pâques est assez complexe ; il est connu sous le nom de comput. Il existe des tables traditionnelles, mais aussi des algorithmes plus mathématiques pour la retrouver. La première méthode développée par Carl Friedrich Gauss présentait quelques erreurs : en 1954 (la formule donnait le 25 avril au lieu du 18 avril) et en 1981 (le 26 avril au lieu du 19 avril). De nombreux autres mathématiciens ont depuis développé d'autres formules. Voir des calculs détaillés dans l'article du calcul de la date de Pâques.


Certains groupes religieux choisissent de pratiquer cette cérémonie en concordance avec la Pâque juive, c'est-à-dire le jour de la Pâque quartodécimaine pour l'Église de Dieu (Septième Jour) et certains baptistes du Septième Jour [réf. nécessaire], ou le jour du Mémorial pour les Témoins de Jéhovah[12].



Évangélisation |


En Europe, avant l'évangélisation, les cultes d'origine gréco-romaines se superposent aux croyances celtiques autour de la résurrection de la nature après l'hiver et de l’équinoxe.


En 725 en Grande-Bretagne, Bède le Vénérable mentionne la déesse Éostre qui symbolise le renouveau et annonce le printemps. Des rites étaient célébrées en son honneur à ce moment de l'année. Les noms anglais et allemand de Pâques, Easter et Ostern auraient dérivé de son nom, qui comme « aurore » signifie « qui se lève à l'est »[4].


Les chrétiens se sont appuyés sur ces traditions pour instaurer leurs rites, puis ils ont imposé leur calendrier pour rompre définitivement avec les croyances antérieures[4].



Jours fériés |





La résurrection du Christ, Sainte Barbe, Sainte Catherine, triptyque de Lucas Cranach l'Ancien.


Le dimanche de Pâques, comme tous les dimanches, est reconnu comme jour férié par tous les pays de tradition chrétienne. Le lundi de Pâques est également férié dans certains pays, comme la France (depuis la loi du 8 mars 1886) mais pas aux États-Unis, en Équateur, dans certaines communautés autonomes d'Espagne, au Mexique et en Argentine, ni au Portugal où le lundi est travaillé au moins dans certaines régions.


Le vendredi saint est aussi férié dans de nombreux pays : Brésil, Équateur, Mexique, Argentine, Cameroun, Allemagne, Norvège, Royaume-Uni, certains cantons de Suisse, Canada, certains États des États-Unis, certaines régions d'Espagne, etc.
Dans les départements français de l'Alsace, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de Polynésie française, de la Moselle, le vendredi saint, qui précède le dimanche de Pâques, est également férié[13].



Célébrations religieuses |



Église catholique |




Image de la Résurrection du Christ par Dieric Bouts.




Procession du vendredi d'après Pâques à Santa Ana de Guanajuato, Mexique.Avril 2015.


Pâques (aussi appelé le dimanche de Pâques) est la solennité la plus importante (juste devant Noël) de l'Église catholique, c'est-à-dire qu’il était traditionnellement obligatoire de chômer, d'assister à la messe et d'y communier après s'être confessé ("faire ses Pâques"). Elle est la première des cinq fêtes cardinales de l'année liturgique catholique.


La liturgie spécifique à Pâques commence par la vigile pascale, célébration aussi respectée par certains anglicans et luthériens. Souvent, la vigile pascale est l'occasion, pour les croyants, de recevoir le sacrement du baptême ou de la confirmation. La nuit du matin du dimanche de Pâques se font donc l'allumage du feu nouveau du cierge pascal, la bénédiction des fonts baptismaux, la lecture des prophéties et le chant des litanies des saints. Normalement, Pâques est le jour de l'année que choisissent les fidèles qui ne vont à la messe qu'une fois par an pour communier (d'où l'expression « faire ses Pâques »), ce qui leur impose d'aller se confesser au préalable. Depuis le Jeudi saint, il n'y a pas eu d'Eucharistie, seulement la célébration de la Passion du Seigneur du Vendredi saint, avec distribution d'hosties consacrées le jour d'avant. Symboliquement, pour les catholiques, la veillée pascale et son cierge traduisent la résurrection du Christ, le renouvellement solennel de l'engagement de leur baptême par l'ensemble des chrétiens.


Ainsi, le carême est terminé et l'accent est mis sur l'innocence retrouvée et sur la valeur de l'initiation chrétienne.
Lorsque le jour est levé, s'ensuit alors l'office suivant : la messe de la Résurrection. Le Christ, aussi appelé le Rédempteur, a vaincu pour les mortels le péché, le démon et la mort même. Jésus-Christ s'est donc fait l'agneau de Dieu, l'Agnus Dei, sacrifié lors de la crucifixion, et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sa résurrection. Cette messe de Pâques a donc une symbolique qui exprime ainsi l'apex de toute l'année liturgique des catholiques, car elle leur rappelle leurs devoirs de chrétiens grâce à ce renouveau spirituel. Pâques est aussi l'une des rares occasions pour le Pape de prononcer la célèbre bénédiction urbi et orbi. Enfin, ce dimanche vient clore le triduum pascal et commence le temps pascal.


En Belgique, en France et en Italie, les cloches sont rendues silencieuses lors du Jeudi saint pour éviter qu'elles ne sonnent pendant les deux jours suivants. Durant le carême, on omet de chanter le Gloire à Dieu, en signe de pénitence. Alors, quand arrive la vigile pascale, on fait sonner les cloches pour manifester la joie qu'on a de sortir de la pénitence pendant qu'on le chante.


Aux Philippines, au matin de Pâques (appelé localement Pasko ng Muling Pagkabuhay ou les Pâques de la Résurrection), la célébration est marquée par des actes de joie. À l'aube, Salubong, le premier d'entre eux, fait mettre ensemble de grandes statues de Jésus et Marie illustrant la première réunion de Jésus et de sa mère Marie après la résurrection. Peu de temps après, la messe de Pâques commence dans l'allégresse.


Au Tyrol, l'effigie du Christ ressuscité apparaît par un procédé théâtral au centre du décor baroque des Ostergräber.



Églises orthodoxes et orientales |





Procession de Pâques dans le nord de la Russie (1887), Illarion Prianichnikov.


La fête de Pâques est célébrée avec beaucoup de solennité par les chrétiens orthodoxes. Bien que certaines Églises orthodoxes divergent selon le calendrier de référence (grégorien ou julien), la date de Pâques est cependant commune à toutes les Églises orthodoxes (à l'exception de l’Église autonome de Finlande) parce qu'elle est partout fixée à partir du calendrier julien, quel que soit le calendrier liturgique suivi.


Dans le calendrier grégorien, cela signifie qu'elle est fêtée entre le 4 avril et le 8 mai au plus tard.


Le tropaire apolytikion de la Fête des Fêtes, « Le Christ est ressuscité des morts, par la mort, il a terrassé la mort ; à ceux qui sont dans les tombeaux il a fait don de la vie » est repris plusieurs dizaines de fois au cours de chaque office.


Le premier office de Pâques est celui des matines du dimanche. Il débute dans l'obscurité la plus totale, avant que le célébrant ne sorte par les portes saintes avec un cierge allumé, disant « Venez prendre la lumière à la Lumière sans soir, et glorifiez le Christ ressuscité des morts ». De retour dans le sanctuaire, il entonne avec le clergé l'hymne « Ta Résurrection, ô Christ Sauveur, les anges la chantent dans les cieux ; accorde aussi à nous, sur terre, de Te glorifier avec un cœur pur ». Puis le clergé sort en procession, suivi de tous les fidèles, et continue de chanter l'hymne en tournant trois fois autour de l'église. Une fois revenu devant les portes, le célébrant chante la doxologie initiale, et lit l'évangile de la Résurrection selon saint Marc (Marc 16, 1-8). Puis il entonne les versets des stichères de Pâques, à quoi le chœur répond par le tropaire. Suit l'échange qui servira, toute la période de Pâques, de salutation : « Christ est ressuscité » à quoi l'on répond « En vérité, il est ressuscité ».


En Grèce, le prêtre dit ensuite par trois fois devant la porte : « Levez vos portes, princes ; levez-vous, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera », à quoi des fidèles restés dans l'église répondent « Qui est ce Roi de Gloire ? » Le prêtre reprend : « Le Seigneur puissant et redoutable, le Seigneur redoutable au combat. » A la troisième fois, il ajoute à voix forte : « Le Seigneur des puissances, c'est lui le Roi de gloire ! » en poussant la porte ; et il entre. A l'intérieur de l'église, les portes du sanctuaire sont ouvertes (voire sorties de leurs gonds), et le restent jusqu'au dimanche suivant.


L'office de matines est composé essentiellement du canon de Pâques, rédigé par saint Jean Damascène, auquel s'ajoute les ipakoï, ikos et kondakion de l'office, ainsi que l'hymne «  Ayant contemplé la Résurrection du Christ » chantée trois fois. Il est de coutume, en Russie, que les prêtres qui sortent encenser l'église à chaque ode du canon portent des vêtements de couleurs à chaque fois différentes. L'encensement se fait en clamant « Christ est ressuscité », avec la réponse habituelle.


Après les matines ont lieu les heures de Pâques, intégralement chantées, puis la liturgie de saint Jean Chrysostome. L'évangile, dans la tradition slave, est proclamé dans autant de langues qu'il est possible de le faire avec le clergé en présence. Traditionnellement, suivent des agapes de rupture du Carême, qui peuvent durer toute la nuit.


L'après-midi qui suit, on célèbre les vêpres de Pâques (au cours desquelles l'évangile est récité dans toutes les langues selon la tradition grecque), qui sont celles du lundi. Cela fait du dimanche de Pâques le seul jour qui ne possède pas de vêpres, mais seulement un office de matines, le seul jour « sans soir » de l'année liturgique.


Toute la semaine qui suit (appelée Semaine Lumineuse) on continue de ne rien lire et de tout chanter, et de chanter les hymnes du cycle entier de la résurrection. On chante le tropaire de Pâques jusqu'au mercredi qui précède l'Ascension. Pendant la première semaine, il n'y a aucune restriction de nourriture ; puis, jusqu'à la Pentecôte, on retrouve le jeûne des mercredis et vendredis, allégé d'un cran : huile et vin y sont autorisés. Le Samedi Lumineux, on célèbre la dernière liturgie pascale, et l'on partage entre les paroissiens l'artos, un gâteau de pain qui a été cuit le samedi précédent.



Église évangélique |


La fête de Pâques est la célébration la plus importante pour les chrétiens évangéliques[14],[15]. Elle est un rappel de la grâce de Dieu et de la puissance du salut en Jésus. Lors de la réunion du dimanche, le message est souvent lié à la résurrection et à l'impact de cet évènement dans la vie de ceux qui ont accepté Jésus, qui ont vécu la nouvelle naissance.



Fêtes et traditions populaires |





Souvenir d’Azov, œuf de Fabergé, créé pour le Tsar de Russie.


De nombreuses coutumes datant de la plus haute antiquité destinées à accueillir le retour du printemps se rattachèrent à la fête de Pâques. L’œuf est le symbole de la germination qui se produit au début du printemps. De même le lièvre est un symbole antique qui a toujours représenté la fécondité[16]. En France et surtout au Québec, certains mythes populaires parlent de la cueillette de l'Eau de Pâques. Dans l'Église catholique québécoise, la cueillette de l'Eau de Pâques n'est pas un mythe, puisque lorsque la vigile pascale ou la messe du matin de Pâques se termine, il est réellement possible de remplir un petit pot avec un peu de l'eau qui vient d'être bénie pendant la célébration pour en rapporter chez soi. Le mythe à proprement parler voulait qu'on recueille l'eau de pluie tombée au matin de Pâques. On disait de cette eau ainsi recueillie qu'elle permettait de guérir des maladies. En Allemagne, en Suisse, en Autriche, en France dans la région d'Alsace et le département de la Moselle ainsi qu'en Martinique, Guyane, Guadeloupe et à La Réunion, le lundi de Pâques s'accompagne d'un autre jour férié : le « Karfreitag », soit le Vendredi saint. Pâques ressemble à Noël et il n'est pas rare que les gens s'offrent des cadeaux entre eux à cette occasion.




En Alsace, le traditionnel « Osterlammele » en biscuit.


En Allemagne et en France, le repas de Pâques est souvent l'occasion de partager un gigot d'agneau rôti accompagné de flageolets. En Alsace et dans certaines régions d'Allemagne, on confectionne un biscuit en forme d’agneau appelé Osterlammele ou Lamala. Cette tradition alsacienne catholique du Lammele est attestée par le théologien catholique Thomas Murner en 1519 : le fiancé offrait un agneau pascal à sa promise. On l’offrait aussi aux enfants au retour de la messe du jour de Pâques. Après le temps du carême, ce biscuit riche en œufs permettait d’écouler le stock d’œufs accumulé avant Pâques et dont la consommation était déconseillée, en attente de Pâques. L’agneau était décoré d'un étendard aux couleurs du Vatican (jaune et blanc) ou de l’Alsace (rouge et blanc). Cette tradition, comme la plupart, a perdu son caractère confessionnel et s'est sécularisée.




En Guyane, on déguste traditionnellement le dimanche de Pâques le bouillon d'awara, un mets typique de la région fait avec la pâte du fruit de l'awara.


Pâques a donné naissance aux prénoms Pascal et Pascale.



Les desserts traditionnels de Pâques |


Selon les régions, les traditions populaires liées à la célébration de Pâques varient. Ces différences sont notamment notables autour des desserts que l'on peut retrouver.


Dans la ville de Crest, dans la Drôme, on prépare la couve crestoise, sorte de gâteau sec, aussi appelé le Suisse, dans la région lorsqu'il prend la forme d'un pantin. Ce sablé date du début du XVIIIe siècle et est d'origine provençale. Il s'agit d'une galette assez épaisse qui tire son nom de sa forme : un nid de poule avec ses œufs. Elle est généralement parfumée aux zestes d'agrume.


En Italie, on déguste le Campanare della Nonna mais surtout on le partage en l'offrant à ceux que l'on aime. Il s'agit d'un biscuit classique, généralement en forme de cloche, de panier ou de poisson, surmonté d'un œuf de poule. On y goûte aussi la Colombe, une brioche à pâte levée recouverte d'un glaçage blanc décoré d'amandes.


En Russie, il y a 2 desserts : le koulitch, une brioche beurrée avec des fruits secs ou confits et la paskha, une préparation à base de fromage blanc et de fruits confits. Le mot « paskha » peut aussi désigner en Ukraine le koulitch.



Œufs de Pâques |


Article détaillé : Œuf de Pâques.



Bouquet de pâques traditionnel alsacien.


Dans les pays chrétiens, l’œuf de Pâques est le cadeau le plus distribué le jour de Pâques ; les œufs sont apportés par les cloches de Pâques. Depuis le Jeudi saint, les cloches des églises catholiques sont silencieuses, en signe de deuil. La tradition populaire pour les enfants dit qu'elles sont parties pour Rome, et elles reviennent le jour de Pâques en ramenant des œufs qu'elles sèment à leur passage.




La tradition pascale en Slovaquie.


Comme pour Noël, les Alsaciens, les Allemands, ainsi que les Suisses décorent leur maison à l’approche de Pâques. Les œufs de Pâques sont apportés par le lapin de Pâques (Osterhase, « lièvre de Pâques »))[17]. Chocolats et décorations diverses, souvent en forme de lapin, ornent ainsi les boutiques et les appartements. On y fait aussi des bouquets de Pâques sur lesquels on accroche divers sujets et des œufs peints. Les arbres de Pâques dans les jardins ont droit également à une parure multicolore avec l’arrivée du printemps ; les œufs et lapins poussent partout. Les Allemands, les Alsaciens et les Américains décorent des œufs cuits durs avec de la peinture ou des feutres.


Les Américains espèrent que l’Easter Bunny leur apportera des lapins en chocolat et des sucreries dans un panier tressé.


En Pologne, un panier garni est préparé le vendredi, conservé sans être mangé le samedi, et béni le jour-même par le prêtre.





Colombe de Pâques, une tradition italienne.


Dans les pays à majorité chrétienne orthodoxe, il y a beaucoup de coutumes qui plaisent particulièrement aux enfants. Des œufs sont peints pour cette journée, essentiellement en rouge, mais on utilise aussi d'autres couleurs. Il existe plusieurs traditions populaires et religieuses liées à Pâques :



  • On s'échange ces œufs colorés, pendant toutes les fêtes de pâques et la semaine qui suit ;

  • le premier œuf peint est considéré comme étant le gardien de la maison et il est donc conservé ;

  • la pâques orthodoxe véhicule aussi une autre tradition, très populaire, qui a été perdue dans les sociétés de rite catholique (sauf en Pologne et en Croatie). Une fois les œufs coloriés ou peints, on peut choisir un œuf et le décréter comme son œuf porte-bonheur. Cet œuf servira à toquer l'œuf d'une autre personne. Si jamais, lorsque vous toquez l'œuf de votre adversaire et que vous brisez celui-ci, vous remportez son œuf ; si c'est la coquille de votre œuf qui est cassée, alors vous perdez votre œuf au profit du vainqueur et il ne vous reste plus qu'à choisir un nouvel œuf ;

  • en Grèce, en Russie et en Roumanie il est d'usage de ramener chez soi la « lumière sainte », le samedi saint, après l'annonce de la résurrection, et de faire un signe de croix au-dessus de sa porte avec la flamme. Conserver la lumière sainte quarante jours, sans qu'elle ne s'éteigne, porterait bonheur, selon la tradition.


Tous les peuples orthodoxes respectent à Pâques la coutume suivante. Pendant toute la semaine les chrétiens orthodoxes se saluent par l’exclamation « Christ est ressuscité ! » (Христос васкрсе, en serbe cyrillique, Χριστός ἀνέστη en grec) à laquelle on répond « Il est vraiment ressuscité ! » (Ваистину васкрсе, en cyrillique, Ἀληθῶς ἀνέστη! en grec). En Hongrie, en Roumanie, en République tchèque et en Slovaquie, les jeunes filles colorent les œufs durs. Elles utilisent également de la cire qu'elles mettent autour de l'œuf. Une fois l'œuf coloré, la cire enlevée crée des motifs. Les garçons tressent avec des roseaux et des rubans colorés des fouets. Dans certaines régions rurales, le matin du lundi de Pâques, les garçons « s'habillent » et font le tour de leur voisinage pour « fouetter »[18] et arroser les jeunes filles en leur souhaitant des vœux. Les filles leur offrent des bonbons si ce sont des enfants, à manger et à boire, ou à défaut un verre d'alcool, si ce sont des adultes[18]. Les garçons repartent avec des œufs décorés, des chocolats, etc. La tournée se termine à midi. Cette ancienne tradition est encore célébrée avec plaisir pour les garçons, moins pour les filles qui doivent accepter ce châtiment affectueux avec le sourire.




Œufs de Pâques ukrainiens.


Cette tradition peut s'expliquer par le fait qu'aux alentours de l'équinoxe, la durée d'ensoleillement permet aux poules des latitudes européennes de recommencer à pondre après une pause hivernale[19].


Puis au IVe siècle, l'Église ayant instauré l'interdiction de manger des œufs pendant le carême et les poules continuant à pondre, les œufs pondus depuis le début du carême — n'ayant pas été mangés — étaient alors décorés et offerts. De nos jours, le jeûne n'est plus prescrit aussi strictement mais la tradition d'offrir des œufs, y compris en chocolat, est restée.


L’œuf de Pâques est un œuf décoré que l’on offre le matin du dimanche de Pâques. Il est souvent comestible et fait de chocolat ou de sucre.




Souhaits donnés |




Drapanka, œuf de Pâques de Pologne.






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  • En Afghanistan : farsi : « عید پاک مبارک »

  • En Albanie : « Gëzuar Pashkët »

  • En Allemagne : « Frohe Ostern »

  • En amharique : « Melkam Fasica »

  • En Angleterre : « Happy Easter »

  • En arabe : « المسيح قام » ; « عيد فصح مجيد »

  • En Belgique : « Joyeuses Pâques » / « Vrolijk Pasen »

  • En berbère : « Tafaska Tameggazt »

  • En Bulgarie : « Христос возкресе! » / « Воистина возкресе! »

  • Au Canada, le jour de Pâques : « Joyeuses Pâques », « Happy Easter »

  • Au Danemark : « Glædelig Påske »

  • En Espagne : « Felices Pascuas » — le dimanche de Pâques

  • En finnois : « Hyvää pääsiäistä »

  • En France : « Joyeuses Pâques »

  • En Iran : « عید پاک مبارک »

  • En Italie : « Buona Pasqua »

  • En kabyle : « Tafaska Tameggazt »

  • En lituanienne : « Linskmų Šventų Velykų! »

  • En maltais : « L-Ghid it-Tajjeb »

  • Aux Pays-Bas : « Vrolijk Pasen »

  • En Pologne : « Wesołych Świąt Wielkanocnych! » ou « Wesołych Świąt! »

  • Au Portugal : « Feliz Páscoa »

  • En Roumanie : « Hristos a înviat » (« Le Christ est ressuscité ! ») et la réponse « Adevărat a înviat » (« Il est ressuscité pour de vrai ! »)

  • En Russie : « Христос воскресе (Hristos vaskrese) » (« Le Christ est ressuscité ! ») et la réponse « Воистину воскресе (Vaistinu vaskrese) » (« Il est ressuscité pour de vrai ! »)

  • En vieux-slave : « Христос васкрс (Hristos vaskrs) » (« Le Christ est ressuscité ! ») et la réponse « Ваистину васкрс (Vaistinu vaskrs) » (« Il est ressuscité pour de vrai ! »)

  • En Suède : « Glad Påsk »

  • En Suisse romande : « Joyeuses Pâques »

  • En Turquie : « Iyi Paskalyalar »

  • En baoulé : « Paquinou »

  • En hongrois : « Kellemes húsvéti ünnepeket! »


Dans la plupart des pays de tradition des églises orthodoxes ou orientales : « Christ est ressuscité ! », et on répond « Il est vraiment ressuscité ! » Par exemple, en grec : « Χριστός Ανέστη! » - « Αληθώς Ανέστη! », en roumain « Hristos a înviat! » - « Adevărat a înviat!, en russe : « Христос воскресе! » - « Воистину воскресе! » ou encore en arabe : « ! المسيح قام, حقا قام ». En serbe, « Христос васкрсе », à laquelle on répond « il est vraiment ressuscité ! » « Ваистину васкрсе ». Ou encore, en arménien, « Քրիստոս հարեաւ ի մերելոց » (« Le Christ est ressuscité des morts »), phrase à laquelle on répond : « Օրհնեալ է յարութիւնն Քրիստոսի » (« Bénie soit la résurrection du Christ ! »)



Grammaire et orthographe |



  • Pâque[21], nom féminin singulier, est la fête solennelle des Juifs célébrée chaque année en mémoire de leur sortie d'Égypte, soulignant leur affranchissement de l'esclavage sous le règne pharaonique. Par exemple, on écrit « c'est la pâque ».

  • Pâques[21] ou Pâque, nom masculin singulier, est la fête solennelle célébrée chaque année en mémoire de la résurrection du Christ Jésus, qui s'est offert en sacrifice au moment de la pâque juive. On écrit par exemple « à Pâques prochain », « la semaine de Pâques ». Sous cette forme, ce mot n'est jamais précédé d'un article défini (comme le ou du), et s'écrit toujours avec une majuscule.

  • Pâques[22] est un nom féminin pluriel lorsqu'on parle ou écrit à propos des événements qui entourent soit la fête de Pâques, soit plus rarement de l'eucharistie ; autrement dit, chaque fois qu'on ajoute une épithète à Pâques. Par exemple, on écrit « joyeuses Pâques », « des Pâques pluvieuses ».


L'expression « faire ses Pâques » signifie de faire pénitence et de communier au corps du Christ au moins une fois l'an lors des commémorations pascales, généralement durant le carême et à Pâques[23] ou à un autre moment propice[21]. Paul VI a dit en audience : « La formule consacrée, populaire, « faire ses pâques » a précisément cette signification pratique, celle de rectifier le cours de notre vie en se référant à son orientation suprême, son orientation religieuse[24]. »



Notes et références |




  1. Cf. notamment le Catéchisme de l'Église catholique, 1169.


  2. « Pâque, Pâques », sur CNRTL.


  3. Marc-André Miserez, « Les racines païennes de la fête de Pâques », SWI swissinfo.ch,‎ 23 mars 2008(lire en ligne).


  4. a b et cFlorence Leroy, « Pâques, le jour du grand passage », Sciences et Avenir,‎ 28 mars 2016(lire en ligne).


  5. Michel Rouche, Les origines du christianisme 30-451, Hachette, p. 48.


  6. « Pâque juive et Pâques chrétienne : un même calendrier ? » Article de Jean-Paul Michaud sur le site Interbible.


  7. Pierre Maraval, Le christianisme de Constantin à la conquête arabe, p. 236-238.


  8. Jean-Pierre Lémonon, Ponce Pilate, éd. Atelier, 2007, pp. 286.


  9. La Bible indique que Pessah doit avoir lieu quand l'orge est bon à couper. Aussi le mois précédent nissan, Adar, était redoublé en Veadar en fonction du murissement des épis. Cf Jean Lefort, La saga des calendriers, Bibliothèque pour la science, 1998, p. 93.


  10. Christian Bonnet/Bertrand Lançon, L'Empire romain de 192 à 325, Ophrys, 1998, p. 242.


  11. Site du Conseil Œcuménique des Églises.


  12. Bernard Blandre, Les Témoins de Jéhovah, un siècle d'histoire,, Éditions Desclée de Brouwer, 1987, p. 116-118.


  13. Stras.info.


  14. [1].


  15. [2].


  16. (en) The Catholic Encyclopedia (1913), tome V, p. 227.


  17. Article dans paysagesblog — « Les cloches de Pâques introuvables sur wikipedia.fr (24.4.2011) » comparant les traditions populaires de Pâques allemandes et franco-alsaciennes.


  18. a et b« Pâques version tchèque : coups de fouet et coup de schnaps », 20 avril 2011, sur http://www.cafebabel.fr, consulté le 21 avril 2014.


  19. « Histoire de l’œuf, ses caractéristique et sa product », sur elevageamateur.wifeo.com (consulté le 4 avril 2017).


  20. « Quelques Fêtes traditionnelles en Lituanie », euro-info-tourisme.com (consulté le 12 avril 9).


  21. a b et cÉmile Littré, « Pâque. », dans Dictionnaire de la langue française, 2e éd. Paris, 1872.


  22. André Jouette, Dictionnaire Robert d'orthographe et d'expression écrite, 6e éd. Paris, Le Robert, 1993.


  23. Académie française, Dictionnaire de l'Académie française, 8e éd. Paris, 1932.


  24. Paul VI, Audience Générale, 1979.



Musique |


Jean Sebastian Bach, Oratorio de Pâques, BWV 249.
Nikolaï Rimski-Korsakov, La Grande Pâque russe, ouverture symphonique (1888).


Marc-Antoine Charpentier, Messe pour le samedi de Pâques pour solistes, choeur, et basse continue, H 8 (1690). Chant joyeux du temps de Pâques, pour solistes, choeur, 2 dessus de violes, et basse continue, H 339 (1685). O filii à 3 voix pareilles pour 3 voix, 2 flûtes, et basse continue, H 312 (1670). Pour Pâques, à 2 voix, 2 flûtes, et basse continue, H 308 (1670). O filii pour les voix, violons, flûtes et orgue, pour solistes, choeur, flûtes, cordes, et basse continue, H 356 (1685 ?).



Voir aussi |


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Bibliographie |




  • Odo Casel, La fête de Pâques dans l'Église des Pères (Lex orandi, 37), Paris, Cerf, 1963.


  • Jean Chelini, Le calendrier chrétien: cadre de notre identité culturelle, Paris, Picard, 2007.

  • Henriette Danet, Dieu dans le récit pascal, à partir du Triduum mortis de Hans Urs von Balthasar, Institut catholique de Paris, Joseph Doré, 1985 (3 vol.).


  • Arnaud Join-Lambert, « Quel sens pour les fêtes chrétiennes ? », dans Études no 4123, mars 2010, p. 355-364.


  • Robert Le Gall, « Année liturgique et vie spirituelle », dans La Maison Dieu no 195, 1993, p. 197-210.

  • Thomas J. Talley, Les origines de l’année liturgique, Paris, Cerf, 1990 (Liturgie 1).


  • Guy Tilliette, p.s.s., Mystère pascal et sainteté chrétienne, Téqui, 1996.

  • « Le Mystère pascal », revue Communio, t. XXXV, 2010.


  • Balthasar, Jungel et le triduum mortis.



Articles connexes |


Généralités


  • Agneau pascal

  • Calcul de la date de Pâques

  • Gigot pascal

  • Lapin de Pâques

  • Œuf de Pâques

  • Arbre de Pâques


  • Pascade (mets rouergat)

  • Modèle:Dates de Pâques


Christianisme


  • Calendrier liturgique romain


  • Comput (calcul des dates de fêtes mobiles dans la religion chrétienne


  • Semaine sainte, semaine précédant Pâques

  • Jeudi saint


  • Vendredi saint (2e jour avant Pâques)

  • Vigile pascale


  • Lundi de Pâques (1er jour après Pâques)

  • Triduum pascal

  • Mystère pascal

  • Regina Cœli

  • Résurrection de Jésus


Autres Pâques


  • Pâque juive

  • Pâque quartodécimaine




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