Lorient





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Lorient
La rade de Lorient vue du ciel.

Blason de Lorient
Blason


Lorient
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Bretagne

Département

Morbihan (sous-préfecture)

Arrondissement

Lorient (chef-lieu)

Canton

Lorient-1
Lorient-2

Intercommunalité

Lorient Agglomération

Maire
Mandat

Norbert Métairie
2014-2020

Code postal
56100

Code commune
56121
Démographie

Gentilé
Lorientais

Population
municipale
57 567 hab. (2015 en augmentation de 0,63 % par rapport à 2010)
Densité 3 293 hab./km2
Population
aire urbaine
212 317 hab. (2008)
Géographie

Coordonnées

47° 45′ nord, 3° 22′ ouest

Altitude
Min. 0 m
Max. 46 m

Superficie
17,48 km2
Localisation


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Lorient





Liens

Site web

www.lorient.bzh


Lorient [lɔʁjɑ̃][Note 1].mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter (en breton : An Oriant [ãnoˈriːãnt][Note 2] « l'Orient ») est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.


Cité portuaire encore active et arsenal maritime au fond de la rade de Lorient, la ville est au cœur de l'unité urbaine de Lorient qui est la plus importante du département et la classe au troisième rang en région Bretagne.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Présentation et situation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Géologie


    • 1.4 Climat




  • 2 Histoire


    • 2.1 Préhistoire et Antiquité


    • 2.2 Création et premiers développements de la ville


    • 2.3 Développements sous la Compagnie perpétuelle des Indes


    • 2.4 Modernisations du XIXe siècle et du début du XXe siècle


    • 2.5 La Seconde Guerre mondiale


    • 2.6 La reconstruction de la ville et son développement jusqu'à aujourd'hui




  • 3 Toponymie


  • 4 Héraldique et devise


  • 5 Démographie


  • 6 Politique et administration


    • 6.1 Tendances politiques et résultats


    • 6.2 Liste des maires


    • 6.3 Le conseil municipal


    • 6.4 Les cantons


    • 6.5 Le budget




  • 7 Économie


    • 7.1 Activité portuaire


    • 7.2 Activité industrielle


    • 7.3 Activité tertiaire




  • 8 Les transports à Lorient


  • 9 Monuments


    • 9.1 Monuments historiques


    • 9.2 Autres monuments


      • 9.2.1 Églises et temple






  • 10 Culture et loisirs


    • 10.1 Musées - Culture


    • 10.2 Théâtres - Salles de concert


    • 10.3 Les musées des alentours


    • 10.4 Événements


    • 10.5 Langue bretonne


    • 10.6 Médias


      • 10.6.1 Télévision


      • 10.6.2 Radios


      • 10.6.3 Presse locale






  • 11 Enseignement


    • 11.1 Enseignement primaire et secondaire


    • 11.2 Enseignement professionnel


    • 11.3 Enseignement adapté


    • 11.4 Enseignement supérieur




  • 12 Vie militaire


  • 13 Jumelages


  • 14 Sports


  • 15 Espaces verts


    • 15.1 Les grands espaces verts du centre-ville


    • 15.2 Les petits parcs et squares urbains


    • 15.3 Les poumons verts périphériques


    • 15.4 Les promenades littorales


    • 15.5 Les jardins collectifs de subsistance (les jardins sont gérés par des associations).




  • 16 Lorientais célèbres et personnalités


    • 16.1 Artistes et écrivains


    • 16.2 Marins


    • 16.3 Hommes politiques


    • 16.4 Sportifs


    • 16.5 Scientifiques


    • 16.6 Autres




  • 17 Santé


  • 18 Cultes


  • 19 Autres


  • 20 Notes et références


    • 20.1 Notes


    • 20.2 Références




  • 21 Voir aussi


    • 21.1 Bibliographie


    • 21.2 Articles connexes


    • 21.3 Liens externes







Géographie |



Présentation et situation |




La ville de Lorient.




La communauté d'agglomération Lorient Agglomération.


Lorient est un chef-lieu d’arrondissement du département du Morbihan (56). Elle est située à l'embouchure du Blavet et du Scorff qui se jettent dans la rade de Lorient, puis dans l'océan Atlantique. La commune est située à 503 km au sud-ouest de Paris, à 153 km au sud-ouest de Rennes et à 158 km à l'ouest de Nantes.




Lorient est créée en 1666 dans un domaine appelé « l'Enclos » et se développe en dehors de celui-ci. Kerentrech, Merville, La Perrière, Calvin et Keryado constituent les faubourgs de la ville. L'ensemble est clos par des murailles érigées en 1744. La ville s'étend en absorbant le faubourg de Kerentrech en 1791 et celui de Merville en 1808. L'extension à l'ouest du Faouëdic est décidée entre 1857 et 1861 et le quartier de la Nouvelle-Ville est construit à partir de 1873 qui double la superficie de la ville. Les remparts et les portes du Morbihan et de Ploemeur sont détruites en 1906. Lorient annexe, par arrêté préfectoral du 10 septembre 1947, la petite commune voisine de Keryado qui fut instituée en commune propre le 18 avril 1901 lors de sa scission de celle de Ploemeur à laquelle elle était rattachée comme section depuis 1789 et auparavant était incluse dans sa paroisse[1]. Un projet de fusion avec la commune de Larmor-Plage est abandonné en 1965[2].



La commune regroupe différents quartiers :



AU NORD :




  • Keryado (1947)

  • Kerlettu

  • Mon Plaisir-La cardonière

  • Le Pouillot

  • Kerulvé

  • Kerguillette

  • Saint-Armel

  • Le petit paradis

  • Le Plénéno

  • Le Bourgneuf

  • Le Manio

  • Le rouho

  • Calvin


À L'OUEST :



  • Kerfichant

  • Kerguestenen

  • Saint-Maudé

  • Kervaric

  • Kerjulaude

  • Lanveur

  • Kervénanec

  • Les Montagnes

  • Quéhellio-Sachoy

  • Le Kreisker

  • La Fontaine des Anglais

  • Kermélo

  • Le Ter


AU SUD :



  • Le Polygone

  • La Bellevue du Polygone

  • La Puce

  • Le quartier Frébault

  • Kerolay

  • Le Parco

  • Keroman

  • Carnel

  • Kergroise

  • La Perrière

  • Le « bout du monde »

  • L’Île Saint-Michel


CENTRE GEOGRAPHIQUE :



  • Kerforn

  • Le Mir

  • La Villeneuve

  • Le petit batteur

  • Le grand batteur

  • Keryvalant

  • Kerfontaniou

  • Merville

  • Kerlin


RIVES DU SCORFF :



  • Kerdual

  • Tréfavenn

  • Le bois du Château (1970)

  • St Uhel

  • La côte d'Alger

  • Le blanc

  • Kerentrech

  • La Ville en Bois

  • Chaigneau

  • L'enclos du port


CENTRE VILLE - RIVES DU FAOUEDIC :



  • L'eau courante

  • Le moustoir

  • Kerverot

  • La Nouvelle Ville

  • L’estacade



La ville compte en 2011 61 548 habitants et fait partie de l'agglomération du pays de Lorient qui compte 209 987 habitants et regroupe 25 communes : Bubry, Calan, Inguiniel, Lanvaudan, Plouay, Quistinic, Ploemeur, Larmor-Plage, Lorient, Quéven, Guidel, Gestel, Pont-Scorff, Cléguer, Caudan, Lanester, Hennebont, Inzinzac-Lochrist, Languidic, Brandérion, Port-Louis, Riantec, Locmiquélic, Gâvres, Île de Groix[3].



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Lorient

Quéven
Ploemeur

Quéven
Caudan

Lanester

Ploemeur
Lorient
Lanester

Ploemeur

Port-Louis
Larmor-Plage

Locmiquélic



Géologie |




Carte géologique de la région lorientaise.


La région de Lorient est située dans le domaine varisque sud-armoricain qui est un témoin de la tectonique tangentielle hercynienne, avec le cisaillement sud-armoricain (grand décrochement dont le rejet horizontal atteindrait 500 km[4], formant un couloir de failles hercyniennes courant de la pointe du Raz à la Loire) qui s'inscrit dans un contexte anticlinal (l'anticlinal de Cornouailles). La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les micaschistes des massifs côtiers, et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites à muscovite et biotite intrusifs à travers les schistes cristallins, concomitamment à ce cisaillement[5].



Climat |


Climat littoral (océanique), il est doux en hiver et relativement tempéré durant l'été. En effet, rares sont les journées de gelée en hiver et les températures atteignent rarement plus de 30 °C pour la saison estivale. La température la plus froide à y avoir été relevée est de −13,1 °C le 20 janvier 1963 et la plus chaude de +37,5 °C le 10 août 2003 lors de la canicule. La pluviométrie annuelle est comprise entre 750 et 850 mm, comme sur une bonne partie de la frange atlantique, qui s'étend de l'embouchure de la Laïta (Guidel) à la frontière du Finistère. Les précipitations sont assez abondantes toute l'année, les mois de décembre et de janvier étant les plus arrosés. Du fait de la proximité de l'océan, l'ensoleillement annuel est supérieur à 1 870 heures







































































































Relevé météorologique de Lorient Lann-Bihoué (42 m), période 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,2 3,3 4,1 5,8 8,4 11 12,9 12,7 11,4 8,9 5,6 4,1 7,9
Température moyenne (°C) 6 6,3 7,8 9,7 12,5 15,4 17,4 17,2 15,6 12,6 8,8 6,9 11,4
Température maximale moyenne (°C) 8,9 9,4 11,4 13,7 16,6 19,7 22 21,7 19,9 16,4 12 9,7 15,1
Ensoleillement (h) 77 103 148 201 227 249 270 244 191 143 93 73 2 020
Précipitations (mm) 106,5 87,7 78,9 56,5 69,4 52,1 44,2 44,4 69,4 84,7 91,9 109,8 895

Source : Infoclimat






















































Lorient 1981 - 2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,8 3,4 4,9 6,1 9,4 11,7 13,6 13,4 11,6 9,5 6,2 4,1 8,2
Température maximale moyenne (°C) 9,5 9,9 12,3 14,4 17,7 20,6 22,5 22,6 20,5 16,6 12,6 10 15,8

Source : « données climatiques », sur Météo-France (consulté en juin 2013)

















































































Mois
Jan
Fév
Mar
Avr
Mai
Jui
Jui
Aou
Sep
Oct
Nov
Déc
maximales
16,8
17,6
23,3
27,1
29,6
35,9
34,9
37,5
30,6
27,2
19,5
16,4
date
27/01/2003
14/02/1998
30/03/1965
23/04/1984
25/05/1953
30/06/1976
18/07/2006
10/08/2003
05/09/1991
01/10/1997
13/11/1989
03/12/1953

minimales

-13,1

-11,0

-7,4

-4,1

-1,1

1,6

3,4

4,1

1,0

-1,8

-5,0

-8,7
date
20/01/1963
03/02/1956
03/03/1965
12/04/1986
03/05/1967
11/06/1955
08/07/1954
14/08/1956
11/09/1972
18/10/1955
20/11/1971
25/12/1962
Températures minimales et maximales records (°C) source:Météo France



Histoire |


Article détaillé : Histoire de Lorient.


Préhistoire et Antiquité |


La présence de monuments mégalithiques confirme le peuplement du pays de Lorient à partir de 3 000 ans av. J.-C. Des vestiges de voies romaines (reliant Vannes à Quimper et Port-Louis à Carhaix) confirment l’occupation des Gallo-romains.



Création et premiers développements de la ville |




Le port de Lorient au XVIIIe siècle.


La Compagnie française pour le commerce des Indes orientales est créée par Colbert en 1664[6]. Elle reçoit par une ordonnance de Louis XIV de juin 1666, des terres à Port-Louis ainsi que de l'autre côté de la rade au lieu-dit du Faouédic. L'un des directeurs de celle-ci, Denis Langlois, y achète en août 1666 des terres au fond de la rade, au confluent du Scorff et du Blavet, et y fait construire des cales. Le lieu ne fonctionne dans un premier temps que comme une annexe des installations de Port-Louis où se trouvent les bureaux et les magasins de la compagnie[7]. L'implantation est plusieurs fois menacée d'abandon les années suivantes, mais en pleine guerre de Hollande, la Compagnie des Indes décide en 1675 d'abandonner sa base du Havre, trop exposée en temps de guerre, et d'y transférer ses infrastructures. Dans le domaine qui prend le nom de l'Enclos, la compagnie construit alors une chapelle, des ateliers, des forges, et des bureaux, et elle quitte définitivement les berges de Port-Louis[8].


La Marine royale s'implante elle aussi en 1690 sur le site sous l'impulsion du fils de Colbert qui a hérité la charge de secrétaire d’État de la Marine de son père, et des corsaires venant de Saint-Malo y trouvent aussi refuge au même moment[8]. La ville se développe en dehors du périmètre de l'Enclos à la suite d'un arrêt de 1700 qui oblige les populations à quitter les abords de celui-ci pour s'installer sur la grande lande du Faouédic. En 1709, la paroisse de Lorient est créée à partir de celle de Ploemeur. La ville compte alors en 1702 quelque 6 000 habitants, mais les activités de la Compagnie des Indes comme celles de la Marine royale restent réduites, et la ville commence à décliner[9].



Développements sous la Compagnie perpétuelle des Indes |




L'Enclos à la fin du XVIIIe siècle.


La ville connait une nouvelle période de croissance lorsque John Law de Lauriston crée la Compagnie perpétuelle des Indes en rachetant plusieurs autres compagnies commerciales, et qu'il choisit Lorient comme base pour ses opérations. Malgré l'effondrement du système de Law en 1720, la ville connait une nouvelle phase de développement[10]. C'est pendant cette période que la ville prend part au commerce triangulaire, et que 156 navires y participent entre 1720 à 1790 en déportant quelque 43 000 esclaves[11]. En 1732, la Compagnie décide de transférer de Nantes à Lorient le siège de toutes ses ventes, et demande à l'architecte Jacques Gabriel de construire de nouveaux bâtiments en pierre de taille pour accueillir ses activités, et pour embellir l'espace de l'Enclos[10]. Les ventes s'y font à partir de 1734, et on y traite jusqu'à 25 millions de livres tournois[12]. Le monopole de la Compagnie est cependant aboli en même temps que celle-ci en 1769 sous l'influence des physiocrates[13].


La ville profite de la prospérité de la Compagnie, et l'on compte 14 000 habitants en 1738, et 20 000 en comptant la population des faubourgs de Kerentrech, Merville, La Perrière, Calvin, et Keryado. En 1735, on trace de nouvelles rues tirées au cordeau dans l'intramuros, et en 1738 la ville acquiert le statut de communauté de ville. Des travaux d'embellissement commencent alors, comme le pavage des rues, la construction de quais et de cales en bordure du ruisseau du Faouédic, ou encore la démolition de chaumières remplacées par des maisons copiées sur les modèles de l'Enclos[12]. Des murailles sont érigées en 1744 pour fermer la ville, et sont mises à contribution dès septembre 1746 par un raid anglais contre la ville[14]. La fin de la Compagnie perpétuelle des Indes entraine cependant la perte d'environ un septième de la population de la ville[15].


La ville commence sa reconversion avec l'achat par le roi des installations de la Compagnie pour 17 500 000 de livres tournois pour y installer sa marine[13]. La guerre d'indépendance américaine amène à celle-ci un surcroit d'activité à partir de 1775, et plusieurs corsaires utilisent la ville comme port d'attache. À la fin de la guerre, plusieurs lignes transatlantiques sont ouvertes vers les États-Unis, et dès 1785, une nouvelle compagnie commerciale est créée, la Compagnie de Calonne, et s'installe à Lorient[15].


La Révolution française et les guerres contre l'Angleterre qui suivent mettent fin aux activités commerciales à Lorient pendant près de deux décennies[16]. La ville acquiert grâce à son soutien à la Révolution le titre de chef-lieu de canton en 1790, de chef-lieu d'arrondissement et de chef-lieu d'arrondissement maritime en 1800, un tribunal de première instance la même année[17], ainsi qu'un bagne en 1795[18].



Modernisations du XIXe siècle et du début du XXe siècle |



Les activités maritimes de la ville déclinent au début du XIXe siècle, et l'arsenal comme le port de guerre tournent avec une activité réduite pendant une période qui s'étend jusqu'à la Restauration et la Monarchie de Juillet. Elle se tourne alors vers des activités administratives[17], et reçoit un cours secondaire en 1822 qui préfigure un collège puis un lycée, un lazaret en 1823, et une caserne en 1839[18].


La ville commence à se moderniser dans la première moitié du XIXe siècle : l'arsenal commence sa modernisation avec l'ouverture d'une première forme de radoub due à Antoine-Élie Lamblardie[19], puis d'une première cale couverte en 1825[17], une usine de conserves de sardines utilisant la méthode Appert ouvre en 1825[20], et une usine à gaz ouvre en 1845[21].


L'arrivée de la machine à vapeur dans la deuxième moitié du XIXe siècle permet aux ports de relancer leurs activités[18]. Une première locomotive franchit le Scorff en 1865 sur un viaduc construit pour la ligne de Savenay à Landerneau, la première ligne de chemin de fer desservant la Bretagne sud[20]. La première forme de radoub est agrandie et une deuxième est ouverte en 1861. La même année, la frégate cuirassée La Couronne sort de l'arsenal, suivie en 1876 et 1879 des cuirassés La Dévastation et Le Redoutable[22].


La marine de guerre rapidement accroissait les tonnages et le tirant d'eau de ses unités. En 1881, le cuirassé "La Dévastation" s'échouait dans la passe Est de la rade, et la ville se vit ainsi rétrogradée en port militaire de second ordre, mais resta un chantier de constructions navales[23].


La pêche commence à se développer à cette époque à la suite de la création de la criée municipale en 1889[21], et à l'arrivée du premier chalutier à vapeur en 1900. Dès 1909, le trafic lorientais égale celui des trois ports de Douarnenez, Pont-l'Abbé et Concarneau réunis[24].


Le port de pêche se développe après la guerre de 1914-1918 : l'apparition du moteur sur les bateaux de pêche rend Lorient aussi compétitif que Groix et Étel. Le port de pêche de Kéroman est créé à partir de 1920.


En 1898 est créé le réseau du tramway de Lorient développant plusieurs lignes à travers la ville. Il fonctionnera jusqu'en 1944.



La Seconde Guerre mondiale |


En 1941, les Allemands, qui occupent alors la France, choisissent d'établir à Kéroman un des quartiers généraux de leur flotte sous-marine. Mais très vite, les sous-marins seront l'objet de constants bombardements de la part de l'aviation alliée. Il est donc décidé d'ériger la plus grande des bases de sous-marins allemands de la Seconde Guerre mondiale où s'installeront les deuxième et dixième flottilles. L'amiral Dönitz installe son état-major au château de Kernevel.


Lorient sera presque entièrement rasée en 1943-1944 par les bombardements alliés qui échoueront dans l'objectif de détruire la base des sous-marins, malgré le déversement de 4 000 tonnes de bombes[25].


La garnison allemande ne déposera les armes que le 10 mai 1945, c'est la reddition de la poche de Lorient[26]. La ville de Lorient, « morte pour la France », est décorée de la Légion d'honneur en 1949 et de la Croix de guerre 1939-1945.



La reconstruction de la ville et son développement jusqu'à aujourd'hui |



Dès 1943, c'est l'architecte urbaniste Georges Tourry qui est nommé responsable du projet de reconstruction. En avril 1945, le ministère de la Reconstruction préconise la construction de baraques provisoires en bois. Ces baraquements étaient livrés en kit et il suffisait de les monter sur place. On compte en 1948, vingt-huit cités sous l’autorité de la ville de Lorient, l’agglomération en comptera plus d’une vingtaine supplémentaires réparties entre les villes de Ploemeur, Lanester, Hennebont, Quéven. Ces quartiers provisoires sont parfois composés de plus de 280 maisons. Chacune de ces baraques avait des spécificités différentes selon leur origine (suédoise, finlandaise, suisse, française, américaine, canadienne). Pendant ce temps, les militaires utilisent une prise de guerre, un trois-mâts école allemand, rebaptisé Duchesse Anne comme logement pour les sous-mariniers ou dortoir pour colonies de vacances[28]. La période dite provisoire durera entre 10 et 40 ans selon les implantations. La plus grande cité de la reconstruction, Soye, verra sa dernière baraque partir en 1991. Depuis 2007 un projet associatif, soutenu par les municipalités et la fondation du patrimoine, a permis de conserver et de réimplanter trois pavillons provisoires au domaine de Soye, afin de témoigner de la vie quotidienne des lorientais durant la reconstruction de leur ville (inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 16 septembre 2016[29]).


Le centre-ville et les faubourgs proches sont progressivement reconstruits au cours des vingt années qui vont suivre[30]. Dans le centre-ville, seuls quelques bâtiments subsistent pour témoigner de l'époque de la Compagnie des Indes.



Toponymie |


Attestée sous la forme Lorient en 1670.


Le nom de la ville provient de celui du Soleil de l'Orient, premier navire construit dans les chantiers de la Compagnie des Indes en 1669. Les ouvriers ont donné au chantier le nom du navire qui, par contraction, est devenu rapidement « L'Orient ». Le lieu conservera ce nom qui deviendra Lorient[31].


En breton, le nom de la ville est An Oriant en orthographe unifiée et En Oriant en orthographe vannetaise traditionnelle.



Héraldique et devise |




Armes de Lorient.


Les armoiries de la ville de Lorient furent fixées en 1744 : Un écu de gueules à un vaisseau d'argent voguant sur une mer de sinople et un soleil d'or se levant derrière des montagnes d'argent, posées au flanc droit de l'écu et un franc-canton d'argent semé de mouchetures d'hermines de sable. L'écu ayant un chef d'azur semé de besants d'or et surmonté d'un triton au naturel, ayant le bas du corps en forme de poisson, tenant de la main droite une corne d'abondance, et de la gauche une coquille en forme de cornet, qu'il porte à sa bouche pour servir de trompe. Les montagnes représentent l'exploitation de kaolin ; le soleil fait référence au navire le Soleil d'Orient, et les hermines la Bretagne.


À partir de ce blason a été élaboré un drapeau utilisé notamment par le Bagad Sonerien An Oriant.


La devise de Lorient est Ab Oriente Refulget, « C'est de l'Orient qu'elle resplendit » ou encore « De L'Orient resplendit la lumière »[32].




Démographie |


Selon Louis Chaumeil, la population de Lorient atteint 6 000 habitants en 1702[9], 14 000 en 1738 et 19 922[12] en 1804[17].


Lorient annexe Keryado en 1947.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[33],[Note 3].



En 2015, la commune comptait 57 567 habitants[Note 4], en augmentation de 0,63 % par rapport à 2010 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
22 318 17 837 20 553 17 115 18 322 18 975 23 621 26 434 25 694



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
28 412 35 462 37 655 34 660 35 165 37 812 40 055 42 116 41 894



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
44 640 46 403 49 039 46 314 41 592 42 853 45 817 11 838 47 095



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
60 566 66 444 69 769 62 554 59 271 59 189 58 547 57 408 57 567

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)



Histogramme de l'évolution démographique




Tranches d'âge :



  • 0-19 : 22 %

  • 20-39 : 30 %

  • 40-59 : 24 %

  • 60 et + : 24 %


Situation matrimoniale :



  • 37 % mariés

  • 9 % divorcés

  • 10 % veufs

  • 43 % célibataires.


Nombre de logements 32 994, dont 30 527 en résidence principale.




  • propriétaires 42 %


  • locataires 56 %



Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Morbihan.



Liste des maires |




L'hôtel de ville de Lorient.


Article détaillé : Liste des maires de Lorient.

Norbert Métairie, (PS) est le maire de Lorient depuis le 2 avril 1998.



Le conseil municipal |


Le conseil municipal est formé de treize adjoints au maire et de trente-et-un conseillers municipaux[36].


Le conseil municipal des enfants a été créé en 1988. Une fois par trimestre, les adultes, le maire, le conseil municipal et les enfants se réunissent pour parler des problèmes : le respect de l'environnement, le respect des droits de l'enfant, le souci d'améliorer le cadre de vie…



Les cantons |


Depuis 2015, Lorient est divisée en deux cantons appelés Lorient-1 et 2.



Le budget |


Une partie importante du budget de fonctionnement et d'investissement des communes de l'agglomération de Lorient est mis en commun au sein d'un EPCI, Lorient Agglomération (anciennement Cap l'Orient), regroupant 25 communes et 198 810 habitants, en 2011. Celle-ci assure un rôle majeur dans l'urbanisme, l'organisation des transports en commun, le développement économique, la formation et le logement.


Lorient Agglomération gère directement la collecte des ordures ménagères dans 13 communes de l’agglomération, les espaces verts de l’agglomération, la distribution et la facturation de l’eau potable à Lorient et Lanester. D'autres activités sont gérées dans le cadre de sociétés d'économie mixte - Sellor pour les ports de plaisance, Lorient-Keroman pour le port de pêche, Segepex pour le Parc des expositions et le Palais des congrès - et de sociétés privées - CTRL pour le transport collectif, Loris pour le ramassage des déchets ménagers dans six communes, Audelor pour le développement économique et les projets d’aménagement de l’agglomération-).


En 2008, le budget de 234,6 millions d'euros comprend 153 millions d'euros en investissement[37] avec notamment :



  • le projet général de reconversion de la Base de sous-marins (4,3 millions d'euros),

  • la gestion des déchets ménagers (1,1 million d'euros)

  • Triskell : réseau de transports collectifs en site propre (900 000 euros),

  • Le siège de Lorient Agglomération (200 000 euros).



Économie |


Emploi total dans la communauté d'agglomération : 79 500 dont 72 040 salariés répartis ainsi[38] :



  • 32,86 % éducation, santé, action sociale, administration ;

  • 23,61 % industrie et bâtiment ;

  • 14,84 % commerce ;

  • 27,50 % autres secteurs tertiaires ;

  • 1,18 % agriculture, sylviculture, pêche ;

  • demandeurs d'emploi (catégorie 1) au 31 décembre 2004 au pays de Lorient : 8 699.


Née d'une décision gouvernementale, Lorient a toujours dépendu de décisions économiques du pouvoir central. Les avatars des compagnies des Indes, de l'Arsenal, du port de pêche même, ont toujours suivi le sort de politiques nationales. Le port de pêche affronte la raréfaction des poissons. Le fleuron industriel de la région, les fonderies de la SBFM, sous-traitant de Renault, y est délocalisé ici dans les années soixante sur ordre de De Gaulle. En mai 2009, après de nombreuses négociations, la SBFM est en redressement judiciaire et attend un repreneur. La fin du XXe siècle a permis à la communauté d'agglomération du pays de Lorient de recueillir d'exceptionnelles (et uniques) subventions européennes (+ de 600 millions d'euros), pour lui permettre d'initier de nouveaux projets de développement économique.



Activité portuaire |




Chantier naval de DCNS ; construction de la frégate Classe Horizon FORBIN (2006).




Le port de commerce de Kergroise ; un vraquier décharge des tourteaux de soja.


La ville de Lorient était appelée naguère « La ville aux cinq ports » (militaire, pêche, commerce, voyageurs et plaisance)[39]. En 2010, le secteur représente 9 600 emplois directs, et un total de 12 000 emplois en comptabilisant les emplois indirects, soit 12 % de l'emploi local[40].




  • port de pêche de Keroman : 27 000 tonnes par an, deuxième port de pêche de France en tonnage derrière Boulogne-sur-Mer et premier en valeur ajoutée[41]. 3 000 emplois directs dont 700 embarqués et 130 bateaux immatriculés au port de Lorient.


  • port de commerce de Kergroise : 2,6 millions de tonnes par an (premier port de la région Bretagne) dont produits pétroliers, aliments pour bétail, sable, conteneurs[42]


  • Port de plaisance : nombreuses places de pontons réparties sur les ports de Lorient (370), Kernevel (1 000), Port-Louis (450), Gâvres (57) et Guidel (102)[43]. À ces cinq sites s'ajoutent les 880 mètres de pontons du pôle course au large récemment aménagés sur le site de l'ancienne base de sous-marins de Kéroman, et réservés aux bateaux de course, de location et aux vedettes de passagers.


  • Port de voyageurs : plus de 457 500 passages/an vers les îles de Groix et Belle-Île-en-Mer.


  • Port militaire : près de 3 800 personnes travaillent entre l'arsenal et Lann Bihoué.



Activité industrielle |


DCNS (devenu Naval Group depuis juin 2017), établissement du groupe industriel français spécialisé dans l'industrie navale militaire.



Activité tertiaire |


Lorient est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Morbihan[44]. Elle gère l'aéroport, et le port de commerce de Kergroise.



Les transports à Lorient |




Plan routier autour de Lorient.


En voiture par la route nationale 165.


En autocar départemental, à la gare de Lorient/Gare d'échanges, la ville est desservie par les autocars du réseau départemental TIM (Transports interurbains du Morbihan) (lignes : 15 (Lorient - Plouay - Le Faouët - Gourin), 16 (Lorient - Étel) et 17 (Lorient - Baud - Pontivy))
[45],[46].


En autocar inter-départemental, à la gare, la ville est desservie par les autocars des sociétés Ouibus et FlixBus qui proposent par exemple des trajets Lorient-Paris[47],[48].


En bus avec le réseau urbain et interurbains de la CTRL dont les bureaux se situent gare d’échange de l’Orientis à Lorient[49]. La compagnie exploite aujourd'hui 28 lignes terrestres et quatre liaisons maritimes. Depuis 2007, le réseau de transports collectifs en site propre « Triskell » a permis de réduire légèrement le temps de trajet de Lorient à Lanester, mais aussi de faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite sur quelques lignes.


En train : la SNCF assure 8 allers-retours en TGV Paris-Lorient sur des lignes directes. De nombreuses liaisons quotidiennes sont également assurées au niveau régional par les TER.


En avion : l’Aéroport de Lorient Bretagne Sud propose plusieurs vols intérieurs quotidiens à destination de Paris-Orly ainsi que des vols saisonniers (mars à fin octobre) vers Londres ou annuels vers Porto (Portugal)[50]. La ligne vers Lyon est momentanément suspendue en attente de la désignation d'un opérateur aérien par appel d'offre. Hop! by Air France et Ryanair font partie des compagnies aériennes qui desservent Lorient.


En bateau : la Compagnie Océane propose des traversées tout au long de l’année vers l’île de Groix (5 à 10 aller-retour par jour) et en juillet et août pour Belle-Île (un à deux aller-retour par jour)[51]. La société morbihannaise de navigation propose également des traversées vers l'île de Groix en saison au départ de Lorient (deux à trois aller-retour par jour en saison)[52]. La CTRL assure quant à elle les transrades, avec des Batobus pour relier Lorient, Port-Louis, Gâvres et Locmiquélic. Enfin, le bateau-taxi[53] assure des traversées Lorient - Île de Groix et des visites de la rade.


À vélo : La ville a construit de nombreuses pistes cyclables, et offre des services de locations de vélos (pour étudiants, touristes…)[54],[55].



Monuments |



Monuments historiques |


Les monuments inscrits ou classés sont :
















































Monument
Adresse
Coordonnées
Notice
Protection
Date
Illustration

Chapelle Saint-Christophe de Lorient
Rue de la Chapelle St Christophe

47° 45′ 36″ nord, 3° 21′ 52″ ouest

« PA00091409 »
Inscrit
1934

Chapelle Saint-Christophe de Lorient


Maison
18 rue Jules Legrand

47° 45′ 02″ nord, 3° 21′ 33″ ouest

« PA00091410 »
Inscrit
1929

Maison


Monument expiatoire de Lorient
Avenue de la Perrière
Angle de la rue du Chalutier La Tanche

47° 44′ 09″ nord, 3° 21′ 57″ est

« PA00091411 »
Inscrit
1944

Monument expiatoire de Lorient


Hôtel Gabriel (ancienne Préfecture maritime de Lorient)
Place d'armes

47° 44′ 44″ nord, 3° 21′ 19″ est

« PA00091412 »
Classé
1930

Hôtel Gabriel (ancienne Préfecture maritime de Lorient)



Autres monuments |




La chambre de commerce.



  • La chambre de commerce et d'industrie du Morbihan, construite en 1928, label « Patrimoine du XXe siècle »[56].

  • La base des sous-marins de Keroman, construite entre 1941 et 1944 par l'organisation Todt, label « Patrimoine du XXe siècle »[56].

  • Le bâtiment dit « à échasses », construit en 1963 par Henri Conan — l'architecte fait ici référence aux unités d'habitation de Le Corbusier à une échelle moindre (99 logements au lieu de 300) — label « Patrimoine du XXe siècle »[57].

  • La Villa de la Marne, construite en 1948 par Rogé Beauvir (Patrimoine XXe s. (2000)[58])

  • L'abri de défense passive[59] situé sous la place Alsace-Lorraine est livré en septembre 1941. D'une capacité de 400 personnes, il a permis d'abriter la population du centre-ville en particulier lors des bombardements de janvier et février 1943 qui réduisirent l'intra-muros à l'état de ruines.

  • La tour de la Découverte, tour de guet permettant de signaler l'approche des navires et de surveiller d'éventuelles manœuvres de contrebande sur les côtes de l'île de Groix. Construite pour la première fois en 1737, la tour de la découverte est détruite à deux reprises par la foudre en 1751 et 1784. En 1786, elle est réédifiée sur la colline du Faouëdic par l'architecte Philippe Guillois qui la dote alors d'un paratonnerre.

  • Les moulins du Faouëdic. La compagnie des Indes fait élever deux moulins sur la colline du Faouëdic : le premier en 1677, le second en 1719. Construits en moellons et couverts d'ardoises, ils mesurent chacun 25 m de haut et possèdent un escalier intérieur desservant les différents niveaux.

  • Le réservoir, construit en 1875 par l'ingénieur Édouard Angiboust sur le réseau d'alimentation en eau de la compagnie des Indes, permettait de stocker l'eau utilisée dans l'arsenal. D'une capacité de 3 105 m3, il est en grande partie enfoui et recouvert d'un remblai végétal. C'est un béton de ciment de Portland qui a été utilisé ici à titre expérimental pour édifier les voûtes portées des piliers.


  • Le thonier Biche, dernier thonier-dundee de l'Atlantique.



Églises et temple |



  • L'église Notre-Dame-de-Victoire, dite église Saint-Louis, en référence à l'église d'avant guerre, construite en 1954-56 par Jean-Baptiste Hourlier, label « Patrimoine du XXe siècle »[60] (place Alsace Lorraine)

  • L'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (Kerentrech - place de l'Yser)

  • L'église du Sacré-Cœur (Moustoir - bd Léon Blum)

  • L'église Sainte-Anne-d'Arvor (Nouvelle-Ville - rue Lazare Carnot)

  • L'église Sainte-Bernadette (Kreisker - rue Corentin Le Floch)

  • L'église Sainte-Jeanne-d'Arc (Merville - rue Bayard)

  • L'église Sainte-Thérèse (Keryado - rue Docteur Calmette)

  • Le temple (bd de l'eau courante)

  • La Chapelle Saint-Christophe (le long du Scorff)

  • La Chapelle de la Divine Miséricorde (rue Edouard Beauvais)



Culture et loisirs |




Cité de la Voile Éric-Tabarly.




Port de Plaisance de Lorient Centre




Grand Théâtre de Lorient.



Musées - Culture |



  • Le Musée de la Compagnie des Indes de Port-Louis : il se situe, depuis 1984, dans un bâtiment donnant sur la place d'armes de Port-Louis[61]

  • La Galerie du Faouëdic[62] : Située en plein centre-ville , elle occupe une aile de l'hôtel de ville depuis 1994. Elle dispose d'un espace d'exposition de qualité, lumineux et spacieux, d'environ 375 m2 constitué de trois salles, dont une en mezzanine. Et accueille cinq expositions d'art contemporain par an.

  • Les Archives municipales de Lorient[63] : Installées depuis le 29 janvier 2010 à l'Hôtel Gabriel, dans l'Enclos du Port, les Archives de Lorient mettent à disposition du public une salle de lecture : espace confortable et calme de 16 places de travail et équipé de 6 postes informatiques pour la consultation des bases de données en ligne et des sites Internet tels que celui consacré à la Première Guerre mondiale à Lorient et celui sur la libération de la Poche de Lorient. Et un espace permanent d'exposition consacré à la présentation d'archives liées à l'actualité du service ou à l'évènementiel de la ville.

  • Le Musée de l'escadrille des sous-marins de l'Atlantique, créé en 1995, date de la fermeture de la base des sous-marins de Keroman.

  • La Cité de la Voile Éric Tabarly qui a ouvert ses portes en mai 2008 expose de manière didactique les méthodes de construction des voiliers modernes et les techniques de la navigation à voile.

  • La base de sous-marins de Kéroman : la plus grande des bases de sous-marins allemands de la Seconde Guerre mondiale, la base de Kéroman, a été construite à Lorient. Aujourd'hui le bloc K3 (K pour Kéroman) se visite toute l'année, on découvre ainsi la base mère de la bataille de l'Atlantique. Du haut du toit, on a également une vue imprenable sur la rade de Lorient et sur l'ancien quartier général de Karl Dönitz.

  • Le musée sous-marin du Pays de Lorient[64], présentant le patrimoine immergé de la Seconde guerre mondiale au sein du plus vieux centre de sauvetage pour sous-mariniers construit en 1942 par la Kriegsmarine, puis réutilisé pendant 42 ans par la Marine nationale.

  • La médiathèque : offre différents supports d'informations (internet, livres, CD…)[65]


  • Le sous-marin « La Flore » S645, l'ancien sous-marin de l'armée française (le musée interactif se termine par une visite du sous-marin[66]).

  • L'espace des sciences/ Maison de la Mer : circuits de découverte des activités maritimes de Lorient (Visite du port de pêche, de la rade, de l'aire de réparation navale, de la station Ifremer, du centre technique IDMer).

  • Le micro-musée Cité de l'habitat provisoire qui conserve les trois pavillons provisoires, au domaine de Soye. (Bien que situé sur la commune de Ploemeur il s'agit d'un patrimoine intimement attaché à l'histoire de Lorient)[67].



Théâtres - Salles de concert |



  • Le CDDB-Théâtre de Lorient, Centre dramatique national

  • Le Grand Théâtre de Lorient : il a pour objectif d’accueillir toutes les formes de théâtre, de musique, de danse[68]

  • Le Théâtre de la Chimère : plusieurs salles de spectacles offrent différentes formes d'art.

  • L'espace Cosmao-Dumanoir

  • Le Manège, salle de concert de musiques actuelles amplifiées[69].

  • La salle de quartier (kervénanec) LA BALISE

  • La salle de quartier (keryado) LE CITY



Les musées des alentours |



  • Le Musée national de la Marine de Port-Louis

  • L'écomusée de l'Île de Groix

  • les espaces découverte sur le Pays de Lorient : l'Odyssaum à Pont-Scorff (musée du saumon sauvage en Morbihan), le Haras national d'Hennebont (musée du cheval breton), la Maison de l'île Kerner à Riantec (musée de la petite mer de Gâvres).



Événements |




Le Festival interceltique rassemble jusqu'à 800 000 visiteurs tous les étés.


La ville accueille chaque année en août (depuis 1970) le Festival interceltique, lieu de rencontres entre artistes de tout le « monde celte » (Bretagne, Cornouailles, Écosse, Irlande, Pays de Galles, Galice, Asturies, Australie, Acadie et île de Man). Tous les ans, un pays celte est à l'honneur. C'est également le plus grand festival d'Europe en termes de fréquentation (800 000 visiteurs lors de la quarantième édition)[70].


Elle accueille aussi depuis 2006, chaque année aux alentours du 11 novembre, le Festival Les Indisciplinées[71].



Langue bretonne |


L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 25 janvier 2007 et la commune a reçu le label de niveau 1 de la charte ce même jour[72].


La ville dispose depuis 1978 d'une école primaire Diwan, qui scolarise une centaine d'élèves en 2018[73].



Médias |



Télévision |



  • Le siège social de la chaîne de télévision régionale TV Breizh a été implanté à Lorient, au sein du pôle image développé par la ville. Ce dernier constituait également la plate forme de diffusion de quatre chaînes du groupe TF1: TV Breizh, Ushuaïa TV, Stylia et Histoire, diffusées par satellite et câble. Elle a également dans le passé diffusé Pink TV et TFOU. Le pôle image regroupe aussi plusieurs sociétés de production audiovisuelles ou encore un auditorium de doublage. Ty télé, chaîne TNT locale du Morbihan, diffuse depuis Lorient, où son siège social et ses studios sont installés. Le site ferme définitivement le 21 mai 2013[74].


  • France 3 Bretagne est présente sur Lorient grâce au site TDF de Moustoir-Ac et au site Towercast de la rue Maurice Thorez à Lorient. Elle émet notamment une version bretonne de ses JT.


  • TébéSud est la chaîne locale lorientaise. C'est le nouveau nom de Ty Télé depuis sa reprise par le groupe Télégramme qui détient aussi la chaîne brestoise Tébéo.



Radios |




  • France Bleu Breizh Izel (90.4 FM) : la station locale publique de la partie ouest de la Bretagne se trouvant à Quimper est présente sur Lorient. L'autre France Bleu bretonne, la rennaise France Bleu Armorique, est audible sur Lorient grâce au 101.3 FM émettant depuis le site TDF de Moustoir-Ac.


  • Hit West (91.4 FM) : radio régionale couvrant le Grand Ouest. Elle émet sur Lorient avec un décrochage local.


  • Virgin Radio Lorient (96.4 FM): Antenne locale de Virgin Radio à Lorient. Elle est située à la même adresse qu'Hit West Lorient car c'est le groupe Précom qui détient les régies publicitaires de Virgin Radio en Bretagne et dans les Pays de la Loire ainsi qu'Hit West.


On peut attribuer à ces 2 radios leur présence journalistique entre h et h le matin en semaine.



  • RMN (ex-Radio Montagnes Noires) (93.3 FM) : radio commerciale de Gourin. Elle est arrivée en avril 2017 sur Lorient[75].


  • Radio Bro Gwened (97.3 FM) : radio associative de Pontivy produisant des émissions en breton et en français.

  • Radio Balises (99.8 FM) : radio associative basée à Lanester qui est arrivée en avril 2017 sur Lorient[76].

  • Jaime Radio (101.9 FM) [2] (ex-Soleil, La Radio) : elle est la radio locale commerciale de Lorient. Sa couleur musicale est soft pop.


  • RCF Sud Bretagne Lorient (ex-RCF Radio Sainte-Anne) (102.8 FM) : c'est la radio locale chrétienne adhérente au réseau RCF depuis 1991.


Il y a quelques années, M Radio (98.8 FM) (ex- Radio Méduse) émettait sur la ville, puisqu'elle était une radio associative de Lorient. RFM décrochait aussi localement jusqu'au début des années 2000. Pour la première radio, des problèmes financiers ont fait fermer ses micros définitivement, pour la seconde, un plan de licenciement national a eu raison du studio local. Dans les années 1990, Skyrock décrochait localement durant plus de quatre heures chaque jour, sur les fréquences de Lorient et de Quimperlé. La Radio Bleu Marine, radio à succès qui émettait depuis Lorient chaque jour sur trois fréquences, Lorient (95.0 FM), Quimperlé (102.3 FM) et Vannes (99.3 FM), n'a pas été reconduite en 1998 par le CSA de l'époque, à la suite de son rapprochement vers le groupe NRJ (but commercial, ayant pour projet de diffuser le programme Cherie FM sur les fréquences FM, avec un programme local de moins de 4 heures par jour, contre 24 h/24 avant projet). Aujourd'hui, les fréquences de Vannes et Quimperlé de feue-Bleu Marine diffusent le programme national de Chérie FM et celle de Lorient fut réattribuée à Radio Classique. En avril 2017, la radio du groupe NRJ revient en 2017 à Lorient sur 90.9 FM[77].



Presse locale |


La commune possède un média écrit spécifiquement lorientais, le magazine municipal d’information :
Lorient mag[78].



Enseignement |


Article connexe : Liste des lycées du pays de Lorient.

La ville de Lorient relève de l’Académie de Rennes[79]. Les écoles sont gérées par l’inspection départementale de l’Éducation nationale du Morbihan, rue Jules-Massenet à Lorient même.



Enseignement primaire et secondaire |






Enseignement professionnel |



  • Lycée professionnel Marie-Le-Franc.

  • Pôle de formation sanitaire et social qui regroupe :

    • Centre de formation en travail social (Arcades formation) ;

    • Institut régional du travail social de Bretagne (IRTS) ;

    • Institut de formation des professionnels de santé : regroupe l'institut de formation des soins infirmiers, l'institut de formation des aides-soignants et l'institut de formation des ambulanciers.



  • Centre de formation des apprentis (CFA) de Lorient.

  • Centre de formation des apprentis de l'industrie de Caudan.



Enseignement adapté |



  • Établissement Régional d'Enseignement Adapté (EREA) de Ploemeur

  • Section SEGPA du collège Saint-Joseph



Enseignement supérieur |


La ville est en 2018 le troisième pole universitaire de la région Bretagne en nombre d'étudiants, mais ne regroupe que 5,4 % d'entre eux. Les deux tiers sont scolarisés à l'Université de Bretagne Sud, et ils représentent 3 % dela population du pays de Lorient[84].




  • Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (scientifiques -maths sup/spé-, et économiques -prépa HEC-) du lycée Dupuy-De-Lôme et du lycée Saint Joseph-La salle.


  • Université de Bretagne Sud[85].


  • École Européenne Supérieure d'Art de Bretagne - site de Lorient.

  • École nationale de musique et de danse[86].



Vie militaire |


La Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO) a été créée en 2001 aux côtés des trois grandes forces organiques de la Marine nationale : Force d'action navale pour les bâtiments de surface, Forces sous-marines pour les sous-marins, Aéronautique navale pour les aéronefs. Elle regroupe les sept commandos marine qui forment la composante « marine » des forces spéciales de l’armée française ainsi que deux groupements et sept compagnies de fusiliers marins. Cette force est commandée par un amiral (ALFUSCO) et est basée à Lorient. La FORFUSCO compte environ 2 500 personnes dont un état-major de 80 personnes.


Unités militaires ayant tenu garnison à Lorient :




  • 62e Régiment d'Infanterie de Ligne, (avant) 1906 - (jusqu'à ?) ;


  • 137e Régiment d'Infanterie de Ligne, (avant) 1939 - 1940 (jusqu'à ?) ;


  • 1er Régiment d'Artillerie Coloniale, (avant) 1939 - 1940 (dissous).



Jumelages |


La ville de Lorient est jumelée avec[87] :



  • Drapeau du Royaume-Uni Wirral (Royaume-Uni) depuis le 19 mai 1975 (en fait depuis le 29 juin 1957 avec Bebington, ville englobée dans le district métropolitain de Wirral, situé dans le comté de Merseyside, près de Liverpool) ;



Rue de Ludwigshafen, nommée en référence au jumelage entre les 2 villes.




  • Drapeau de l'Allemagne Ludwigshafen (Allemagne) depuis le 28 mai 1963 (dans le land de Rhénanie-Palatinat) ;


  • Drapeau de l'Irlande Galway (Irlande) depuis le 12 mai 1974 (dans la province de Connacht) ;


  • Drapeau de la Lettonie Ventspils (Lettonie) depuis le 24 juin 1974 (port letton de la Baltique, situé en URSS à l'époque du jumelage) ;


  • Drapeau de la Galice Drapeau : Espagne Vigo (Galice, Espagne) depuis le 22 janvier 1983 (plus grande ville de Galice et l'un des plus grands ports de pêche européens) ;


  • Drapeau de la République tchèque České Budějovice (République tchèque) depuis le 13 juin 1997 (capitale de la Bohême-du-Sud).


Elle a aussi des partenariats avec :




  • Drapeau : SuisseL'Orient (Suisse) depuis 2004 (protocole d’amitié) (village de la commune du Chenit de la vallée de Joux dans le canton de Vaud)[88] ;


  • Drapeau du Sénégal Kayar (Sénégal) depuis le 18 mai 2006 (coopération décentralisée)[89].



Sports |


La ville met à la disposition de ses habitants plus de 80 installations sportives. Parmi elles, on peut citer le centre Aquatique et ses sept bassins[90] ou la base nautique de Lorient[91] située sur la rive Nord de l'étang du Ter idéale pour l'initiation à la voile dès le plus jeune âge. Enfin, le stade du Moustoir et le palais des sports de Kervaric[92] sont deux autres grands équipements de la ville.


En 2010, Lorient reçoit le prix de la ville la plus sportive de France dans la catégorie 20 000 à 100 000 habitants, décerné par le journal L'Équipe[93].


L’animation sportive regroupe plusieurs clubs sportifs[94], dont notamment :



  • Centre Nautique de Lorient (CNL);

  • Centre d’Éducation Physique (CEP) ;

  • Club Athlétique Lorientais (CAL) (Haltérophilie et Musculation)

  • Club Subaquatique Lorientais (CSL) ;


  • Football Club Lorient (FCL) ;

  • Foyer Laïque de Keryado (FLK) ;

  • Foyer Omnisports Laïque et Culturel de Lorient Ouest (FOLCLO) ;

  • Lorient Handball Club (LHBC) ;

  • Lorient Natation ;

  • Lorient Tennis ;


  • Patronage laïque de Lorient (PLL) ;

  • Rugby Ovalie Lorient (ROL) ;

  • Vélo Club Pays de Lorient (VCPL).



Espaces verts |



Les grands espaces verts du centre-ville |




Jardin de l'amirauté, dans l'enclos du port.



  • le parc Jules-Ferry (1,5 ha)

  • l'enclos du port, la colline du Faouédic, et le jardin de l'amirauté à l'Hôtel Gabriel (2 ha)



Les petits parcs et squares urbains |



  • le square Rio (6 000 m2) (ensemble de la « banane »)

  • le square Brizeux (plus ancien square aménagé de Lorient), rue Alain-Colas

  • le mail du Faouëdic (avec les deux cocotiers du Chili bicentenaires (1 ha)), rue du Tour-des-Portes

  • le mail Micheline-Ostermeyer (anciennement place de la République, avec la Statue de la République), quai de Rohan

  • le square de la rue des Douves (ancien glacis de fortifications, vestige du square Bodélio)

  • le jardin Cosmao-Dumanoir (et sa fontaine Saint Christophe), rue Esnoul-Deschatelets

  • le square Sainte-Brigitte (et son lavoir), rue Merville

  • le square Max-Clément (lotissement du Ter)

  • le square Élodie-Lavillette (et le lavoir de Kermélo), rue de Kermélo

  • le square Jules-Verne (et le lavoir de Kerlin), entre les rues Jules-Verne et de Kerlin

  • le square du bateau - Kervénénec (aménagé avec une aire de barbecue)



Les poumons verts périphériques |



  • le jardin Chevassu, (avec la statue d'Auguste Brizeux - 2,5 ha)

  • le parc du Bois-du-Château (10 ha)

  • le jardin Youri-Gagarine-Université (2 ha)

  • le jardin des Quatre-Jeudis (avec la fontaine du Bourgneuf - 1,5 ha)

  • le parc du Venzu (Kervenanec) (4 ha)

  • le jardin du Manio (avec le lavoir du Manio)

  • le jardin humide de Kerforn



Les promenades littorales |



  • la promenade de l'anse du Ter (Kermélo)

  • La promenade des rives du Scorff (la ville en bois)



Les jardins collectifs de subsistance (les jardins sont gérés par des associations). |



  • les jardins familiaux de Kervénanec (sud de Lorient) : 116 parcelles sur les coteaux de Kervénanec

  • les jardins familiaux du Bois-du-Château (rue du Bois-du-Château) : 100 parcelles dans le quartier du Bois-du-Château près des rives du Scorff

  • les jardins familiaux de Kerguillette (rue Sébastien-Le-Balp) : 10 parcelles.

  • les jardins Le Nadan (rue Le Nadan) : 8 parcelles sur le quartier du Perroquet-Vert

  • jardin partagé du Faouëdic

  • jardin partagé Frébault-Polygone

  • jardin partagé Madeleine-Desroseaux (doté d'un poulailler)

  • jardin partagé République

  • jardin partagé de Kerguilette.



Lorientais célèbres et personnalités |


Voir la catégorie : Personnalité liée à Lorient.



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Artistes et écrivains |


Par ordre alphabétique des noms de famille :




  • Auguste Brizeux (1803-1858), né à Lorient, poète.


  • Michel Bouquet (1807-1890), né à Lorient, peintre, auteur de Vue prise à Lorient (1835) et Vue de Lorient (1845).


  • Jacques Cambry (1749-1807), né à Lorient, haut fonctionnaire, écrivain breton et français, fondateur de l'Académie celtique.


  • André Degoul (1870-1946), né à Lorient, écrivain et journaliste.


  • Renaud Detressan, alias Gary Wicknam, né à Lorient, membre fondateur du groupe Soldat Louis, également connu pour sa carrière solo et compositeur de 2 morceaux sur l'album Marchand de cailloux de Renaud.


  • Marie Dorval (1798-1849), née à Lorient, comédienne.


  • Irène Frain Le Pohon, née à Lorient en 1950, écrivaine.


  • Ernest Hello (1828-1885), né à Lorient, écrivain.


  • Viktor Lazlo, née à Lorient en 1960, chanteuse.


  • Alcide Le Beau (1873-1943), né à Lorient, peintre.


  • Emmanuelle Le Cam, née à Lorient en 1972, poétesse.


  • Maurice Lederlé, né à Lorient en 1887, peintre, décorateur, graveur, aquarelliste et céramiste.


  • Claude Lepoitevin, né à Lorient en 1936, peintre.


  • René Lote (1883-1944), né à Lorient, écrivain et résistant français.


  • Victor Massé (1822-1884), né à Lorient, compositeur.


  • Auguste Nayel (1845-1909), né à Lorient, sculpteur, premier conservateur du musée de Lorient et cofondateur de la Société lorientaise des Beaux-Arts.


  • Pierre-Ange Le Pogam née a Lorient en 1954 est acteur de cinéma et co-fondateur de EuropaCorp


  • Émile Rocher, né à Lorient en 1928, peintre, sculpteur, céramiste


  • Michel Tonnerre, fonde à Lorient en 1970 avec Mikael Yaouank le groupe Djiboudjep et mène une carrière solo, auteur de chansons de marins (Mon petit garçon, Quinze marins, les Goëmonniers, etc.).


  • Sophie Ulliac-Trémadeure (1794-1862) : femme de lettres et éducatrice.


  • Jacques Vaché (1895-1919), né à Lorient, écrivain et dessinateur, a exercé une profonde influence sur les surréalistes et, tout particulièrement, sur André Breton.


  • Nicole Vattier (1910-2007), née à Lorient, actrice française.



Marins |


Par ordre alphabétique des noms de famille :



  • Mathurin Barbaron né le 20/07/1737 à Lorient. Corsaire du Roi a laissé son nom à l'anse Barbaron aux Seychelles. Fils de Jean Barbaron, chirurgien de Marine, né à Fajolles, Tarn et Garonne (Archives départementales du Morbihan).


  • Jean-Baptiste Bompard (1757-1842), né à Lorient, a participé comme corsaire à la Guerre d'indépendance américaine, amiral.


  • François Joseph Bouvet de Précourt (1753-1832), né à Lorient, vice-amiral et préfet maritime.


  • Jean-Baptiste Chaigneau (1769-1832), né à Lorient, marin et consul de France en Cochinchine.


  • Pierre-François Forissier, né à Lorient en 1951, amiral français et chef d'état-major de la marine depuis 2008.


  • Alain Gautier, né à Lorient en 1962, navigateur.


  • Hervé Laurent, né à Lorient en 1957, navigateur.


  • Raymond Rallier du Baty (1881-1978), né à Lorient, explorateur des îles Kerguelen.


  • Antoine Schwerer (1862-1936), vice-amiral.



Hommes politiques |


Par ordre alphabétique des noms de famille :




  • Henri Dupuy de Lôme (1816-1885), né au Château de Soye (Ploemeur), ingénieur du génie maritime, créateur de l'hélice et du premier cuirassé La Gloire, concepteur du sous-marin Gymnote et du dirigeable « la galère », Député de Morbihan, membre de l'académie des sciences, sénateur inamovible ;


  • Robert Gibrat (1904-1980), ingénieur français et ministre dans le gouvernement de Vichy ;


  • Albert Gortais (1914-1992) : résistant, il recrute et organise un bataillon qui participe aux combats de libération de Lorient. Homme politique, il est après la Seconde Guerre mondiale un des fondateurs du MRP et le secrétaire général adjoint de ce parti de 1945 à 1949 ;


  • Pierre-Paul Guieysse (1841-1914), né à Lorient, cofondateur de La Dépêche de Lorient, député de Lorient, ministre des colonies ;


  • Louis Guiguen (1910-2001), né à Lorient, résistant, interné, conseiller municipal de Lorient et député du Morbihan de 1945 à 1956 ;


  • Christian Guyonvarc'h, né à Hennebont en 1964, ancien porte-parole de l'Union démocratique bretonne (UDB), il est adjoint au maire de Lorient puis vice-président du conseil régional de Bretagne avant d'en devenir en 2012 le rapporteur général du budget ;


  • Louis L'Hévéder (1899-1946), né à Minihy-Tréguier (Côtes-d'Armor), professeur à Lorient, conseiller général du Morbihan, député de Lorient ;


  • Guillaume Michel (1736-1811), Député du Morbihan, membre du tribunal ayant jugé le roi Louis XVI ;

  • Jules Suisse, dit Jules Simon (1814-1896), né à Lorient, professeur de philosophie, ministre de l’Instruction publique, sénateur inamovible, membre de l'Académie française, président du conseil ;


  • Emmanuel Svob (1874-1946), né à Nantes, pionnier du mouvement coopératif en Bretagne, maire de Lorient.



Sportifs |


Par ordre alphabétique des noms de famille :




  • Jean Cochard, né à Brest en 1939, formé à Lorient, international de l'équipe de France d'athlétisme, médaillé de bronze des championnats d'Europe de Budapest en 1966 en battant le record de France, finaliste des jeux Olympiques de Tokyo en 1968 et actuel recordman de Bretagne du saut en longueur.


  • Georges Eo, né à Lorient en 1948, footballeur français (milieu) et entraîneur du FC Nantes.


  • Yvon Goujon, né à Lorient en 1937, international français de football.


  • Christian Gourcuff, né à Hanvec (Finistère) en 1955, entraîneur emblématique du FC Lorient qui a permis au club de rejoindre l'élite du football français, il est le père de Yoann Gourcuff, né à Ploemeur, international de l'équipe de France de football (milieu).


  • Ronan Le Crom, né à Lorient en 1974, footballeur français (gardien de but).


  • Jérémy Morel, né à Lorient en 1984, footballeur français évoluant à l'Olympique lyonnais au poste de défenseur.


  • Cyrille Watier, né à Lorient en 1972, ancien footballeur français. Meilleur buteur de l'histoire du Stade Malherbe de Caen.



Scientifiques |


Par ordre alphabétique des noms de famille :




  • Pierre Fatou (1878-1929), né à Lorient, mathématicien et astronome français.


  • Nicole Le Douarin, née à Lorient en 1930, est une chercheuse en biologie et embryologie.


  • Alfred Trescat, né en 1846 à Lorient et mort en 1908 à Lorient, historien et dessinateur de la Marine.



Autres |


Par ordre alphabétique des noms de famille :




  • Jean-Paul Abadie (1958-), né à Lannemezan, cuisinier de l'année 2004 et chef du restaurant l'Amphitryon à Lorient pour lequel il a obtenu deux étoiles au Guide Michelin.


  • Jacques Andrieux (1917-2005), né à Lorient, as français de la Seconde Guerre mondiale et Compagnon de la Libération.


  • Émile Bertin (1840-1924), né à Nancy, ingénieur général du génie maritime, créateur de nombreux bâtiments de la marine nationale, présent au musée de la marine de Port-Louis (imposante maquette et une partie arrière du transport de troupes, vers la Cochinchine, le Mytho de sa conception).


  • Louis Bodélio (1799-1887), médecin à Lorient et philanthrope.


  • Louis de Bussy (1822-1903), ingénieur du génie maritime, présent à Lorient de 1846 à 1848 et de 1862 à 1885, comme directeur d'un chantier de l'Arsenal puis directeur des constructions navales. On lui doit notamment les cuirassés innovants : le Redoutable et la Dévastation, construits en acier à Lorient[95].


  • Louis-Antoine Dufilhol (1791-1864), né à Lorient, principal de l'École navale de Lorient, recteur de l'Académie de Rennes et folkloriste reconnu.


  • Adolphe Duparc (1857-1946), né à Lorient, évêque de Quimper.

  • Pierre Guergadic, président du Comité des Fêtes de Lorient, président fondateur en 1971 du Festival interceltique de Lorient.


  • Émile Marcesche (1868-1939), né à Lézigné (Maine-et-Loire), entrepreneur, président de la chambre de commerce de Lorient, il crée à Lorient la première caisse d'allocations familiales de France.


  • Henri Paul, (1956-1997) mourut le 31 août 1997 à Paris, était le chauffeur de la Mercedes S280 (Mercedes-Benz W140) dans laquelle Lady Diana avec son compagnon Dodi Al-Fayed.


  • Henri Paul (1956-1997), né à Lorient, chauffeur de la voiture de Lady Di et Dodi Al Fayed lors de leur célèbre accident mortel en 1997.


  • Cyrille Simon Picquet (1774-1847), général des armées de la République et de l'Empire, y est né.


  • Guillaume Marcellin Proteau (1772-1837), général des armées de la République et de l'Empire, y est décédé.


  • Jean-Pierre Le Roch, (1929-2006) né à Lorient est un entrepreneur français, fondateur de l'enseigne Intermarché et plus largement du groupe de distribution Les Mousquetaires.


  • Jacques Stosskopf (1898-1944), né à Paris, d'origine alsacienne, ingénieur général de l'armement à la base sous-marine de Lorient, résistant.


  • Alphonse Tanguy (1896-1943), né à Lorient, ingénieur, résistant, membre du réseau Confrérie Notre-Dame.


  • Pierre Antoine Le Vassoult (1748 - 1795) né à Lorient, officier de la Cie des Indes, débarqué à Chandernagor en 1768, époux de la Begum Samru.



Santé |


Lorient compte plus d'une soixantaine de médecins généralistes, indépendants, ou regroupés en cabinets médicaux ou au Centre Hospitalier de Bretagne Sud[96], qualifié d’« hôpital du XXIe siècle », par François Hollande, lors de son ouverture en juillet 2013[97]. La clinique de la Porte de l'Orient est un établissement non lucratif participant au service public hospitalier[98].



Cultes |





  • Culte catholique : l'église Notre-Dame de Victoire (paroisse Saint-Louis de Lorient) et l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de Kerentrech (paroisse Saint-Christophe de Lorient). La ville compte sept paroisses : les paroisses de Sainte-Anne d'Arvor, de Sainte-Bernadette, du Sacré-Cœur du Moustoir, de Sainte-Thérèse Keryado, de Saint-Christophe, de Sainte-Jeanne d'Arc et de Saint-Louis. Ces paroisses sont gérées par le Diocèse de Vannes[99].


  • Culte protestant : l'Église protestante évangélique de Lorient, l'Église protestante évangélique et l'Église réformée de France.


  • Témoins de Jéhovah : un lieu de culte hébergeant deux congrégations.


  • Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours : paroisse de Lorient.


La ville regroupe quatre cimetières[100] : Carnel, Kerentrech, Keryado et Kerletu.


À noter que la franc-maçonnerie est présente dans la ville via des loges maçonniques gérées par la Grande Loge de France et la Grande Loge nationale française (Loge Nature et Philanthropie)[101]. Ces implantations sont les plus anciennes de Bretagne et sont liées initialement à la présence de la compagnie des Indes[102].



Autres |



  • Le bagad de Lann-Bihoué dépend de la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué située sur les communes de Ploemeur, Quéven et Guidel, à 10 km de Lorient.

  • L'Espace des sciences/Maison de la Mer de Lorient est un centre de culture scientifique, technique et industrielle tourné vers le monde maritime[103].

  • Lorient a pour code LO, selon la liste des quartiers maritimes.



Notes et références |



Notes |





  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.


  2. Prononciation en breton KLT retranscrite selon la norme API.


  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.




Références |





  1. Voir Ploemeur sur les archives départementales du Morbihan.


  2. Résumé extrait de l'article Histoire de Lorient.


  3. Pays de Lorient


  4. C. Lorenz, Géologie des pays européens: France, Belgique, Luxembourg, Dunod, 1980, p. 135.


  5. [PDF] F. Béchennec, B. Hallégouët, D. Thiéblemont, I. Thinon, avec la collaboration de A. Cocherie, C. Guerrot, F. Lucassou, Notice explicative de la feuille Lorient (383) à 1/50 000e, BRGM, 2012, p. 18


  6. Chaumeil 1939, p. 66


  7. Chaumeil 1939, p. 67


  8. a et bChaumeil 1939, p. 68


  9. a et bChaumeil 1939, p. 69


  10. a et bChaumeil 1939, p. 70.


  11. René Estienne, « Les archives des compagnies commerciales et la traite : l’exemple de la Compagnie des Indes », Service historique de la Défense, Lorient, janvier 2009, 19p. , p. 16, consulté sur http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr le 6 juin 2011.


  12. a b et cChaumeil 1939, p. 71.


  13. a et bChaumeil 1939, p. 73.


  14. Chaumeil 1939, p. 72.


  15. a et bChaumeil 1939, p. 74.


  16. Chaumeil 1939, p. 75.


  17. a b c et dChaumeil 1939, p. 76.


  18. a b et cChaumeil 1939, p. 77.


  19. M. Bernard, « Lamblardie (Antoine-Élie) », dans Prosper Levot, Alfred Doneaud, Les gloires maritimes de la France: notices biographiques sur les plus célébres marins, découvreurs..., Paris, Arthus Bertrand, 1866(lire en ligne), p. 279.


  20. a et bChaumeil 1939, p. 80


  21. a et bChaumeil 1939, p. 79


  22. Chaumeil 1939, p. 78


  23. Annales de Bretagne. Abrégés d'histoire de Lorient, de la fondation (1666) à nos jours (1939), page 80


  24. Chaumeil 1939, p. 81


  25. Max Lagarrigue (en), Comment les Français vivent-ils les bombardements alliés ?, in 99 questions… La France sous l'occupation, Montepellier, CNDP, 2007.


  26. « Libération de la poche de Lorient », sur le site cheminsdememoire.gouv.fr., consulté le 7 mai 2009


  27. Périg Bouju, « L'Hôtel de ville de Lorient. Histoire et mémoire d'une ville », in Bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire du pays de Lorient, 2010, no 38, p. 187-199 [PDF].


  28. Jean-Louis Molle, Le Trois-mâts carré Duchesse Anne, ex voilier-école allemand Grossherzogin Elisabeth, Punch Éditions, mai 1999, p. 86 et Daniel Le Corre, Décadence et grandeur de la Duchesse Anne, in Chasse-marée (revue), 1997, no 107, p. 47.


  29. « ARRÊTÉ portant inscription au titre des monuments historiques de deux baraquements et du lavoir en ciment de la cité provisoire de SOYE située à PLOEMEUR (Morbihan) » [PDF], 16 septembre 2016.


  30. Nicole Bruté de Rémur, art. cit. en bibliographie.


  31. http://musee.lorient.fr/Origine_du_nom_de_Lori.2776.0.html


  32. 100 ans de photographies 2001, p. 23


  33. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.


  36. Le Conseil municipal


  37. « Cap l'Orient - Budget 2008 » (version du 11 mars 2009 sur l'Internet Archive)


  38. Estimation 2003 tirée de la publication Lorient en chiffres 2005 http://www.audelor.com


  39. Les quais


  40. Charles Josse, « À Lorient, le maritime pèse 12 000 emplois », Ouest-France, pages Lorient, 25 mars 2011, consulté sur https://www.ouest-france.fr le 25 mars 2011


  41. « 26 000 tonnes de poisson au port de pêche de Lorient », Ouest-France, pages Lorient, vendredi 7 janvier 2011, consulté sur https://www.ouest-france.fr le 8 janvier 2010


  42. Port de commerce


  43. Ports de plaisance du pays de Lorient


  44. Chambre de commerce du Morbihan


  45. Site www.morbihan.fr « Plan du réseau de transports interurbain départemental TIM », 2016, (consulté le 27 mars 2017).


  46. Site www.morbihan.fr « Fiches des stations et horaires des lignes du réseau de transports interurbain départemental TIM », 2016, (consulté le 27 mars 2017).


  47. arret Ouibus à Lorient


  48. arret Flixbus à Lorient


  49. « CTRL » (consulté le 1er juin 2011)


  50. « Depuis Lorient, volez vers Londres tout l'été et Porto toute l'année », sur Ouest France, 11 juillet 2017


  51. Compagnie Océane


  52. SMN - Société Morbihannaise de Navigation


  53. Escal'Ouest - Compagnie Maritime du pays de Lorient


  54. [1]


  55. [PDF] Pistes cyclables


  56. a et bNotice no EA56141196, base Mérimée, ministère français de la Culture


  57. Notice no EA56000010, base Mérimée, ministère français de la Culture


  58. « Maison et agence de Rogé Beauvir, dite Villa de la Marne », notice no EA56000006, base Mérimée, ministère français de la Culture


  59. Ville de Lorient, « L’abri de Défense passive », sur lorient.fr, septembre 2011(consulté le 17 janvier 2016)


  60. Notice no EA56000009, base Mérimée, ministère français de la Culture


  61. Compagnie des Indes


  62. « La Galerie du Faouëdic | Lorient.fr », sur www.lorient.fr (consulté le 7 août 2017)


  63. « Accueil | Archives de Lorient », sur archives.lorient.fr (consulté le 7 août 2017)


  64. Musée sous-marin du Pays de Lorient


  65. Médiathèque


  66. Espace découverte du sous-marin « La Flore »


  67. Cité de l'habitat provisoire


  68. Grand Théâtre


  69. MAPL


  70. « Record d'affluence au Festival interceltique de Lorient », Le Monde, 16 août 2010, consulté sur https://www.lemonde.fr le 16 août 2010


  71. Festival Les indisciplinées


  72. Lorient, troisième ville de la Région Bretagne, signe la charte Ya d’ar brezhoneg, Office public de la langue bretonne, consulté sur www.ofis-bzh.org le 21 juillet 2018


  73. Charles Josse, « Lorient. Diwan An Oriant a 40 ans et toutes ses dents ! », dans Ouest-France, le 8 juin 2018, consulté sur www.ouest-france.fr le 21 juillet 2018


  74. « Lorient. TV Breizh fait ses cartons », sur Ouest-France, 24 avril 2013(consulté le 17 janvier 2016)


  75. Fréquences d'RMN, consulté le 26 avril 2017.


  76. "Radio Balises, radio associative, bientôt sur les ondes à Lorient", Ouest-France, consulté le 26 avril 2017.


  77. Radioscope.fr, consulté le 26 avril 2017.


  78. Lorient Mag pdf [PDF]


  79. Académie de Rennes


  80. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm


  81. Site Skolioù de l'association Div Yezh


  82. Site principal de l'association Div Yezh


  83. Collèges de l'association Diwan en Bretagne : Vannes / br:Gwened (56) - Quimper / br:Kemper (29) - Le Relecq-Kerhuon / br:Releg-Kerhuon (29) - Guissény / br:Gwiseni (29) - Plésidy / br:Plijidi (22) * Lycée de l'association Diwan en Bretagne : Carhaix / br:Karaez (29)


  84. « Enseignement supérieur : le pays de Lorient scruté », dans Ouest-France, le 30 mars 2018, consulté sur www.ouest-france.fr le 30 mars 2018


  85. Universite de Bretagne Sud


  86. École Nationale de Musique et de Danse


  87. « Les jumelages à Lorient aujourd’hui », Ville de Lorient (consulté le 21 mai 2011)


  88. Ville de Lorient : guide découverte, p. 14


  89. « Coopération décentralisée », Ville de Lorient (consulté le 21 mai 2011)


  90. « Centre aquatique du Moustoir » [PDF], sur lorient.fr, 18 décembre 2014(consulté le 17 janvier 2016).


  91. Base nautique de Lorient.


  92. « Palais des Sports de Kervaric », Office des Sports de Lorient (consulté le 20 mai 2011).


  93. Lorient : ville la plus sportive de France en 2010 !


  94. « Associations sportives », Office des Sports de Lorient (consulté le 20 mai 2011)


  95. Étienne Tréfeu, « M. de Bussy (Marie-Anne-Louis) », dans Nos marins : vice-amiraux, contre-amiraux, officiers généraux des troupes de la marine et des corps entretenus, Paris, Éditions Berger-Levrault, 1888(lire en ligne), p. 667-674.


  96. Hôpital Bretagne Sud


  97. « Lorient (56). Le Scorff, « hôpital du XXIe siècle » », sur Ouest-France, 1er juillet 2013(consulté le 17 janvier 2016)


  98. Clinique Mutualiste de la Porte de l’Orient


  99. Diocèse de Vannes


  100. Pompes funèbres


  101. Gourlay 2004, p. 213


  102. Gourlay 2004, p. 212


  103. Site de L'Espace des sciences/Maison de la Mer




Voir aussi |


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Bibliographie |


Bibliographie détaillé : Bibliographie sur la ville de Lorient

Présentation générale

  • Lorient : guide découverte, Direction de la communication - Ville de Lorient, septembre 2011, 72 p. (lire en ligne)

Histoire de Lorient


  • Yves Berthelot, François Jégou, Un historien à Lorient, Lire en ligne


  • Florence Gourlay, Lorient : Une ville dans la mondialisation, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2004, 294 p. (ISBN 978-2-86847-968-6) Document utilisé pour la rédaction de l’article


  • Louis Chaumeil, « Abrégé d'histoire de Lorient de la fondation (1666) à nos jours (1939) », Annales de Bretagne, vol. 46, nos 46-1-2,‎ 1939, p. 66-87 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

  • Nicole Bruté de Rémur, « La reconstruction de Lorient », Norois, no 26,‎ 1960, p. 147-160 (lire en ligne)

  • Contre-amiral Lepotier, Lorient porte des Indes, Paris, Éditions France-Empire, 1970

  • Yves Banallec et Alain Terras, « Le démembrement de la grande paroisse », Les cahiers du pays de Plœmeur, no 8,‎ décembre 1998, p. 5-11 (ISSN 1157-2574)

  • Lorient, la Bretagne et la traite, coll. « Les Cahiers de la Compagnie des Indes » (no 9/10), 2006, 224 p.

  • Jean-Yves Le Lan, Lorient en 100 dates, Saint-Avertin, Éditions Alan Sutton, 2012, 128 p. (ISBN 978-2-8138-0453-2)


Divers


  • 100 ans de photographies 1900-2000, Lorient & Le Faouët, Éd. Ville de Lorient & Liv'Éditions, 2001, 236 p. (ISBN 2-84497-020-6)

  • Florence Gourlay, Lorient : Une ville dans la mondialisation, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2004, 294 p. (ISBN 978-2-86847-968-6)

  • Dominique Le Guidec, Un arsenal et des hommes, Le Faouët, Liv'Éditions, coll. « Libre expression », 1995

  • Christian Tomine, Allons à L'Orient (1666-1714), Le Faouët, Liv'Éditions, 228 p. (ISBN 2-84497-148-2)

  • Christian Tomine, À Lorient la jolie (1714-1763), Le Faouët, Liv'Éditions, 328 p. (ISBN 2-84497-188-1)

  • Jean-Yves Le Lan, Lorient en 200 questions, Saint-Avertin, Éditions Alan Sutton, 2014, 208 p. (ISBN 978-2-8138-0726-7)

  • Jean-Yves Le Lan et Michel Briant, Lorient 1900 - 1939, Saint-Avertin, Éditions Alan Sutton, 2015, 128 p. (ISBN 978-2-8138-0842-4)

  • Luc Corlouër, De Port-Louis à Port-Louis, Ramsay Roman, 2017, 335 p. (ISBN 978-2-812-200-687)


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Articles connexes |




  • Histoire de Lorient - Compagnie française des Indes orientales

  • Liste des maires de Lorient


  • Pays de Lorient - Arrondissement de Lorient - Morbihan - Bretagne - France



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat

  • Site de la mairie de Lorient

  • Site de l'Office de Tourisme du Pays de Lorient en Bretagne Sud

  • « Si Lorient m'était conté »




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