Académie des inscriptions et belles-lettres





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Image illustrative de l’article Académie des inscriptions et belles-lettres
L'Institut de France, où siège l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
Nom original
Académie royale des inscriptions et médailles
Fondation
1663
Discipline

archéologie, histoire, épigraphie, numismatique, sigillographie, linguistique, études orientalistes
Pays

France
Ville

Paris
Langue

Français
Fondateur

Jean-Baptiste Colbert
Président

Jean-Louis Ferrary
Membres
55 membres élus par leurs pairs
Affiliation

Institut de France
Site web www.aibl.frVoir et modifier les données sur Wikidata

L’Académie des inscriptions et belles-lettres a été fondée par Colbert en 1663 sous un autre nom. C'est en 1816 que son appellation actuelle apparaît. Au début, elle devait établir les inscriptions et devises des monuments et médailles en l'honneur de Louis XIV. Par la suite, elle s'est tournée vers l'histoire et l'archéologie. Aujourd'hui intégrée à l'Institut de France, elle poursuit cette mission.




Sommaire






  • 1 Histoire et attributions


  • 2 Statut et organisation


  • 3 Publications


  • 4 Membres


    • 4.1 Organisation


      • 4.1.1 Présidents


      • 4.1.2 Secrétaires perpétuels






  • 5 Références


  • 6 Annexes


    • 6.1 Bibliographie


    • 6.2 Articles connexes


    • 6.3 Liens externes







Histoire et attributions |




L'égyptologue Gaston Maspero est mort à son banc à l'Académie, alors qu'il allait prendre la parole.


Connue sous le nom de « Petite Académie » avant sa création officielle, elle s'est appelée successivement « Académie royale des inscriptions et médailles », « Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres », « Institut national des sciences et des arts, classe de littérature et beaux-arts » et « Institut national des sciences et des arts, classe d'histoire et littérature anciennes » avant de trouver le 21 mars 1816 son appellation actuelle.


La mission de l'Académie était initialement d'établir les inscriptions et devises des monuments et médailles en l'honneur du roi Louis XIV. Elle devait, pour cela, étudier les médailles et autres raretés, anciennes et modernes, du cabinet du roi ainsi que les anciens monuments de la France.


Très rapidement, l'Académie s'est occupé d'archéologie et d'histoire au sens le plus large. L’ordonnance du 16 juillet 1701, sous l'impulsion de Jérôme Phélypeaux, secrétaire d'État à la Maison du Roi, la transforme en une véritable institution d'État. Son existence est confirmée par des lettres patentes de février 1713 données par Louis XIV au château de Marly.


De 1717, date de parution du premier volume, à 1793, date de sa dissolution, elle publie 317 mémoires historiques, la plupart consacrés à la Gaule et au Moyen Âge : études de géographie ancienne, de littérature, de sciences auxiliaires de l'histoire (épigraphie, numismatique, sigillographie, etc.), d'histoire des institutions, des mœurs et des coutumes.


Les travaux de l'Académie s'appuient dès le départ sur des documents archéologiques et sur des sources, et acquièrent ainsi une réputation de qualité et de sérieux. Plusieurs académiciens sont considérés parmi les fondateurs de la science historique en France : l'abbé Jean Lebeuf, Jean-Baptiste de La Curne de Sainte-Palaye, Louis-Georges de Bréquigny, le comte de Caylus ou Nicolas Fréret par exemple. L'Académie acquiert ainsi un très grand prestige tout au long du XVIIIe siècle.


Le règlement du 22 décembre 1786 en tire la conclusion en faisant de la recherche historique en tant que telle le but principal de l'institution : « L'objet principal et direct de l'Académie étant l'histoire, elle s'attachera principalement 1) à l'étude des langues, particulièrement des langues orientales et des langues grecque et latine 2) à celle des monuments de tout espèce, médailles, inscriptions, etc., concernant l'histoire ancienne et l'histoire du Moyen Âge [...] 5) à l'étude des sciences, arts et métiers des anciens, en les comparant avec ceux des modernes... »


Sous la Révolution française, le décret du 27 novembre 1792 interdit aux Académies royales de pourvoir au remplacement des académiciens décédés, puis le décret du 8 août 1793 ordonne la suppression de « toutes les académies et sociétés littéraires patentées ou dotées par la Nation ». L'Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres devient ainsi la 3e classe (d'abord « littérature et beaux-arts », puis « histoire et littérature anciennes ») de l'Institut de France établie par la Constitution de l'an III (1795).


L'ordonnance du 21 mars 1816 lui restitue l'appellation d'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.


L'académie des sciences et belles-lettres est à l'origine de la création de l'Union académique internationale.


Aujourd'hui, les missions de l'Académie sont devenues plus larges, avec une prédilection pour l'histoire de France et des Gaules, la linguistique, l'archéologie et les études orientalistes.



Statut et organisation |


De quelques membres sous Colbert, l'institution a rapidement grandi. Le règlement de 1701, longtemps en vigueur, fixe le nombre de ses membres à 40 : 10 honoraires, 10 pensionnaires, 10 associés libres et 10 élèves. En 1715, on leur adjoint 6 associés étrangers.


Les séances se tenaient primitivement au Palais du Louvre, dans une salle du rez-de-chaussée au-delà du pavillon de l'Horloge. En 1805, elle fut transférée au Palais de l'Institut, avec les autres académies.


L'Académie est une personne morale de droit public à statut particulier.



Publications |


L'Académie assure la publication de plusieurs revues notamment les Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et le Journal des Savants. Elle publie également l'Histoire littéraire de la France, ouvrage commencé en 1733 par les Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur. En 1814, le travail est poursuivi par l'Institut de France puis par l'Académie des inscriptions et belles-lettres, qui continue aujourd'hui la publication des volumes à un rythme qui paraît s'accélérer. Au nombre des nombreuses collections de l'Académie, notons les Mémoires de l'Académie (nouvelle série)[1], qui comptent près de 50 volumes à la date du 12 février 2013 ; cette série au format in-4° remplace depuis 1975 les séries publiées auparavant sous les titres de Mémoires de l’Institut « Académie des Inscriptions et Belles-Lettres » et de Mémoires des Divers Savants. Elle accueille des travaux scientifiques de premier plan méritant d’être publiés chacun dans un volume.



Membres |


Article connexe : Liste des membres de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.

Bureau pour 2018 : président : Jean-Louis Ferrary ; vice-président : Jean-Noël Robert ; secrétaire perpétuel : Michel Zink (élu lors du comité secret du 28 octobre 2011).


L'académie comporte 55 fauteuils et 40 d'associés étrangers. Trois fauteuils sont vacants au 9 novembre 2018, précédemment occupés par Robert Turcan (1929-2018), Jacques Gernet (1921-2018) et Gilbert Lazard (1920-2018)



Organisation |



Présidents |




  • 1980 : Pierre Demargne

  • 1981 : Michel François

  • 1982 : Robert Marichal

  • 1983 : Paul-Marie Duval

  • 1984 : Robert-Henri Bautier

  • 1985 : Pierre Grimal

  • 1986 : André Caquot

  • 1987 : Jacqueline de Romilly

  • 1988 : Jean Pouilloux

  • 1989 : Bernard Guenée

  • 1990 : Gilbert Lazard

  • 1991 : François Chamoux

  • 1992 : Jacques Monfrin

  • 1993 : Jacques Fontaine

  • 1994 : Jean Marcadé

  • 1995 : Jean Favier

  • 1996 : Pierre Toubert

  • 1997 : Claude Nicolet

  • 1998 : Georges Le Rider

  • 1999 : Robert Turcan

  • 2000 : Philippe Contamine

  • 2001 : Jean-Pierre Babelon

  • 2002 : Jean Richard

  • 2003 : Gilbert Dagron

  • 2004 : Jean-Pierre Callu

  • 2005 : Emmanuel Poulle

  • 2006 : Jacques Jouanna

  • 2007 : Bernard Pottier

  • 2008 : Jean-François Jarrige

  • 2009 : André Vauchez

  • 2010 : Pierre-Sylvain Filliozat

  • 2011 : André Vauchez

  • 2012 : Jean-Pierre Mahé

  • 2013 : Jean-Marie Dentzer

  • 2014 : Roland Recht

  • 2015 : Robert Martin

  • 2016 : Michel Bur

  • 2017 : Christian Robin

  • 2018 : Jean-Louis Ferrary



Secrétaires perpétuels |











































































































































1663 1682
Charles Perrault[2]
1682 1683
Jean Gallois
1683 1691
Henri de Bessé de la Chapelle
1691 1706
Paul Tallemant le Jeune
1706 1742
Claude Gros de Boze
1742 1749
Nicolas Fréret
1749 1755
Jean-Pierre de Bougainville
1755 1772
Charles Le Beau
1772 1782
Louis Dupuy
1782 1793
Joseph Dacier
1803 1833
Joseph Dacier
1833 1838
Antoine-Isaac Silvestre de Sacy
1838 1840
Pierre-Claude-François Daunou
1840 1852
Charles Athanase Walckenaer
1852 1852
Eugène Burnouf
1852 1860
Joseph Naudet
1860 1873
Joseph Guigniaut
1873 1904
Henri Wallon
1904 1914
Georges Perrot
1914 1916
Gaston Maspero
1916 1937
René Cagnat
1937 1948
René Dussaud
1948 1964
Alfred Merlin
1964 1968
Georges Tessier
1968 1983
André Dupont-Sommer
1983 2011
Jean Leclant
2011 -
Michel Zink



Références |





  1. Mémoires de l'Académie (nouvelle série)


  2. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres : Secrétaires perpétuels depuis 1663.




Annexes |



Bibliographie |




  • Louis-Ferdinand Alfred Maury, L'ancienne Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Didier et Cie libraires-éditeurs, Paris, 1864 (2e édition) (lire en ligne)


  • Léon Aucoc, L’Institut de France et les anciennes Académies, Paris, Éditions Plon, 1889, 48 p. Télécharger cette édition au format ePub (Wikisource) (Également disponible aux formats PDF et MOBI.)



Articles connexes |



  • Belles-lettres

  • Société savante

  • Liste de sociétés savantes d'histoire et d'archéologie en France



Liens externes |



  • Site officiel

  • Les collections de l'Académie



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