Sens (Yonne)





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Sens (Yonne)
L'hôtel de ville et la cathédrale Saint-Étienne.

Blason de Sens
Héraldique

Sens (Yonne)
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Bourgogne-Franche-Comté

Département

Yonne
(sous-préfecture)

Arrondissement

Sens
(chef-lieu)

Canton

Sens-1
Sens-2

Intercommunalité

Communauté d'agglomération du Grand Sénonais

Maire
Mandat

Marie-Louise Fort (LR)
2014-2020

Code postal
89100

Code commune
89387
Démographie

Gentilé
Sénonais

Population
municipale
25 784 hab. (2015 en augmentation de 3,62 % par rapport à 2010)
Densité 1 177 hab./km2
Population
aire urbaine
63 831 hab. (2015 en augmentation)
Géographie

Coordonnées

48° 11′ 52″ nord, 3° 16′ 57″ est

Altitude
Min. 62 m
Max. 205 m

Superficie
21,91 km2
Localisation


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Sens





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Sens





Liens

Site web

ville-sens.fr


Sens est une commune française, chef-lieu d'arrondissement, située à 100 km au sud-est de Paris, dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.


Au dernier recensement de 2015, la commune comptait 25 784 habitants. Ses habitants sont appelés les Sénonais. En 2012, l'agglomération, au sens géographique et statistique, comptait 36 623 habitants[1] et l'aire urbaine de Sens 62 177 habitants[2].


Sens est actuellement la deuxième commune du département de l'Yonne.


La commune est récompensée par la distinction Grand Prix et quatre fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[3].


La population de son arrondissement s'élevait à 112 598 habitants en 2012[4]. L'arrondissement a connu la croissance la plus rapide de Bourgogne sur les 13 années précédentes : 0,7 % par an.


Le Sénonais représente 30 % de la population icaunaise pour 23 % du territoire.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Géologie et relief


    • 1.4 Hydrographie


    • 1.5 Climat


    • 1.6 Voies de communications et transports


      • 1.6.1 Transports ferroviaires


      • 1.6.2 Transports en commun






  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Logement


    • 2.3 Projets d'aménagements




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Antiquité


      • 4.1.1 Époque gauloise


      • 4.1.2 Époque romaine


      • 4.1.3 L'archidiocèse de Sens




    • 4.2 Moyen Âge


      • 4.2.1 Âges mérovingiens et carolingiens




    • 4.3 Les premiers Capétiens


      • 4.3.1 La guerre de Cent Ans


      • 4.3.2 Renaissance




    • 4.4 Époque moderne


    • 4.5 Époque contemporaine




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Tendances politiques et résultats


    • 5.2 Liste des maires


    • 5.3 Situation administrative


    • 5.4 Politique environnementale


    • 5.5 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Enseignement


    • 6.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.4 Santé


    • 6.5 Sports


    • 6.6 Médias


    • 6.7 Cultes




  • 7 Économie


    • 7.1 Entreprises et commerces


    • 7.2 Le pôle culturel « Portes de Bourgogne »




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


    • 8.2 Sens et la littérature


    • 8.3 Personnalités liées à la commune


    • 8.4 Héraldique




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références




  • 10 Annexes


    • 10.1 Article connexe


    • 10.2 Bibliographie


      • 10.2.1 Ouvrages


      • 10.2.2 Article




    • 10.3 Liens externes







Géographie |



Localisation |


Sens est située à l’extrême nord-ouest de la Bourgogne-Franche-Comté, à la frontière de trois régions, à savoir l'Île-de-France, la Champagne-Ardenne et le Centre-Val de Loire. Sens est la principale ville du Sénonais, une région naturelle et un pays couvrant le territoire de l'ancien peuple gaulois des Sénons et de la cité romaine d'Agedincum. Située sur le cours de l'Yonne dans la vallée du même nom, la ville est bordée par les collines de Paron et Saint-Martin-du-Tertre à l'ouest, prolongement du plateau du Gâtinais qui s'étend aussi sur le Loiret. À l'est, elle est bordée par la forêt d'Othe qui s'étend sur le département de l'Aube. Au nord, la vallée de l'Yonne débouche sur la Brie en Seine-et-Marne.



Communes limitrophes |























Rose des vents
Saint-Martin-du-Tertre

Saint-Denis-lès-Sens

Saint-Clément
Rose des vents

Paron

N

Saligny

O    Sens    E

S

Gron

Rosoy Maillot

Malay-le-Grand



Géologie et relief |



L'altitude de Sens varie entre 62 et 208 mètres selon le lieu. La mairie de Sens se situe à environ 70 mètres d'altitude.



Hydrographie |


Sens est traversée par deux rivières : l'Yonne (principal affluent rive gauche de la Seine) et la Vanne, un de ses affluents rive droite. L'Yonne, d'une longueur totale de 292 kilomètres, traverse la ville du sud vers le nord en provenance du Morvan avant de rejoindre la Seine à Montereau-Fault-Yonne. Sens est aussi le confluent de l'Yonne avec un de ses principaux affluents rive droite : la Vanne. Celle-ci, dont la source se trouve dans l'Aube, coule sur près de 60 kilomètres d'est en ouest et constitue par son captage et ses nombreuses dérivations (les ru), la principale source d'eau de la ville depuis l'Antiquité. En effet, les Romains ont construit au Ier siècle, un aqueduc pour capter l'eau de la Vanne à partir de captages à Theil-sur-Vanne, Noé, Le Clos de Noé, Malay-le-Grand afin de l'acheminer sur 15 kilomètres jusqu'à la cité d'Agedincum, ancêtre de la ville de Sens[5]. De nouveaux tronçons ont été ajoutés à la fin du IIe siècle ou au début du IIIe siècle[6]. Les fouilles récentes ont mis au jour certains tronçons enterrés et permis d'établir que le débit avoisinait les 31 000 m³/jour[7]. L'aqueduc de la Vanne fournit par ailleurs une grande partie de l'eau potable de Paris. D’une longueur de 156 km, commencé en 1866 et achevé en 1874, il est l’œuvre de l’ingénieur Eugène Belgrand qui l’a conçu à la demande du Baron Haussmann qui souhaitait faire venir l’eau potable de sites éloignés de Paris afin de garantir une alimentation en eau de qualité avec un débit régulier.



Climat |


Le climat de Sens est dit tempéré chaud. Les précipitations à Sens sont importantes. Même lors des mois les plus secs, les averses persistent encore. La carte climatique de Köppen-Geiger y classe le climat comme étant de type Cfb. La température moyenne annuelle à Sens est de 11.0 °C. Il tombe en moyenne 633 mm de pluie par an[8].



Voies de communications et transports |



Transports ferroviaires |


Le TER (Bourgogne) dessert la gare de Sens.


Le TER Bourgogne permet de rallier notamment Paris, Auxerre et Dijon.


Sens est seulement à 50 minutes de la gare Paris-Bercy en train direct.


Le cadencement des trains, entré en vigueur le 14 décembre 2008, permet environ deux trains par heure (un direct et un omnibus ou semi-direct) en direction de la capitale. D'une manière générale le trafic ferroviaire est implanté puisque de nombreux trains de marchandises et de messagerie traversent la gare, située sur l'axe Paris-Lyon-Marseille.


Chaque jour, c'est plus de 5 000 Sénonais[9] qui partent de la gare de Sens pour aller travailler à Paris.



Transports en commun |



Intercom : 14 lignes de bus desservent la Communauté de Communes du Sénonais (Sens, Paron, Saint-Clément, Saint-Martin-du-Tertre, Malay-le-Grand, Maillot, Rosoy, Gron et Courtois-sur-Yonne, Saligny et Marsangy[10] :



  • Ligne 1 : Sens CC Sud (Carrefour Maillot) - Paron Mairie ;

  • Ligne 2 : Sens G.Pompidou - Malay Pasteur ;

  • Ligne 3 : Sens Garibaldi-Clinique-Victor Hugo-Garibaldi ;

  • Ligne 4 : Sens G. POMPIDOU - Sens Porte de Bourgogne ;

  • Ligne 5 : Sens Zone industrielle - Saint-Martin-du-Tertre Louise Michel ;

  • Ligne 6 : Sens Garibaldi - Gron Les Épenards ;

  • Ligne 7 : Sens Garibaldi - Courtois-sur-Yonne Les Bordes ;

  • Ligne 8 : Sens Garibaldi - Rosoy Mairie ;

  • Ligne 9 : Sens Champs Plaisants - Gron Les Épenards ;

  • Ligne 10 : Sens Porte de Bourgogne - Saint-Clément Victor Hugo ;

  • Ligne 14 : Sens Saligny - Fontaine la gaillarde - Voisines.


Des lignes du réseau TransYonne[11] permettent la desserte dans tout le département de l’Yonne ainsi que de nombreuses lignes de transport scolaire pour les lycéens et collégiens résidant dans le sénonais.


En juillet 2014, à la suite de multiples caillassages de bus Intercom sur l'avenue de la Marne, le quartier des Champs Plaisants fut privé de bus pendant une semaine entière.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |



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Le territoire de la ville est divisé en neuf secteurs, chacun disposant d'un conseil ayant pour mission d'améliorer les conditions de vie des habitants en les incitant à participer à leur embellissement.



  • Secteur 1 : L'Île ;

  • Secteur 2 : Centre-Ville ;

  • Secteur 3 : Clos-le-Roi ;

  • Secteur 4 : Moulin-à-Tan ;

  • Secteur 5 : Boutours ;

  • Secteur 6 : Maillot ;

  • Secteur 7 : Champs Plaisants ;

  • Secteur 8 : Chaillots ;

  • Secteur 9 : Sainte-Béate.



Logement |


Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 13 824 en 2007. Ces logements se composent de 12 103 résidences principales, 197 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 1 525 logements vacants.


Avec une superficie de 21,92 km², soit une densité de population de 1 179,01 habs/km²[12].



Projets d'aménagements |




Toponymie |


Au Ier siècle av. J.-C., la localité apparaît sous le nom Agedincum. Son nom est remplacé au IVe siècle par Senones, le nom du peuple gaulois dont il avait été la capitale, les Sénons, qui s'est réduit à Sens[13].


Les Senones tirent leur nom soit de l'indo-européen *sen(H)- « gagner, vaincre », soit du gaulois seno- « vieux », en tous cas avec le suffixe -on- présent dans plusieurs noms de peuples gaulois[14].



Histoire |



Antiquité |



Époque gauloise |




Époque romaine |




Mosaïques gallo-romaines découvertes à Sens et conservées dans le musée de la ville.


La cité, nommée Agendicum[15] à l'époque romaine, a conservé son plan à deux rues principales perpendiculaires decumanus et cardo et une partie de son enceinte romaine. Agendicum est probablement sous l'Empire romain, la capitale de la Senonia, province de la IVe Lyonnaise.


Le nom actuel de la ville vient de la tribu gauloise des Sénons, dont Brennus fut le chef au IVe siècle av. J.-C. On y trouve des vestiges de drains faits par les Romains afin d'élever l'eau d'une source, à la manière d'un puits artésien. Ces travaux étaient destinés à alimenter un aqueduc.


En 53 av. J.-C., lors de l'invasion de la Gaule, César fait hiverner six légions, au lieu-dit « le camp de César » au sud de la ville[16]. Le sanctuaire gallo-romain de la Motte du Ciar situé non loin, près du confluent de la Vanne et de l'Yonne, a livré de nombreux vestiges archéologiques (monnaies, médaillons, fragment de marbres, etc.)[17].


Sous le Haut-Empire, des bâtiments et diverses infrastructures sont construits pour y améliorer le confort. Au IIe siècle, un aqueduc de seize kilomètres va chercher de l'eau de source dans la vallée de la Vanne. Des vestiges archéologiques attestent de la présence d'un amphithéâtre, d'un forum et de thermes. Les thermes, et surtout la façade, devaient présenter des sculptures variées[15].


À cette période, l'aristocratie locale possédait des maisons décorées avec des mosaïques et chauffées grâce à l'hypocauste[15].


La ville gagne peu à peu la plaine orientale. Sa superficie est environ cinq fois supérieure aux vingt-cinq hectares dans lesquels elle va se recroqueviller à la fin du IIe siècle du fait des graves troubles de la guerre civile. Des familles de la cité poursuivent un cursus honorum remarquable qui les porte jusqu'à la dignité de consul à Rome. Une garnison semble prendre place dans un camp permanent à Mâlay (le Grand).


Au Bas-Empire, la ville est protégée par une muraille, dont les matériaux sont prélevés sur les édifices construits au Haut-Empire. Les fortifications parcouraient une distance de trois kilomètres, en prenant en partie appui sur l'Yonne et étaient parmi les plus imposant de la Gaule romaine. La muraille repose sur de grands blocs de pierre issus de bâtiments publics ou de monuments funéraires. Afin de rendre la ville plus facilement défendable, la superficie de cette dernière se réduit (environ 25 hectares[18])[15].


Du fait de la réforme administrative de Dioclétien, la cité de Sens devient le siège de la province de la quatrième Lyonnaise[19]. De ce chef, la future province ecclésiastique poursuivra ce cadre hérité de l'Empire. Comme de très nombreuses cités romaines de Gaule (ex. Lutèce), la ville prend le nom du peuple dont elle est le centre administratif et commercial. La cité sera désormais appelée Sens.



L'archidiocèse de Sens |




Façade de la cathédrale Saint-Étienne de Sens, monument principal de la ville.


Les origines du christianisme à Sens ont été l'objet de débats féroces au début du XXe siècle. Il est vrai que dans sa rédaction connue (très tardive), la vie de saint Savinien vient s'interpoler avec celle de sainte Colombe. Elle prétend que cet évêque a été désigné directement par les apôtres. Mais on peut aussi remarquer que le terme « apostole » signifie en vieux français « pape », ce qui peut en reporter la désignation à un quelconque pape romain.


Il faut par contre créditer l'Église locale de sainte Colombe. Cette Aragonaise a été baptisée dans la vallée du Rhône à Vienne et a subi le martyre à Sens. Son culte est célébrée dans des recueils wisigothiques de Haute Antiquité, ce qui rend impossible un culte imaginaire.


Un évêque Savinianus est cité dans des actes d'un concile du début du IVe siècle. On est désormais fondé à assurer l'existence d'une organisation ecclésiastique. Mais nous sommes alors à la fin du règne de Constantin.


Le diocèse de Sens a été fondé vers 240 par saint Savinien. Ses archevêques ont eu une place importante dans l’Église de France : au IXe siècle, le Pape Jean VIII a donné à l’archevêque de Sens le titre de « Primat des Gaules et de Germanie » et jusqu’au XVIIe siècle, l’évêque de Paris dépendait de l’archevêque de Sens. À ce titre, elle avait sous sa dépendance Chartres, Auxerre, Meaux, Paris, Orléans, Nevers et Troyes. La circonscription ecclésiastique fut calquée sur la circonscription civile et le siège épiscopal de Nevers lors de sa création à la fin du Ve siècle fut également rattaché à Sens. Ces sept évêchés constituaient une province ecclésiastique d’une exceptionnelle importance que traduisait la devise CAMPONT — acrostiche des initiales des sept sièges — inscrite sous les armes du chapitre de la cathédrale de Sens. En 769, l’archevêque de Sens, Villicaire, était à la tête de la mission épiscopale franque qui assistait à Rome au Concile chargé de juger le pontife intrus Constantin II, avec le titre d’archevêque des Gaules.


Au VIIIe siècle, le pape est contraint par les événements à prendre une mesure organisationnelle. Il ne peut pas communiquer avec l'épiscopat de Gaule. La Méditerranée est complètement rendue inaccessible par la flotte musulmane d'Afrique du Nord. Les musulmans d'Espagne sont eux-mêmes présents à Narbonne. La dévastation s'étend à l'intérieur de la Provence. La circulation ne peut se faire qu'à travers les Alpes, et uniquement aux beaux jours. Les Lombards se montrent peu compréhensifs. Contraint, le pape fait de l'archevêque de Sens son légat permanent pour l'au-delà des Alpes, à l'exception de la Bretagne (c'est-à-dire la Grande-Bretagne). Les souverains mérovingiens se satisfont de cette mesure. Dagobert, de mauvaise santé, limite ses déplacements aux alentours de Paris. Au changement de dynastie, rien ne change. L'autorité de l'archevêque se dilate à l'espace contrôlé par les Carolingiens.


Au début du XIIe siècle, la base navale musulmane de La Garde-Freinet est libérée par le comte de Provence. La circulation commerciale devient intense à travers les Alpes (foires de Champagne). La fonction de légat permanent cesse d'avoir une grande utilité. L'évêque de Lyon (qui tente de ravir le titre archiépiscopal à son métropolitain de Vienne), obtient du pape la « reconnaissance » d'une autorité de primat en France. La réaction du roi Louis VI sera énergique et d'une rare violence. Le Roi refuse que son clergé passe sous contrôle d'un évêque opérant depuis une terre étrangère (le comté de Lyon est en Empire). Il y voit une rupture de l'alliance multi-séculaire des rois de France d'avec la papauté. Le pape recule.


Une nouvelle remise en cause date du règne de François Ier. Le roi Louis XI avait déjà favorisé à l'extrême les foires de Lyon, permettant un développement aussi tardif que spectaculaire de la ville. L'archevêque de Lyon (le conflit avec Vienne n'est pas encore terminé) appuyé par la riche bourgeoisie de sa ville, convainc sans peine François, désespérément à la recherche d'argent, de sa cause. Âgé, l'archevêque de Sens ne réagit pas. Le Parlement de Paris assure une brillante défense. Le Roi le fait plier. En compensation, le Parlement octroie le titre de primat des Gaules et de Germanie à l'archevêque de Sens ; l'archevêque de Lyon ne sera que primat de la Gaule.




Les remparts de la poterne.




Le trésor de la cathédrale.



Moyen Âge |




La Maison d'Abraham, centre-ville de Sens.




Le Palais synodal.




Atelier de Jean Pucelle, Mariage entre Louis IX et Marguerite de Provence à la cathédrale de Sens.



Âges mérovingiens et carolingiens |


À la fin du IVe siècle, Sens est la capitale de la Quatrième Lyonnaise. Cette circonscription civile sert de cadre à l'Église pour la fondation de l'archevêché de Sens. Sa devise est Campont, d'après les initiales des évêchés de : Chartres, Auxerre, Meaux, Paris, Orléans, Nevers et Troyes. L'hôtel de Sens est leur résidence officielle à Paris. Le trône archiépiscopal de l'archevêque dominait dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le trône épiscopal de l'évêque de Paris. En 1622, la province ecclésiastique de Sens fut divisée en deux, Chartres, Meaux, et Orléans devenaient suffragants du nouvel archevêché : Paris.


En 732, les Maures débarqués en Camargue remontent toute la vallée du Rhône et pillent la ville de Sens. Cette opération est vue comme une tentative de diversion, afin de diviser les forces franques à affronter, l'année de la bataille de Poitiers[20].



Les premiers Capétiens |


Au Moyen Âge, la ville conserve un rôle important au point de vue ecclésiastique. Plusieurs archevêques procèdent à des couronnements royaux avant que ce ne fut réservé à l'archevêque de Reims. Ses archevêques porteront par la suite le titre de « primats des Gaules et Germanie ».


En 1015, le comté du Sénonais est rattaché une première fois à la Couronne et définitivement à la mort du dernier comte Renard le Mauvais en 1055. Il est momentanément détenu par le comte de Blois de 1030 à 1032. Le Roi gère sa nouvelle possession par le biais d'un vicomte (basé à Vallery) et d'un prévôt. Le Roi dispose d'un palais (l'actuel tribunal de grande instance), d'écuries, d'une tour ronde et d'un donjon carré, des jardins, d'un clos. Mais il n'y vient qu'une fois toutes les trois années, puis très rarement une fois que Philippe Auguste se fut lancé à la conquête de l'Ouest.


Le rattachement du Bas-Gâtinais en 1080 permet de rompre l'isolement du domaine royal sénonais, à présent capable de communiquer avec Orléans et Melun.


En 1120, Louis VI autorise Étienne, prévôt de l'église de Sens, à fortifier le cloître (portes, murailles, fossé)[21].


En 1135, la ville choisit de reconstruire sa cathédrale dans un style innovant. C'est la première cathédrale gothique de France. Son style est caractéristique de cette période de transition. À la même époque, la ville bénéficie brièvement d’institutions communales, qui lui sont retirées par Louis VI[22].


En 1147, la ville se révolte contre la tutelle seigneuriale[23].


En 1163, sous Louis VII, pendant près de trois années, le pape Alexandre III exilé par Frédéric Barberousse se fixe avec la Curie à Sens[24]. La cité reçoit les archevêques de Cantorbéry Thomas Becket[24] et Edmond (saint Edme). Alexandre III place sous sa protection la léproserie de Sens qui connaît un développement important à la suite de nombreuses donations[25].


En 1189-1190, la ville obtient une carte d'affranchissement[23]. Le roi de France Philippe Auguste (neveu de Guillaume de Champagne) permet à Sens de disposer de toute l'indépendance alors possible en lui permettant d'avoir un maire (qui exerce avec les pairs la justice sur les hommes du roi) et des jurés et lui accorde une charte qui place la ville sous son autorité exclusive[26].


En 1194, un bailli royal est localisé à Sens. Il est le premier du domaine royal à être ainsi localisé alors que l'institution est connue depuis 1184. Le bailliage de Sens comprend à l'époque médiévale Melun, Nemours, Courtenay, Auxerre, le Donziois, la Puisaye, le Tonnerrois, la région de Langres jusqu'à la Saône, d'importants éléments du Barrois Mouvant, le Nord-Ouest troyen, des éléments épars près de Châlons-en-Champagne. La création postérieure de bailliages royaux à Mâcon, Saint-Pierre-le-Moûtier, puis l'incorporation de la Champagne dans le domaine royal, limitent l'action d'un des plus importants fonctionnaires territoriaux de la Couronne. Sens fournit le plus ancien lieutenant général de bailliage royal français, et travaille le premier à la mise en forme des plus anciennes coutumes de bailliage. Le tribunal fournit non seulement le travail à des magistrats, mais aussi à des centaines de sergents dispersés dans ce vaste ressort judiciaire. Il a fortement contribué à limiter les ambitions judiciaires des tribunaux féodaux de Champagne, de Bourgogne, de Nivernais, de l'Auxerrois, du Gâtinais et de la Brie française[27].


La ville est dotée de seize paroisses : Sainte-Croix (en la cathédrale), Sainte-Colombe-du-Carrouge, Saint-Pierre-le-Rond, Saint-Maximin, Saint-Maurice, Saint-Benoît, Saint-Romain, Saint-Hilaire, Saint-Didier, Saint-Pierre-le-Donjon, Saint-Hilaire et hors les murs La Madeleine, Saint-Didier, Saint-Savinien, Saint-Pregts et Saint-Symphorien.


Le 27 mai 1234, l'archevêque Gauthier le Cornu organise et célèbre le mariage royale entre Saint Louis et Marguerite de Provence à la cathédrale de Sens où de nombreuses personnalités sont conviées[24]. Le 28 mai 1234, Marguerite de Provence est couronnée reine de France[24].



La guerre de Cent Ans |


Le bailli de Sens met la ville en défense face aux bandes anglo-navarraises. Il procède à la destruction de tous les immeubles approchant des fortifications (dont le Petit Hôtel-Dieu de Garnier Despres où on trouve un trésor destiné à le reconstruire en cas de destruction !). La ville perd son industrie drapière incarnée par la famille Chacerat, considérée comme étant celle des plus riches marchands existant entre Paris (la plus grande ville d'Europe) et Avignon (siège de la papauté). La ville fournit au régent Charles (V) le calme lui permettant de repartir à l'offensive contre Étienne Marcel.


Jusqu'à la perte du pouvoir par la reine Isabeau de Bavière, les patriciens de Sens jouissent d'une position tout à fait considérable au sein de l'appareil central de l'État. Ils ont largement contribué à le développer à partir des règnes des fils de Philippe le Bel. Les familles de Dicy, Dallement, Col, Chanteprime, de Quatremares, de Bragelongne peuplent le Trésor, les Aides, le Parlement, le Notariat royal, les Requêtes dans des proportions incroyables.


Durant la seconde phase de la guerre de Cent Ans, la ville est administrée par le bailli Guillaume de Chaumont jusqu'en 1420. Il est obligé de quitter la place face à la caravane militaire composée du roi d'Angleterre, du duc de Bourgogne et de la reine Isabeau de Bavière, revenant de Troyes et gagnant Paris. Lui-même va gagner Orléans où il accueille Jeanne d'Arc qui a traversé Sens en 1429.


La cité n'ouvre ses portes à Charles VII qu'en suivant l'exemple de la ville de Troyes. Mais Provins, Montargis et Auxerre maintiennent son ralliement isolé. Les campagnes sont libérées mais ruinées par Arnault-Guilhem de Barbazan, « chevalier sans peur et sans reproche » inhumé à Saint-Denis. Le combat larvé après le traité d'Arras implique certes la prévôté de Villeneuve-le-Roi, mais aussi le bailliage de Sens en base arrière du harcèlement juridique royal jusqu'en 1477. Les baillis sont d'éminents personnages de l'État, parfois même favoris du Roi (Charles de Melun). Plusieurs des griefs du duc de Bourgogne articulés durant l'entrevue de Péronne concernent les entreprises du bailli de Sens.


En juin 1474, la ville se voit accorder par le roi Louis XI l'autorisation d'avoir un maire et un conseil municipal[28]. Louis XI entame le rééquilibrage du ressort judiciaire en retirant au bailliage de Sens l'Auxerrois, le Donziois et la Puisaye. La résistance persiste jusque sous François Ier.



Renaissance |


Le bailliage de Sens obtient de disposer d'un siège présidial. Son ressort comprend, outre le Sénonais, le Gâtinais oriental, le Tonnerrois, le pays de Langres et des enclaves en Champagne. Il fait vivre environ 150 avocats et procureurs dans la seule cité. Durant les guerres civiles, le pays de Langres s'émancipe judiciairement.


Sous François Ier, la Couronne concède enfin à l'archevêque de Lyon (qui venait lui-même de s'affranchir l'archevêque de Vienne) le titre de primat de France. Le Parlement de Paris résiste un temps. Il plie finalement à cette innovation royale intéressée par les capacités financières des Lyonnais. En compensation, le Parlement donne à l'archevêque de Sens le titre de « Primat des Gaules et de Germanie » pour rappeler à tous la prééminence de l'archevêque de Sens datant de la fin du VIIIe siècle, quand il était systématiquement désigné légat permanent du pape pour les royaumes francs. Le titre est conservé de nos jours.


Durant les guerres de Religion, Sens est particulièrement agitée. Charles IX y commence son tour de France royal (1564-1566) en mars, accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[29]. Les habitants repoussent les assauts du prince de Condé et d'Henri de Navarre qui manque d'être tué par les sabotiers durant un assaut.



Époque moderne |




Le palais archiépiscopal, aujourd'hui musée.


Sous le règne de Louis XIII, le diocèse de Paris est érigé en archidiocèse par démembrement de celui de Sens. L'officialité métropolitaine perd la connaissance des appels en provenance de la province formée depuis près d'un millénaire par Chartres, Auxerre, Meaux, Paris, Orléans, Nevers et Troyes. Le grand séminaire de Sens est ouvert en 1651. Le grand-père paternel de Cyrano de Bergerac est originaire de Sens.


La cité épiscopale rassemble environ neuf mille habitants. Elle est commodément reliée à Paris par le coche d'eau et se situe sur la route de poste de Paris à Dijon. À la tannerie, elle joint avant 1789 de grandes manufactures textiles et une faïencerie. Mais l'économie locale ne fait que desservir les campagnes environnantes. Par contre le clergé local brille de tous ses feux. Le chanoine Fenel crée une bibliothèque ouverte au public. Les Tarbé éditent un journal (les Affiches Sénonaises) qui sont un prototype pour la province. Marivaux épouse la fille d'un notaire de Sens. Les archevêques finissent par opter pour l'attitude gouvernementale anti-janséniste, qui va indisposer gravement la bourgeoisie. Le petit séminaire est ouvert en 1747.


Mort de la tuberculose peu avant Noël 1765, le dauphin Louis est inhumé dans la cathédrale. La dauphine Marie-Josèphe, qui avait contracté le mal de son époux en le soignant, l'y rejoint quelques mois plus tard. Leur tombeau est profané en 1794 mais leurs dépouilles, jetées à la fosse commune, sont replacées dans leur tombeau en 1814 sur ordre de leur fils Louis XVIII.


En 1789, la cité ne parvient pas à faire aboutir ses projets de département comprenant Provins et Montargis. Elle devient une sous-préfecture. Elle obtient un lycée grâce à l'entregent de Fauvelet de Bourienne, ancien secrétaire particulier de Napoléon Bonaparte. Sous la Restauration, le siège archiépiscopal est rétabli, de manière à honorer le confesseur de la Dauphine. La tannerie locale a profité d'un quart de siècle de guerres pour se hisser au second rang national. Mais dans l'ensemble, la ville ne grandit pas.


À la suite du succès du premier festival chantant d'orphéons, organisé par Charles Delaporte à Troyes en 1849[30], le second a eu lieu à Sens la même année. Ce sont les débuts d'une série de rassemblements qui réuniront par la suite des milliers de choristes dans quantités de villes.



Époque contemporaine |


En 1914, la ville accueille l'état-major français au lancement de la bataille de la Marne.


En 1940, les Allemands pénètrent en France le 15 mai et leur aviation bombarde la gare de Sens le 7 juin. Le département est envahi les 14 et 15 juin 1940 par des troupes allemandes en provenance de Troyes et subit de nombreux bombardements. L'exode des populations sur les routes de France commence. Les premières motos allemandes arrivent à Sens le 15 juin en fin de matinée et des troupes avec blindés se rangent à 14 heures sur la promenade. Les abords de la gare et de l'église Saint-Maurice (dont les vitraux sont détruits) ont été bombardés dans la nuit, puis des immeubles de la grande rue et d'autres, l’usine à gaz, tandis que la cathédrale et le palais synodal sont endommagés. Des combats ont lieu jusqu'au 16 juin. Le 17 juin, plus de trois mille prisonniers français venant de Montargis sont parqués sur la place Saint-Étienne et dans la halle. D'autres arrivent dans les jours suivants[31]. L'archevêque Mgr Lamy tente de mettre sur pied un comité d'aide d'urgence, alors que toutes les autorités se sont enfuies[32],[33]. La Kommandantur installée place Drapès met en place un couvre-feu à partir du 20 juin et une liste d'otages volontaires (dont le maire et l'archevêque) en cas de non-respect des consignes. Après l'armistice, Sens se trouve en territoire occupé. Le 12 juillet 1942, le préfet de l'Yonne ordonne l'arrestation des 14 juifs étrangers (originaires de l'ancien Empire russe et de Pologne) qui demeurent à Sens (42 sont arrêtés dans tout le département[34]).


En 1944, Sens, abandonnée par la plupart de ses occupants allemands[35], est traversée le lundi 21 août en début d'après-midi par des troupes de la IIIe armée du général Patton qui la quittent le lendemain à l'aube en direction de l'est.


Dans les années 60, la ville est à la tête du réseau banlieue de la gare de (Paris) Lyon. Un nombre considérable d'habitants prend chaque jour le train pour travailler à Paris et rentrer le soir.


Après avoir fermé le grand séminaire de Sens, l'archevêque Stourm déménage à Auxerre, ville où siège le préfet.


La ville se positionne habilement sur le réseau routier (autoroutes A6, A5, et barreau de liaison), et récemment sur la voie fluviale en amont de Paris (port de Gron). Elle joue ainsi sur des atouts bimillénaires.



Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l'Yonne.

Le corps électoral de Sens penche traditionnellement à droite.


Jacques Chirac y obtient 25,10 % au premier tour de l'élection présidentielle de 2002[36], soit plus qu'au niveau national (19,88 %). Nicolas Sarkozy y obtient 57,01 % au second tour de la présidentielle de 2007[37] (contre 53,06 % sur l'ensemble du pays) et 50,44 % au second tour de la présidentielle de 2012[38] (contre 48,36 % sur l'ensemble du pays). Les élections régionales et législatives voient également la victoire des candidatures de droite sur celles de gauche.


Les seules élections gagnées ces dernières années par la gauche à Sens restent les municipales de 2008, où la liste divers gauche y remporte 51,77 % des suffrages[39], et les législatives de 2007[40]. Daniel Paris, le maire élu en 2008 sur une liste PRG-Front de gauche, présentera sa démission en 2013 après avoir été mis plusieurs fois en minorité au sein du conseil municipal par plusieurs partis, de droite comme de gauche[41].


Le Front national y est relativement fort. Le score de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002 (20,77 %)[36] y est supérieur à celui observé à l'échelle nationale (17,79 %), tout comme en 2007 (11,25 % à Sens, contre 10,44 % au niveau national)[37]. Sa fille, Marine Le Pen, y enregistre également, en 2012, un score supérieur à celui observé dans le pays (18,72 % à Sens[38], contre 17,90 % à l'échelle nationale). Le parti obtient la première place du 1er tour des élections régionales de 2015 ainsi que la seconde place au premier tour des départementales de 2015[42] et au premier tour des municipales de 2014[43]. Le parti d'extrême droite enregistre, en revanche, des scores bien plus modestes lors des dernières législatives (13,16 % au premier tour des élections législatives de 2012[44] et 5,35 % au premier tour des élections législatives de 2007[45]).



Liste des maires |



















































































































































Liste des maires élus par le Conseil
Période
Identité
Étiquette
Qualité


1883
1884
Jean-Pierre Julien Lalande
 
Proviseur
1884
1889
Ernest Landry
 
Avoué
Conseiller général du canton de Sens-Sud (1889 → 1901)
1889
1893
Jules Auguste Arthur Perrin
 
Négociant
1893
1922
(décès)

Lucien Cornet

Rad.
Commerçant
Député de l'Yonne (1896 → 1909)
Sénateur de l'Yonne (1909 → 1922)
Conseiller général du canton de Sens-Nord (1910 → 1922)
1922
1935

Gaston Gaudaire

Rad.
Assureur
Sénateur de l'Yonne (1922 → 1936)
Conseiller général du canton de Sens-Sud (1925 → 1937)
1935
1935
André Dupêchez

DVD
Chirurgien
1936
1944
Lazare Bertrand

DVD
Architecte
1944
1947
Maxime Courtis

SFIO
Ingénieur des ponts et chaussées
Conseiller général du canton de Sens-Sud (1945 → 1958)
Président du conseil général de l'Yonne (1945 → 1949)
octobre 1947
mars 1971

Gaston Perrot

RPF puis UNR
puis UDR
Minotier et propriétaire des Moulins de Saint-Louis
Député de la 3e circonscription de l'Yonne (1958 → 1973)
Conseiller général du canton de Sens-Nord (1955 → 1961)
mars 1971
mars 1977
Étienne Braun[46]

DVD
Maroquinier
mars 1977
janvier 1979
(décès)
Pierre Lavergne

DVD
Directeur de la Caisse d'Epargne
février 1979
mars 1983
André Chaussat

UDF-PR
Économiste de la construction
mars 1983
mars 1992
(démission)
Étienne Braun

UDF-PR
Maroquinier
Conseiller général du canton de Sens-Nord-Est (1979 → 1992)
mars 1992
juin 1995
Philippe Serré

UDF-PR
Avocat
Conseiller général du canton de Sens-Ouest (1988 → 2015)
juin 1995
mars 2001

Jean Cordillot

PCF
Répétiteur puis professeur
Conseiller général du canton de Sens-Sud-Est (1973 → 1998)
Conseiller régional de Bourgogne (1998 → 2004)
mars 2001
mars 2008

Marie-Louise Fort

RPR puis UMP

Députée de la 3e circonscription de l'Yonne (2007 → 2017)
Conseillère régionale de Bourgogne (2004 → 2007)
Vice-présidente du conseil régional de Bourgogne (1998 → 2004)
Présidente de la CC du Sénonais (1992 → 2008)
Adjointe au maire de Saint-Clément
mars 2008

16 juin 2013[47]
(démission)
Daniel Paris

PRG
Médecin angiologue
Conseiller régional de Bourgogne (2006 → 2010)
30 août 2013[48]
mars 2014
Michel Fourré

DVG
Médecin
mars 2014
en cours

Marie-Louise Fort

UMP-LR

Députée de la 3e circonscription de l'Yonne (2007 → 2017)
Présidente de la CA du Grand Sénonais (2014 → )



Situation administrative |



Sens est chef-lieu d’arrondissement et une sous-préfecture. L'arrondissement de Sens est le centre de plusieurs cantons dont principalement :




  • Cerisiers ;


  • Chéroy ;


  • Sens-Nord-Est ;


  • Sens-Ouest ;


  • Sens-Sud-Est ;


  • Villeneuve-l'Archevêque ;


  • Pont-sur-Yonne ;


  • Sergines.



Politique environnementale |


Une étude d'UFC-Que Choisir (mars 2012) se basant sur des données du Ministère de la Santé a montré que l'eau potable était trop chargée en pesticides. Ce dépassement, fréquemment constaté pour les petites communes rurales (environ 500 habitants), est plus notable pour une commune de plus de 20 000 habitants ; dans cette catégorie, seules trois autres communes sont en effet concernées. L'étude y voit la conséquence de contrôles trop peu fréquents[49].



Jumelages |




  • Drapeau de l'Angleterre Chester (Angleterre)


  • Drapeau de l'Allemagne Lörrach (Allemagne)


  • Drapeau de l'Italie Senigallia (Italie)


  • Drapeau de l'Ukraine Vychgorod (Ukraine)


  • Drapeau du Portugal Fafe (Portugal)



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 1].


En 2014, la commune comptait 25 507 habitants, en diminution de -1,46 % par rapport à 2009 (Yonne : -0,46 %, France hors Mayotte : 2,49 %).






























           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
10 957 9 165 8 675 8 718 9 279 9 095 10 099 10 525 10 645



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
10 845 11 098 11 901 11 514 12 309 13 515 14 035 14 006 14 924



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 962 15 007 15 034 15 311 16 172 17 465 17 783 17 329 18 612



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
20 015 23 035 26 463 26 602 27 082 26 904 26 961 25 146 25 507

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |


Le lycée de Sens est le successeur d'un collège religieux fondé au début du XVIe siècle. Il était tombé à l'abandon avec la Révolution lorsqu'un homme politique originaire de la ville, Bourrienne, l’a relevé au rang de lycée impérial. Stéphane Mallarmé et Robert Brasillach y ont étudié ; les philosophes Jules Lachelier, Jules Lagneau et Émile Durkheim, le chimiste Raoult, entre autres, y ont enseigné à la fin du XIXe siècle.



Manifestations culturelles et festivités |



  • Fêtes de l'Âne

  • Foire de Sens

  • Le Festival Musicasens

  • Les Synodales, festival et concours de danse autour de mi-octobre[53]

  • Clap 89, festival international du court métrage créé en 1987 qui se déroule au Cinéma Confluences

  • Saint Fiacre : fête des plantes et des jardiniers, le 2e dimanche de septembre



Santé |


Le centre hospitalier de Sens, qui dispose en 2018 d'une capacité de 632 lits et places, dont[54] :



  • Médecine : 225


  • Chirurgie : 71


  • Gynéco-obstétrique : 26

  • Moyen séjour : 50

  • Hébergement : 260


Sports |


La ville dispose de nombreux équipements sportifs :



  • Terrains de tennis ;

  • Terrains de football ;

  • Terrains de pétanque ;

  • Pistes d'athlétisme ;

  • Gymnases ;

  • Piscines ;

  • Dojo.


La ville comporte 65 associations sportives[55] :



  • Football ;

  • Basket-ball ;

  • Handball ;

  • Volley-ball ;

  • Baseball ;

  • Pétanque ;

  • Tennis ;

  • Cyclisme ;

  • Plongée sous-marine ;

  • Ski nautique ;

  • Canoë-kayak ;

  • Aéromodélisme ;

  • Aviron ;

  • Voile ;

  • Arts martiaux.


Le Sens Olympique Club Volley-ball évolue lors de la saison 2013-2014 en dans le championnat élite (N1). Nicolas Vuillermot est un pilote de VTT français qui est originaire de Sens. Il fait partie des meilleurs trialistes mondiaux et il contribue à l'organisation de compétitions de VTT Trial à Sens. Le Football Club de Sens évolue pour la saison 2013-2014 en Division d'honneur Bourgogne.




Médias |


  • Stolliahc



Cultes |



Sens dispose de trois églises, d'une cathédrale ainsi que de deux mosquées, l'une arabophone au 15 rue Marcellin-Berthelot[56] d'une capacité de 550 personnes, et l'autre bientôt inaugurée[57]. La communauté d'origine turque dispose d'une salle de prière et d'un centre culturel.



Économie |


  • Siège secondaire de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Yonne. De plus, la CCI Yonne a créé le Village d'entreprises du Sénonais en 2010, afin de faciliter l'accueil des créateurs et des entreprises à Sens, en proposant à la location des ateliers et des bureaux à moindre coût.


Entreprises et commerces |



  • Le centre-ville, dont les principales artères sont la « Grande-Rue » et la « rue de la République » et leurs rues annexes ;

  • Le centre commercial nord (galerie commerciale E.Leclerc) et la zone d'activité des Rives-Nord regroupant de nombreuses grandes surfaces spécialisées (Conforama, La Foir'Fouille, Intersport, JouéClub, etc.) ;

  • Le centre commercial ouest (galerie commerciale Carrefour Sens-Voulx) et la zone d'activité de la gare SNCF ;

  • Le centre commercial est (galerie commerciale Carrefour Sens-Maillot) ;

  • Le centre commercial Champbertrand (Intermarché et sa galerie marchande situés au bord de l'Yonne) ; depuis la fermeture du magasin Intermarché le 30 juin 2016, les quatre commerces qui y étaient accolés (une pharmacie, un coiffeur, un marchand de journaux et un kiosque à pizzas) sont en date du 3 septembre 2016 toujours en activité. Mais la question de la pérennité du site se pose désormais ; ce d'autant qu'un programme immobilier ambitieux (53 logements « haut de gamme » selon le promoteur) doit se réaliser début 2017 sur le site des anciens silos du bord de l'Yonne, dont le terrain est directement mitoyen de celui de l'ancien supermarché ;

  • Le centre commercial des Champs-Plaisants (reliant les quartiers des Champs Plaisants et des Champs d'Aloup) ;

  • Le centre commercial sud (galerie commerciale Auchan) et zone commerciale de Champbertrand, à proximité de Maillot.



Le pôle culturel « Portes de Bourgogne » |


« Portes de Bourgogne » est un projet situé au sud de la ville de Sens, sur la D606 en entrée de ville, constitué d’une offre large dans les domaines de la culture, des loisirs et du commerce.


Le projet contribuerait au rééquilibrage de l’appareil commercial périphérique, essentiellement développé au nord, à l’est et à l’ouest de la ville.


Ce projet prévoit l'implantation :



  • d'un hypermarché Auchan d’une surface de vente de 9 000 m2 comprenant une galerie marchande de 2 000 m2 (déjà implanté) ;

  • d'un multiplex cinématographique « Confluences » de 7 salles (opérationnel) ;

  • d’une salle de spectacle intercommunale modulable et fonctionnelle de 1 350 places (en cours d'implantation) ;

  • de moyennes surfaces pour environ 13 000 m2 (Décathlon, Kiabi, etc.) (déjà implantées) ;

  • d'hôtels et de restaurants haut de gamme (en cours d'implantation).



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |


Article détaillé : Liste des monuments historiques de Sens.

Article détaillé : Maisons historiques de Sens.

Article détaillé : Hôtels particuliers de Sens.



La cathédrale Saint-Étienne.



  • La cathédrale Saint-Étienne : première cathédrale gothique de France.

  • L'ancien palais des archevêques : le palais synodal et archiépiscopal.

  • Les musées : l'un des plus riches musées d'art religieux médiéval de France.

  • Le marché couvert : inauguré en 1882, il est situé sur la place de la République, à l'opposé de la cathédrale.

  • La Maison d'Abraham : maison à colombage du XVIe siècle construite pour le tanneur Nicolas Mégissier, appelée aussi maison des Quatre Vents. Arbre de Jessé sculpté sur le poteau cornier, représentant la Vierge et huit rois d'Israël. En 1970, un camion renversa le poteau et la maison faillit s'écrouler. La dénomination maison d'Abraham semble provenir d'une erreur populaire faisant remonter l'arbre de Jessé jusqu'à Abraham. Les instruments de travail des tanneurs sont sculptés sur les colombages.

  • Le palais de justice : construit sur le site de l'ancien palais royal cité au XIe siècle, il conserve une partie ronde correspondant à une tour gallo-romaine de trois niveaux (le rez-de-chaussée est incorporé dans une propriété privée voisine). Ce palais aurait accueilli Saint Louis après son mariage avec Marguerite de Provence, célébré à la cathédrale de Sens. Son corps central a été reconstruit au milieu du XVIe siècle sous l'égide de Jehan Richer l'Aîné, président et lieutenant général du bailliage. Les murs de la chapelle royale (desservie par le curé la paroisse voisine de Saint-Maximin) subsiste, empiétant sur la chaussée. Les écuries étaient situées de l'autre côté de la rue, en face de la cour. Les salles de la reine, situées dans le prolongement nord des salles du Roi, ont été loties vers 1500. Le jardin royal et les prisons ont fait place récemment à des constructions au sud. Le palais a ensuite accueilli le bailliage, puis le siège présidial, et diverses juridictions d'Ancien Régime (Eaux-et-Forêts, Point d'Honneur). Aujourd'hui, le TGI y siège.


  • Abbaye de Saint-Jean-lès-Sens.


  • Abbaye Saint-Pierre-le-Vif de Sens (disparue).


  • Église Saint-Savinien-le-jeune de Sens.


  • Carmel de Sens.

  • Parc du Moulin à Tan et ses serres tropicales (3e site le plus visité dans l'Yonne[58]).

  • Parc Jean Cousin

  • La grande rue : rue piétonne commerçante.

  • Les bords de l'Yonne et l'église Saint-Maurice.

  • Dans l'allée centrale du cimetière repose Saint-Denis, le dernier mamelouk de Napoléon 1er, qui après avoir servi l'empereur à Sainte-Hélène jusqu'à sa mort se retira à Sens où il mourut.




Sens et la littérature |


Dans son Éducation sentimentale, Gustave Flaubert parle du collège de Sens (devenu depuis collège Stéphane Mallarmé) : « En 1833, d'après l'invitation de M. le président, le Capitaine vendit son étude. Sa femme mourut d'un cancer. Il alla vivre à Dijon ; ensuite il s'établit marchand d'hommes à Troyes ; et, ayant obtenu pour Charles une demi−bourse, le mit au collège de Sens, où Frédéric le reconnut. Mais l'un avait douze ans, l'autre quinze d'ailleurs, mille différences de caractère et d'origine les séparaient. […] Ils causaient de tout cela, pendant les récréations, dans la cour, en face de l'inscription morale peinte sous l'horloge ; ils en chuchotaient dans la chapelle, à la barbe de saint Louis ; ils en rêvaient dans le dortoir, d'où l'on domine un cimetière. »


Victor Hugo évoque son passage dans la cathédrale de Sens où il aurait vu se célébrer deux cérémonies en même temps : un baptême et un enterrement.


Dans le roman de Ken Follett les Piliers de la terre, un des personnages principaux, Philip, prieur de Kingsbridge, se rend à l'Abbaye Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens pour y rencontrer Thomas Becket.



Personnalités liées à la commune |


Article détaillé : Liste de personnalités liées à Sens (Yonne).


Héraldique |







Armes de Sens


Les armes de Sens se blasonnent ainsi :


« D'azur à la tour d'argent accompagnée de six fleurs de lys d'or, trois en chef, une à chaque flanc et une en pointe ».






Notes et références |



Notes |




  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.



Références |





  1. Insee - Série historique des résultats du recensement dans l'unité urbaine de Sens, consulté le 8 août 2015


  2. Insee - Série historique des résultats du recensement de la population dans l'aire urbaine de Sens, consulté le 8 août 2015


  3. Villes et Villages Fleuris


  4. http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/pages2012/pdf/dep89.pdf


  5. Eugène Belgrand, Aqueduc romain de Sens, dans Les travaux souterrains de Paris, 1re partie, Les eaux - Introduction - Les aqueducs romains, Dunod éditeur, Paris, 1875 p. 179-221 (lire en ligne)


  6. Histoire de Sens et du Sénonais


  7. agedincum-overblog.com


  8. « Climat Sens: Température moyenne Sens, diagramme climatique pour Sens - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le 10 octobre 2018)


  9. Centre France, « Trajets domicile-travail : plus de 5.000 navetteurs sénonais chaque jour », www.lyonne.fr,‎ le 16/02/2015 à 18h00 (lire en ligne)


  10. Site de Intercom


  11. Réseau TransYonne


  12. « SENS - Carte plan hotel ville de Sens 89100 - Cartes France.fr », sur www.cartesfrance.fr (consulté le 10 octobre 2018)


  13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, 1963, 738 p.


  14. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, Paris, Errance, 1995(ISBN 2-87772-089-6)


  15. a b c et dBataille 1992, p. 26


  16. Bulletin N°XIV, 1848 de la Société Archéologique de Sens


  17. Guilbert 1845, p. 108


  18. Coulon 2006, p. 21


  19. Bataille 1992, p. 29


  20. Deviosse 1978, p. 162 et suivantes.


  21. Quantin 1854.


  22. Chédeville 2002, p. 20


  23. a et bBataille 1992, p. 36.


  24. a b c et dBataille 1992, p. 33.


  25. Bataille 1992, p. 35.


  26. Source : H-F Delaborde (éd.), Recueil des actes de Philippe Auguste, t.I, Paris, 1916, no 280


  27. Meunier 1981.


  28. Lettres patentes de Louis XI, Senlis, juin 1474.


  29. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, 1980(ISBN 2-7242-0785-8)., p. 252


  30. Oscar Comettant, La musique, les musiciens et les instruments de musique : chez les différents peuples du monde Michel Lévy frères, Paris 1869, pages 150.


  31. Ils sont détenus au camp Barbier


  32. Gérard Daguin, Histoire de Sens: les premiers jours de l'Occupation


  33. Le maire est de retour le 18 juin 1940


  34. Trente-sept d'entre eux sont déportés au camp de Drancy le 11 octobre 1942


  35. Une centaine sont faits prisonniers.


  36. a et bRésultats Présidentielle 2002 - Sens sur lemonde.fr


  37. a et bRésultats Présidentielle 2007 - Sens sur lemonde.fr


  38. a et bRésultats Présidentielle 2012 - Sens sur lemonde.fr


  39. Résultats Municipales 2008 - Sens sur lemonde.fr


  40. Législatives 2007 - Sens sur lemonde.fr


  41. Sens (89) : le maire Daniel Paris démissionne sur https://france3-regions.francetvinfo.fr


  42. Résultats Departementales 2015 - Sens sur lemonde.fr


  43. Résultats Municipales 2014 - Sens sur lemonde.fr


  44. Résultats Législatives 2012 - Sens sur lemonde.fr


  45. Résultats Législatives 2007 - Sens sur lemonde.fr


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  47. La démission de Daniel Paris acceptée, L'Yonne républicaine, 19 août 2013


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  51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années
    20062007
    2008
    2009
    2010
    2011201220132014



    .



  53. http://entronsdansladanse.blogspot.fr/2012/10/22eme-edition-du-festival-les-synodales.html


  54. « Centre Hospitalier de Sens (Sens) – Fédération Hospitalière de France (FHF) », sur etablissements.fhf.fr (consulté le 10 octobre 2018)


  55. http://ville-sens.fr/index.php/Vie_sportive?idpage=42&idmetacontenu=


  56. Annuaire des mosquées et établissements islamiques


  57. La future mosquée


  58. Agence de Développement Touristique de l'Yonne, « Ascendant tourisme en chiffres 2014-2015 » [PDF], Je suis l'Yonne, sur yonne.tourisme-bourgogne.pro (consulté le 16 juillet 2018), p. 5.




Annexes |



Article connexe |


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  • Liste des communes de l'Yonne


Bibliographie |


Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.



Ouvrages |




  • Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt), Yonne., Paris, Éditions Bonneton, avril 1992(ISBN 2-86253-124-3). Document utilisé pour la rédaction de l’article


  • Frédéric Bitton, Histoire de la ville de Sens, 1943.


  • Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris, Errance, coll. « Hespérides », 2006(ISBN 2-87772-331-3).


  • Jean Deviosse, Charles Martel, Paris, Tallandier, 1978(ISBN 2-84734-270-2). Document utilisé pour la rédaction de l’article


  • Aristide Guilbert, Histoire des villes de France, vol. 3, Paris, 1845(lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article


  • Étienne Meunier, Le bailliage de Sens, 1194-1477, Faco, 1981. Document utilisé pour la rédaction de l’article

  • Charles Larcher de La Vernade, Histoire de la ville de Sens. 1846.

  • Charles Porée, Histoire des rues de Sens. Sens, 1920.


  • Mathieu Maximilien Quantin et Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne, Cartulaire général de l'Yonne : recueil de documents authentiques pour servir à l'histoire des pays qui forment ce département, vol. 1, Auxerre, Perriquet, 1854(lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article



Article |



  • André Chédeville (dir.), « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal », Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, Poitiers, 5e série, t. VIII,‎ 2002(ISBN 2-9519441-0-1). Document utilisé pour la rédaction de l’article


Liens externes |




  • Site de la mairie.


  • Office de tourisme du Sénonais.




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