République de Carélie
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République de Carélie (ru) Республика Карелия (fi) Karjalan tasavalta (krl) Karjalan tazavaldu (vep) Karjalan Tazovaldkund.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |
Armoiries de la République de Carélie | Drapeau de la République de Carélie |
Administration | |
---|---|
Pays | Russie |
Région économique | Nord |
District fédéral | Nord-Ouest |
Statut politique | République |
Création | 16 juillet 1956 |
Capitale | Petrozavodsk |
Chef | Artur Parfentchikov |
Premier ministre | Pavel Tchernov |
Démographie | |
Population | 629 875 hab. (2016) |
Densité | 3,5 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 180 520 km2 |
Autres informations | |
Langue(s) officielle(s) | Russe |
Fuseau horaire | UTC+4 |
Code OKATO | 86 |
Code ISO 3166 | RU-KR |
Immatriculation | 10 |
Liens | |
Site web | http://www.gov.karelia.ru |
modifier |
La république de Carélie ou Carélie (en russe : Республика Карелия, Respoublika Kareliïa ; en finnois : Karjalan tasavalta ; en carélien : Karjalan tazavaldu ; en vepse : Karjalan Tazovaldkund) est une république, sujet fédéral de Russie.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Lacs
1.2 Cours d'eau
1.3 Parcs nationaux et réserves naturelles
1.4 Ressources naturelles
1.5 Divisions administratives
2 Histoire
2.1 Relations avec la Suède, la Finlande et la Russie
2.2 La Seconde Guerre mondiale
3 Population et société
3.1 Démographie
3.2 Données socio-économiques de l'évolution démographique
3.3 Composition ethnique
4 Politique
5 Économie
6 Transports
6.1 Transport ferroviaire
6.2 Voies navigables
6.3 Transport aérien
6.4 Transport routier
7 Religion
8 Culture
9 Galerie
10 Références
11 Articles connexes
12 Liens externes
Géographie |
La république est située dans la partie nord-ouest de la fédération de Russie, en position intermédiaire entre les bassins de la mer Blanche et de la mer Baltique. La côte de la mer Blanche s'étend sur 630 km.
La plus grande partie du territoire de la république (148 000 km2 ou 85 %) est constituée de réserves forestières d'État.
Superficie : 180 520 km².
Frontières :
- internes : oblast de Mourmansk (N), oblast d'Arkhangelsk (E/SE), oblast de Vologda (SE/S), oblast de Léningrad (S/SO)
- internationale : Laponie en Finlande (SO/O/NO) (longueur de la frontière : 723 km)
- maritimes : mer Blanche (un bras de la mer de Barents) (N/NE/E), mer Baltique (SO)
Lacs |
Il y a 60 000 lacs en Carélie. Les lacs et marécages de la république contiennent environ 2 000 km2 d'eau douce de très bonne qualité.
On y trouve les deux plus grands lacs d'Europe :
- le lac Ladoga :
- en russe : Ла́дожское о́зеро, Ladojskoïe ozero ou Ла́дога, Ladoga,
- en finnois : Laatokka [auparavant Nevajärvi],
- en carélien : Luadogu ;
- le lac Onega :
- en russe : Онежское озеро, Onejskoïe ozero,
- en finnois : Ääninen ou Äänisjärvi.
Parmi les autres lacs :
- le lac Niouk (en finnois : Nuokkijärvi) ;
- le lac Piaozero (en finnois : Pääjärvi) ;
- le lac Segozero (en finnois : Seesjärvi) ;
- le lac Siamozero (en finnois : Säämäjärvi) ;
- le lac Topozero (en finnois : Tuoppajärvi) ;
- le lac Vygozero (en finnois : Uikujärvi).
Cours d'eau |
La république de Carélie en compte environ 27 000 cours d’eau.
Parmi les plus importants :
- la Vodla (en finnois : Vodlajoki), 149 km) ;
- le Kem (en finnois : Kemijoki), 191 km) ;
- la Kovda (en finnois : Koutajoki) ;
- la Chouïa (en finnois : Suojoki) ;
- la Souna (en finnois : Suunujoki) avec sa chute d'eau de Kivatch (en finnois : Kivatsun vesiputous) ;
- le Vyg (en finnois : Uikujoki).
Parcs nationaux et réserves naturelles |
Les parcs et réserves naturelles occupent 5 % de la superficie de la république[1],[2] :
parc national du lac Vodla (en) ;
parc national Kalevala ;
parc national Paanajärvi ;
réserve naturelle de Kivatch ;
réserve naturelle de Kandalakcha ;
Valaam ;
zone protégée d'Aunus (fi) ;
parc naturel de Kostamus (fi).
Ressources naturelles |
On trouve une cinquantaine de minerais utiles en Carélie, situés dans plus de 400 gisements et couches métallifères. Les ressources naturelles de la république comprennent entre autres le minerai de fer, les diamants, le vanadium et le molybdène.
Divisions administratives |
Histoire |
Relations avec la Suède, la Finlande et la Russie |
Historiquement, la Carélie habitée par les Caréliens est une région du nord-ouest de la Russie, à l'est de l'actuelle Finlande. Ses habitants du Xe siècle sont décrits dans une saga comme une menace pour les Lapons. Depuis le XIIIe siècle, plusieurs parties furent conquises par la Suède et intégrées dans la Carélie suédoise.
Elles furent perdues au profit de la Russie, selon le Traité d'Åbo au milieu du XVIIIe siècle.
Le 14 octobre 1920, est signé le Traité de Tartu, traité de paix entre la Finlande et la Russie.
La Finlande reçoit la plus grande partie de la Carélie, dont une partie contestée est attribuée à la Russie ; en échange, la Finlande obtient la Petchenga, hors des limites de l'ancien grand-duché. Il est toutefois stipulé que les Russes auront le droit d'y transiter librement.
La partie orientale devint la République socialiste soviétique autonome de Carélie.
Cette région, sous contrôle russe depuis le Moyen Âge, est un couloir stratégique de premier plan entre Saint-Pétersbourg et Mourmansk dont la valeur augmente avec le percement d’un canal.
La Seconde Guerre mondiale |
Après avoir obtenu des bases dans les pays baltes à l'automne 1939 (par le moyen de traités d'assistance mutuelle), la Russie entame en octobre des négociations avec la Finlande en vue d'acquérir des avantages similaires plus :
- Cession de la base de Hanko (à la pointe sud-ouest de la Finlande, au sud de Turku).
- Échange de territoires : la Finlande cède ses îles du golfe de Finlande et les îles Åland, et fait reculer la frontière à 70 kilomètres de Léningrad, annexant l'isthme de Carélie, alors qu'elle se trouvait au niveau de Kronstadt, à 35 kilomètres de Léningrad. La préoccupation soviétique était de protéger la ville : « comme on ne peut pas déplacer Léningrad, il faut déplacer la frontière », déclarait Molotov. La nouvelle frontière serait en outre démilitarisée, alors qu'elle était fortifiée par la ligne Mannerheim. En échange, la Finlande recevrait des territoires en Carélie.
La Finlande refuse catégoriquement de se soumettre aux exigences soviétiques et l'URSS déclenche la guerre d'Hiver le 30 octobre 1939 (conformément au protocole secret du pacte germano-soviétique).
Par le traité de Moscou du 12 mars 1940, suivant l'armistice, la Finlande cède à la Russie l'isthme de Carélie (Vyborg ou Viipuri, étant à l'époque la deuxième ville finlandaise) et, à bail pour trente ans, la presqu'île de Hanko.
Le 1er avril 1940, le pouvoir soviétique instaure alors sur ces territoires la République socialiste soviétique carélo-finnoise qui devient une république socialiste soviétique fédérée de l'URSS.
Au moment de l’opération Barbarossa, la Finlande, sans contracter d'alliance avec l’Allemagne, déclenche la « Guerre de Continuation » afin de récupérer les territoires perdus en 1940.
Cependant, elle ne participe ni au blocus de Leningrad, ni aux bombardements de la voie ferrée de Mourmansk, mais en revanche, elle occupe une large bande de terre en avant de ses frontières, en particulier toute la Carélie jusqu'au lac Onega.
Face au retournement de la situation militaire, la Finlande signe un armistice le 19 septembre 1944 : l'URSS récupère les territoires que la Finlande lui avait cédés par le traité du 12 mars 1940 ; de plus, la Finlande doit immédiatement payer 300 millions de dollars à l'URSS en nature (bois et produits dérivés, constructions navales, fabrications métallurgiques et mécaniques). Cependant, la République soviétique carélo-finnoise perd l'Isthme de Carélie qui est rattaché à l'Oblast de Léningrad.
Le 16 juillet 1956, la République socialiste soviétique carélo-finnoise qui était alors la 16e république fédérée de l'URSS, perd son statut et est intégrée à la République socialiste fédérative soviétique de Russie en tant que République socialiste soviétique autonome.
Le 13 novembre 1991, la République de Carélie remplace la RSSA carélo-finnoise peu de temps avant la disparition de l'Union soviétique.
Population et société |
Démographie |
Données socio-économiques de l'évolution démographique |
Population : 716 000 (2002)
Urbain : 537 395 (75,0 %)
Rural : 178 886 (25,0 %)
Hommes : 331 505 (46,3 %)
Femmes : 384 776 (53,7 %)
Femmes pour 1000 hommes : 1 161
Âge moyen : 37,1 ans
Urbain : 35,9 ans
Rural : 40,6 ans
Hommes : 33,9 ans
Femmes : 39,9 ans
Nombre de foyers : 279 915 (701 314 personnes)
Urbain : 208 041 (525 964 personnes)
Rural : 71 874 (175 350 personnes)
Les indicateurs démographiques sont les suivants[3]:
Population (x 1000) | Naissances | Décès | Remplacement | Taux brut de natalité (par 1000) | Taux brut de mortalité (par 1000) | Remplacement (par 1000) | Taux de fécondité | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1970 | 714 | 11346 | 5333 | 6013 | 15,9 | 7,5 | 8,4 | |
1975 | 723 | 12748 | 6086 | 6662 | 17,6 | 8,4 | 9,2 | |
1980 | 741 | 12275 | 7374 | 4901 | 16,6 | 10,0 | 6,6 | |
1985 | 770 | 13201 | 8205 | 4996 | 17,1 | 10,7 | 6,5 | |
1990 | 792 | 10553 | 8072 | 2481 | 13,3 | 10,2 | 3,1 | 1,87 |
1991 | 790 | 8982 | 8305 | 677 | 11,4 | 10,5 | 0,9 | 1,62 |
1992 | 788 | 7969 | 9834 | -1865 | 10,1 | 12,5 | -2,4 | 1,46 |
1993 | 782 | 7003 | 11817 | -4814 | 9,0 | 15,1 | -6,2 | 1,30 |
1994 | 774 | 6800 | 13325 | -6525 | 8,8 | 17,2 | -8,4 | 1,26 |
1995 | 767 | 6729 | 12845 | -6116 | 8,8 | 16,7 | -8,0 | 1,24 |
1996 | 760 | 6461 | 11192 | -4731 | 8,5 | 14,7 | -6,2 | 1,19 |
1997 | 753 | 6230 | 10306 | -4076 | 8,3 | 13,7 | -5,4 | 1,15 |
1998 | 747 | 6382 | 10285 | -3903 | 8,5 | 13,8 | -5,2 | 1,18 |
1999 | 740 | 6054 | 11612 | -5558 | 8,2 | 15,7 | -7,5 | 1,12 |
2000 | 732 | 6374 | 12083 | -5709 | 8,7 | 16,5 | -7,8 | 1,18 |
2001 | 725 | 6833 | 12597 | -5764 | 9,4 | 17,4 | -7,9 | 1,25 |
2002 | 717 | 7247 | 13435 | -6188 | 10,1 | 18,7 | -8,6 | 1,33 |
2003 | 707 | 7290 | 14141 | -6851 | 10,3 | 20,0 | -9,7 | 1,32 |
2004 | 696 | 7320 | 13092 | -5772 | 10,5 | 18,8 | -8,3 | 1,31 |
2005 | 686 | 6952 | 12649 | -5697 | 10,1 | 18,4 | -8,3 | 1,24 |
2006 | 676 | 6938 | 11716 | -4778 | 10,3 | 17,3 | -7,1 | 1,22 |
2007 | 667 | 7319 | 11007 | -3688 | 11,0 | 16,5 | -5,5 | 1,28 |
2008 | 659 | 7682 | 11134 | -3452 | 11,7 | 16,9 | -5,2 | 1,35 |
2009 | 651 | 7884 | 10599 | -2715 | 12,1 | 16,3 | -4,2 | 1,58 |
2010 | 644 | 7821 | 10471 | -2650 | 12,1 | 16,2 | -4,1 | 1,58 |
2011 | 641 | 7711 | 9479 | -1768 | 12,0 | 14,7 | -2,7 | 1,60 |
2012 | 640 | 7980 | 9761 | -1781 | 12,5 | 15,3 | -2,8 | 1,71 |
2013 | 636 | 7603 | 9354 | -1751 | 12,0 | 14,7 | -2,7 | 1,66 |
Composition ethnique |
1926 | 1939 | 1959 | 1970 | 1979 | 1989 | 2002 | 2010[4] | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Caréliens | 100 781 (37,4 %) | 108 571 (23,2 %) | 85 473 (13,0 %) | 84 180 (11,8 %) | 81 274 (11,1 %) | 78 928 (10,0 %) | 65 651 (9,2 %) | 45 570 (7,4 %) |
Finnois | 2 544 (0,9 %) | 8 322 (1,8 %) | 27 829 (4,2 %) | 22 174 (3,1 %) | 20 099 (2,7 %) | 18 420 (2,3 %) | 14 156 (2,0 %) | 8 577 (1,4 %) |
Vepses | 8 587 (3,2 %) | 9 392 (2,0 %) | 7 179 (1,1 %) | 6 323 (0,9 %) | 5 864 (0,8 %) | 5 954 (0,8 %) | 4 870 (0,7 %) | 3 423 (0,5 %) |
Russes | 153 967 (57,2 %) | 296 529 (63,2 %) | 412 773 (62,7 %) | 486 198 (68,1 %) | 522 230 (71,3 %) | 581 571 (73,6 %) | 548 941 (76,6 %) | 507 654 (82,2 %) |
Biélorusses | 555 (0,2 %) | 4 263 (0,9 %) | 71 900 (10,9 %) | 66 410 (9,3 %) | 59 394 (8,1 %) | 55 530 (7,0 %) | 37 681 (5,3 %) | 23 345 (3,8 %) |
Ukrainiens | 708 (0,3 %) | 21 112 (4,5 %) | 23 569 (3,6 %) | 27 440 (3,8 %) | 23 765 (3,2 %) | 28 242 (3,6 %) | 19 248 (2,7 %) | 12 677 (2,0 %) |
Autres | 2 194 (0,8 %) | 20 709 (4,4 %) | 29 869 (4,5 %) | 20 726 (2,9 %) | 19 565 (2,7 %) | 21 505 (2,7 %) | 25 734 (3,6 %) | |
Total | 267 142 | 468 898 | 658 592 | 713 451 | 732 191 | 790 150 | 716 281 | 643 548 |
Politique |
Le chef du gouvernement de la République de Carélie est le chef. La fonction est occupée par Artur Parfentchikov, nommé par le président russe en février 2017. Le 10 septembre suivant, il est confirmé par un vote populaire.
Le parlement de la République de Carélie est l'Assemblée législative formée de cinquante députés élus pour quatre ans.
Économie |
Transports |
Transport ferroviaire |
Le réseau ferré fédéral (Voie ferrée de Mourmansk) traverse la république de Carélie et relie Mourmansk à Saint-Pétersbourg, Moscou, et la Finlande[5].
Le réseau passe par Petrozavodsk et Kondopoga.
|
Des voies navigables relient la Carélie à la mer de Barents, la mer Baltique, la mer Noire et la Caspienne par un réseau de rivières, de lacs et de canaux.
Des routes traversant la Carélie relient Mourmansk à Saint-Pétersbourg, Moscou et la Finlande.
Transport aérien |
Des vols réguliers relient Petrozavodsk avec Joensuu et Helsinki[6].
Transport routier |
L'autoroute M18, surnommée Kola, joint Saint-Pétersbourg à Mourmansk.
Religion |
Selon l'étude réalisée en 2012, la répartition religieuse de la population de la République de Carélie est[7],[8],[9]
Culture |
La langue carélienne est proche du finnois.
Malgré le fort attachement des Caréliens à leur culture fennique (la Carélie est le berceau du Kalevala), le carélien ne bénéficie pas du statut de langue officielle.
En revanche, le finnois est, derrière le russe, la seconde langue nationale.
Il n'existe plus beaucoup de Caréliens parlant carélien (environ 10 % de la population).
Galerie |
Village de Vuokkiniemi
Lac Pertozero
Lac Kotkatjärvi
Village de Kotkatjärvi
Chute de Hamekoski à Harlu
Références |
(en) « Reserves, national and nature parks », portail touristique de la République de Carélie, ticrk.ru.
(fi) « Karjalan tärkeimpiä nähtävyyksiä », République de Carélie, gov.karelia.ru.
(ru) « Statistiques », Service de statistiques fédéral de l'état de Russie (consulté le 24 décembre 2014)
(ru) Федеральная служба государственной статистики (Bureau des statistiques de la fédération russe), www.gks.ru, « Информационные материалы об окончательных итогах Всероссийской переписи населения 2010 года. Приложение 7: НАЦИОНАЛЬНЫЙ СОСТАВ НАСЕЛЕНИЯ ПО СУБЪЕКТАМ РОССИЙСКОЙ ФЕДЕРАЦИИ », Moscou, ИИЦ «Статистика России»., 2011(consulté le 22 septembre 2012)
(ru) « Obuhovo - Mourmansk (1448 km) », Аркадий Кацнельсон, (consulté le 27 décembre 2014)
The Republic of Karelia « Copie archivée » (version du 6 octobre 2008 sur l'Internet Archive)
(ru) « Geografija Vybor Duha », Kommersant, kommersant.ru, 27 août 2012
(ru) « Arena. Atlas Religi i Natsionalnostei Rossijskaja Federatsija », sreda.org, 21 décembre 2012
(ru) « Arena. Atlas Religi i Natsionalnostei Rossijskaja Federatsija », sreda.org, 18 décembre 2012
(en) « Arena - Atlas of Religions and Nationalities in Russia », Sreda.org (consulté le 25 décembre 2014)
« 2012 Survey Maps », Ogonek", no 34 (5243), 27 août 2012(consulté le 25 décembre 2014)
Articles connexes |
- République démocratique finlandaise
- République socialiste soviétique autonome de Carélie
- République socialiste soviétique carélo-finnoise
Liens externes |
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(ru) (fi) (en) Site officiel de la république de Carélie
(fr) (en) La frontière orientale de la Finlande
(fr) (en) Le canal Saimaa
(en) (ru) (fi) Heninen.net Informations sur la Carélie
(en) Informations sur les Caréliens
- La Carélie aujourd'hui
- La Carélie ou l’avenir incertain d’un passé fatal
- Divine Carélie
- Curiosités, République de Carélie
- Russian Regional Economic and Business Atlas Volume 2 Strategic Investment p. 67
- Portail de la Russie