Film culte





Un film culte est un film généralement original ayant acquis un groupe fortement dévoué de fans. Le terme ne désigne ni un genre au sens propre, ni une qualité esthétique, mais qualifie un film en fonction de la façon particulière dont il est reçu par le public ou une partie du public. Un film culte possède un groupe d'admirateurs, et c'est en général un film que « soit on aime, soit on déteste », mais ces propriétés ne suffisent pas à le définir complètement.


L'expression signifie que le film fait l'objet d'un culte, et non qu'il est un culte lui-même. Il ne peut donc pas être accordé au pluriel : on écrit des films culte.




Sommaire






  • 1 Présentation


    • 1.1 Origine


    • 1.2 Succès




  • 2 Historique


    • 2.1 Première période : de 1959 aux années 1970




  • 3 Deux genres de films culte


    • 3.1 Le film d’initiés


    • 3.2 Le succès générationnel




  • 4 Festival du film culte


  • 5 Notes et références


  • 6 Voir aussi


    • 6.1 Bibliographie


    • 6.2 Filmographie


    • 6.3 Articles connexes


    • 6.4 Liens externes







Présentation |



Origine |


Le terme « film culte » est apparu pour la première fois dans le livre de Danny Peary, Cult Movies, et il n'a cessé d'être utilisé jusqu'à aujourd’hui, et bien souvent dans des sens déformés par rapport au sens originel.


Un film culte est un film qui a fini par réunir autour de lui un public le plus souvent réduit d'admirateurs, fidèles et habituellement fanatiques. C'est un film qui peut être source de fascination, d'obsession, et une culture secondaire peut se construire autour de lui (d'où l'analogie avec « culte »).


Les films considérés comme objets de culte ont habituellement un intérêt restreint mais très particulier. Ils ont souvent la réputation d'être des œuvres excentriques, qui n’obéissent pas aux règles du cinéma traditionnel, recourant par exemple à des techniques narratives et de réalisation hors des « canons » habituels du cinéma[1], et/ou qui explorent des thèmes considérés comme marginaux.


Certains films culte sont condamnés à un succès confiné, notamment certains nanars dont le cercle d'admirateurs sera toujours réduit. Quelques-uns sont toutefois parvenus à gagner dès leur sortie en salle une reconnaissance populaire et parfois même critique. D'autres ont dépassé leur statut « culte » progressivement, finissant par être reconnus comme des classiques à part entière, par exemple C'est arrivé près de chez vous avec Benoît Poelvoorde (1992).



Succès |


Dans bien des cas, les films culte ont été au départ des échecs à leur sortie en salles. Même s'ils sont restés peu de temps à l'affiche, certains films ont pu trouver une popularité dans la durée grâce à leur diffusion sur d'autres canaux (télévision ou internet) ou supports (cassette vidéo, laserdisc, DVD, etc.). Ils peuvent alors trouver un succès qu'ils n'avaient pas connu lors de leur sortie, pouvant conduire à la prolongation de leur exploitation vidéo et à l'augmentation du nombre de copies mises en circulation.


Par exemple, un film jugé « médiocre » comme L'ouragan vient de Navarone (1978) de Guy Hamilton (échec public et critique à sa sortie) bénéficie, après une multitude de diffusions sur le câble et sur les chaînes hertziennes, d'une vraie popularité chez les amateurs de film de guerre. Le film existe aujourd’hui en DVD (proposant la version restaurée de 128 minutes) et vient même de se voir offrir, à l'heure où beaucoup de classiques manquent à l'appel, une sortie Bluray.


Harold et Maude (Harold and Maude) de Hal Ashby, bien qu'il n'engrangeât guère de recettes à l'époque de sa sortie au cinéma en 1971, est devenu un succès en même temps qu'un phénomène culte, après ses diffusions télévisées et sa sortie en vidéo. Plus récemment, on peut citer les exemples de The Big Lebowski (1998) de Joel et Ethan Coen et de 35 heures, c'est déjà trop (Office Space, 1999) de Mike Judge, échec à sa sortie, mais que le bouche à oreille a transformé en hit de la location vidéo.


Bon nombre de films culte sont au départ des productions indépendantes dont les créateurs ne s’attendent généralement pas à rencontrer le succès auprès du grand public. Le Carnaval des âmes (Carnival of Souls, 1962) de Herk Harvey, La Nuit des morts vivants (Night of the Living Dead, 1968) de George A. Romero, El Topo (1970) réalisé par Alejandro Jodorowsky, Pink Flamingos (1972) de John Waters, Frère de sang (Basket Case, 1982) de Frank Henenlotter, Evil Dead (The Evil Dead, 1981) et ses deux suites, réalisés par Sam Raimi, ou encore Eraserhead (1977) de David Lynch sont autant de films indépendants communément reconnus pour être devenus des films culte.


Un film produit par un grand studio peut aussi devenir un film culte, en particulier si, en dépit de sa nature commerciale, son succès autant en salles que sur le marché de la vidéo a été faible, mais qu’il a été mis à l’honneur par un petit nombre de fans dévoués en quête de perles cinématographiques. C’est le cas par exemple de Va te faire voir Freddy! (Freddy Got Fingered, 2001) de Tom Green.


Également, le contenu de certains films — des sujets obscurs, étranges, de transgression, ou d’autres thématiques propres à susciter la controverse — peut être déterminant dans le fait qu’un film deviendra culte, qu’il s’agisse d’une production indépendante ou d'un grand studio. Parfois, la réception publique d’un film culte diffère quelque peu de ce que ses producteurs prévoyaient.


Par exemple, le film à gros budget Showgirls (1995), de Paul Verhoeven, film où le sexe est omniprésent et qui était au départ conçu comme un drame retraçant la carrière d'une strip-teaseuse de Las Vegas, fut un flop complet au moment de sa sortie, à la fois éreinté par la critique et boudé par le public. Le film est aujourd’hui l'un des préférés du public homosexuel, et généralement vu comme une comédie, à la suite de son succès lors de ses fréquentes diffusions à la télévision en séance de minuit. Selon l’écrivain et militante Naomi Klein, l'aspect second degré jouissif du film est apparu lors de son exploitation vidéo, et avant que les commerciaux de MGM ne pensent à exploiter cette idée. MGM remarqua que le titre connaissait un certain succès en vidéo, puisque « des gens entre vingt et trente ans avaient lancé des soirées Showgirls, ironiques, au cours desquelles ils s’amusaient à se moquer du scénario aussi maigre qu’improbable et à pousser des cris d’horreur au moment des scènes de rapports sexuels "aérobiqués" »[2]


Certains films, bien qu'ils aient recueilli des critiques massivement positives et aient été des succès au box office, sont néanmoins considérés comme objets de culte. On trouve un exemple dans la vision du futur sinistre, perturbante et ultraviolente offerte par Stanley Kubrick dans Orange mécanique (A Clockwork Orange, 1971), un film couronné par plusieurs récompenses majeures et nommé pour quatre Oscars, dont celui du meilleur film. D’autres exemples : Easy Rider (1969) de Dennis Hopper, 2001, l'Odyssée de l'espace (2001: A Space Odyssey, 1968), de Stanley Kubrick également, Taxi Driver (1976) de Martin Scorsese, la saga Star Wars de George Lucas, Apocalypse Now (1979) de Francis Ford Coppola, Shining (1980), encore de Stanley Kubrick]], Blade Runner (1982) de Ridley Scott, Scarface (1983) de Brian De Palma, Blue Velvet (1986) de David Lynch, la trilogie Retour vers le futur (1985 - 1989 - 1990) de Robert Zemeckis, Pulp Fiction (1994) de Quentin Tarantino[3] ou encore Fight Club (1999) de David Fincher.


Parfois, des films deviennent objets de culte parce qu’ils sont en avance sur leur temps ; ils se trouvent un public d’admirateurs tardivement une fois que leur originalité est reconnue ; c’est notamment le cas du Fantasia (1940) des studios Walt Disney[4].



Historique |



Première période : de 1959 aux années 1970 |


Le terme lui-même a été en usage à la fin des années 1970 et popularisé dans une série de trois livres de Danny Peary (en), commençant en 1981 par Cult Movies. Le film Plan 9 from Outer Space (1959) et d'autres d'Ed Wood Jr. font partie des plus anciens films considérés comme « culte », attirant les passionnés admiratifs de l'incompétence du cinéaste.


D'autres films de science-fiction et d'horreur de série Z des années 1950 (par exemple Robot Monster), et les films d'exploitation des années 1930 qui sont réapparus sur le marché de la vidéo des années 1980 (tels que Reefer Madness (1936)), ont aussi reçu ce statut.


Le film d'horreur à petit budget La Nuit des morts-vivants (1968), réalisé par George A. Romero, reçut un accueil mitigé au box-office mais attira l'attention de la critique avec le temps. La culture américaine durant la guerre du Viêt Nam eut un impact énorme sur le film et ce dernier obtint le statut de film culte après avoir été fréquemment diffusé dans les midnight movies. Le film est en effet une charge féroce contre la société américaine des sixties et un historien a décrit le film comme « subversif à beaucoup de niveaux[5] ». Bien que n'étant pas le premier film de zombies, La Nuit des morts-vivants eut tellement d'influence sur ses successeurs qu'il peut être considéré comme l'influence majeure de la zombie-culture moderne[6]. C'est le premier volet de la saga des zombies réalisée par Romero.


Comédie satirique sur la guerre froide, Docteur Folamour ou : comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe (1964) de Stanley Kubrick a été acclamé par la critique tout en conservant son statut de film culte. Dans le même genre, la comédie noire Harold et Maude (1971) est devenu le premier film à gros budget d'Hollywood capable de maintenir un cercle de fidèles conséquent lors des rediffusions, bien qu'apparemment il n'ait pas été repris par les Midnight movies durant les années 1970[7].


La comédie musicale de Mel Stuart Charlie et la Chocolaterie (Willy Wonka & the Chocolate Factory, 1971) est l'un des films pour enfants les plus célèbres, qui a pourtant développé un cercle d'inconditionnels parmi les adultes pour son design. Orange mécanique, de Stanley Kubrick (1971), un film sur la violence dans un futur proche, eut un succès commercial important et fut nommé à l'Oscar du meilleur film ; pourtant, les thèmes explorés et leur représentation ont fait de ce film l'un des plus polémiques de l'histoire du cinéma, lui conférant de ce fait le statut de film culte.


Pink Flamingos (1972), de John Waters, film présentant de manière extravagante et controversée (ce fut un exercice d'« un goût douteux ») des scènes d'inceste et de coprophagie, est devenu le plus connu d'un groupe de films passés dans les Midnight movies et se concentrant sur les perversions sexuelles et le fétichisme[8]. Filmé pendant les week-ends à Baltimore, la ville natale de Waters, avec un câble d'un mile comme conducteur d'énergie, ce film se montra également important en inspirant la croissance des films indépendants[9].


En 1973, le cinéma Elgin Theater, à New York, a lancé des Midnight movies groupés, avec Pink Flamingos et un drame jamaïquain comportant une bande sonore remarquable. Dans sa vision traditionnelle, The Harder They Come (1972) fut un échec cuisant, éreinté par les critiques après que son distributeur aux États-Unis, New World Communications de Roger Corman, l'ait sorti sur son propre marché comme un produit de la blaxploitation. Revu dans les Midnight movies pendant six années, il contribua à la popularité du reggae aux États-Unis.


Tandis que le potentiel de certains films en tant que Midnight movies fut identifié seulement quelque temps après leur sortie, nombre d'entre eux furent distribués comme tels dès leur sortie en salle pour tirer profit du marché - par exemple, en 1973, Broken Goddess, Dragula, The White Whore and the Bit Player et Elevator Girls in Bondage (aussi bien que Pink Flamingos) firent leur première en tant que Midnight movies[10]. En 1974, le premier Midnight movie Flesh Gordon montre avec évidence comment le phénomène bifurqua parfois vers la pornographie.


Le trans-genre The Rocky Horror Picture Show (1975) est probablement le film culte le plus connu encore en activité. Le film est une satire des conventions de films science-fiction et d'horreur de son temps et inclut des éléments de travestissement, inceste et homosexualité — le tout dans le contexte d'un film musical. Le film reçut peu d'attention de la part des critiques à sa sortie en 1975 mais se constitua peu à peu un groupe d'admirateurs fanatiques qui sont apparus aux Midnight movies des cinémas de quartiers, habillés en costumes et « participant » au film en imitant des scènes telles que le lancer de riz pendant la scène du mariage[11]. Le film ridiculise intentionnellement ses propres thèmes, entrant de ce fait dans l'esprit d'amusement sarcastique entourant souvent les films culte. Il gagna une nouvelle vie sur VHS. The Rocky Horror Picture Show peut être vu comme une norme et aider à déterminer si un film est en effet culte, car il est probablement le film culte par excellence. Une grande partie de sa célébrité est moins due au film lui-même qu'à l'exposition qu'en ont faite ses admirateurs[12]. Si un film est plus largement connu que The Rocky Horror Picture Show, il n'est pas susceptible de pouvoir être considéré comme un film culte.



Deux genres de films culte |


Si la notion de film culte est aujourd’hui populaire, notamment chez les cinéphiles, son origine est incertaine. On peut rattacher la naissance du phénomène films culte aux projections de minuit (Midnight movies) qui commencèrent vers 1970 dans des cinémas de New York, Boston ou Los Angeles. Les directeurs de ces salles, désirant rendre accessibles des films peu connus et décalés, n'avaient que ce créneau horaire de disponible, la journée et la soirée étant occupées par les productions hollywoodiennes. Un public de connaisseurs ou de curieux, à l'époque où la cassette VHS n'existait pas encore, se constitua autour de films comme The Rocky Horror Picture Show, La Nuit des morts vivants, Eraserhead ou encore El Topo. Ces films commencèrent ainsi une carrière de films culte.


Ainsi, ce furent des films étranges, bizarres, excentriques voire surréalistes qui constituèrent les premiers films culte. Souvent controversés car sortant des conventions formelles ou narratives de l'époque, ces films étaient aussi difficiles à voir que véritablement originaux[3].


Un film culte se situe dans la marge (ce n'est pas une volonté du réalisateur, mais le film est censuré, pas ou peu distribué, considéré comme trop médiocre, expérimental ou choquant) et un nombre limité d'inconditionnels fournissent des efforts répétés autour de cette œuvre (déplacements, écritures, projections, rencontres, etc.).



Le film d’initiés |


Pour les puristes, un film culte est d'abord un film ayant gardé une certaine confidentialité, au moins à ses débuts, et qui a obtenu un succès d'estime auprès d'un public qui lui reste fidèle et attaché.


Entrent dans cette catégorie des films de réalisateurs indépendants, des films qui n'ont pas eu le succès escompté à leur sortie (succès moyen ou échec commercial), soit parce qu'ils n'étaient pas bien distribués soit parce qu'ils ne correspondaient pas aux critères du grand public. Il peut s'agir de films ayant un format particulier, une réalisation novatrice, de films qui ont choqué à leur époque ou ont paru décalés par rapport aux standards de commercialisation. Ces films, bien qu'ayant souvent une imagerie forte, ne sont pas source de merchandising ou de produits dérivés généralisés. Par exemple :




  • The Rocky Horror Picture Show : l'exemple même du film culte possédant son cercle d'admirateurs fidèles (ceux-ci se réunissent régulièrement pour des projections-spectacles où les scènes du film sont en même temps reprises par des acteurs[13]).


  • Braindead : un sommet du film gore déjanté[14].



Le succès générationnel |


Prenant davantage appui sur le sens étymologique de l'expression que sur l'approche cinéphile, certains films sont considérés culte pour avoir été, en dépit de toute prévision, le signe de ralliement de toute une génération se partageant répliques culte et collectionnant objets s'y référant avec la même passion. La première trilogie de la saga de science-fiction Star Wars marqua toutes les années 1980 et reste par son ampleur un phénomène unique dans l'histoire du cinéma.



Festival du film culte |


En juin 2016, est inauguré à Trouville le premier Festival international du film culte, qui est reconduit en 2017. Lancé par Karl Zéro et se déroulant au Casino de Trouville, ce festival atypique est un « Joyeux bazar »[15] dont les buts sont de proposer une compétition composée de films inédits, au « fort potentiel culte », des films atypiques, ambitieux ou décalés qui interpellent la critique et le public.


La « Mouette d'or », grand prix du festival, sacre en 2016 Willy 1er et, en 2017, Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc.



Notes et références |




  1. Cult films sur Film site (consulté le 5 octobre 2007).


  2. Naomi Klein, No Logo, Vintage Canada Édition, 2000, p. 79.


  3. a et b''Cult films sur Film Site (en)


  4. Cult films sur le site [1] ; accédé le 5 octobre, 2007.


  5. Adam Rockoff, Going to Pieces: The Rise and Fall of the Slasher Film, 1978–1986 (Jefferson, N.C. : McFarland, 2002), p. 35, (ISBN 0-7864-1227-5).


  6. « Zombie Movies » in The Encyclopedia of Fantasy, ed. John Clute and John Grant (New York: St. Martin's Press, 1999), p. 1048, (ISBN 0-312-19869-8)


  7. Cf. Hoberman and Rosenbaum (1983), p. 298.


  8. Waters (2006).


  9. Pink Flamingos Production Notes. Retrieved 11/15/06.


  10. Hoberman and Rosenbaum (1983), p. 13.


  11. History of the Rocky Horror Picture Show et Rocky Horror Timeline. (consulté le 14 novembre 2006).


  12. (en) Bill Henkin, The Rocky Horror Picture Show Book, New York, Dutton Adult, 1979(ISBN 978-0-8015-6436-9, LCCN 79063619), p. 36


  13. Studiogalande.fr, site du Studio Galande à Paris


  14. Film de culte


  15. « Le joyeux bazar du festival international du film culte de Trouville » Le Point.fr, 26 juin 2017.



Voir aussi |



Bibliographie |




  • (en) J. Hoberman, et Jonathan Rosenbaum, Midnight Movies, Da Capo Press, 1983 (ISBN 0-306-80433-6)


  • (en) Mark Jancovich, Antonio Lazaro Reboli, Julian Stringer et Andrew Willis, Defining Cult Movies: The Cultural Politics of Oppositional Taste, Manchester University Press, 2003, 244 p. (ISBN 071906631X)


  • (en) Danny Peary, Cult Movies: The Classics, the Sleepers, the Weird, and the Wonderful, Dell, 1981, 402 p. (ISBN 0440516471)

  • Alain Riou, Les Films cultes, Éd. du Chêne, 1998 (ISBN 2851089803)

  • Gilles Visy, Films cultes - Culte du film, Publibook, Paris, 2005, 103 p. (ISBN 2-74830-834-4)

  • Jocelyn Lachance, Hugues Paris, Sébastien Dupont (dir.), Films cultes et culte du film chez les jeunes. Penser l'adolescence avec le cinéma, Québec : Presses de l'Université Laval, 2009. (ISBN 9782763788845)

  • Sébastien Dupont et Hugues Paris (dir.), L'adolescente et le cinéma. De Lolita à Twilight, Toulouse, Érès, 2013. (ISBN 978-2-7492-3667-4)

  • Christophe Goffette, Le petit livre des films cultes, Spartorange, 1994, 112 p.



Filmographie |



  • (en) Le documentaire Midnight Movies (2006) du réalisateur canadien Stuart Samuels qui expose la genèse du phénomène film culte aux États-Unis.


Articles connexes |




  • Série B

  • Série Z

  • Nanar

  • Chef-d'œuvre

  • Midnight movie

  • Film d'exploitation

  • Cinéma underground

  • Cinéma indépendant

  • Réplique culte




Liens externes |




  • (en) The Worldwide Celluloid Massacre


  • (en) Cinema Suicide Un blog dédicacé aux films culte et aux « séries B »



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