Service mobile d'urgence et de réanimation






SMUR en représentation lors du défilé national du 21 juillet 2018. Acronyme souvent méconnu du grand public, ces berlines médicalisés d'urgence et de réanimation revêtissent le nouveau stripping "Battenburg" imposé en Belgique pour toute la flotte d'aide médicale depuis 2017.


SMUR en représentation lors du défilé national du 21 juillet 2018. Acronyme souvent méconnu du grand public, ces berlines médicalisés d'urgence et de réanimation revêtissent le nouveau stripping "Battenburg" imposé en Belgique pour toute la flotte d'aide médicale depuis 2017.


Le service mobile d'urgence et de réanimation, devenu structure mobile d'urgence et de réanimation, bien souvent abrégé en SMUR, est un service hospitalier consistant en un ou plusieurs véhicules (appelés selon les pays et les catégories unité mobile hospitalière, véhicule radio-médicalisé…) destinés à apporter les soins d'aide médicale urgente en dehors de l'hôpital, bien souvent conjointement avec une ambulance. Ainsi que lorsqu'un patient nécessite des soins ou une surveillance médicale. En effet, certains patients et/ou certaines pathologies nécessitent des soins d'urgences à leur chevet, et ce, avant toute autre mobilisation. Dans ce cas, et par un appel au 112 (anciennement 100) le call taker décidera (selon la pathologie) de déplacer un SMUR sur zone, afin d'assurer des soins extra-hospitaliers indispensable à la survie du client. On peut donc affirmer le fait que le SMUR est le prolongement de la structure hospitalière à laquelle il est rattaché. Si le patient ne sait pas venir à l'hôpital, l'hôpital (le SMUR en l'occurence) ira jusqu'au patient.


Les véhicules répondent à des normes fédérales en matière d'équipement. Les normes de la fonction SMUR sont définies par l’arrêté royal du 10 août 1998.


Ces véhicules sont munis de différentes manières selon les pays mais contiennent bien souvent au moins un médecin et un infirmier.


Le SMUR n'est pas à confondre avec le SAMU lorsque celui-ci existe dans certains pays.




Sommaire






  • 1  Belgique


  • 2  Canada


  • 3  France


  • 4  Luxembourg


  • 5  Suisse


  • 6 Amérique


  • 7 Autres pays


  • 8 Notes et références


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Articles connexes


    • 9.2 Liens externes







Drapeau de la Belgique Belgique |


Article détaillé : SMUR en Belgique.

Mais au fond, sous quels critères un hôpital peut-il disposer d’un SMUR ?


Le service public fédéral de la santé publique agrée certains hôpitaux comme étant des hôpitaux spécialisés disposant de critères permettant d’accueillir les patients envoyés par le "[1]100/112". Ces hôpitaux, s'ils en ont les moyens financiers et humains, peuvent demander l'autorisation de s'équiper d'un SMUR. Son octroi dépendra essentiellement de leur localisation. Le but est d’éviter d'avoir trop de SMUR sur une région où le nombre d'interventions ne requiert pas la présence d'une unité supplémentaire et des capacités d'accueil des victimes de tous types.


Qui sont les professionnels présents dans le SMUR ?


L’équipe se compose au minimum d'un médecin spécialisé et d'un infirmier détenteur du titre particulier en soins intensifs et aide médicale urgente.



Drapeau du Canada Canada |


Article détaillé : Urgences-santé.


Drapeau de la France France |


Article détaillé : SMUR en France.


Drapeau du Luxembourg Luxembourg |




Drapeau de la Suisse Suisse |


En Suisse, chaque canton est équipé d'au moins un SMUR avec au moins une unité mobile hospitalière (UMH)[2]. Ils sont automatiquement engagés par la centrale d'appels sanitaires urgents (CASU, n°144) suivant les informations obtenues par l'opérateur de l'appelant ou ils peuvent être demandés en renfort par les ambulanciers eux-mêmes. Les SMUR sont généralement engagés sur une intervention dès le NACA 4 compris (« blessures et maladies graves pouvant évoluer vers un risque vital en l'absence de traitement hospitalier »). L'équipage d'une UMH de SMUR est composé d'un ambulancier ou d'un infirmier et d'un médecin. Les UMH s'autorégulent en s'appuyant sur leurs SMUR comme en Belgique.



Amérique |


Certains pays possèdent des SAMU et des SMUR (non hospitaliers mais dépendants de la santé publique des États) : Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Paraguay. Les États-Unis et le Canada ne possèdent pas de SMUR mais par contre utilisent les MICU (mobile intensive care units) pour les transports privés et militaires.



Autres pays |


La grande majorité des pays européens possède des SMUR et des UTIM (Andorre, Allemagne, Autriche, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Finlande, Grèce, Hongrie, Italie, Malte, Monaco, Norvège, Pays baltes, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Russie, Slovaquie, Slovénie, Serbie, Suède, République tchèque…). De même, le Royaume-Uni est en train de se doter à Londres et à Glasgow de MICU avec des protocoles de rendez-vous des UMH avec les ambulances de base après avoir commencé il y a 30 ans à Belfast.


Du côté asiatique, la Chine est en train de se doter de SAMU et SMUR semblables aux européens en modernisant son ancien système.



Notes et références |





  1. « La centrale 100 comme décrite dans les textes », sur https://be.brussels/siamu/que-fait-le-siamu/centrale-100, 2018(consulté le 23 octobre 18)


  2. Historiquement appelée « cardiomobile » à Genève.




Voir aussi |



Articles connexes |



  • Aide médicale urgente

  • Service d'aide médicale urgente

  • Régulation médicosanitaire des urgences

  • Transport sanitaire



Liens externes |




  • (fr) Les SMUR en Romandie

  • Giada MINEN, « Evaluation de l'activité du cardomobile genevois en 1996 et comparaison avec le début de son activité » (consulté le 27 juillet 2016)

  • SPF Santé Publique / SMUR / Texte de loi, fiche profil



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