Dassault Mirage 2000









































































































































Dassault Mirage 2000






Vue de l'avion.
Un Mirage 2000B de l'escadron de chasse 2/5 Île-de-France de l'Armée de l'air en 2010, équipé de missiles air-air Super 530[Note 1].


Constructeur

Drapeau : France Dassault aviation
Rôle

Avion de chasse
Statut
En service

Premier vol

10 mars 1978(2000 C)
Mise en service

été 1983 (2000 C), avril 1999 (2000-5)
Nombre construits
601
Équipage
1 pilote (+ 1 navigateur officier système d'armes sur biplace)
Motorisation
Moteur

Snecma M53-P2
Nombre
1
Type

Turboréacteur avec postcombustion
Poussée unitaire
65 kN (98 kN avec postcombustion)
Dimensions

vue en plan de l’avion

Envergure
9,13 m
Longueur
14,60 m
Hauteur
5,20 m

Surface alaire
41 m2
Masses
À vide
7 800 kg
Carburant
Interne : 3 200 kg
Externe : 6 200 kg
Avec armement
13 800 kg
Maximale
16 500 kg
Mirage 2 000−5 : 17 500 kg
Performances
Vitesse maximale

2 340 km/h (Mach 2,2 à 15 000 mètres
Mach 1,2 à basse altitude
)

Plafond
18 000 m

Vitesse ascensionnelle
18 000 m/min
Rayon d'action

(avec réservoirs externes) 1 600 km

Charge alaire
337 kg/m2

Rapport poussée/poids

(à vide) 1,288

Facteur de charge
+9 G / -3,2 G
Armement
Interne
2 canons GIAT DEFA de 30 mm (sauf versions N, D et B) - 125 coups par arme.
Externe
6 300 kg de charges (7 000 kg pour le 2000-9), incluant des missiles air-air R550 Magic II (toutes versions), Super 530D (2000 C), MICA (IR ou EM) (2000-5F) ; des bombes freinées ou guidées par laser et des missiles air-sol Apache ou de croisière SCALP-EG (2000 D) et le missile nucléaire ASMPA (2000 N)
Avionique
Commandes de vol électriques, centrale de navigation à inertie, radar RDY (2000-5/-5Mk2) et RDI (2000C/EG) avec capacité "Look Down/Shoot Down", pilote automatique et contre-mesures électroniques intégrées

Le Mirage 2000 est un avion de chasse conçu par la société française Dassault Aviation à la fin des années 1970. Bien que la formule à aile delta fasse penser au Mirage III des années 1960 et que le Mirage 2000 soit de taille comparable, il s'agit en fait d'un avion entièrement nouveau, avec une surface alaire plus importante, naturellement instable pour améliorer sa manœuvrabilité et équipé de commandes de vol électriques. Mis en service en 1984, le Mirage 2000 est principalement utilisé par l'Armée de l'air française qui en a reçu 315 exemplaires, tandis que 286 autres ont été exportés vers huit pays différents.




Sommaire






  • 1 Conception


  • 2 Versions


    • 2.1 Mirage 2000B


    • 2.2 Mirage 2000C


    • 2.3 Mirage 2000-5


    • 2.4 Mirage 2000-9


    • 2.5 Mirage 2000N


    • 2.6 Mirage 2000D


    • 2.7 Mirage 2000E




  • 3 Autres caractéristiques


  • 4 Conception et positionnement par rapport à d'autres appareils


    • 4.1 Comparatif technique avec les autres avions de chasse




  • 5 Engagements


    • 5.1  France


    • 5.2  Grèce


    • 5.3  Inde


    • 5.4  Émirats arabes unis


    • 5.5  Qatar


    • 5.6  Pérou




  • 6 Pays utilisateurs


    • 6.1  France


    • 6.2  Brésil


    • 6.3  Égypte


    • 6.4  Émirats arabes unis


    • 6.5  Grèce


    • 6.6  Inde


    • 6.7  Pérou


    • 6.8  Qatar


    • 6.9  Taïwan




  • 7 Accidents


    • 7.1 Force aérienne des Émirats arabes unis


    • 7.2 Armée de l'air française


    • 7.3 Force aérienne grecque


    • 7.4 Force aérienne indienne


    • 7.5 Force aérienne de la République de Chine




  • 8 Marquages et unités françaises


  • 9 Dans la culture populaire


  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références




  • 11 Voir aussi


    • 11.1 Développement lié


    • 11.2 Aéronefs comparables


    • 11.3 Ordre de désignation


    • 11.4 Articles connexes


    • 11.5 Bibliographie


    • 11.6 Liens externes







Conception |


En 1972, l'Armée de l'air française lance le programme ACF (Avion de Combat Futur) pour lequel elle demande un avion bi-réacteur doté de Snecma M53 et avec une aile fixe, destiné à des missions de supériorité aérienne. Tout en préparant une réponse à cet appel d'offres, le constructeur Dassault Aviation lance dès l'année suivante, sur fonds privés, l'étude d'un avion monoréacteur à aile delta baptisé « Delta 2000 ». Le 12 décembre 1975, le programme ACF est arrêté, pour des questions de coûts, et le gouvernement décide d'adopter à la place le projet du Delta 2000.




Cockpit du Mirage 2000.


Quatre prototypes d'un avion de chasse monoplace (Mirage 2000C) sont commandés officiellement en 1976. Ils doivent être propulsés par un réacteur M53-2 de poussée de 7,5 tonnes, en attendant le M53-5 plus puissant (poussée de 9 tonnes) destiné aux avions de série. Le premier prototype fait son vol inaugural le 10 mars 1978. Le premier avion de série s'envole à son tour le 20 novembre 1982, équipé du réacteur M53-5, et les livraisons à l'Armée de l'air française commencent l'année suivante. Le 2 juillet 1984, jour du cinquantième anniversaire de la création de l’Armée de l’air, la 2e escadre de chasse, stationnée à Dijon, fut la première escadre à recevoir le Mirage 2000. Les 37 premiers avions de série sont livrés avec un radar RDM (Radar Doppler Multifonction), car la mise au point du radar RDI (Radar Doppler à Impulsions) s'avère difficile. Il faudra finalement attendre 1987 pour que soient livrés les premiers exemplaires enfin équipés du radar RDI, et qui reçoivent également un réacteur M53-P2 encore plus puissant (9 700 kgp).


L'appareil hérite des souris mobiles[1], déjà présentes sur le Mirage III. Elle permettent de modifier le profil des entrées d'air du réacteur.


Le prototype de la version biplace d'entraînement (Mirage 2000B), entièrement financé par des fonds propres de Dassault Aviation, fait son premier vol le 10 octobre 1980. Dès 1979, l'Armée de l'air française avait commandé une version biplace destinée à l'assaut nucléaire, et capable pour cela d'emporter le missile ASMP-A alors en développement. Désignée Mirage 2000N, elle dispose d'une structure renforcée pour voler à basse altitude et grande vitesse, ainsi que d'un système de navigation et d'attaque basé sur le radar Antilope V, doté d'un mode suivi de terrain qui permet la détection du terrain dans le plan vertical à 12 km et le vol en mode automatique ou manuel à 200 pieds (60 m) d'altitude et 600 nœuds (1 110 km/h). Les canons ont été supprimés, et les souris sont désormais fixes, limitant la vitesse à Mach 1,5. Le siège arrière est occupé par un Navigateur Officier Systèmes d'Armes (NOSA, équivalent du Warfare Systems Officer des pays anglophones). Le premier prototype du 2000N fait son vol inaugural le 3 février 1983 et la version est mise en service en 1988. Les 31 premiers exemplaires ne peuvent emporter que le missile ASMP, mais les avions suivants (standard 2000N-K2) sont capables de missions conventionnelles, avec un large éventail de bombes classiques, guidées par laser, anti-pistes, ou bien de missiles anti-radars, anti-navires, etc.


L'expérience opérationnelle fait apparaître le besoin d'une plus grande capacité en carburant et d'une plus grande capacité en mode air-air. À la suite d'un nouvel appel d'offres de la DGA, 37 Mirage 2000 C sont transformés en Mirage 2000-5. Cette nouvelle version intègre de nouvelles technologies et des fonctionnalités souvent dérivées de celles du Rafale, principalement le radar RDY multifonction capable de détecter 24 cibles simultanément et de suivre 8 cibles dont 4 en mode prioritaire, avec une capacité de détection en mode air-air portée à 130 km contre 120 km pour le RDI (110 km pour le RDM), l'ajout de quatre points d'emport MICA qui permettent de tirer jusqu'à six missiles en mode « tire et oublie », sans avoir recours à la liaison de données. Le Mirage 2000-5 est optimisé pour les opérations d'interception à haute altitude et à des vitesses supersoniques (Mach 2,2 à 15 000 mètres), avec son moteur SNECMA M53-P2, sa masse maximum au décollage est portée de 16,5 t à 17,5 t. Le Mirage 2000-5 possède un système interne et intégré de contre-mesures électroniques, comprenant un détecteur de menaces avec des lance-leurres électromagnétiques ou infrarouges.


Ce rétrofit a aussi permis de récupérer les 37 radars RDI remplacés par le RDY et de remettre à niveau les 37 Mirage 2000C qui avaient été livrés avec le radar RDM.


Deux versions légèrement différentes, appelées Mirage 2000-5 Mk.2 et Mirage 2000-9 et dotées de capacités multirôle (possibilité de configuration mixte air-air/air-surface), ont été dérivées du Mirage 2000-5 et commandées par la Grèce et les Émirats arabes unis (EAU) respectivement.



Versions |





Mirage 2000 C/B/D/N/-5 Armée de l'air.


À l'origine développé pour être un avion d'interception et de supériorité aérienne, le Mirage 2000 a été ensuite commercialisé en différentes versions :



Mirage 2000B |


Version biplace d'entraînement. Appareils stationnés sur la base aérienne d'Orange-Caritat. Sept RDI S5 en service au 31 décembre 2014[2]:




  • Mirage 2000B S3, nos 501 à 514 : 14 biplaces équipés de radars RDM, de moteurs M53-5 et armés de missiles air-air R550 Magic II, de missiles air-air Super 530F ;


  • Mirage 2000B S4, nos 515 à 520 : 6 biplaces équipés de radars RDI J1-1 et de moteurs M53-5 ;


  • Mirage 2000B S4-2, nos 521 à 522 : 2 biplaces équipés de radars RDI J2-4 et de moteurs M53-5 (no 521) et M53-P2 (no 522) ;


  • Mirage 2000B S5, nos 523 à 530 : 8 biplaces équipés de radars RDI J3-13 et de moteurs M53-P2.



Mirage 2000C |


Version utilisée pour la défense aérienne. Appareils RDI S5 encore en service pouvant, depuis 2016, embarquer 4 bombes. Ils sont stationnés sur la base aérienne d'Orange-Caritat :




  • Mirage 2000C (RDM) : version intérimaire équipée du radar RDM (le radar RDI prévu n'était pas encore disponible) et du moteur M53-5 ;


    • Mirage 2000C S1, nos 1 à 15 : équipés de radar RDM et armés de missiles air-air R550 Magic II et de 2 canons DEFA de 30 mm ;


    • Mirage 2000C S2, nos 16 à 19 : équipés de radars RDM à capacité « look down » (détection vers le bas) améliorée ;


    • Mirage 2000C S3, nos 20 à 37 : capables de tirer également des missiles air-air Super 530F ;




  • Mirage 2000C (RDI) : version « définitive » équipée du radar RDI et du moteur M53-P2 ;


    • Mirage 2000C S4 : nos 38 à 48, équipés de radars RDI J1-1 et capables de tirer des missiles air-air Super 530D ;


    • Mirage 2000C S4-1 : nos 49 à 63, radars RDI J1-2 ;


    • Mirage 2000C S4-2 : nos 64 à 74, radars RDI J2-4 ;


    • Mirage 2000C S4-2A : passage au standard des Mirage 2000C S4, S4-1 et S4-2 avec un radar RDI J2-5 ;


    • Mirage 2000C S5 : nos 75 à 124, radars RDI J3-13 ;


    • Mirage 2000C S5-2C : Mirage 2000C S-5 mis à jour avec de nouveaux équipements ECCM (en) (contre contre-mesures électroniques).





Mirage 2000-5 |


Version d'abord uniquement destinée à l'exportation, l'Armée de l'air prend ensuite la décision de porter un certain nombre de ses Mirage 2000C à la norme 2000-5, et rentre ainsi dans le « club des Fox 3 » (Voir article sur Missile air-air : Fonctionnement du mode « Fox 3 » : exemple avec le Mirage 2000-5 équipé du radar RDY). Il dispose d'une avionique profondément rénovée, avec notamment un radar RDY (Radar Doppler Y), d'un viseur tête haute Thomson-CFS VEH-320, de commandes Hotas (en anglais : hands on throttle and stick : « mains sur manette et manche ») et de contre-mesures intégrées ICMS Mk.II. Les Super 530D sont remplacés par 4 MICA EM (missile d'interception et de combat aérien), plus petits et plus modernes, adaptés à l'utilisation en défense aérienne.




  • Mirage 2000-5F : version du Mirage 2000-5 destinée à la France ; ces appareils sont stationnés sur la base aérienne de Base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur :


    • Mirage 2000-5F SF1 : 37 Mirage 2000C S4-2A et S-5 mis au standard « -5 » (Les RDI J2-5 ainsi libérés remplacent les RDM) ;


    • Mirage 2000-5F SF1-C : Mirage 2000-5F SF1 équipés de nouvelles fonctionnalités RDY ;


    • Mirage 2000-5F SF1-IR : Mirage 2000-5F SF1C avec la double capacité MICA-EM et MICA-IR ;


    • Mirage 2000-5F Vi : Intégration de la Liaison 16, permettant la transmission de données sécurisées sur le théâtre de guerre entre appareils de l'OTAN ; modules interchangeables entre les avions.




  • Mirage 2000-5 Mk2 : version polyvalente, dont le RDY dispose de deux nouveaux modes anti-navires permettant le tir de missiles AM39 Exocet, et d'un nouveau système de contre-mesures ICMS Mk.III. Cette version est basée sur un nouveau cœur système : l'EMTI développé par Thales et de nouvelles visualisations.



Mirage 2000-9 |


Version totalement polyvalente avec radar RDY-2 (15 % de portée supplémentaire comparé au RDY), EMTI (Ensemble Modulaire de Traitement de l'Information), pod de désignation laser, vendue aux Émirats arabes unis. Cette version est capable de missions air-air avec des capacités proches des 2000-5, air-sol avec des missiles Black Shaheen (version du SCALP-EG spécifique aux E.A.U.) et air-surface avec missiles Exocet, le tout avec ravitaillement en vol.



Mirage 2000N |


Article détaillé : Dassault Mirage 2000N/2000D.

Version spécialisée dans la frappe nucléaire en service de 1988 à 2018, emportant le missile Air-sol moyenne portée amélioré (ASMPA), désormais remplacé par le Rafale dans ce rôle.



Mirage 2000D |


Article détaillé : Dassault Mirage 2000N/2000D.



Mirage 2000D de la 30e escadre de chasse


Version biplace air-sol d'assaut conventionnel tout temps spécifique à la France.



Mirage 2000E |


Appareils réservés à l'exportation, avec possibilités de modifications de l'avionique suivant les clients, mais toujours autour du radar RDM.




Autres caractéristiques |


Les autres caractéristiques sont les suivantes :



  • capacité en carburant de la version monoplace : 3 160 kg en interne, 4 150 kg avec le réservoir ventral de 1 300 L, 6 320 kg avec les réservoirs sous voilure de 2 000 L et 7 310 kg avec les trois réservoirs. Soustraire 60 kg à chacune des configurations pour la version biplace ;

  • temps sur zone à 150 NM de la base à 25 000 ft : h 40 min ;

  • rayon d'action à Mach 0,8 et à une altitude de 15 000 ft avec trois réservoirs supplémentaires largués avant le combat : 830 nautiques avec 6 missiles air-air MICA ;

  • possibilité de ravitaillement en vol à l'aide d'une perche démontable ;

  • depuis fin 1999, plusieurs Mirage 2000 français ont vu leur radar équipé du mode Non-Cooperative Target Recognition[3] ;

  • disponibilité démontrée au combat pendant l'opération Chammal en 2015 : plus de 90 %[4].



Conception et positionnement par rapport à d'autres appareils |


Les concurrents principaux du Mirage 2000 sur les marchés export ont été, entre autres, les F16C et F-18C américains et les MiG-29 et Su-27 russes.



Comparatif technique avec les autres avions de chasse |






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Pour comparer cet avion à d'autres appareils étrangers, il est important de noter l'évolution technologique majeur entre les premiers Mirage 2000C et les versions plus récentes tel que le Mirage 2000-5.


Ainsi les Mirage 2000C possèdent le radar RDI (radar doppler à impulsions) avec les premières capacités "look down, shoot down" pour un chasseur français et les missiles moyenne portée super530D et des missiles infrarouge à courte portée Magic II. Il s'agit donc d'un appareil destiné à de l'interception grâce à sa vitesse élevé et son taux ascensionnel de plus de 15 000 m/min en ordre de combat (2x1 530D + 2x1 magic II)


Les Mirage 2000-5, évolution des 2000C possèdent des capacités largement améliorés grâce à l’installation du nouveau radar RDY avec la capacité de verrouiller plus de 4 cibles simultanément et l'intégration des missiles MICA-EM/IR possédant une portée élargie, la capacité d'emporter plus de ces armes sous l'appareil (4x1 MICA-EM + 2x1 MICA-IR) et surtout la capacité des MICA-EM de posséder leur propre radar (fox3) et libérer le pilote de la nécessité de garder le radar verrouillé sur une cible, le rendant incapable de contrer une attaque ennemie ( 530D + RDI)


Les performances du Mirage 2000-5 le rapproche donc d'un avion de supériorité aérienne comme le F15C ou un avion multirole comme les versions modernes du F16 dans sa version 2000D.


La grande maniabilité de l’appareil grâce à sa stabilité "relaxé" et ses commandes de vol électriques (fly-by-wire) lui permet de tenir un combat tournoyant contre des avions réputés très maniables comme le Mig 29 Fulcrum ou encore les Su27/30. L'absence de poussée vectorielle et la tendance de l'aile delta à occasionner beaucoup de trainée aux fortes incidences le rendent cependant moins manœuvrable que des appareils plus sophistiqués comme le F22 ou le Su35.






Engagements |



Drapeau de la France France |


Les engagements des Mirage 2000 pour la France sont les suivants :




  • Drapeau de l'Irak / Drapeau du Koweït guerre du Golfe (1990-1991) : douze Mirage 2000 RDI de la 5e escadre de chasse d'Orange sont déployés à partir d'octobre 1990, dans le cadre de missions de supériorité aérienne. Ils prennent également part jusqu'en 1996 à l'opération Alysse, composante française de l'opération Southern Watch, dont le but est d'établir une zone d'exclusion aérienne en Irak au sud du 32e parallèle afin d'assurer la protection des populations opprimées par le régime de Saddam Hussein ;


  • Drapeau de Serbie-et-Monténégro guerre de Bosnie (1992-1995) : un Mirage 2000N K2 de l'escadron de chasse 2/3 Champagne est abattu le 30 août 1995, après avoir bombardé un objectif dans la région de Pale durant la campagne de bombardement de la Bosnie-Herzégovine par l'OTAN en 1995. Le pilote et son navigateur sont libérés le 12 décembre 1995 ;


  • Drapeau de Serbie-et-Monténégro guerre du Kosovo ;


  • Drapeau de l'Afghanistan guerre d'Afghanistan (2001-2014) ;


  • Drapeau de l'OTAN OTAN : les Mirage 2000 français effectuent régulièrement des rotations au profit de la mission de police du ciel dans l'espace aérien des pays baltes, par exemple :

    • D'avril à août 2007, l'armée française envoie des Mirage 2000C ;

    • De janvier à mai 2010, 4 Mirage 2000C de l'Armée de l'air assurent la sûreté aérienne des pays baltes[5] ;

    • De mai 2011 à septembre 2011, l'armée envoie des Mirage 2000C ;

    • De décembre 2016 à janvier 2017, quatre Mirage 2000-5 effectuent 23 sorties d'urgence pour intercepter des avions militaires russes qui s'approchaient d'un peu trop près de l'espace aérien qu'ils avaient à surveiller[6].




  • Drapeau de la Libye première guerre civile libyenne (2011) : à partir du 19 mars 2011, des Mirage 2000-5F, 2000D et 2000N de l'Armée de l'air sont engagés en Libye, dans le cadre de l'application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies (opération Harmattan)[7] ;


  • Drapeau du Mali guerre du Mali : en 2013, 3 Mirage 2000D sont engagés dans l'opération Serval au Mali ;


  • Drapeau de la Syrie / Drapeau de l'Irak guerre contre l'État islamique : en 2014, six Mirage 2000D sont envoyés en Jordanie, afin de compléter le dispositif de l'opération Chammal[8]. Trois 2000N viennent en 2015 sur ce théâtre d'opérations remplacer trois des 2000D. Dans la nuit du 13 au 14 avril 2018, quatre chasseurs Mirage 2000-5 de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes participent à l'opération Hamilton au-dessus de la Syrie.



Drapeau de la Grèce Grèce |



  • Drapeau de la Turquie contentieux gréco-turc en mer Égée : le 8 octobre 1996, un Mirage 2000 grec abat un F-16 turc au-dessus de la mer Égée[9]. À la suite d'une violation de l'espace aérien grec, les Mirage 2000 envoyés pour intercepter les intrus sont engagés en combat tournoyant par des F-16 turcs. L'un des Mirages tire alors un missile Magic II, atteignant un F-16D (biplace) qui s'écrase en mer. Un des pilotes du F-16 est mort, l'autre a pu s'éjecter et a été secouru par un hélicoptère grec. De toute la carrière du F-16, il s'agit de la seule perte occasionnée par un combat aérien.
    Article détaillé : Incident gréco-turc du 8 octobre 1996.



Drapeau de l'Inde Inde |




Un Mirage 2000 biplace de l'Armée de l'air indienne.



  • Drapeau du Pakistan conflit de Kargil (1999) : d'abord utilisés pour des missions de supériorité aérienne, les Mirage 2000 indiens sont ensuite modifiés localement afin de pouvoir effectuer des missions d'attaque au sol (qu'ils sont les seuls à pouvoir mener à ces altitudes)[10]. Au total, ces avions effectuent plus de 500 missions et larguent plus de 55 tonnes de bombes pendant ce conflit.


Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis |




  • Drapeau de la Libye Dans le cadre de l'application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies (Intervention militaire de 2011 en Libye), six Mirage 2000-9 des Émirats arabes unis sont engagés à partir du 25 mars 2011[11].


  • Drapeau de la Libye En août 2014, des Mirage 2000-9 émiriens basés en Égypte accomplissent deux raids aériens contre des groupes islamistes libyens lors de la Guerre civile libyenne de 2014.


  • Drapeau de la Syrie Depuis 2014, 6 Mirage 2000-9 émiriens sont engagés dans la coalition contre l'EI en Syrie.


  • Drapeau du Yémen Depuis 2015, des Mirage 2000-9 sont engagés dans la guerre civile au Yémen dans l'opération Restaurer l'espoir. Le 14 mars 2016, un d'entre eux s'écrase à Aden, tuant les deux pilotes[12]. Al-Qaïda dans la pénisnule arabique prétend l'avoir abattu, même si la coalition parle de panne[12].



Drapeau du Qatar Qatar |




  • Drapeau de la Libye Dans le cadre de l'application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies (opération Harmattan), six Mirage 2000-5 EDA des forces aériennes du Qatar sont engagés à partir du 25 mars 2011 au-dessus de la Libye.


  • Drapeau de la Syrie Deux Mirage 2000 ont participé aux premières frappes de la coalition contre l'État Islamique en Syrie, le 23 septembre 2014, lors de la guerre civile irakienne.



Drapeau du Pérou Pérou |



  • Drapeau de l'Équateur Lors de la guerre du Cenepa, les Mirage 2000 péruviens sont engagés dans des missions de supériorité aérienne et d'escorte. Suite aux restrictions budgétaires et dans l'incapacité à acheter des missiles Magic 2 et des Super 530 D, les Mirage 2000 ne sont équipés que de Magic 1.


Pays utilisateurs |


La production de Mirage 2000 a été arrêtée en 2007 : 7 prototypes, 4 appareils de présérie et 601 de série — soit 612 machines au total — sont sortis des usines Dassault Aviation. Les derniers ont été livrés à la Grèce le 23 novembre 2007.



Drapeau de la France France |




Un KC-135 Stratotanker de l'US Air Force ravitaille en vol un Mirage 2000D de l'Armée de l'air française au-dessus de l'Afghanistan, le 21 juillet 2007.




Un Mirage 2000-5 appartenant à l'escadron 1/2 Cigognes de l'Armée de l'air française.


314 exemplaires (131 en ligne le 1er juillet 2016)[13] :




  • 124 Mirage 2000 C (nos 1 à 124) perçus entre décembre 1982 et juillet 1995[14], parmi lesquels 37 portés au standard 2000-5F (nos 38 à 49, 51 à 59, 61 à 63, 65 à 74 et 76 à 78) entre juillet 1987 et juillet 1990 (35 en ligne le 1er juillet 2016[2]) ;


  • 30 Mirage 2000 B (nos 501 à 530) entre novembre 1983 et décembre 1994 (6 en ligne le 1er juillet 2016)[2] ;


  • 75 Mirage 2000 N (nos 301 à 375) entre mars 1986 et mai 1993 (23 en ligne le 1er juillet 2016)[2].


Le retrait des 2000N débute le 21 juin 2018;



  • 86 Mirage 2000 D (nos 601 à 686) entre mars 1993 et février 2002 (67 en ligne le 1er juillet 2016[15],[2]).

Plusieurs Mirage 2000 B et 3 Mirage 2000 N servent en sus en 2018 au DGA Essais en vol[16]



Drapeau du Brésil Brésil |


12 exemplaires :



  • 10 Mirage 2000 C (nos 13, 15, 21, 22, 25, 29, 32, 34, 35 et 36) et 2 Mirage 2000 B (nos 502 et 513) achetés d'occasion à la France, qui ont été livrés en 3 lots de 4 exemplaires en 2006, 2007 et 2008. Désignés localement F-2000, ces avions sont au standard RDI-S4 et motorisés en M53-5. Ils ont été retirés du service fin 2013[17].


Drapeau de l'Égypte Égypte |


20 exemplaires :




  • 16 Mirage 2000 EM (nos 101 à 116) ;


  • 4 Mirage 2000 BM (nos 201 à 204).



Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis |


68 exemplaires :




  • 22 Mirage 2000 EAD (nos 731 à 752) ;


  • 8 Mirage 2000 RAD (nos 711 à 718) ;


  • 6 Mirage 2000 DAD (nos 701 à 706) ;


  • 30 Mirage 2000 EAD/RAD/DAD sur les 36 précédents ont été portés au standard « -9 », tous les monoplaces devenant RAD ;


  • 20 Mirage 2000-9 RAD monoplaces (nos 719 à 730 et 753 à 760) ;


  • 12 Mirage 2000-9 DAD biplaces (nos 707 à 710 et 761 à 768) ;


En 2009, 62 Mirage 2000-9 ont été livrés. Il avait été envisagé qu'ils puissent être repris par la France et revendus sur le marché international de l'occasion, en échange de l'achat de 60 Rafale sur la période 2012-2014[18].



Drapeau de la Grèce Grèce |




Un Mirage 2000 EG grec au décollage.


55 exemplaires :




  • 36 Mirage 2000 EG (nos 210 à 245) : 10 d'entre eux ont été portés au standard « -5 Mk.2 » ;


  • 4 Mirage 2000 BG (nos 201 à 204) ;


  • 10 Mirage 2000-5 EG monoplaces (nos 546 à 555) ;


  • 5 Mirage 2000-5 BG biplaces (nos 505 à 509).



Drapeau de l'Inde Inde |




Un Mirage 2000 indien et un F-15 de l'US Air Force sur la base aérienne de Gwalior (en), durant l'exercice Cope India (en) 04, en 2004.


59 exemplaires :




  • 46 Mirage 2000 H (nos KF101 à KF146) ;


  • 13 Mirage 2000 TH (nos KT201 à KT213).


Un contrat de modernisation des 49 Mirage 2000 H/TH indiens restants a été signé en juillet 2011 pour les porter au standard I/TI. Il consiste en une mise à jour complète de l'électronique embarquée (intégration de cinq systèmes de visualisation, nouvelle liaison de données, radar RDY-3, système de navigation TOTEM, suite de guerre électronique ICMS Mk4, nouveau système IFF) et des systèmes d'armes (capacité de tir MICA notamment), destinée à prolonger la vie opérationnelle des appareils d'une vingtaine d'années. Deux appareils sont modifiés en France, au Centre d'Essais en Vol de Dassault Aviation, à Istres. Le premier appareil modernisé en France a effectué son premier vol le 5 octobre 2013 et a été réceptionné par les forces aériennes indiennes le 25 mars 2015[19],[20]. Les autres appareils sont pris en charge localement par Hindustan Aeronautics Ltd (HAL). Ce contrat est divisé en plusieurs lots, dont environ 1,4 milliard d'euros pour rénover les cellules (1 milliard d'euros pour Thales et 400 millions pour Dassault Aviation), 900 millions d'euros pour 500 missiles MICA (MBDA) et des kits de lancement (Thales et l'Indien HAL)[21].



Drapeau du Pérou Pérou |


12 exemplaires :




  • 10 Mirage 2000 P (nos 050 à 054 et 060 à 064) ;


  • 2 Mirage 2000 DP (nos 193 et 195).



Drapeau du Qatar Qatar |


12 exemplaires :




  • 9 Mirage 2000-5 EDA (nos QA90 à QA98) ;


  • 3 Mirage 2000-5 DDA (nos QA85 à QA87).



Drapeau de la République de Chine Taïwan |





Mirage 2000-5 taïwanais.


60 exemplaires :




  • 48 Mirage 2000-5 EI (nos 2001 à 2048) ;


  • 12 Mirage 2000-5 DI (nos 2051 à 2062).



Accidents |


Entre 1984 et 2016, au moins 85 appareils ont été perdus suite à des accidents[22].



Drapeau des Émirats arabes unis Force aérienne des Émirats arabes unis |




  • 12 août 2003 : un Mirage 2000DAD (704) s'écrase[23].


  • 4 avril 2005 : un Mirage 2000-9EAD (DAD11) s'écrase[23].


  • 19 juillet 2011 : un Mirage 2000-9EAD (2052) s'écrase dans le désert entre Liwa à Al-Aïn et la base aérienne Al Dhafra durant un vol d'entrainement, le pilote est tué[23].


  • 14 mars 2016 : un Mirage 2000-5 (2052) s'écrase au Yémen (Gouvernorat d'Aden, district de Al-Burayqah) durant une mission de combat lors de l'Opération Restoring Hope, vraisemblablement en raison d'un problème technique. Les pilotes sont tués[23].



Drapeau de la France Armée de l'air française |


Les accidents suivants ont été enregistrés dans l'Armée de l'air française :



  • Le 9 mai 1984, le Mirage 2000C no 2, second prototype, s'écrase ; le pilote d'essais de Dassault Jean-Marie Saget s'éjecte[24] ;

  • Le 14 mai 1985, le Mirage 2000C no 7 de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes s'écrase[24] ;

  • Le 21 mai 1986, le Mirage 2000C no 26 de l'escadron de chasse 3/2 s'écrase[24], BA Luxeuil ;

  • Le 24 janvier 1989, le Mirage 2000N no ? de l'escadron de chasse 1/4 Dauphiné, s'écrase[24] ;

  • Le 5 juin 1989, le Mirage 2000B no ? de l'escadron de chasse 2/?, s'écrase[24] ;

  • Le 21 juillet 1989, le Mirage 2000C no 23 de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes, s'écrase[24] ;

  • Le 12 décembre 1989, deux Mirage 2000C no 50/5-NK et no 60/5-NP de l'escadron de chasse 15, s'écrasent (collision en vol?) dans la mer Méditerranée au large de la base aérienne 126 Solenzara en Corse ; le commandant D. Pujol et le commandant Hartel parviennent à s'éjecter[24] ;

  • Le 8 janvier 1990, le Mirage 2000C no 10/2-LB de l'escadron de chasse 3/2 s'écrase à Dijon ; le pilote est tué[24] ;

  • Le 17 mai 1990, le Mirage 2000C no 24/2-FM de l'escadron de chasse 2/2 Côte-d'Or s'écrase ; le pilote parvient à s'éjecter[24] ;

  • Le 17 mai 1990, le Mirage 2000N no 321/4-BJ de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette entre collision avec des mouettes qui ont été ingérées par les entrées d'air ce qui causa une panne moteur à 500 ft (environ 150 m d'altitude); à Fontiès-d'Aude proche de Carcassonne ; le pilote et le passager parviennent à s'éjecter ; le pilote est sérieusement blessé[24] ;

  • Le 3 aout 1990, le Mirage 2000C no 31/2-LP de l'escadron de chasse 2/2 Côte-d'Or s'écrase ; le commandant J. M. Dall'Aglio parvient à s'éjecter[24] ;

  • Le 9 avril 1991, le Mirage 2000N no 328 de l'escadron de chasse 3/4 Limousin entre en collision avec un hélicoptère de la Marine au-dessus du département du Puy-de-Dôme ; le bilan est de dix morts : les huit occupants de l'hélicoptère, qui s'est écrasé sur la commune de Cros, et les deux occupants du Mirage, qui a continué à voler quelques instants pour aller s'écraser près du lac de Montcineyre[25] ;

  • Le 7 octobre 1992, le Mirage 2000N K2 no 352 de l'EC 02.003 Champagne, basé à Nancy, en patrouille avec 3 autres 2000, percute le mont Chapeloune à 2 km à l'ouest du Puy Mary dans le Cantal ; les deux membres d'équipage, le commandant Olivier Festas, pilote et chef de l'EC 02.003 (leader de la Patrouille de France en 1990), et le lieutenant Nicolas Rachwalski, meurent dans le crash ;

  • Le 22 avril 1993, un Mirage 2000B de l'escadron de chasse 2/2 Côte-d'Or en entraînement de présentation aérienne s'écrase sur l'emprise de la base aérienne de Dijon.

  • Le 16 janvier 1996, le Mirage 2000N no 324, se présente en courte finale à Istres, les deux membres d'équipage s'éjectent à la suite d'une collision aviaire, moteur défaillant ; l'avion poursuit sa trajectoire et s'écrase dans l'enceinte de la base. Après cinq ans de tergiversations et quinze mois de chantier à l'AIA Clermont–Ferrand, échange de la voilure, des trains et réparation de la partie inférieure du fuselage, l'avion est remis en vol le 23 mai 2002 ;

  • Le 30 janvier 1997, le Mirage 2000D no 608 3-XB de la base de Nancy-Ochey subit une défaillance de calculateur de réacteur. Les pilotes réussissent leur éjection ;

  • Le 13 juillet 2000, deux Mirage 2000D de la base de Nancy-Ochey se heurtent en vol de nuit en circuit de piste ; l'un des avions (no 633 3-JT), la dérive arrachée par le choc, s'écrase dans la forêt de Maron ; les deux pilotes réussissant à s'éjecter ; l'autre avion (no 646 3-IC) parvient à se poser ;

  • Le 12 février 2002, le Mirage 2000B no 511/5-OR de la base aérienne 115 Orange-Caritat s'écrase en bout de piste lors d'un entraînement en vue d'une démonstration de voltige aérienne ; les deux membres d'équipage se sont éjectés à temps[26] ;

  • Le 24 juin 2003, le Mirage 2000D no 656/33-LH de l'escadron de chasse 4/33 Vexin s'écrase à Djibouti ; l'avion a percuté le sol lors d'un entraînement au bombardement nocturne, entraînant la mort des deux membres d'équipage[27] ;

  • Le 29 juillet 2003, le Mirage 2000D no 622 de l'escadron de chasse 3/3 Ardennes est accidenté à N'Djaména (Tchad) lors d'un vol d'entraînement. Un oiseau a été happé par le réacteur lors du décollage, entraînant une sévère perte de puissance moteur ; le pilote a cependant réussi à faire demi-tour, il largue ses bidons, et pose l'avion. Celui-ci finit sa course par une sortie de piste à faible vitesse. Le principal dégât est l'arrachage de la ferrure du vérin de contrefiche avant sous les pieds du pilote. L'avion sera réparé par l'AIA Clermont -Ferrand[28] ;

  • Le 8 janvier 2004, l'équipage du Mirage 2000D no 621/3-JG de l'escadron de chasse 2/3 Champagne est contraint à l'éjection lors d'un vol d'entraînement nocturne à basse altitude car l'avion est devenu incontrôlable ; le Mirage s'écrase dans une zone inhabitée de la commune de Mas-Saint-Chély[29] ;

  • Le 9 juin 2004, la perche du Mirage 2000N no 318/4-BP de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette se brise lors d'un entraînement au ravitaillement en vol, et les débris endommagent le réacteur, qui prend feu ; le pilote déroute l'avion au-dessus de la Méditerranée, l'équipage s'éjecte et l'avion s'abîme en mer. Les deux pilotes sont légèrement blessés[30] ;

  • Le 23 août 2004, le Mirage 2000N no 362/4-CU de la base aérienne 125 Istres-Le tubé percute en vol un ULM au-dessus de l'Auvergne. Les deux occupants de l'ULM sont tués[31] ;

  • Le 26 août 2004, l'équipage du Mirage 2000D no 663/3-XS de l'escadron de chasse 3/3 Ardennes s'éjecte au-dessus de la base aérienne 132 Colmar-Meyenheim, à la suite d'un problème réacteur lors d'un entraînement au combat à haute altitude ; le pilote est blessé, le navigateur indemne[32],[33] ;

  • Le 27 février 2006, les deux Mirage 2000-5F no 53/2-FA et no 72/2-EE de la base aérienne 102 Dijon-Longvic se heurtent en vol près de Nancy ; un des pilotes est contraint de s'éjecter à la suite de la collision, et son appareil s'écrase au sol ; l'autre pilote a pu regagner la base de Saint-Dizier et se poser[34],[35] ;

  • Le 31 mars 2006, le Mirage 2000D no 684/3-IW s'abîme en mer au large de la Corse, à cause d'une collision avec un oiseau, semble-t-il ; les deux membres d'équipage peuvent s'éjecter et sont sains et saufs ; l'avion, habituellement basé à Nancy-Ochey, était déployé temporairement sur la base aérienne 126 Solenzara[36] ;

  • Le 29 mai 2006, le pilote du Mirage 2000-5F no 69/2-FE de la base aérienne 102 Dijon-Longvic est contraint de s'éjecter à la suite d'un problème technique sur son avion, qui s'est écrasé sur un local technique de la SNCF sans faire de victime[37] ;

  • Le 19 février 2007, le Mirage 2000C no 116/12-KH de la base aérienne 103 Cambrai-Épinoy s'abîme en mer au large de Bonifacio ; son pilote est décédé. Temporairement déployé sur la base aérienne 126 Solenzara, l'avion effectuait une mission d'entraînement[38],[39] ;

  • Le 12 juillet 2007, un Mirage 2000N no 337 de la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur heurte en vol un avion de tourisme léger lors d'un vol d'entraînement à la navigation à vue ; l'avion de tourisme s'écrase au sol et son pilote est tué ; bien qu'endommagé, le Mirage 2000 réussit à regagner un terrain pour se poser[40] ;

  • Le 12 février 2008, lors d'une mission d'entraînement, l'équipage du Mirage 2000N no 315/4-BF de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette, basé sur la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, a été contraint à l'éjection à la suite de l'arrêt de son réacteur ; cet arrêt a été causé par l'ingestion d'un panier de ravitaillement en vol ; après que les pilotes ont écarté l'avion de zones habitées, il s'abîme en mer au large de l'estuaire de la Gironde[41],[42] ;

  • Le 11 juin 2008, le Mirage 2000N no 363/4-BK de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette, basé sur la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, s'écrase sur la commune de Laurenan (Côtes-d'Armor) lors d'une mission d'entraînement ; le pilote et le navigateur s'éjectent et sont sains et saufs[43] ;

  • Le 11 mai 2010, le Mirage 2000-5F no 76 de l'escadron de chasse 05/330 Côte d'Argent basé sur la base aérienne 118 Mont-de-Marsan s'écrase sur une zone inhabitée de la commune de Pouydesseaux (Landes) ; le pilote, qui est légèrement blessé, s'est éjecté après avoir dirigé l'appareil vers une zone inhabitée à environ sept kilomètres de la BA 118[44] ;





Mirage 2000D no 612 accidenté le 24 mai 2011 en Afghanistan, récupéré par un M88 Recovery Vehicle de l'USMC lors d'une opération franco-américano-italienne.



  • Le 1er mars 2011 vers 21 h 20, au cours d'un vol d'entraînement, le Mirage 2000N no 309 / 116-AO non armé de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette, basé à Luxeuil-Saint-Sauveur, disparaît des radars au-dessus de la Creuse ; le capitaine Xavier Cazalbou, pilote, et le lieutenant Nicolas Papadacci-Stéphanopoli, navigateur officier système d'armes, meurent dans l'accident[45] ;

  • Le 24 mai 2011, le Mirage 2000D no 612 (voir photo) de la base de Nancy-Ochey s'écrase en Afghanistan, à 5 km à l'ouest de Farâh ; le pilote et le navigateur ont pu s'éjecter et sont sains et saufs[46] ;

  • Le 30 août 2011, le Mirage 2000C no 79/115-LE de l'escadron de chasse 2/5 Île-de-France a été percuté en vol par un avion d'entrainement L-39 Albatros ZA des Forces armées lituaniennes près de la base de Zokniai, au nord de la Lituanie[47],[48] ; l'appareil a pu rejoindre la base de Siauliai, où l'escadron stationne, tandis que les deux occupants de l'appareil lituanien ont été contraints de s'éjecter ; l'escadron composé de quatre Mirage 2000C assure la surveillance aérienne des États baltes pour le compte de l'OTAN dans le cadre de l'opération Baltic 2011 ;

  • Le 14 janvier 2012, le Mirage 2000D no 619 / 188-IM de l'escadron de chasse 3/11 Corse percute un F-15C de la force aérienne saoudienne lors d'exercices dans la province de Tabuk, en Arabie saoudite. L'équipage mixte franco-saoudien et le pilote du F-15 s'éjectent et sont sains et saufs[49] ;

  • Le 3 octobre 2012, le Mirage 2000-5F no 68, appartenant à l'escadron de chasse 1/2 Cigognes, s'écrase peu après son décollage de la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, tuant son pilote ; de nationalité taïwanaise, ce dernier était « officier en échange » dans l'Armée de l'air ; l'avion est tombé à 500 mètres d'habitations dans une zone boisée sur la commune de Froideconche[50] ;

  • Le 5 juin 2013, le Mirage 2000-5F no 73, appartenant à la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, s'écrase près de Montcourt dans la Haute-Saône ; alors que le pilote participait à un exercice d'entraînement à basse vitesse et basse altitude, une défaillance moteur serait survenue à la suite d'une absorption de volatile ; le pilote a alors appliqué la procédure de sécurité en vidant et larguant ses réservoirs avant de trouver un espace sécurisé pour faire s'écraser son appareil ; le pilote a été légèrement blessé à la jambe[51] ;

  • Le 12 mai 2014, le Mirage 2000-5F no 70, s'écrase à Ozerailles en Meurthe-et-Moselle sans faire de victime ; l'avion appartenait à l'escadron de chasse 1/2 Cigognes de la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur[52] ;

  • Le 9 juin 2014, le Mirage 2000D no 665 de l'escadrille SPA 102, escadron de chasse 2/3 Champagne, s'écrase en territoire nigérien à mi chemin entre Gao (au Mali) et Niamey, la capitale du Niger ; l'équipage a été contraint à l'éjection à la suite d'une panne technique[53] ;

  • Le 4 août 2014, le Mirage 2000B no 526 de la base d'Orange, en mission d'entraînement, s'écrase sur la commune de Viens (Vaucluse) ; ses deux pilotes sont retrouvés sains et saufs après s'être éjectés[54] ;

  • Le 26 janvier 2015, les Mirage 2000D no 651 et 669 sont détruits au sol lorsqu'un F-16D grec s'écrase au décollage à Albacete, pendant un exercice de l'OTAN[55]. Le pilote et la navigatrice d'un des deux appareils, appartenant à l'escadron de chasse 1/3 Navarre et qui étaient déjà installés à bord, font partie des neuf personnes tuées au sol[56].

  • Le 28 septembre 2017, un Mirage 2000N de l'escadron de chasse 2/4 "La Fayette" de la base aérienne d'Istres s'écrase lors de la phase de décollage à N'Djamena (Tchad). Le pilote et le navigateur se sont éjectés[57].

  • Le 9 janvier 2019 un Mirage 2000D de l'escadron de chasse 1/3 Navarre, parti de sa base de Nancy-Ochey, s'écrase à la limite des départements du Jura et du Doubs[58]. La ministre des armées Florence Parly annonce la mort du pilote et de la navigatrice présents à bord de l'appareil le lendemain soir[59].



Drapeau de la Grèce Force aérienne grecque |


Les accidents suivants ont été enregistrés au sein de la Elleniki Polemikí Aeroporía :


De 1990 à 2007, la Grèce a perdu une quinzaine de ses Mirage 2000 lors de différents accidents ; on signalera en particulier la collision de deux avions lors d'un combat simulé le 1er septembre 2004 (un Mirage perdu, l'autre endommagé mais ayant pu se poser)[60].



  • le 13 février 1990, un Mirage 2000 de la 331 MPK s'écrase durant la phase d'approche en raison d'une panne moteur ; BA Tanagra ; le lieutenant-colonel A.Tzanavaras[24] ;

  • le 2 février 1991, un Mirage 2000 EG no 215 s'écrase[24] ;

  • le 3 septembre 1992, un Mirage 2000 EG no 246 de la 114 PM[24] s'écrase après le décollage ; BA Tanagra ; le lieutenant Nikos Martidis s'éjecte ;

  • le 7 octobre 1992, un Mirage 2000 EG de la 331 MPK s'écrase ; le pilote G. Kormentzas s'éjecte[24] ;

  • le 26 novembre 1992, un Mirage 2000 EG no 238 de la 332 MPK et un F-16 Falcon entre en collision en vol durant un exercice au large de l'île de Skyros ; le pilote D. Bratsios s'éjecte ; le pilote du F-16 est tué[24] ;

  • le 10 octobre 1996, un Mirage 2000 no 225 s'écrase en mer en raison d'une panne mécanique au large de l'île d'Andros ; l'officer pilote Lakides s'éjecte ; secouru sur son canot de sauvetage[24] ;

  • le 28 juillet 1997, un Mirage 2000EG no 244 de la 332 MPK s'écrase ; au large de l'île de Skyros ; pilote disparu[24] ;

  • le 30 septembre 1997, un Mirage 2000EG no 210 (C/n 69) de la 332 MPK[24] s'écrase en mer durant une approche à très base altitude ; au large de l'île de Skyros ; le pilote est tué durant l'éjection ; le Mirage a été récupéré ;

  • le 4 novembre 1998, un Mirage 2000EG no 223 (C/n 244) de la 331 MPK s'écrase en raison de la panne des systèmes hydraulique et électrique ; proche d'Oropos ; le pilote s'éjecte mais est tué[24] ;

  • le 28 mai 2001, un Mirage 2000EG no 228 de la 332 MPK s'écrase[24].

  • le 27 novembre 2003, un Mirage 2000BG no 203 s'écrase en mer à l'ouest de Chios après une panne moteur, les pilotes s'éjectent[23].

  • le 1er septembre 2004, un Mirage 2000EG no 224 s'écrase en mer à 20 milles nautiques au nord de Skyros après une collision avec un autre Mirage 2000 no 236 lors d'un combat d'entraînement, le pilote s'éjecte[23].

  • le 14 avril 2006, un Mirage 2000EG no 241 s'écrase sur le Mont Ptoon à 20 milles nautiques au nord de la base aérienne de Tanagra durant une tentative de retour à la base après un problème technique au décollage, le pilote est tué[23].

  • le 27 février 2007, un Mirage 2000EG no 222 percute une montagne à proximité Golfe d'Eubée peu après le décollage, le pilote s'éjecte[23].

  • le 9 juin 2011, un Mirage 2000BG no 204 s'écrase au sud de l'île de Samos durant un exercice à base altitude en raison de la perte de puissance du moteur, les pilotes s'éjectent[23].

  • le 29 mai 2017, un Mirage 2000EG no 239 s'écrase à 15 milles nautiques au sud des îles Sporades, le pilote s'éjecte[23].



Drapeau de l'Inde Force aérienne indienne |


Les accidents suivants ont été enregistrés au sein de l'Indian Air Force :



  • le 15 septembre 1987, un Mirage 2000 s'écrase ; le Squadron leader Gill s'éjecte ; Gwalior[24] ;

  • le 8 octobre 1989, un Mirage 2000H no KF-102 indien s'écrase lors d'une démonstration de voltige, pendant le défilé annuel de l'Indian Air Force ; le pilote, Wing commander Ramesh "Joe" Bakshi et deux personnes au sol sont tués[61],[24] ;

  • le 26 juin 1993, un Mirage 2000 s'écrase à proximité Maharajpur AFS à Gwalior ; le Flight lieutenant S.Kumar s'éjecte[24] ;

  • le 27 janvier 1994, un Mirage 2000 s'écrase ; le Squadron leader H.S.Gill s'éjecte[24] ;

  • le 23 septembre 1994, un Mirage 2000 s'écrase à entre Bhopal and Gwalior ; le pilote s'éjecte ;

  • le 12 octobre 1994, le Mirage 2000TH Vajra s'écrase juste après le décollage, vraisemblablement en raison d'un problème technique ; il était engagé dans un exercice commun avec des appareils de la Singaporean Air force ; les pilotes s'éjectent ;

  • le 10 novembre 2004, un Mirage 2000 indien s'écrase lors d'un vol d'entraînement de nuit ; le pilote meurt dans l'accident, qui est alors le quatrième impliquant un Mirage 2000 à survenir dans ce pays[62] ;

  • le 24 février 2012, un Mirage 2000 biplace indien s'écrase peu après le décollage, à la suite d'un problème moteur ; les deux pilotes s'éjectent et sont sains et saufs[63] ;

  • le 5 mars 2012, onze jours après le précédent, nouveau crash d'un Mirage 2000 biplace indien ; les deux pilotes s'éjectent[64] ; à la suite de ce nouvel accident, les Mirage 2000 indiens sont temporairement interdits de vol pour vérifications, et ne reprennent leurs vols qu'à la fin du mois d'avril 2012[65].

  • le 1er février 2019, un Mirage 2000TI s'écrase au décollage depuis l'usine HAL de Bangalore, les deux pilotes sont décédés à l’hôpital[66].



Drapeau de la République de Chine Force aérienne de la République de Chine |



  • en novembre 2001, Taïwan a temporairement interdit de vol ses Mirage 2000, à la suite d'un troisième accident sur ce type d'appareil ; en l'occurrence, il s'agissait d'un biplace qui s'est abîmé en mer, tuant ses deux membres d'équipage ; les deux accidents précédents avaient eu lieu en octobre et novembre 1999, causant la mort d'au moins un autre pilote[67] ;


  • 20 mai 2013 : un Mirage 2000-5 s'écrase en mer, les deux pilotes s'éjectent[23].


  • 14 mars 2016 : un Mirage 2000-9D s'écrase en mer, les deux pilotes s'éjectent[23].


  • 7 novembre 2017 : un Mirage 2000-5 s'écrase dans les eaux de la mer de Chine orientale, 34 minutes après avoir décollé. La raison de la disparition est toujours inconnue, le capitaine Ho Tzu-yu[68] et son avion n'ont toujours pas été retrouvés[69] .



Marquages et unités françaises |






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Dans la culture populaire |


Le Mirage 2000 est mis en scène dans les jeux vidéo et autres simulateurs suivants :





  • ARMA II (add-on)


  • ARMA III (add-on)


  • ARMA: Armed Assault (add-on)

  • Ace Combat 6: Fires of Liberation

  • Ace Combat: Assault Horizon

  • Ace Combat: The Belkan War

  • Ace Combat: Squadron Leader

  • Ace Combat X: Skies of Deception

  • Ace Combat 7: Skies Unknown


  • Digital Combat Simulator (Add-on)


  • Flight Simulator X (add-on)

  • Lock On

  • Falcon 4 BMS


  • Operation Flashpoint (Add-Ons)

  • Tom Clancy's H.A.W.X

  • Wargame: AirLand Battle


  • X-Plane (add-on)



Il est aussi l'un des éléments principaux du film français « Les chevaliers du ciel », réalisé par Gérard Pirès et sorti en 2005.



Notes et références |



Notes |





  1. Retiré du service fin septembre 2010, il s'agit du dernier des Mirage 2000 produits de 1980 à 1985 à avoir été dotés du turboréacteur M53-5 de 9 000 kgp de poussée avec postcombustion. Il ne reste plus, à cette date, que des Mirage 2000 équipés avec le M53-P de 9 700 kgp.




Références |





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  16. Laurent Lagneau, « L’histoire du Mirage 2000N n’est pas encore tout à fait terminée », sur OPEX360, 3 septembre 2018(consulté le 3 septembre 2018).


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  18. Jean-Dominique Merchet, « 2009 devrait être l'année du Rafale », Secret Défense, 20 janvier 2009(consulté le 25 janvier 2015).


  19. Emmanuel Huberdeau, « Livraison des deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés », sur Air & Cosmos, 25 mars 2015


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  22. [1], aviation-safety.net, consulté le 21 octobre 2016. Les crashes du Mirage 2000C no 2 (9 mai 1984), du Mirage 2000C no 26 (21 mai 1986) et du Mirage 2000N no 352 (7 octobre 1992) figurent en double dans cette liste.


  23. a b c d e f g h i j k et lMirage 2000, Aviation Safety Network, aviation-safety.net


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  26. « Crash d'un avion de la base aérienne 115 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).


  27. « Crash d'un Mirage, le pilote et le navigateur tués », Le Nouvel Obs', 26 juin 2003(consulté le 25 janvier 2015).


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  30. « Rapport public d'enquête technique : BEAD-A-2004-014-A (lien de téléchargement) » [PDF], sur defense.gouv.fr, juin 2005(consulté le 25 janvier 2015).


  31. « Un Mirage 2000 percute un ULM : Un cas inédit », Le Nouvel Obs', 26 août 2004(consulté le 25 janvier 2015).


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  34. « Rapport public d'enquête technique : BEAD-air-A-2006-004-A (lien de téléchargement) » [PDF], sur defense.gouv.fr, 4 juillet 2005(consulté le 25 janvier 2015).


  35. « Crash d'un Mirage 2000 dans la Meuse 27/02/2006 », sur union-riverains-ba115.org (consulté le 25 janvier 2015).


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  38. « Rapport public d'enquête technique : BEAD-air-A-2007-007-A (lien de téléchargement) » [PDF], sur defense.gouv.fr, 30 novembre 2007(consulté le 25 janvier 2015).


  39. « Accident d'un Mirage 2000 en Corse », Préfecture maritime de la Méditerranée, 19 février 2007(consulté le 25 janvier 2015).


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  42. « Crash d'un Mirage 2000 près de Cordouan, l'impensable s'est produit », Une pointe pour tous, 20 février 2008(consulté le 25 janvier 2015).


  43. « Accident d'un Mirage 2000 N », Ministère de la Défense, 12 octobre 2010(consulté le 25 janvier 2015).


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  46. « Un Mirage français s'écrase en Afghanistan », sur lci.tf1.fr, LCI, 24 mai 2011(consulté le 24 mai 2011).


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  55. Philippe Chapleau, « Crash d'Albacete : quatre avions rayés des inventaires français », sur Ouest-France, 15 mars 2015(consulté le 16 mars 2015)


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  57. « Barkhane : un Mirage 2000N s'est écrasé à N'Djamena », Zone Militaire,‎ 28 septembre 2017(lire en ligne, consulté le 28 septembre 2017)


  58. Arnaud, « Écrasement d'un avion de combat Mirage 2000D aux abords du massif du Jura », sur avionslegendaires, 9 janvier 2019(consulté le 22 janvier 2016)


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  66. « Crash mortel d’un Mirage 2000TI lors d’un vol d’essais », sur www.avionslegendaires.net, 1er février 2019(consulté le 1er février 2019).


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  69. « Un Mirage 2000-5 taïwanais porté disparu », avionslegendaires.net,‎ 9 novembre 2017(lire en ligne, consulté le 17 novembre 2017).




Voir aussi |



Développement lié


  • Mirage 4000


Aéronefs comparables



  • General Dynamics F-16 Falcon

  • McDonnell Douglas F/A-18 Hornet

  • Mikoyan-Gourevitch MiG-29 Fulcrum

  • Mitsubishi F-2

  • JF-17 Thunder



Ordre de désignation



  • Mirage III - Mirage IV - Mirage 5 - Mirage F1 - Mirage G/G4/G8 - Mirage 2000 - Mirage 4000



Articles connexes


  • Liste des avions militaires


Bibliographie |



  • Marc Scheffler et Frédéric Lert, La guerre vue du ciel, Paris, Nimrod, 2013, 463 p. (ISBN 978-2-9152-4356-7)

  • Hervé Beaumont, Les Mirage IV, Mirage F1 et Mirage 2000 en France et dans le Monde, Clichy, Larivière, 1994(ISBN 978-2-8489-0080-3)

  • Jean-Paul Philippe, Les Mirage 2000, Jean-Pierre Taillandier, 1991(ISBN 978-2-8763-6085-3)

  • Alain Crosnier et Jean-Michel Guhl, Armée de l'air : La chasse à réaction de 1948 à nos jours : du « Vampire » au « Mirage 2000 », Paris, Lavauzelle, 1987(ISBN 978-2-7025-0165-8)

  • Olivier Klene, SIRPA Air et Dassault Aviation, Mirage 2000, Panazol, Lavauzelle, 1992(ISBN 978-2-7025-0338-6)

  • Pierre Argouse et Dassault Aviation, Mirage 2000, Paris, Jean-Pierre Taillandier, 1998(ISBN 978-2-8656-2092-0)

  • Charles Christienne et Service historique de l'Armée de l'air, Du ballon de Fleurus au Mirage 2000 : Les responsables de l'arme aérienne, SIRPA, 1984(ISBN 978-2-9045-2102-7)

  • (en) Paul Eden (éditeur), Encyclopedia of modern military aircraft, Londres, Amber Books Ltd., 1er juin 2006, 512 p. (ISBN 978-1-904-68784-9)

  • (en) Bill Gunston et Mike Spick, Modern Combat Aircraft, Italie, Salamander books, coll. « The Great Weapons Encyclopedia », 1983, p. 44, 45

  • Roberto Iermanno, « Mirage 2000 Pilot report », Aerei Magazine, Parma, Delta Éditions, no 2,‎ 1993

  • (en) Mike Spick, The great book of modern warplanes : featuring full technical descriptions and battle action from Baghdad to Belgrade, Osceola, Wis, MBI Pub. Co, 2000(ISBN 0-760-30893-4)


  • (en) « Hellenic Defence Report 2009-2010 », édition annuelle du magazine « Hellenic Defence & Security »



Liens externes |


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  • (fr) Le Mirage 2000 sur le site officiel de Dassault Aviation


  • (fr) French Air Wings - Site consacré à l'Armée de l'air française avec des informations détaillées sur le Mirage 2000


  • (en) Site entièrement consacré au Mirage 2000

  • Découverte photo des Mirage 2000

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