Paul Ollendorff





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Paul Ollendorff

























Biographie
Naissance

24 février 1851Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès

15 décembre 1920Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
Choisy-au-BacVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

FrançaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Éditeur, libraireVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle

Gustave Ollendorff (frère)
Gilbert Grandval (petit-fils)
Heinrich Gottfried Ollendorff (père)Voir et modifier les données sur Wikidata








Autres informations
Distinction

Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1889)Voir et modifier les données sur Wikidata


Ohnet - L’Âme de Pierre, Ollendorff, 1890, figure page 10.png

Marque des éditions Ollendorff, vers 1890.



signature de Paul Ollendorff

Signature d’Ollendorff dans son dossier de Légion d’honneur.






Marque des éditions, vers 1910.





Le droit des blessés : l'affaire du Zouave Deschamps devant le Conseil de Guerre de Tours (Paul Meunier), Librairie Paul Ollendorff, 1916.


Paul Ollendorff, né le 24 février 1851[1] et mort le 15 décembre 1920 à Choisy-au-Bac[2], est un éditeur et un libraire français. Il a créé une maison d'édition, très active à la fin du XIXe siècle.



Biographie |


Il est le deuxième fils d’Henri-Godefroy Ollendorff, émigré très tôt de Pologne, et auteur d'un ouvrage pédagogique à succès intitulé Nouvelle Méthode pour apprendre à parler, écrire une langue en six mois[3]. Paul, son frère, Gustave[4], sa sœur Mina et leur mère Dorothéa Ollendorff-Pincus, vivront dans un premier temps des revenus éditoriaux du père, vendant les méthodes rue de Richelieu : c'est au 28 bis de cette rue qu'en 1875 le jeune Ollendorff ouvre sa propre librairie, avec comme fonds de départ des pièces de théâtre. Il accueille Georges Ohnet, qui vient d'être refusé par Calmann Lévy : Le Maître de forges (1882) sera le premier grand succès d'Ollendorff, qui est désormais un éditeur en vue. Bientôt, Guy de Maupassant lui confie près d'une dizaine de textes, dont Le Horla (1887), mais aussi Octave Mirbeau, qui lui donne ses deux premiers romans, Alphonse Allais, Paul Adam, Jean Lorrain, Paul Féval, Abel Hermant, Willy, Jules Renard, Fernand Vandérem… soit plus de 2 000 titres[5] présents au catalogue[6] en 1896. Certains ouvrages font appel à des illustrateurs très marqués par le style art nouveau.


En 1898, fort de son succès, Paul crée avec quelques associés la Société d'Éditions littéraires et artistiques, en complément de La Librairie Ollendorff. Les locaux se situaient 50 rue de la Chaussée-d'Antin et Colette ou André Theuriet se laissent séduire par cette nouvelle maison. En octobre 1889[7], à la demande de son frère Gustave, Paul Ollendorff se voit décerner le titre de chevalier de la Légion d'honneur. Alors qu’en mai 1902, Ollendorff annonçait la publication d'une nouvelle collection reliée à 3,50 francs en la présentant comme une nouvelle forme d'édition, sa gamme de « romans populaires illustrés » (par Géo Dupuis, José Roy, etc.) ne prend pas, sans doute concurrencée par des ouvrages bien plus alléchants[8]. La Librairie Ollendorff semble péricliter à partir de 1904. Déçu, il est plus ou moins écarté par ses associés et rachète ensuite avec ses parts le journal Gil Blas (première publication sous sa direction le 10 janvier 1903[9]), qu'il abandonne en 1911.


Après 1903, « Paul Ollendorff, éditeur » continue son activité. La maison décroche le prix Goncourt de 1905 avec Les Civilisés de Claude Farrère, un véritable best-seller, puis lance plusieurs nouvelles collections à bas prix.


Quand Paul meurt en 1920[10], la maison qu'il avait créée est quelque peu endormie. Les éditions Albin Michel récupérèrent une partie du fonds en 1924 (« Fonds Ollendorff »). La Société d'Éditions littéraires et artistiques dépose le bilan en janvier 1940.


Il est le grand-père maternel[11] de Gilbert Grandval résistant et ministre du Travail sous la présidence de Charles de Gaulle.



Notes et références |




  1. Jean-Yves Mollier in Dictionnaire encyclopédique du Livre, Cercle de la Librairie, 2007, t. 3, p. 64-65.


  2. In Chronologie de l'édition française de 1900 à nos jours, en ligne.


  3. Adoptée par les collèges, cette méthode fut déclinée pour l'allemand, l'anglais, l'italien, le latin, etc., et même le français à l'usage des étrangers. Éditée à compte d'auteur à partir des années 1840, l'adresse mentionnée est le 67 rue de Richelieu à Paris.


  4. « Gustave Ollendorff (1850-1891) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le 24 novembre 2015).


  5. D'après J.-Y. Mollier, op. cit., p. 65, §2. La navette de la BNF propose, quant à elle, plus d'un millier d’occurrences sur son site.


  6. Les ouvrages paraissaient sous le nom de Paul Ollendorff, éditeur.


  7. « LEONORE, Cote LH/2016/25, Paul Ollendorff », sur http://www.culture.gouv.fr/, 29 octobre 1889(consulté le 25 février 2019).


  8. Dont les feuilletons illustrés de la Librairie Nilsson par exemple.


  9. « Gil Blas, 10 janvier 1903 », sur https://gallica.bnf.fr, 10 juillet 1903(consulté le 25 février 2019).


  10. « Le Figaro du 16 décembre 1920, nécrologie. », sur https://gallica.bnf.fr/.


  11. « Gilbert Grandval », sur http://www.saar-nostalgie.de (consulté le 25 février 2019).



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

    • Fichier d’autorité international virtuel

    • International Standard Name Identifier


    • Bibliothèque nationale de France (données)

    • Système universitaire de documentation

    • Gemeinsame Normdatei



  • Notice de Pierre Michel sur Paul Ollendorff, in Dictionnaire Octave Mirbeau, en ligne. Parue dans « Mirbeau, Ollendorff et les droits d’auteur », Cahiers Octave Mirbeau, no 12 (2005) et no 14 (2007).



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