Kikwit
Ville de Kikwit.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||
Administration | |||
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Pays | République démocratique du Congo | ||
Communes | Kazamba, Lukemi, Lukolela, Nzinda | ||
Province | Kwilu | ||
Députés de la ville | 3 | ||
Maire | Leonard Mutangu | ||
Démographie | |||
Population | 397 737 hab. (2012) | ||
Densité | 4 323 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 5° 02′ 28″ sud, 18° 48′ 58″ est | ||
Superficie | 9 200 ha = 92 km2 | ||
Divers | |||
Langue nationale | Kikongo, Lingala | ||
Langue officielle | Français | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
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Kikwit est la ville principale de la province du Kwilu en République démocratique du Congo, située sur la rivière Kwilu. La ville est reliée à Kinshasa par la route nationale 1 à l'Ouest, et aux deux Kasaï à l'Est. Cette ville est considérée comme une pépinière de l'intelligentsia congolaise.
Sommaire
1 Histoire
2 Démographie
3 Communes
4 Radios
5 Personnalités liées à la ville
6 Références
Histoire |
La ville fut à l'origine un dépôt portuaire de l'État indépendant du Congo pour l'acheminement du caoutchouc et de l'ivoire.
Une fois l'État devenu colonie belge, la Belgique y aménagea une cité européenne et une cité indigène. La cité indigène comptait déjà 600 travailleurs de factoreries et d'administration en 1910. Les ouvriers africains provenaient de différentes ethnies et étaient déportés et obligés de vivre dans la ville.
En 1920, cette cité est nommée Makaku ou Makal. En 1937, elle est rebaptisée Poto-Poto et devient un centre extra-coutumier.
La croissance de Kikwit est surtout due à la population européenne durant la période coloniale. Située entre Léopoldville (Kinshasa) et le district du Kwango, et en plein centre de la province, la ville est le relais obligé, un poste d'État, un centre de dispersion du courrier et du carburant et un centre de concentration d'huile de palme y sont ouverts dès 1911. En 1923 plusieurs établissements commerciaux s'installent dans la ville et profitent de la situation géographique de celle-ci. En 1928, l'École du travail est ouverte, suivie par l'École de moniteur en 1930. En 1940, la ville devient un centre d'opération bancaire avec l'ouverture d'une succursale de la Banque du Congo Belge. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la population blanche de la ville se plaint de la proximité de la cité africaine et le nouveau flux d'Européens poussent l'administration à aménager deux nouvelles zones d'habitations. La cité africaine de Poto-Poto est déplacée vers Wenze en 1946 et « Bruxelles » en 1948.
En 1995, la ville dut faire face à une grave crise du virus ebola.
Démographie |
Communes |
Kikwit est divisé en 4 communes, chacune ayant plusieurs quartiers :
Kazamba : Lwano, 30 juin, Inga, Fac.
Lukemi : Wenze, Ndangu, Misengi, Nzundu, Etac, Ngulunzamba
Lukolela : Mudikwit, Yonsi, Bongisa, Lunia
Nzinda : Lumbi, Ndeke-Zulu, Kimwanga, Sankuru, Bruxelles
Kikwit obtient son statut et est divisé en commune par l'ordonnance loi 095/70 du 15 mars 1970.
Radios |
Plusieurs radios émettent à partir de Kikwit : Radio Tomisa, radio diocésaine, Radio Sango Malamu et Radio Télévision Venus[1] Radio Okapi.
Personnalités liées à la ville |
Fernand Allard (1878-1947), missionnaire belge, y travailla entre 1921 et 1925.- Jacques Delaere (1898-1977), missionnaire jésuite belge et enseignant de langue anglaise, y travailla entre 1931 et 1977.
- Eya Mubiala Jo kester, Musicien, y est né (1956-2013)
Références |
Horaire de diffusion des émissions du Centre Lokole
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