Kenya





Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Kenya (homonymie).




République du Kenya


Jamhuri ya Kenya (sw)


Republic of Kenya (en)











Drapeau
Drapeau du Kenya.


Blason
Armoiries du Kenya.




Description de l'image Kenya (orthographic projection).svg.














Devise nationale
Harambee
(Swahili : « travaillons ensemble »)

Hymne national
Ee Mungu Nguvu Yetu
(Ô Dieu de toute création)


























Administration
Forme de l'État
République
Président
Uhuru Kenyatta
Vice-président
William Ruto
Langues officielles
Swahili
Anglais
Capitale
Nairobi

1° 16′ S, 36° 48′ E























Géographie
Plus grandes villes, classées par population urbaine
Nairobi, Mombasa, Kisumu
Superficie totale
580 367 km2
(classé 49e)
Superficie en eau
2,3 %
Fuseau horaire
UTC +3













Histoire
Indépendance
du Royaume-Uni
Date
12 décembre 1963

















Démographie
Gentilé
Kényan

Population totale (2014)

41 800 000[1] hab.
(classé 31e)
Densité
72,02 hab./km2





















Économie

PIB nominal (2017)

78,4 Mrd $[note 1],[2]

PIB (PPA) (2017)

163,4 Mrd $[note 2],[3] (81e)

IDH (2015)

en augmentation 0,555[4] (faible  ; 152e)
Monnaie
Shilling kényan (KES​)

















Divers
Code ISO 3166-1
KEN, KE​
Domaine Internet
.ke
Indicatif téléphonique
+254



Le Kenya, en forme longue la république du Kenya (en swahili : Kenya et Jamhuri ya Kenya, en anglais : Kenya et Republic of Kenya) est un pays d’Afrique de l'Est. Il est limitrophe du Soudan du Sud et de l’Éthiopie au nord, de la Somalie à l’est, de l’Ouganda à l’ouest et de la Tanzanie au sud-ouest. Il est baigné par l’océan Indien au sud-est.





Sommaire






  • 1 Étymologie


  • 2 Géographie


    • 2.1 Topographie


    • 2.2 Géologie


    • 2.3 Climat




  • 3 Histoire


    • 3.1 Précoloniale


    • 3.2 Coloniale


    • 3.3 Indépendance


    • 3.4 Nouvelle constitution en 2010


    • 3.5 Attentats au Kenya


    • 3.6 Catastrophes




  • 4 La société kényane


    • 4.1 Démographie


    • 4.2 Langues


    • 4.3 Éducation


    • 4.4 Santé


    • 4.5 Culture


    • 4.6 Gastronomie


    • 4.7 Religions




  • 5 Structure de l'État


    • 5.1 La Constitution et les Lois


    • 5.2 Pouvoir exécutif


      • 5.2.1 Exécutif national


      • 5.2.2 Exécutifs locaux




    • 5.3 Pouvoir législatif


      • 5.3.1 Parlement national


      • 5.3.2 Parlements locaux




    • 5.4 Pouvoir judiciaire


      • 5.4.1 Commission justice


      • 5.4.2 Hautes Cours


      • 5.4.3 Cours d'instance


      • 5.4.4 Police




    • 5.5 Organisation administrative


    • 5.6 Organisation électorale


      • 5.6.1 Jusqu'aux élections générales du 27 décembre 2007


      • 5.6.2 Depuis les élections générales du 4 mars 2013




    • 5.7 Politique


      • 5.7.1 Ministères


      • 5.7.2 Relations diplomatiques


        • 5.7.2.1 Afrique


        • 5.7.2.2 Amérique du Nord


        • 5.7.2.3 Amérique du Sud


        • 5.7.2.4 Asie


        • 5.7.2.5 Europe


        • 5.7.2.6 Moyen-Orient


        • 5.7.2.7 Océanie




      • 5.7.3 Alliances et traités






  • 6 Économie


    • 6.1 Monnaie


    • 6.2 Indicateurs économiques


    • 6.3 Balance commerciale


    • 6.4 Secteurs commerciaux


    • 6.5 Diaspora


    • 6.6 Fortunes




  • 7 Transport


    • 7.1 Chemin de fer




  • 8 Corruption et criminalité


  • 9 Médias


    • 9.1 Radio et télévision


    • 9.2 Presse écrite


    • 9.3 Internet et téléphonie mobile




  • 10 Parcs et réserves nationaux


  • 11 Musées et monuments historiques


  • 12 Sport


    • 12.1 Athlétisme


    • 12.2 Boxe


    • 12.3 Cricket


    • 12.4 Football


    • 12.5 Rugby


    • 12.6 Sport mécanique




  • 13 Codes pays


  • 14 Notes et références


    • 14.1 Notes


    • 14.2 Références




  • 15 Voir aussi


    • 15.1 Articles connexes


    • 15.2 Sources et bibliographie


      • 15.2.1 Sources


      • 15.2.2 Vulgarisations historiques


      • 15.2.3 Guides


      • 15.2.4 Romans




    • 15.3 Liens externes







Étymologie |


Son nom provient de celui de son plus haut sommet, le mont Kenya, que les Kamba appellent Kiinyaa, ce qui signifie « montagne de l'autruche ». Ce dernier nom renvoie à la couleur des pics, qui sont blancs avec la neige et noirs avec les rochers, ressemblant au plumage du mâle.


L'orthographe actuelle dérive d'une série d'évolutions depuis que Johann Ludwig Krapf l'a observé en 1849. Déformant le mot Kiinyaa, il lui attribua le nom de Kegnia ([ˈkiːnjə] dans la prononciation phonétique en anglais[5]). Lorsque le Kenya obtient son indépendance, Jomo Kenyatta est élu premier président. La coïncidence sur l'orthographe de son nom de famille entraîne le changement de la prononciation de Kenya, qui devient [ˈkɛnjə] dans la prononciation phonétique anglaise.[réf. nécessaire]


Voir aussi « Toponymie et étymologie ».



Géographie |




Carte topographique du Kenya


Traversé par l'équateur, le Kenya se situe dans l’est du continent africain et a pour pays voisins, au nord le Soudan du Sud et l'Éthiopie, à l'est la Somalie, au sud la Tanzanie et à l'ouest l'Ouganda.

Il est bordé, à l'est, par l'océan Indien sur 536 km et a une superficie de 580 367 km2. Son point culminant est le mont Kenya avec 5 199 m tandis que son plus long cours d'eau est le fleuve Tana (700 km). Sa capitale, et plus grande ville, est Nairobi.


Article détaillé : Géographie du Kenya.


Topographie |


L'altitude croit selon un pendage faible et régulier depuis l'océan Indien, au sud-est, jusqu'à la chaine des monts Aberdare avant de décroitre en direction de l'ouest et du nord.


Le pays est traversé par le grand rift oriental qui sépare la plaque nubienne à l'ouest, de la plaque somalienne à l'est, et coupe, du sud au nord, le tiers occidental du pays du reste du territoire. La largeur du rift varie entre 45 et 100 km. Si sa profondeur maximale est d'environ 1 510 m au gradin oriental bordant le lac Bogoria, il est difficile de le distinguer du désert avoisinant à hauteur du delta de la rivière Turkwel (lac Turkana).


Dans ce rift, qui comporte un linéament occidental suivant — grosso-modo — le 0 .2e parallèle sud, se logent plusieurs lacs, du sud au nord : Magadi, Naivasha, Elementaita, Nakuru, Bogoria, Baringo, Turkana, etc. Comparativement aux lacs du rift occidental, ceux du rift oriental ont une profondeur maximale relativement faible avec un maximum de 109 m pour le lac Turkana. Le golfe de Winam constitue la partie ouest du linéament occidental (appelé rift de Kavirondo).


Plusieurs volcans éteints bordent ce rift oriental, du sud au nord : mont Olengarua, mont Oloolkisailie, mont Suswa, mont Longonot, mont Kipipiri, lac Baringo, mont Lopokino. Les mont Londiani, Eldalat et Tinderet barrent l'entrée du rift Kavirondo tandis que les monts Homa, Nyamaji et la caldeira de Rangwe bordent le gradin sud de ce dernier.

Les monts, et volcans éteints, Kenya et Elgon, désaxés par rapport au rift oriental, sont aussi les deux plus hauts sommets du pays.


Les deux principaux déserts sont le désert de Chalbi qui s'étend à l'est du lac Turkana et se prolonge en Éthiopie et le désert de Nyiri à l'est du lac Magadi.


La côte est bordée par plusieurs récifs coralliens qui, ensemble, ont une superficie de 621 km2.



Géologie |



Climat |




Les zones climatiques du Kenya


Situé sous l'équateur, le Kenya est soumis à un climat chaud où les températures varient peu au cours de l'année et qui est rythmé par deux saisons des pluies qui tombent dans les mois où le soleil passe au zénith, en particulier en fin de journée. La plus abondante est centrée sur mars et mai, la seconde sur le mois de novembre. Cependant, leur intensité et leur durée varient grandement d'une région à l'autre et le climat du Kenya est très diversifié[6]: au sud-est, le littoral de l'océan Indien bénéficie d'un climat humide de type Aw, selon la classification de Köppen correspondant à un climat de savane. À Mombasa, les températures maximales mensuelles sont comprises entre 28 et 32 °C pour 1060 mm de précipitations[7]. À l'ouest, la région du lac Victoria est encore plus arrosée avec un climat équatorial (Af) qui permet le développement de la forêt. À l'opposé, les précipitations sont de plus en plus faibles en allant vers le nord ; la savane laisse d'abord la place à un environnement semi-aride et même désertique à l'est du lac Turkana et à proximité de la frontière somalienne.


L'altitude joue aussi un rôle : avec elle, les températures diminuent alors que les précipitations ont tendance à augmenter.
Ainsi, dans les hauts plateaux du centre, Nairobi (1700 m) dispose d'un climat tempéré avec des matinées fraîches (10 à 13 °C) et des températures maximales oscillant entre 21 et 26 °C[8]. Avec ses 5 199 mètres d'altitude, le sommet du mont Kenya est même au royaume des neiges éternelles.



Histoire |


Article détaillé : Histoire du Kenya.


Précoloniale |


La vallée du Grand Rift est souvent désignée comme le « berceau de l'humanité » en raison des nombreux fossiles d'hominidés qui y ont été trouvés. Les plus anciens, des Proconsuls datant du Miocène, ont été découverts sur l'île d'origine volcanique de Rusinga par Louis Leakey. D'autres découvertes indiquent que des hominidés comme Homo habilis et Homo ergaster vécurent au Kenya il y a 2,5 millions d'années (Plaisancien).


Des peuples venus du nord, parlant une langue couchitique, arrivèrent dans la région aux alentours de 2000 av. J.-C. À la fin du Ier millénaire, arrivèrent, de l'ouest, des peuples bantous. Enfin, à partir de 1500 apr. J.-C. arrivèrent les peuples de langues nilotiques venus du nord-ouest.



Coloniale |


L'histoire coloniale du Kenya débuta dès le VIIIe siècle avec l'établissement de colonies arabes et perses le long des côtes.


Au début du XVIe siècle arrivent, dans le sillage de Vasco de Gama, les Portugais dont la domination sera éclipsée par celle des sultans d'Oman en 1698. Cependant, ces colonisations restent confinées à la côte du Zanguebar sans désirs d'exploration vers l'intérieur du continent ; le but étant le contrôle de la route maritime des Indes.


À la suite des explorateurs, comme Eduard Carl Oscar Theodor Schnitzer, la colonisation complète du Kenya débuta d'abord par ce qui fut un protectorat allemand sur ce qui était auparavant une partie des possessions du sultan de Zanzibar. En 1895, elle est cédée par Berlin au Royaume-Uni à la suite de l'arrivée dans l'intérieur des terres, en 1888, de la Compagnie britannique impériale d'Afrique de l'Est. La famine survenue en 1899 tue, selon les estimations, entre 50 % et 90 % de la population[réf. nécessaire] de la région qui deviendra l'ex-province centrale du Kenya.


Sur le modèle de l'Afrique du Sud, l’administration coloniale britannique impose en 1915 l'obligation pour tous les noirs de plus de quinze ans de porter en permanence autour du cou un certificat prouvant leur identité et leur emploi. En 1920, le gouverneur fait augmenter l’impôt par tête pour contraindre les Kikuyus à s'engager comme salariés agricoles auprès des colons et ainsi pouvoir payer. Toutefois, quand en 1921 les colons réduisent les salaires des ouvriers indigènes d'un tiers, des manifestations et des grèves se déclenchent. Le 16 mars, 57 manifestants sont abattus et les dirigeants des associations nationalistes sont arrêtés puis déportés[9].


Le nouveau protectorat est appelé Afrique orientale britannique. En 1902, les colons blancs sont autorisés à accéder aux hautes plaines fertiles. Ces colons eurent une influence dans le gouvernement avant même qu'il ne soit officiellement déclaré colonie de la Couronne en 1920, mais les Africains furent exclus de participation politique directe jusqu'en 1944. En 1926, un accord entre le gouvernement britannique et gouvernement italien prévoit le rattachement de la région du Jabaland, jusqu'alors au Kenya, à la Somalie sous colonisation italienne[10].


D'octobre 1952 à décembre 1959, la rébellion Mau Mau combat la loi coloniale britannique. Les décideurs britanniques firent alors participer de plus en plus des Africains aux processus gouvernementaux, afin de couper les rebelles de leur soutien. Les premières élections directes pour Africains au Conseil législatif eurent lieu en 1957. La guerre s’achève avec 100 000 morts côté africain et 320 000 détenus dans des camps, dont plus d'un millier seront exécutés et des milliers d'autres torturés[9].


Les Britanniques libèrent Jomo Kenyatta et quelques autres prisonniers politiques en 1961 afin de permettre, dans l'optique de l'indépendance imminente du Kenya, la constitution d'un gouvernement « modéré » favorable à leurs intérêts.



Indépendance |


Bien que les Britanniques espérassent transmettre le pouvoir à un groupe modéré, ce fut le Kenya African National Union (KANU) de Jomo Kenyatta, membre de la tribu des Kikuyu et ancien prisonnier sous la loi martiale, qui forma le premier gouvernement peu après l'indépendance du pays le 12 décembre 1963. Un an plus tard Kenyatta devenait le premier Président de la République.


En 1964 le parti minoritaire, le Kenya African Democratic Union (KADU), coalition de petites tribus craignant la domination des plus grandes, s'auto-dissout et rejoint le KANU.


En 1966 est créé le Kenya People's Union (KPU), parti gauchisant petit mais jouant un grand rôle. Il était dirigé par Jaramogi Oginga Odinga, ex vice-président et sage Luo. Après une visite mouvementé de Kenyatta dans la province de Nyanza, le KPU est interdit et son chef emprisonné.


À la mort de Kenyatta le 22 août 1978, le vice-président Daniel Arap Moi devient président par intérim, puis officiellement président le 14 octobre après avoir été élu à la tête du KANU et désigné comme son seul candidat.


En juin 1982 l'Assemblée nationale inscrit dans la Constitution le parti unique, mais cette clause est rejetée par le Parlement en décembre 1991. En décembre 1992 des élections multi-partis donnent au KANU et son chef la majorité des sièges, et Moi est ré-élu pour un mandat de cinq ans, tandis que les partis d'opposition s'emparent de 45 % environ des sièges parlementaires.


Le nombre de partis politiques passa de 11 à 26 à la suite d'une libéralisation en novembre 1997. Après une courte victoire aux élections de décembre 1997, le KANU conserva sa majorité parlementaire, et Moi fut à nouveau élu.


Ne pouvant constitutionnellement se représenter en décembre 2002, Moi tenta sans succès de faire de Uhuru Kenyatta, fils du premier président du Kenya, son successeur. Une coalition disparate de partis d'opposition remporte les élections, et son chef, Mwai Kibaki, ancien vice-président de Moi, est élu Président à une large majorité : 62,2 % des suffrages devant Uhuru Kenyatta (31,3 %) et trois autres candidats. Cette élection marque ainsi une alternance démocratqiuement décidée dans les urnes[11].


Un premier projet de nouvelle constitution est rejeté en 2005 par un référendum. À l'élection présidentielle de décembre 2007, Mwai Kibaki est déclaré vainqueur face au principal opposant, Raila Odinga[12] contrairement aux tendances observées. Controversée par les observateurs de l'Union européenne qui demande un recomptage des bulletins de vote, cette annonce est immédiatement contestée par le camp de Raila et entraine les plus grandes violences postélectorales survenue au Kenya. Fin février 2008, grâce à la médiation de Kofi Annan, l'ancien Secrétaire général des Nations unies, un accord de partage du pouvoir entre le président Kibaki et Raila est signé, et entériné à l'unanimité par le Parlement le 18 mars, pour résoudre la crise[13]. Il se matérialise par la nomination de Raila Odinga au poste de Premier ministre le 13 avril suivant. Quatre jours plus tard, il prête serment et un gouvernement de coalition est constitué.



Nouvelle constitution en 2010 |


Le 4 août 2010, un référendum valide le texte de réforme de la Constitution, incluant une Charte des droits et libertés chère à Raila, et maintenant soutenu par Kibaki [14], par une majorité de 72,1 % de Kényans ayant participé au référendum populaire (70 % de votes favorables contre 30 % de défavorables). Cette constitution est promulguée par le président Mwai Kibaki le 27 août 2010[14].


Lors de l'élection présidentielle de 2013, Uhuru Kenyatta est déclaré vainqueur dès le premier tour, le 4 mars 2013}avec 50,07 % des suffrages devant Raila Odinga avec 43,31 %. Ce dernier conteste les élections et, conformément à la possibilité donnée par l'article 140.1 de la Constitution, dépose, en date du 16 mars 2013 une pétition à la Cour suprême pour contester la validité du scrutin présidentiel, arguant d'irrégularités[15],[16]. La Cour rend son jugement le 30 mars suivant en déclarant que « l'élection générale fut libre et impartiale » et que « Uhuru et son colistier Ruto ont été valablement élus »[17],[18].


Uhuru Kenyatta est investi en tant que 4e président du Kenya le 9 avril 2013 au centre sportif international Moi de Kasarani (Nairobi)[19].


L'organisation État islamique et les chebabs multiplient les attaques au Kenya dans les années 2010, mettant en échec la politique sécuritaire du gouvernement[20]. À ces attaques, s'ajoute une instabilité politique interne dans les mois qui précèdent les élections générales d'août 2017[21]. Le président sortant, Uhuru Kenyatta, est finalement réélu et affiche un score électoral de 54,28 % des suffrages exprimés. Son rival Raila Odinga parle à nouveau de fraudes[22]. Des émeutes éclatent avant un appel au calme par Raila Odinga, qui s'en remet une fois encore à la Cour suprême[23]. Celle-ci, à la surprise générale, lui donne cette foid raison et invalide les élections, qui sont réorganisés en octobre 2017[24]. Cette décision montre une consolidation progressive des contre-pouvoirs au Kenya suite à la constitution de 2010[25]. Suite à des modifications de la loi électorale avant ce nouveau scrutin, Raila Odinga se retire et appelle au boycott de l'élection. Finalement, le président sortant Uhuru Kenyatta remporte le nouveau scrutin avec 98,26 % des voix, mais la participation le 26 octobre 2017 n'est que de 38,8 % des électeurs inscrits, à comparer à 79 % le 8 août 2017, date de la première élection présidentielle annulée par la Cour suprême[26].



Attentats au Kenya |


  • Le 7 août 1998, un attentat organisé par Al-Qaïda vise l'ambassade des États-Unis à Nairobi tuant 220 personnes et blessant plus de 5 500 autres.

Article détaillé : Attentats des ambassades américaines en Afrique.


  • Le 28 novembre 2002, un attentat-suicide à la voiture piégée est commis contre le Paradise Hotel, situé en bord de mer à Mombasa et propriété d'un Israélien. L'explosion tue trois Israéliens et dix Kényans. Environ 20 minutes plus tôt, un missile sol-air était tiré en direction d'un Boeing 757 d'Arkia Israel Airlines. L'appareil qui venait de décoller de l'Aéroport international Moi n'est pas touché et atterrit sans encombre à Tel Aviv. Ces attentats sont attribués à Al-Qaïda[27].

  • À partir de la fin du mois d'octobre 2011, une série d'attentats à la grenade attribuée à Al-Shabaab est perpétrée :

    • 24 octobre, à Nairobi, une grenade est lancée dans un bar blessant 12 personnes[28] puis une autre vers un arrêt de bus blessant 18 personnes et tuant une autre[29]. Cette dernière est soupçonnée d'être l'auteur ;

    • 27 octobre, 4 personnes tuées et 4 autres blessées dans l'explosion d'une grenade lancée sur un pick-up transportant des personnalités académiques dans la ville de Mandera[30] ;

    • 5 novembre, 2 tués — dont un garçon âgé de 7 ans — et 5 blessés par le lancer de 2 grenades -dont une qui n'a pas explosé- vers la propriété d'une Église pentecôtiste à Garissa[31] ;

    • 24 novembre, toujours à Garissa, 3 tués et 27 blessés dans le lancer de 2 grenades ; une dans le bar d'un hôtel et l'autre dans la rue[32] ;

    • nuit du 31 décembre, 5 tués et 26 blessés dans une attaque à la grenade et à l'arme automatique dans un pub à Garissa[33].




  • Également attribués à Al-Shabaab :


    • 21 septembre 2013 : fusillade dans le centre commercial de Nairobi : 68 morts et 50 blessés ;


    • 2 avril 2015 : attaque de l'université de Garissa : 147 morts ;


    • 15 janvier 2019 au 16 janvier 2019 : attentat de River Drive (en) : 21 morts et 30 blessés.




Catastrophes |



  • En 1993, 114 personnes meurent lors du déraillement du Jambo Kenya Deluxe (le train Nairobi-Mombasa). La locomotive et les cinq premiers wagons plongent dans la rivière Machakua à Dajarani alors qu'une crue avait emporté le pont ;

  • le 20 août 2000, 25 personnes meurent brulées vives et 36 autres sont brulées à des degrés divers lorsqu'un train de marchandises, parti de Mombasa, percute en marche arrière des wagons en stationnement dans la gare de Marimbeti à Athi River (en). Plusieurs wagons contenant du gaz explosent[34] ;

  • Le 5 mai 2007, le vol 507 Kenya Airways transportant 114 personnes s'écrase à une vingtaine de kilomètres de Douala au Cameroun. Il n'y a aucun survivant ;

  • Le 31 janvier 2009, à Molo (en), un accident de la route impliquant un camion-citerne transportant de l'essence provoque la mort de 113 personnes et des blessures à environ 200 autres lors de l'incendie du carburant transporté[35] ;

  • Le 12 septembre 2011, à 8 h du matin, l'explosion d'un oléoduc, dans le bidonville de Sinai (Nairobi), tue 108 personnes en blesse 160 autres. 118 personnes restent portées disparues[36].

  • En 2011, alors que la grosse saison des pluies de mars à mai apporte des pluies abondantes allant de 40 à 100 litres/m2 par semaine -détruisant parfois les récoltes- dans l'ouest du pays, l'est et le nord subissent une sécheresse inconnue depuis près de 60 ans[37] y apportant une crise alimentaire pour 3,2 millions de Kényans[38],[39].


Article connexe : Crise alimentaire de 2011 dans la Corne de l'Afrique.


La société kényane |



Démographie |




Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.


Article détaillé : Démographie du Kenya.

Le Kenya compte 70 groupes tribaux issus de trois ethnies différents[40]. Le groupe ethnique le plus important est d'origine bantoue (Kikuyu, Luhya, Meru, Embu). À part presque égale, le groupe d'origine nilotique (Maasaï, Luo, Kalenjin, Samburu, Pokot, Turkana). Vient ensuite le groupe d'origine couchitique (Orma, Somali, Borana).


Certains groupes, bien que considérés d'origine bantoue, ont une culture mixte (Kamba, Taita, les tribus swahilies formées par les Mijikenda).


Le pays compte aussi des minorités indiennes et européennes issues de la colonisation (les premiers ayant été enrôlés par les seconds).


Il doit aussi faire face à l'exode de populations victimes des conflits en Somalie ou de la guerre civile au Soudan.



Langues |


Article détaillé : Langues au Kenya.

Les langues officielles sont le swahili et l'anglais (article 7.2 de la Constitution). La langue nationale est le swahili (article 7.1 de la Constitution) auquel s'ajoutent 51 dialectes (certains en voie de disparition) protégés et promus par les articles 7.3.a et b de la Constitution.



Éducation |


Article détaillé : Système éducatif kényan.

Depuis la rentrée scolaire de janvier 1985, le système éducatif kényan est basé sur un cycle de 8-4-4 débutant à l'âge de 6 ans.



  • 8 ans d'enseignement primaire (primary school);

  • 4 ans d'enseignement secondaire (high school);

  • 4 ans d'enseignement supérieur (middle level college ou public university).


Cependant, certaines écoles internationales emploient le système éducatif britannique pour les enfants âgés de 2 à 18 ans.


L'anglais et le swahili sont enseignés, en même temps, à l'école primaire. Ensuite, l'anglais devient la langue de référence pour l'apprentissage.
Le pays compte sept universités publiques dont la plus ancienne est l'université de Nairobi (University of Nairobi)[41].


50 % de la population sait parler l'anglais, à des degrés divers. La langue anglaise est très présente dans les grands ensembles urbains (comme Nairobi et Mombasa), en revanche, à la campagne, et dans le monde rural, l'anglais est beaucoup moins présent, au profit du swahili. Si les jeunes ruraux apprennent l'anglais, cette langue devient ensuite moins utile, si le jeune reste à la campagne, et avec les années, il oublie la langue, en perdant son usage, car il parle la langue de son ethnie. En revanche, pour celui qui part pour la ville, ou ailleurs, la langue devient très utile, et de plus, pour communiquer avec d'autres ethnies (avec le swahili).[réf. nécessaire]



Santé |


Les défis les plus connus pour la médecine kényane sont la lutte contre le SIDA, le paludisme et les infections dues à l'eau non potable qui contribuent au taux élevé de mortalité infantile. Cependant, depuis une décennie, les affections pneumopathiques sont en nettes augmentations et devenues la 4e cause de mortalité toutes tranches d'âge comprises. L'institut kényan de recherche médicale (KEMRI) estime que, en 2011, 20 % de la mortalité juvénile est due à une pneumonie[42].


La pandémie de SIDA demeure la plus grande menace pour l'état de santé des kényans, s'ensuivant une population croissante d'enfants orphelins le plus souvent, eux-mêmes, atteints par la maladie.
Selon les conclusions d'une étude menée en 2001 à la demande du ministère kényan de la Santé, les résultats les plus alarmants ont été récoltés dans l'ancienne province de Nyanza : le pourcentage de femmes enceintes séropositives était de 25 %[43],[44]. Selon une autre étude menée en 2004 par l'Institut des statistiques kényan, le district de Kisumu a le plus haut taux de séropositivité du pays avec 29 % de la population, 22 % des femmes âgées entre 15 et 22 ans et 69,1 % des malades hospitalisés. Le fait que les habitants de cette province - les Luo - ne pratiquent pas la circoncision augmente, selon plusieurs études et les précisions de l'OMS, le risque de contamination d'environ 60 %[45].


Le paludisme, les diarrhées et la fièvre typhoïde constituent les causes les plus importantes de décès chez les enfants de moins de 5 ans. Et ce, plus particulièrement pendant la saison des pluies et dans les bidonvilles péri-urbains qui ne bénéficient ni des services d'évacuation des eaux usagées ni de la collecte des déchets. L'étude de 2001 citée ci-avant révèle également que seulement 25 % des enfants dorment sous une moustiquaire.


La situation est aggravée par le coût élevé des traitements qui pousse une majorité d'habitants à recourir à une médecine traditionnelle ou à l'automédication.



Culture |




Chants et danses des Kurias


Article détaillé : Culture du Kenya.




























































Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
01/01 Nouvel an New Year
Variable Pâques
Good Friday et Easter Monday
le vendredi précédant le dimanche de Pâques ainsi que le lundi suivant sont fériés
01/05 Fête du travail Labour Day
01/06 Madaraka Day célèbre l'autonomie du pays (1er juin 1963)
20/10
Mashujaa Day *
en l'honneur des héros morts pour l'indépendance et célèbre l'anniversaire de l'arrestation, par les Britanniques, des Kapenguria six le 20 octobre 1952
12/12 Fête nationale Jamhuri Day marque les dates des 12 décembre 1963 (indépendance) et 12 décembre 1964 (constitution de la république)
25 et 26/12 Noël
Christmas Day et Boxing Day

Variable Idd-Ul-Fitr marque la rupture du jeûne après le ramadan

* Depuis le 27 août 2010, la nouvelle Constitution a supprimé de la liste des jours fériés Moi Day (10 novembre) et Kenyatta Day est devenu Mashujaa Day (« jour des héros morts pour l'indépendance »).



Gastronomie |


Article détaillé : Cuisine kényane.


Religions |


Articles détaillés : Religion au Kenya, Catholicisme au Kenya et Islam au Kenya.


  • Chrétiens : 82,5 % (protestants 47,4 %, catholiques 23,3 %, autres chrétiens 11,8 %)

  • Musulmans : 11,1 %

  • Religions traditionnelles et autres : 3,3 %

  • Sans religion ou non indiqué : 3,1 %


Source : recensement de 2009.



Structure de l'État |


Depuis l'acceptation, par référendum populaire, de la réforme de la Constitution en date du 4 août 2010, le Kenya est devenu un État où les pouvoirs exécutifs et législatifs sont décentralisés.


Seul le procureur général (Attorney General) est présent dans les trois niveaux de pouvoir (exécutif, législatif et judiciaire).

Le président de la République et les membres du gouvernement national sont présents à l'exécutif et au législatif.

Le président de la Cour suprême (Chief Justice) est présent à l'exécutif et au judiciaire.



La Constitution et les Lois |



  • La Constitution de 2010

  • Les Lois du Kenya



Pouvoir exécutif |



Exécutif national |







































Fonction Nom Parti Depuis
Président Uhuru Kenyatta TNA 9 avril 2013
Vice-président William Ruto URP 9 avril 2013
Procureur général (Attorney General) Githu Muigai -
27 août 2011[46]
Président de la Cour suprême (Chief Justice) David Maraga -
19 octobre 2016[47]
Ministres au nombre de 18[48]


Le président, élu par le peuple pour un mandat de cinq ans, nomme le vice-président et les ministres parmi les élus de l’Assemblée nationale. Il est aussi le ministre de la Défense et le chef de la police et nomme, avec l'approbation de l'Assemblée nationale, le procureur général (Attorney General) et le président de la Cour suprême (Chief Justice) ; ces derniers sont élus pour un mandat de 10 ans non renouvelable.


Le rôle du procureur général est l'assistance juridique et la défense en justice des intérêts de l'État.


Le rôle du président de la Cour suprême, en tant que président de la Commission justice (Judicial Service Commission), est de veiller à ce que tous les actes commis par les pouvoirs exécutifs et législatifs soient conforme à la Constitution.


Jusqu'à l'élection présidentielle du 27 décembre 2007

Pour être élu, un candidat doit non seulement remporter la majorité absolue, mais également au moins 25 % des voix dans au moins cinq des huit provinces du pays ainsi qu’avoir été élu député dans une circonscription.

À partir de la Constitution de 2010

L'élection se tient tous les cinq ans, le 2e mardi du mois d'août[C 1],[note 3]. Pour être élu, un candidat doit non seulement remporter la majorité absolue, mais également au moins 25 % des voix dans au moins la moitié des comtés.

Si l'une des deux conditions n'est pas respectée, un deuxième tour est organisé dans les trente jours entre les deux candidats ayant obtenu les meilleurs scores. Un candidat ne peut être élu pour plus de deux mandats[C 2].
En cas de vacance de la présidence, le vice-président assume les fonctions de président jusqu'au terme du mandat restant à courir[C 3].


La fonction de Premier ministre, créée le 13 avril 2008 pour sortir le pays des violences postélectorales de 2007-2008, est supprimée depuis le 9 avril 2013, date de la prestation de serment du 1er président élu après les résultats définitifs de l'élection présidentielle du 4 mars 2013. Cette suppression est prévue par la Constitution de 2010.



Exécutifs locaux |


Article détaillé : Comtés du Kenya.

Juridiquement, les provinces disparaissent le 28 mars 2013[note 4]. Le pays est divisé en 47 comtés semi-autonomes (Counties) par rapport au gouvernement central. Ces entités peuvent lever des impôts ou adopter des règlements locaux (par ex. : urbanisme, police) ainsi que gérer les ressources naturelles, humaines et les infrastructures pour autant que leur décision ne soit pas contraire ni à la Constitution ni aux Lois de l'État. L'autorité exécutive des comtés est responsable des moyens qui lui sont apportés par l'exécutif national.

L'autorité exécutive de chaque comté comporte un gouverneur, un vice-gouverneur plus un maximum de dix membres élus pour un mandat de cinq ans[note 3]. Le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus à la majorité relative par le corps électoral du comté, les autres membres sont nommés par le gouverneur avec l'approbation de l'Assemblée locale.



Pouvoir législatif |




Le bâtiment du Parlement national



Parlement national |


Avant les élections législatives du 4 mars 2013

Le Parlement national comporte une seule chambre qui est l’Assemblée nationale ou Bunge composée de 224 membres, élus pour un mandat de cinq ans, dont 210 sont des élus directs issus des circonscriptions à siège unique, 12 sont nominés par les partis politiques et proportionnellement à leur représentation et 2 membres ex officio, à savoir le président (Speaker) et le procureur général (Attorney General). Le Président actuel est Kenneth Marende.

Depuis les élections législatives du 4 mars 2013

Le Parlement national est constitué de deux chambres dont les membres sont élus pour un mandat de cinq ans :


  • L'Assemblée nationale est composée de 350 membres issus des 290 circonscriptions électorales (Constituencies) et des 47 comtés (Counties) que compte le pays ainsi que du procureur général de la République et d'un greffier.

    • 290 députés élus directs, 1 par circonscription électorale[C 4] dont 1 vice-président (Deputy Speaker), élu par et parmi ceux-ci ;

    • 47 députées élues directes, 1 par comté[C 5] ;

    • 12 nominés par les partis politiques de la majorité et proportionnellement à leur représentation[C 6] ;

    • 1 président (Speaker) ex officio, élu parmi les 290 élus directs des circonscriptions électorales[C 7].



À ceux-ci, s'ajoute, en tant que membre ex officio représentant le gouvernement, le procureur général (Attorney General), élu par le président de la république avec l'accord de l'Assemblée nationale.


  • Le Sénat est composé de 68 membres issus des 47 comtés (Counties) que compte le pays.

    • 48 élus directs :

      • 47 élus directs, soit 1 par comté[C 8] dont 1 vice-président, élu par et parmi ceux-ci,

      • 1 Président ex officio élu par et parmi les élus directs[C 9] ;



    • 20 élus par les élus directs :

      • 16 femmes nommées par les partis politiques et proportionnellement à leur représentation parmi les élus directs[C 10],

      • 2 personnes (1 homme et 1 femme) représentantes des intérêts des enfants et des jeunes[C 11],

      • 2 personnes (1 homme et 1 femme) représentantes des intérêts des personnes handicapées[C 12].






Parlements locaux |


Article détaillé : Comtés du Kenya.

Chaque comté possède sa propre Assemblée renouvelée tous les cinq ans[note 3] et composée de :



  • 1 Président ex officio ;

  • autant d'élus que le comté compte de subdivisions municipales (Ward). Si le nombre d'élus (hormis le président) est inférieur à 25, il est porté à 25.



Pouvoir judiciaire |



Commission justice |




La cour de Justice où siège la « Commission justice »


L'indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis des deux autres niveaux de pouvoir est garanti par la Commission justice (Judicial Service Commission). Composée de cinq magistrats, du procureur général (Attorney General), de deux avocats, d'un membre de la Commission justice et de deux personnes de la société civile, elle est présidée par le président de la Cour suprême qui est, depuis le 19 octobre 2016, David Maraga.



Hautes Cours |



  • La Cour suprême (Supreme Court), ne siège qu'à Nairobi. Elle est composée d’un président (Chief Justice), d'un vice-président (Deputy Chief Justice) et d’un collège de cinq juges tous nommés par le président de la République avec l'approbation de l'Assemblée nationale.

  • La Cour d'appel (Court of Appeal), qui est le deuxième plus haut niveau judiciaire n'a pas non plus de siège propre hors de Nairobi mais tient périodiquement des séances dans les autres grandes villes. Elle est présidée par un juge élu parmi et par les juges de la Cour d'appel.

  • La Haute cour (High Court) possède 15 sièges au Kenya. C'est cette cour qui est, entre autres, compétente, en 1re instance, pour les matières de Constitution et de révision des Lois. Pour, au plus tard mars 2013, chaque comté aura son siège soit 47 pour l'entièreté du pays. Elle est présidée par un juge élu parmi et par les juges de la Haute Cour.



Cours d'instance |



  • Les tribunaux de première instance (Magistrates Courts) sont au nombre de 105 pour tout le pays. Ils sont présidés par un Chief Magistrate et sont compétents en matières civiles et criminelles.

  • Tribunaux spécialisés :

    • le tribunal de la jeunesse (Children Court) n'a de siège qu'à Nairobi et à Mombasa mais peut tenir séance dans un des tribunaux de Première instance lorsque celui-ci n'y tient pas séance. Les juges de la jeunesse sont au nombre de 96 et nommés par le Chief Justice ;

    • le tribunal anti-corruption (Anti-Corruption Court). Les juges sont nommés par le Chief Justice ;

    • la Cour martiale ;

    • le tribunal du travail (Industrial Court) ;

    • le tribunal du commerce (Business Premises Tribunal) ;

    • justice de paix :


      • Land Disputes Tribunals. Compétent en matière divisions et de limites de terrain,


      • Rent Restriction Tribunal. Compétent en matière de dispute entre propriétaires et locataires ;



    • les tribunaux musulmans (Kadhis Court). Ces tribunaux ont pour seules compétences les problèmes concernant la Loi islamique et survenant entre personnes de foi musulmane. L'établissement d'un tribunal musulman est subordonné à l'accord de l'Assemblée nationale. La nomination d'un Chief Kadhis est soumise à l'approbation de la Commission justice.





Police |


C'est en 1887 que le premier policier africain fut engagé par la Compagnie britannique impériale d'Afrique de l'Est afin de garder et de sécuriser son entrepôt de Mombasa[49].


Depuis la réforme de la police intervenue en 2007, le Kenya compte 191 hôtels de police et 12 bases pour les patrouilles qui sont sous le commandement d'un Officier de police provincial (Provincial Police Officer). Il existe aussi une unité de la police maritime dépendant directement d'une hiérarchie basée à Kilindi-Mombasa et des unités spéciales de la police des aéroports dans les quatre aéroports internationaux du pays.


Section détaillée : statistiques de la criminalité.


Organisation administrative |




Provinces du Kenya : voir légende ci-contre (officiellement, les provinces ne sont pas numérotées)


Jusqu'aux élections générales du 4 mars 2013, l'administration locale est divisée en sept provinces auxquelles s'ajoute la zone de Nairobi. À la tête de chacune se trouve un commissaire provincial (Provincial Commissioner) nommé par le président de la République et secondé par trois assistants commissaires (Deputy Provincial Commissioners). Les provinces (Mkoa) sont subdivisées en districts (Wilaya), eux-mêmes subdivisés en divisions (Tarafa). Chaque division est constitué en localités (Mtaa) et sous-localités (Kijiji). La zone de Nairobi est dotée d’un statut spécial et n’est incluse dans aucun district ou province. Le gouvernement supervise l’administration des districts et des provinces, qui sont :




  • province centrale ;


  • province de la côte ;


  • zone de Nairobi ;


  • province nord-orientale ;


  • province de Nyanza ;


  • province occidentale ;


  • province orientale ;


  • province de la vallée du Rift.


Depuis les élections générales du 4 mars 2013, juridiquement, les sept provinces et la région de Nairobi[note 5] disparaissent le 28 mars 2013[note 4] pour faire place aux 47 comtés ayant leur propre administration locale gérée par leur gouverneur.


Le président de la République, avec l'accord de l'Assemblée nationale, nomme, dans chaque comté, un commissaire régional (Regional Commissioner)[C 13]. Ce fonctionnaire (Public officer) a pour mission d'être le relais entre le pouvoir central et le pouvoir local.



Organisation électorale |



Jusqu'aux élections générales du 27 décembre 2007 |


Élection par scrutin populaire tous les cinq ans, le 1er jour ouvrable après le Boxing Day :



  • du président de la République ;

  • de 210 élus directs à l'Assemblée nationale ;

  • des membres des autorités locales (City, Town, Municipality et County Councils).



Depuis les élections générales du 4 mars 2013 |


Élection par scrutin populaire tous les cinq ans, le 2e mardi du mois d'août[note 3] :



  • du président de la République ;

  • du gouverneur de chaque comté ;

  • de 290 élus directs à l'Assemblée nationale ;

  • de 47 élus au Sénat ;

  • des membres des Assemblées de comté ;

  • des membres des autorités locales (City, Town, Municipality et Counties).



Politique |


Après avoir été, pendant près de 30 ans, un État soumis au monopartisme, le Kenya est devenu une république pluripartiste. Le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif national est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et l’Assemblée nationale. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers. Il existe un pouvoir exécutif régional, subordonné au pouvoir national, confié aux gouverneurs de province.


Bien que les structures sociales soient héritées de l'Empire britannique, la stratégie politique est portée vers les États-Unis dont elle est la plus fidèle alliée en Afrique de l'Est.


Article détaillé : Politique au Kenya.

Section détaillée : Histoire politique postcoloniale.


Ministères |


De quarante-deux ministères et secrétariats d’État sous la présidence de Mwai Kibaki, leur nombre est passé à dix-huit ministères sous la présidence d'Uhuru Kenyatta[48] :



  • ministère de l'Intérieur et de la Coordination du gouvernement national ;

  • ministère des Dévolutions et du Plan ;

  • ministère de la Défense nationale ;

  • ministère des Affaires étrangères ;

  • ministère de l’Éducation, des Sciences et des Technologies ;

  • ministère des Finances ;

  • ministère de la Santé ;

  • ministère du Transport et des Infrastructures ;

  • ministère de l'Environnement, de l'Eau et des Ressources naturelles ;

  • ministère du Territoire, du Logement et du Développement urbain ;

  • ministère des Technologies de l'information et de la communication ;

  • ministère des Sports, de la Culture et des Arts ;

  • ministère du Travail, de la Sécurité sociale et des Services publics ;

  • ministère de l’Énergie et du Pétrole ;

  • ministère de l'Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche ;

  • ministère de l'Industrie et du Développement des entreprises ;

  • ministère du Commerce et du Tourisme ;

  • ministère des Mines.



Relations diplomatiques |


Le Kenya possède des représentations diplomatiques dans 44 pays afin de couvrir ses relations bilatérales avec 100 pays et 7 organisations internationales dans le monde :



  • 18 missions en Afrique ;

  • 3 missions en Amérique du Nord plus un consulat à Los Angeles ;

  • 1 mission en Amérique du Sud ;

  • 7 missions en Asie ;

  • 13 missions en Europe ;

  • 5 missions au Moyen-Orient ;

  • 1 mission en Océanie.


Ces missions sont appelées Embassy (« ambassade »), avec à leur tête un ambassadeur, dans la plupart des pays sauf ceux faisant partie du Commonwealth des Nations où elles sont appelées Hight Commission (« haut-commissariat »), avec à leur tête un haut-commissaire.


Voir aussi : Adresses des missions diplomatiques kényanes et étrangères.


Afrique |



  • Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud

    • Pretoria (haut commissariat)



  • Drapeau du Botswana Botswana

    • Gaborone (haut commissariat)



  • Drapeau du Burundi Burundi

    • Bujumbura (ambassade)



  • Drapeau de l'Égypte Égypte

    • Le Caire (ambassade)



  • Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie et Union africaine

    • Addis Ababa (ambassade)



  • Drapeau de la Libye Libye

    • Tripoli (ambassade)



  • Drapeau de la Namibie Namibie

    • Windhoek (ambassade)



  • Drapeau du Nigeria Nigeria

    • Abuja (haut commissariat)



  • Drapeau de l'Ouganda Ouganda

    • Kampala (haut commissariat)



  • Drapeau de la République démocratique du Congo République démocratique du Congo

    • Kinshasa (ambassade)



  • Drapeau du Rwanda Rwanda

    • Kigali (ambassade)



  • Drapeau de la Somalie Somalie

    • Nairobi (ambassade)[note 6]



  • Drapeau du Soudan Soudan

    • Khartoum (ambassade)



  • Drapeau du Soudan du Sud Soudan du Sud

    • Djouba (ambassade)



  • Drapeau de la Tanzanie Tanzanie

    • Dar es Salaam (haut commissariat)[note 7]



  • Drapeau de la Zambie Zambie

    • Lusaka (haut commissariat)



  • Drapeau du Zimbabwe Zimbabwe

    • Harare (ambassade)



  • Flag of the United Nations.svg Office des Nations unies à Nairobi

    • Nairobi (mission permanente)




Amérique du Nord |



L'ambassade de Washington, D.C.




  • Drapeau du Canada Canada

    • Ottawa (haut commissariat)



  • Drapeau des États-Unis États-Unis


    • Washington, D.C. (ambassade)


    • Los Angeles (consulat général)




  • Drapeau des Nations unies ONU

    • New York (mission permanente)




Amérique du Sud |


  • Drapeau du Brésil Brésil

    • Brasilia (ambassade)



Asie |



  • Drapeau de la République populaire de Chine Chine

    • Beijing (ambassade)



  • Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud

    • Séoul (ambassade)



  • Drapeau de l'Inde Inde

    • New Delhi (haut commissariat)



  • Drapeau du Japon Japon

    • Tokyo (ambassade)



  • Drapeau de la Malaisie Malaisie

    • Kuala Lumpur (haut commissariat)



  • Drapeau du Pakistan Pakistan

    • Islamabad (haut commissariat)



  • Drapeau de la Thaïlande Thaïlande

    • Bangkok (ambassade)




Europe |



Haut commissariat de Londres (à gauche sur la photo)




  • Drapeau de l'Allemagne Allemagne

    • Berlin (ambassade)



  • Drapeau de l'Autriche Autriche

    • Vienne (ambassade)



  • Drapeau de la Belgique Belgique, Drapeau de l’Union européenne Union européenne et Pays ACP

    • Bruxelles (ambassade)



  • Drapeau de l'Espagne Espagne

    • Madrid (ambassade)



  • Drapeau de la France France

    • Paris (ambassade)



  • Drapeau de l'Irlande Irlande

    • Dublin (ambassade)



  • Drapeau de l'Italie Italie

    • Rome (ambassade)



  • Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas

    • La Haye (ambassade)



  • Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni

    • Londres (haut commissariat)



  • Drapeau de la Russie Russie

    • Moscou (ambassade)



  • Drapeau de la Suède Suède

    • Stockholm (ambassade)



  • Flag of UNESCO.svg UNESCO

    • Paris (mission permanente)



  • Drapeau des Nations unies ONU

    • Genève (mission permanente)




Moyen-Orient |



  • Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite

    • Riyad (ambassade)



  • Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis

    • Abou Dabi (ambassade)



  • Drapeau de l'Iran Iran

    • Téhéran (ambassade)



  • Drapeau d’Israël Israël

    • Tel Aviv (ambassade)



  • Drapeau du Koweït Koweït

    • Koweït City (ambassade)




Océanie |


  • Drapeau de l'Australie Australie

    • Canberra (haut commissariat)



Alliances et traités |




  • Drapeau des Nations unies ONU, adhésion le 16 décembre 1963[50]


    • UNESCO, adhésion le 7 avril 1964

    • OMS

    • UNICEF


    • CPI, signature le 11 août 1999 et ratification le 16 mars 2005 du Statut de Rome




  • Organisation de l'unité africaine, adhésion le 16 décembre 1963 jusqu'à la dissolution le 9 juillet 2002


    • Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, ratification le 23 janvier 1992


    • Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant, ratification le 25 juillet 2000




  • Union africaine, adhésion le 9 juillet 2002

    • CPS, adhésion en 2003



  • Pays ACP, adhésion le 28 février 1975


  • COMESCA, adhésion le 21 décembre 1981


  • Flag of the East African Community.svg Communauté d'Afrique de l'Est, adhésion le 7 juillet 2000[note 8]


  • Mouvement des non alignés (pays membre)



Économie |


Article détaillé : Économie du Kenya.


Monnaie |




Billet de 1 000 KES




Production de fleurs.




Une industrie laitière en expansion.


La monnaie nationale est le shilling kényan (KES) = 100 cents. Elle est émise par la Banque centrale du Kenya (en).

Valeurs monétaires en cour depuis 2003[51] :




  • billets à l'effigie de Jomo Kenyatta : 50, 100, 200, 500 et 1 000 KES


  • pièces

    • à l'effigie de Jomo Kenyatta : 50 cents, 1, 2, 5, 10 et 20 KES,

    • à l'effigie de Mwai Kibaki : 40 KES





Indicateurs économiques |


Selon le FMI, en 2010, le PIB nominal est de 32 417 millions d'USD tandis que le PIB par habitant est de 888 USD. Le taux de croissance par rapport à l'année précédente est de 2,1 %. Le taux d'inflation est de 4,2 %. Le solde budgétaire est égal à - 6,3 % du PIB et la balance commerciale est en déficit de 2,024 millions d'USD. Le pays est classé 108e à l'IPE avec un score de 51,4 sur un maximum de 100. Le Kenya exporte pour 5 443 millions USD et importe pour 11 870 millions USD en 2011. Cependant les termes d'échanges sont défavorables, car ils ont un déficit de -6.427 millions (calcul exportation - importation).


Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB en 2009[KNBS 1] :




  • secteur primaire : 25,3 %
    • agriculture et forêts : 24,4 %



  • secteur secondaire : 16,3 %

    • fabrication et transformation : 9,5 %

    • construction : 4,4 %

    • électricité et eau potable : 2,4 %




  • secteur tertiaire : 58,4 %

    • commerce de gros et de détail : 10 %

    • transport et communications : 9,8 %

    • enseignement : 6 %


    • intermédiation financière : 5,7 %

    • locations et services immobiliers : 5,1 %

    • administration publique et défense : 4,5 %

    • santé : 2,7 %





Balance commerciale |
















































Évolution de la balance commerciale en millions de shillings[KNBS 2]
2005 2006 2007 2008 2009
exportations 260 423,071 250 993,689 274 657,578 344 946,664 344 948,994
importations 443 092,766 521 482,804 605 116,797 770 651,183 788 096,744
balance -182 699,695 -270 489,115 -330 459,219 -425 704,518
-443 147,749
déficit commercial annuel 170,14 % 207,77 % 220,32 % 223,41 % 243,56 %
Le plus bas déficit commercial depuis 2000 a été atteint en 2002 avec un déficit de 88 426,670 millions de shilling (152,24 %)

Parts des principaux clients en 2009[KNBS 3] :



  • COMESA : 32 %
    • Ouganda : 12,54 %


  • Union européenne : 27,73 %

    • Royaume-Uni : 11,82 %

    • Pays-Bas : 8,13 %



  • Tanzanie : 8,44 %

  • États-Unis : 5,37 %

  • Pakistan : 4,65 %


Parts des principaux fournisseurs en 2009[KNBS 4] :



  • Union européenne : 17,63 % (plus gros fournisseur : le Royaume-Uni avec 4,68 %)

  • Émirats arabes unis : 11,38 %

  • Inde : 9,91 %

  • Chine : 9,46 %

  • Afrique du Sud : 8,95 %

  • États-Unis : 6,35 %

  • Japon : 6,20 %


Parts des principaux produits exportés en 2009[KNBS 5] :



  • thé : 21,3 %

  • horticulture et fleurs coupées : 20,2 %

  • café : 4,7 %

  • carbonate de soude : 2,6 %

  • produits pétroliers : 2,1 %


Parts des principaux produits importés en 2009[KNBS 6] :



  • pétrole brut : 6,91 %

  • pétrole raffiné : 6,64 %

  • mais : 4,31 %

  • huiles culinaires : 3,42 %

  • matériaux plastiques : 3,36 %

  • matériel électrotechnique : 3,25 %

  • kérosène, carburant pour l'aviation et huiles combustibles : 3,24 %

  • produits médicaux et pharmaceutiques : 2,92 %



Secteurs commerciaux |



Les exportations de la France vers le Kenya sont de 104 M€ en 2005 (recul de 2,2 % entre 2004 et 2005).
Les importations françaises du Kenya sont de 92 M€ en 2005 (croissance de 27,6 %) (mission économique).


Consulat (s) de France : Nairobi (ambassade), Mombasa (agence consulaire) Communauté française au Kenya : 893 immatriculés (2005) Communauté kényane en France : 630 résidents (décembre 2005)


Le Kenya est un pays qui a peu ou pas de ressources minérales ; un potentiel agricole borné à un cinquième du territoire et complètement exploité[réf. nécessaire] ; un espace physique ne facilitant pas les transports. L’agriculture employait 19 % de la population active et représentait 15,8 % du PIB en 2005[réf. nécessaire]. En revanche, il dispose de sources d'énergie renouvelable importantes, à travers l'exploitation hydroélectrique du bassin de la Tana et la géothermie récupérant l'énergie du Rift est-africain[52]. L'exploitation de cette dernière sur différents sites, selon un plan lancé dans les années 1980[53], fournit au pays le quart de sa production électrique en 2015 et le plaçant au 8e rang mondial[52].


Le Kenya atteint l'autosuffisance pour l'ensemble des denrées alimentaires de base. La première culture vivrière est le maïs, qui couvre 62 % des terres cultivables (2,20 millions de tonnes en 2005). Le sorgho, les pommes de terre, les haricots, les arachides et le tabac sont également cultivés sur les hauts plateaux, principale région agricole. La canne à sucre, le blé, le manioc, l'ananas, le coton et les noix de cajou sont produits sur les plaines côtières.




Zones forestières et de production du thé


La principale culture commerciale est le thé (295 000 tonnes en 2005), suivie de loin par le café.
Le Kenya était troisième au palmarès producteurs mondiaux de thé sur la décennie 2010. C'est par ailleurs le premier producteur mondial de thé noir[54], et qui a augmenté sa récolte de plus d'un sixième en 2016, grâce à des pluies abondantes[54].
Il a mené es producteurs africains de thé, qui ont affiché une hausse de 10 % de la récolte à l'échelle du continent, en seulement deux ans[54].


Une industrie des fleurs coupées (production, transformation et vente) s'est développée. Elle fait vivre 500 000 Kényans et rapporte à l'économie nationale 200 millions de dollars par an, constituant la troisième source d'entrée de devises du pays, après le thé et le tourisme. Ce secteur représente 15 % de ses exportations. Ainsi, le Kenya est devenu le premier fournisseur de roses vers l'Union européenne. Selon le conseil de production des fleurs au Kenya, cette industrie a connu chaque année une forte croissance en volume et en quantité de ses exportations. En 1988, le Kenya a exporté 10,986 tonnes de fleurs coupées exportées, ce chiffre grimpe à 86,480 tonnes en 2006 pour atteindre 117,713 tonnes en 2009. Ce qui représente une multiplication par 11 de sa quantité de production en 20 ans[55].
Toutes ces fleurs sont exportées vers la bourse aux fleurs d'Amsterdam : Aalsmeer. Ces fleurs sont ensuite réexpédiées dans les états du monde entier et notamment au sein même de l'Europe


L'élevage pour la viande et les produits laitiers est important. En 2005, le Kenya possédait environ 12 millions de têtes de bovins, 10 millions d'ovins et 12 millions de caprins. La pêche, essentiellement pratiquée dans les fleuves et les lacs de l'intérieur, suffit à satisfaire le marché local.


Le secteur minier occupe une place très faible dans l'économie kényane (soude, sel, fluor et minerais). D'importants gisements de plomb et d'argent ont cependant été découverts près de Mombasa. Bien qu'en expansion, le secteur industriel occupe une place modeste au sein de l'économie locale : en 2003, il occupait 20 % de la population active et représentait 19,6 % PNB. Il concerne essentiellement l'agroalimentaire, dont la production est destinée à la consommation locale.


La production hydroélectrique des barrages de Kiambare et de Turkwell constitue la plus grande richesse industrielle du pays. Le Kenya est lourdement endetté, sa dette extérieure brute représentant près de la moitié de son PNB (47,5 % en 2003). Les devises apportées par le tourisme (339 millions de dollars en 1999) ne suffisent pas à équilibrer la balance des paiements.


Le commerce extérieur demeure déficitaire (- 36,4 % en 2003). Les principaux clients sont les pays africains, notamment l’Ouganda, suivis de ceux de l’Union européenne, notamment le Royaume-Uni et l’Allemagne. Les importations proviennent essentiellement du Royaume-Uni, d'Allemagne, des Émirats arabes unis et du Japon (pétrole brut, machines-outils, automobile, fer et acier, produits pharmaceutiques et engrais).


Le secteur des services employait 62 % de la population et représentait 64,7 % du PIB en 2003.



Diaspora |


la diaspora kényane inscrite auprès de leur ambassade en 2011 est d'environ 2,5 millions de personnes. Selon la Banque centrale du Kenya, elle injecte, annuellement, plusieurs millions d'USD dans l'économie interne sous forme de transferts d'argent intra-familiaux[56]. Environ 50 % proviendraient des États-Unis et du Canada et 27 % de l'Union européenne.





























Transferts en millions d'USD
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
382,153 407,593 573,643 611,241 609,156 641,943 891,129 1 170,892 1 290,577

Ces montants ne tiennent compte que des transferts effectués au travers des banques ou des sociétés de transfert cash to cash tel Western Union.



Fortunes |


Le classement 2011 du magazine économique Forbes répertorie deux Kényans dans les quarante plus grandes fortunes d'Afrique[57] :



  • l'homme politique Uhuru Kenyatta, classé 26e avec une fortune de 500 millions d'USD[58],

  • l'homme d'affaire Chris Kirubi, classé 31e avec une fortune de 300 millions d'USD[59].



Transport |


Le seul port international maritime du Kenya est le port Kilindini à Mombasa.



Chemin de fer |


Le 31 mai 2017 a été inauguré la nouvelle ligne de chemin de fer Mombasa-Nairobi. La ligne de 472 kilomètres, sur un dénivelé de quelque 1600 mètres, a été financée et réalisée en trois ans par la China Road and Bridge Corporation (CRBC). Elle comporte 9 stations et 98 ponts. Le train d'une capacité de 1200 passagers, permet de relier la capitale à la ville côtière en 4 heures à une allure de 120 km/h. Elle remplace l'ancienne ligne construite entre 1896 et 1900 par les colons britanniques, avec son Lunatic Express qui mettait entre 10 et 20 heures pour relier les deux villes[60],[61].



Corruption et criminalité |


Selon l'indice 2010 de perception de la corruption établi par Transparency International, le Kenya est classé 154e avec un score de 2,1 sur 10[note 9].


En 2009, les actes criminels rapportés se répartissent comme suit[KNBS 7] :



  • impliquant des personnes :

    • homicides : 2 218,

    • moralité : 4 068,

    • touristes : 5,

    • autres : 20 539 ;



  • vols :

    • qualifiés : 2 938,

    • simples : 11 972,

    • bétails : 2 876,

    • domestiques : 2 732,

    • véhicules : 1 439 ;



  • trafic de drogue : 5 541 ;


  • criminalité financière : 2 324 ;

  • corruption : 158 ;

  • autres : 15 445 ;


  • nombre total d'actes criminels : 72 255.



Médias |


Les sources médiatiques sont variées et leur liberté d'expression est spécifiquement garantie par l'article 34 de la Constitution sous réserve de l'article 33.2 (« propagande pour la guerre, incitation à la violence, discours haineux »).



Radio et télévision |


La Kenya Broadcasting Corporation (KBC) est une entreprise publique qui émet en anglais, en swahili et, localement et en radiodiffusion, dans la langue native[62].


Les chaînes de télévision privées les plus importantes sont Kenya Television Network (KTN), qui appartient au Standard Group, et NTV (en), qui appartient au Nation Media Group. D'autres chaînes de télévision existent, tels Citizen TV, K24 ou Family TV.


Il existe des dizaines de chaînes de radiodiffusion privées comme Easy FM, qui appartient au Nation Media Group, ou encore Capital FM et Kiss FM centrées sur la musique, East FM qui diffuse en hindi, Kameme FM qui diffuse en kikuyu ou Radio Ramogi qui diffuse en luo.

Certains diffuseurs étrangers émettent aussi en modulation de fréquence comme BBC News sur tout le territoire, Voice of America à Nairobi ou encore Radio France internationale à Mombasa.



Presse écrite |


La presse écrite est dominée par deux grands groupes :




  • The Standard Group qui édite :

    • The Standard (en), le plus ancien quotidien kényan ;



  • Nation Media Group qui édite :


    • Daily Nation, quotidien,


    • East African, hebdomadaire,


    • Taifa Leo, quotidien en swahili.





Internet et téléphonie mobile |


Depuis l'installation, en 2009, du nouveau câble sous-marin EASSy et le remplacement progressif des câbles en cuivre par des fibres optiques, les internautes peuvent choisir entre 51 fournisseurs d'accès à Internet.

Les connexions s'effectuent soit au moyen d'une clé électronique qui coute, en 2011, 1 999 KSH puis en prépayant un volume de bits[63], soit au moyen d'un modem ADSL qui coute, en 2011, 3,999 KES et d'un abonnement libre payable mensuellement[64].

Peu de Kényans possèdent le matériel informatique nécessaire à domicile mais le réseau des Internet cafés est bien implanté, y compris dans les localités de petite taille. En décembre 2011, la commission des communications du Kenya (Communications Commission of Kenya) estime que 36,3 % de la population utilise un ordinateur muni d'un accès à Internet.


L'accès au réseau Internet est principalement réalisé grâce à la téléphonie mobile dont le réseau est disponible dans toutes les unités urbaines ainsi que, à de rares exceptions près -mauvaise configuration topographique-, dans les campagnes[65]. La norme de communication utilise la gamme des 900 et des 1 800 MHz, le GPRS et le 3G. En décembre 2010, la commission des communications du Kenya estime le nombre de téléphones mobiles à 22 millions et à une proportion de un sur cinq le nombre d'appareils en contrefaçon[66]. 90 % de la population âgée de 15 ans ou plus utilise un téléphone mobile.

Quatre opérateurs agréés sont présents sur le territoire depuis la fin de 2008[67]. Au 31 octobre 2011, leur part du marché s'établit comme suit :




  • Safaricom (en) : 75,9 %,


  • Airtel : 13,5 %,

  • Yu (groupe Essar) : 6,7 %,


  • Orange : 3,9 %


Les prix des communications sont, comme partout ailleurs dans le monde, assez difficiles à comparer entre les différents opérateurs. En 2011, les tarifs, hors promotions, varient de 1 KES pour un SMS national à 10 KES pour un SMS international et de 2 KES la minute pour un appel national à 40 KES la minute pour un appel international.


Le phénomène d’expansion de la téléphonie mobile au Kenya provient du fait que depuis 2005, il est, au point de vue mondial, un pays test pour les innovations de cette technologie de communication[68].
Le service « M-Pesa »[69],[70] est accessible à tous pour le transfert d'argent[71] (M est l'initiale de mobile (« téléphone mobile ») et pesa signifie « argent » en swahili). En décembre 2009, ce service est exploité par environ 10 millions d'utilisateurs. En 2011, le montant des transferts d'argent, par ce mode, atteignent 56 millions de KES.
Les fermiers utilisent le service « DrumNet »[72] pour connaitre les prix du marché.
Les services de Twitter ou du type « Facebook mobile » de Facebook sont largement utilisés par les jeunes Kényans.

En juin 2009, Safaricom lance son premier portail Internet mobile donnant accès, aux abonnés, à un service d'information et de divertissement[73].
Depuis le 18 mai 2010, les titulaires d'un compte « M-Pesa » ont la possibilité de déposer ou de retirer de l'argent, d'obtenir un microcrédit ou de gérer un compte d'épargne via le service « M-Kesho »[74] (kesho signifie « demain » en swahili).

En août 2011, la compagnie Digital Mobile Television (DMTV Kenya) lance la télévision numérique terrestre pour téléphone mobile[75].



Parcs et réserves nationaux |


Articles détaillés : environnement au Kenya et Liste des aires protégées du Kenya.



Carte des deux parcs de Tsavo


Attraction touristique majeure du Kenya, les parcs et réserves nationaux représentent 8 % de la surface totale du territoire soit 46 430 km2. Gérés par le Kenya Wildlife Service (KWS)[76], ils sont constitués de :



  • 26 parcs ,

    • 22 terrestres,

    • 4 marins ;



  • 34 réserves,

    • 28 terrestres,

    • 6 marines ;



  • 5 sanctuaires.


La superficie des zones protégées varie de 0,4 km2 pour le sanctuaire des impalas à 13 747 km2 pour le parc national de Tsavo East (24 453 km2 si l'on y ajoute les parcs nationaux contigus de Tsavo West et de Chyulu Hills).


Cinq de ces zones sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO :




  • parc national du mont Kenya (depuis 1997) ;

  • les trois parc nationaux du lac Turkana (depuis 1997),

    • parc national de Sibiloi,

    • parc national de l'île centrale,

    • parc national de l'île sud ;




  • parc national du lac Nakuru (depuis 2011).


Neuf ont été soumises à inscription :



  • en 1999,
    • réserve nationale du lac Bogoria ;


  • en 2010,

    • les montagnes Aberdare dans le parc national d'Aberdare,


    • parc national de Hell's Gate,


    • parc national de Meru,

    • le complexe formé par les deux parcs nationaux de Tsavo et celui de Chyulu Hills,


    • réserve nationale de la forêt de Kakamega,


    • réserve nationale du Masai Mara,

    • réserve nationale de Simba Hill.





Musées et monuments historiques |


La mise en valeur du patrimoine culturel constitué par les monuments nationaux et les collections des musées est géré par l'institution publique « musées nationaux du Kenya ».


Article détaillé : Liste des musées et monuments historiques du Kenya.


Sport |



Athlétisme |


L'équipe nationale a récolté 12 médailles dont cinq en or aux championnats du monde d'athlétisme 2013 se classant, ainsi, au quatrième rang des médailles obtenues.

Après les résultats de ces championnats du monde, l'équipe kényane est classée 3e au niveau mondial avec un total de 112 médailles dont 43 en or. Cependant, ce classement doit être pondéré par le nombre de participations aux championnat depuis 1983 du Kenya qui est de 13 sur 14 ; soit 8,62 médailles par participation dont 3,31 en or.


Aux Jeux olympiques d'été, elle est classée 34e avec 86 médailles dont 13 en or. Cependant, ce classement doit être pondéré par le nombre de participations aux Jeux modernes du Kenya qui est de 13 sur 27 ; soit 6,62 médailles par participation dont 1 en or.


L'équipe possèdent quatre records olympiques chez les hommes ainsi que plusieurs records du monde (toutes disciplines confondues) :



  • Extérieur :

    • Hommes : 13,

    • Femmes : 6 ;



  • En salle :

    • Hommes : 1,

    • Femmes : 0




L'équipe de course à pied est, depuis des années, l'une des plus performantes du monde en demi-fond et en fond toutes disciplines confondues. (Aux Jeux du Commonwealth par exemple, les Kenyans remportent sans discontinuer l'or, l'argent et le bronze à l'épreuve masculine du 3 000 mètres steeple depuis 1998[77].) Le niveau est tellement élevé que malgré des dizaines de sélectionnés, beaucoup de sportifs font partie d'équipes réserve. Cela favorise le recrutement, et la naturalisation, par d'autres nations d'athlètes comme Wilson Kipketer, qui fut en 1990 le premier, pour le Danemark ou, plus récemment, comme Bernard Lagat pour les États-Unis[78]. L'apparition de la Ligue de diamant de l'IAAF permet d'inverser cette tendance grâce au prix, représenté par un diamant de 4 carats, récompensant les vainqueurs de chaque discipline.

En 2008, Pamela Jelimo remporte la Golden League en 800 m. En 2010 deux athlètes masculins et trois féminines remportent la Ligue de diamant dans leur spécialité tandis que deux athlètes masculins et deux féminines sont premiers au palmarès de leur spécialité dans l'édition 2011. Wilson Kipketer emporta aussi la Golden League du 800 m en 1999 mais il était déjà, à ce moment, devenu danois. Vivian Cheruiyot, quant à elle, a emporté les deux premières éditions de la Ligue de diamant en 5 000 mètres.



Boxe |


Le boxeur kényan le plus titré est une boxeuse. Conjestina Achieng' a été championne du monde GBU en 2004 et WIBF en 2005. Robert Wangila fut champion olympique aux Jeux de Séoul en 1988.



Cricket |


L'équipe nationale de cricket possède le statut ODI depuis 1996. Elle est classée 13e au classement mondial de l'ICC du 22 août 2013.



Football |


L'équipe nationale masculine est 118e au classement mondial de la FIFA et 37e au classement CAF du 12 mars 2015. Elle est surnommée Harambee Stars. Harambee qui signifie « Poussons ensemble » ou « Ho hisse! » en swahili est également la devise du pays et apparaît sur son blason. À domicile, elle évolue au Nyayo National Stadium.

Les clubs les plus connus, et les plus titrés sont, dans l'ordre, le Gor Mahia Football Club et l'AFC Leopards SC, tous deux de Nairobi.



Rugby |


Si le rugby à XV est un sport mineur au Kenya, l'équipe nationale de rugby à XV est classée 27e au classement World Rugby des équipes nationales de rugby à XV du 30 octobre 2017 et joue en 3e division mondiale.


Le rugby à sept est plus performant au niveau mondial. Son équipe nationale fut classée quatrième lors de la Coupe du monde de rugby à sept 2013. Elle est actuellement au 12e rang mondial du classement HSBC Sevens World Series, Saison 2017-2018 au 30 octobre 2018.



Sport mécanique |


Les sports mécaniques sont principalement constitués par le rallye automobile. Nombre de rallyes régionaux sont organisés tout au long de l'année. Le plus célèbre d'entre eux est le Safari Rally qui fit partie du championnat du monde des rallyes entre 1973 et 2002. Le Kenya compte quelques pilotes renommés comme Joginder Singh, Shekhar Mehta, Patrick Njiru (en) ou encore Ian Duncan.



Codes pays |


Le Kenya a pour codes :




  • EAK, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,


  • HK, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,


  • KE, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,


  • KE, selon la norme ISO 3166-1, alpha 2, (liste des codes pays),


  • .ke, selon la liste des Internet TLD (Top level domain),


  • KEN, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays),


  • KEN, selon la liste des codes pays du CIO,


  • KEN, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3,


  • KES, selon la norme ISO 4217 définissant des codes de trois lettres pour les monnaies.



Notes et références |



Notes |





  1. PIB nominal, d'après The World Factbook (CIA).


  2. PIB à parité de pouvoir d'achat, d'après The World Factbook (CIA).


  3. a b c et dEn 2013, l'élection ayant lieu en mars, cette disposition de date ne s'appliquera que lors de l'élection suivante en 2018


  4. a et bLe 28 mars 2013 est la date de prestation de serment des nouveaux députés et sénateurs ainsi que des gouverneurs de comté.


  5. À noter que le comté de Nairobi est équivalent à la région de Nairobi.


  6. Les relations diplomatiques avec la Somalie sont réelles mais, pour des raisons de sécurité, l'ambassade se trouve actuellement à Nairobi.


  7. Le haut commissariat du Kenya en Tanzanie est toujours situé à Dar es Salam et non pas à Dodoma.


  8. La Communauté d'Afrique de l'Est fut fondée initialement en 1967 puis dissoute en 1977. Le Kenya était un des membres fondateurs en 1967.


  9. Le score de 10 indique l'absence de demandes de pots-de-vin et celui de 0 une corruption systématique




Références |




  1. [estimation officielle d'après le recensement de 2009] (en) Kenya national bureau of statistics, « Kenya Facts and Figures 2014 » [PDF], sur knbs.or.ke (consulté le 26 août 2014), p. 16


  2. https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/fields/2195.html#ke


  3. https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/fields/2001.html#ke


  4. [(en) « Human Development Report 2011 » [PDF] (consulté le 29 février 2012)


  5. (en) Oxford English Dictionary, Oxford University Press, 2e édition, 1989


  6. Sophie Loizillon, « Kenya - Tanzanie », éditions Marcus, p. 9, 2005.


  7. Mombasa sur le site de l'OMM


  8. Nairobi sur le site de l'OMM


  9. a et bSaïd Bouamama, Figures de la révolution africaine. De Kenyarra à Sankara, La Découverte, 2014


  10. Philippe Foro, L'Italie fasciste, Armand Colin, 2016


  11. « Alternance démocratique au Kenya, après la victoire de l'opposition », Le Monde,‎ 30 décembre 2002(lire en ligne)


  12. avec AFP, « Kenya : Mwai Kibaki réélu président, le pays reste sous tension », Le Monde.fr,‎ 30 décembre 2007(lire en ligne)


  13. J.B. avec AFP et AP, « Raila Odinga nouveau premier ministre du Kenya », Le Figaro,‎ 13 avril 2008(lire en ligne)


  14. a et bTexte de la nouvelle Constitution kényane (révision de 2010) [(en) lire en ligne]


  15. par AFP, « Kenya : Odinga dépose un recours contre sa défaite à la présidentielle », Jeune Afrique.com,‎ 16 mars 2013(lire en ligne)


  16. (en) n.c., « Summary of CORD's petition », The Standard, Nairobi, Standard Group,‎ 16 mars 2013, p. 1-3 (lire en ligne [[html]])


  17. n.c., « Kenya : la Cour suprême valide l'élection de Kenyatta à la présidence », Jeune Afrique, Paris, SIFIJA,‎ 30 mars 2013(lire en ligne [[html]])


  18. (en) n.c., « Supreme Court upholds Uhuru's election as president », The Standard, Nairobi, Standard Group,‎ 30 mars 2013(lire en ligne [[html]])


  19. (en) Emmanuel Toili, « Uhuru takes oath as Kenya's President », Daily Nation, Nairobi, Nation Media Group,‎ 9 avril 2013(lire en ligne)


  20. Bruno Meyerfeld, « Au Kenya, une série d’attentats pourrait compromettre la réélection du président Kenyatta », Le Monde,‎ 9 juin 2017(lire en ligne)


  21. Bruno Meyerfeld, « Violentes primaires au Kenya », Le Monde,‎ 1er mai 2017(lire en ligne)


  22. Bruno Meyerfeld, « Présidentielle au Kenya : la fête électorale gâchée par les accusations de fraude », Le Monde,‎ 9 août 2017(lire en ligne)


  23. Bruno Meyerfeld, « Au Kenya, Raila Odinga appelle ses partisans à rester chez eux en attendant sa décision », Le Monde,‎ 14 août 2017(lire en ligne)


  24. « Nouvelle élection présidentielle au Kenya fixée au 17 octobre », Le Monde,‎ 4 septembre 2017(lire en ligne)


  25. « Les contre-pouvoirs se consolident au Kenya malgré l’adversité », Le Monde,‎ 8 septembre 2017(lire en ligne)


  26. « Le président sortant, Uhuru Kenyatta, proclamé vainqueur de la présidentielle au Kenya », Le Monde,‎ 30 octobre 2017(lire en ligne)


  27. BBC News, « Al-Qaeda suspected in Kenya attacks », article du 28 novembre 2002 [(en) lire en ligne]


  28. allAfrica.com, « Kenya: Grenade Rocks Nairobi Bar », article du 25 octobre 2011 [(en) lire en ligne]


  29. BBC News, « Kenya: Second explosion in Nairobi », article du 25 octobre 2011 [(en) lire en ligne]


  30. Daily Nation, « Four dead in Mandera car attack », article du 27 octobre 2011 [(en) lire en ligne]


  31. Daily Nation, « Boy killed, 5 hurt in church grenade blast », article du 6 novembre 2011 [(en) lire en ligne]


  32. BBC News, « Three dead in east Kenya attacks near Somalia border », article du 25 novembre 2011 [(en) lire en ligne]


  33. Daily Nation, « Five killed in New Year party grenade attack  », article du 1er janvier 2012 [(en) lire en ligne]


  34. Fire net, Kenya gas train explodes, article du 20 août 2000 [(en) lire en ligne]


  35. CBC News, « Fuel explosion kills 113 in Kenya », article du 1er février 2009 [(en) lire en ligne]


  36. Daily Nation, « 20 more are dead in Kenya’s week of tears », article du 14 septembre 2011 [(en) lire en ligne]


  37. BBC News, Horn of Africa tested by severe drought, article du 4 juillet 2011 [(en) lire en ligne]


  38. USAID, East Africa Regional Rain Watch, article du 24 mai 2011 [(en) lire en ligne]


  39. OCHA, Eastern Africa: Drought – Humanitarian Snapshot, situation au 24 juin 2011 [(en) lire en ligne]


  40. [1]


  41. L'histoire de l'université de Nairobi [(en) lire en ligne]


  42. The standard, « Pneumonia kills 100 children under five daily », article du 11 novembre 2011 [(en) lire en ligne]


  43. Les résultats de l'enquête demandée par le Ministère kényan de la Santé en 2001[(en) lire en ligne]


  44. Une étude du CDCsur l'interaction entre le SIDA et le paludisme[(en) lire en ligne]


  45. (en) R.C. Bailey, S. Moses, C.B. Parker et al., « Male circumcision for HIV prevention in young men in Kisumu, Kenya: a randomised controlled trial », The Lancet, vol. 369,‎ 24 février 2007(lire en ligne)


  46. (en) Dave Opiyo, « Key appointees take office », Daily Nation,‎ 29 août 2011(lire en ligne)



  47. (en) n.c, « Uhuru swears in new Chief Justice David Maraga », The East African,‎ 19 octobre 2016(lire en ligne)



  48. a et b(en) Bernard Namunane, « List of ministries out but no Cabinet line-up », Daily Nation,‎ 18 avril 2013(lire en ligne)


  49. Kenya Police, Histoire de la police kényane [(en) lire en ligne]


  50. ONU, activités du Kenya au sein de l'ONU [(fr) lire en ligne]


  51. Évolution du shilling kényan depuis 1966 [(en) lire en ligne]


  52. a et bpar AFP, « Energies renouvelables: le Kenya mise sur la géothermie pour son électricité », L'Expansion par L'Express.fr,‎ 10 mars 2016(lire en ligne).


  53. « Le Kenya inaugure la méga-centrale géothermique Olkaria IV », Jeune Afrique.com,‎ 23 octobre 2014(lire en ligne).


  54. a b et cselon Arcadia, déclinaison africaine du Rapport Cyclope, pages 136 et 137


  55. KFC, Kenya Flower Council, chiffres du conseil de production des fleurs du Kenya [(en) lire en ligne]


  56. Central Bank of Kenya, Remittances from diaspora
    [(en) lire en ligne (page consultée le 13 mars 2013)]



  57. Forbes, le classement des plus grosses fortunes en Afrique [(en) lire en ligne]


  58. Forbes, présentation d'Uhuru Kenyatta [(en) lire en ligne]


  59. Forbes, présentation de Chris Kirubi [(en) lire en ligne]


  60. Le Kenya inaugure la ligne de chemin de fer Mombasa-Nairobi, Le Monde, 31 mai 2017


  61. Le Kenya, Pierre Jacquemot Éditions Le Manuscrit


  62. Histoire de la KBC [(en) lire en ligne]


  63. Exemples de prix chez Safaricom [(en) lire en ligne]


  64. Exemples de prix chez Orange Kenya [(en) lire en ligne]


  65. Kenya-Advisor.com, « Can I use my cell phone in Kenya? » [(en) lire en ligne]


  66. Phones in Kenya, « Counterfeit Mobile Handsets to be Switched Off » [(en) lire en ligne]


  67. Malango actualités, « Début d'activité pour le quatrième opérateur de téléphonie mobile au Kenya », article du 27 novembre 2008 [(fr) lire en ligne]


  68. Internet Actu, « Le futur de la téléphonie mobile se joue aussi au Kenya », article de Jean-Marc Manach du 18 septembre 2006 [(fr) lire en ligne]


  69. CGAP, « Why has « M-Pesa » become so popular in Kenya? », article de Jim Rosenberg du 17 juin 2008 [(en) lire en ligne]


  70. afrik.com, « Juste un mobile pour transférer de l’argent au Kenya », article de Falila Gbadamassi du 23 mars 2007 [(fr) lire en ligne]


  71. Un spot commercial de « M-Pesa » sur YouTube [(en) lire en ligne]


  72. Pambazuka news, « Farmers in Kenya using a mobile information exchange », article de Hash du 19 mars 2007 [(en) lire en ligne]


  73. Les Afriques, « Safaricom lance un portail Internet mobile », article du 2 juillet 2009 [(fr) lire en ligne]


  74. The Standard, « Equity bank, Safaricom unveil product for the unbanked », article du 19 mai 2010 [(en) lire en ligne]


  75. IT News Africa, « Kenya gets first mobile drifta TV », article du 18 août 2011 [(en) lire en ligne]


  76. Site web du Kenya Wildlife Service[(en) lire en ligne]


  77. (en) "Kenya", Commonwealth Games Federation


  78. ESPN Olympic Sports, « For love of country », article du 2 août 2007 [(en) lire en ligne]


Constitution kényane de 2010




  1. (en) art.136 (2) : « An election of the President shall be held on the same day as a general election of Members of
    Parliament, being the second Tuesday in August, in every fifth year
     »
    .



  2. (en) art. 142 : « A person shall not hold office as President for more than two terms ».


  3. (en) art. 146 (2) (a) : « The Deputy President shall assume office as President for the remainder of the term of the President ».


  4. Article 97.1.a.


  5. Article 97.1.b.


  6. Article 97.1.c.


  7. Article 97.1.d.


  8. Article 98.1.a.


  9. Article 98.1.e.


  10. Article 98.1.b.


  11. Article 98.1.c. Les droits des enfants sont codifiés par l'article 53 de la Constitution, ceux des jeunes par l'article 55.


  12. Article 98.1.d. Les droits des personnes handicapées sont codifiés par l'article 54 de la Constitution.


  13. Article 132.2.f.


KNBS, Statistical Abstract 2010




  1. tableau 27


  2. tableau 38 (a)


  3. tableau 42


  4. tableau 47


  5. tableau 40 (c)


  6. tableau 46 (c)


  7. tableau 209



Voir aussi |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





Articles connexes |




  • Pays du monde, Afrique


  • Histoire du Kenya, Politique du Kenya, Forces de défense kényanes

  • Liste des îles du Kenya

  • Biodiversité de la Corne africaine



Sources et bibliographie |



Sources |


Statistical Abstract 2010 édité par le Kenya National Bureau of Statistics, Nairobi (ISBN 9-9667-6724-X)



Vulgarisations historiques |




  • Bethwell A. Ogot, Kenya before 1900, East African Publishing House, Nairobi, 1976, 291 p. (OCLC 3370297)

  • Bethwell Allan Ogot et William Robert Ochieng', A Modern history of Kenya : 1895-1980 : in honour of B. A. Ogot, Evans, Londres, Nairobi, 1989, 259 p. (OCLC 462209001), (ISBN 978-0-23751-082-4)

  • William R. Ochieng' et Robert M Maxon, An economic history of Kenya, East African Publishing House, Nairobi, 1992, 460 p. (OCLC 27370072), (ISBN 978-9-96646-963-2)

  • Bethwell A. Ogot et William R. Ochieng', Decolonization and Independence in Kenya, 1940-1993, James Currey, Londres, 1995, 270 p. (OCLC 26720046), (ISBN 978-0-85255-705-1), lire en ligne

  • Pierre Cappelaere, Kenya : safaris, ethnies et politique, Éditions L'Harmattan, Paris, Budapest, Turin, 2004, 277 p. (OCLC 470436798), (ISBN 978-2-74756-336-9)


  • Ngugi wa Thiong'o, Dreams in a time of war : a childhood memoir, Pantheon Books, New York, 2010, 256 p. (OCLC 401140955), (ISBN 978-0-30737-883-5)



Guides |



  • Jacques Rigel, Kenya, Centre Delta (diffusion A. Colin), Paris, 1979, 351 p. (OCLC 6091576), (ISBN 978-2-86287-016-8)

  • Laurence de Bélizal, Paul Cox et Jean-Denis Joubert, Kenya, Éditions Gallimard, Paris, 2005, 340 p. (OCLC 420163755), (ISBN 978-2-74241-608-0)



Romans |




  • Isak Dinesen (Karen Blixen), Den afrikanske Farm (adapté au cinéma pour le film américain Out of Africa), Gyldendal, Copenhague, 1937 (OCLC 60942094)
    Traduit en français depuis la traduction anglaise par Yvonne Manceron sous le titre, La Ferme africaine, Paris, Éditions Gallimard, 1978, 501 p. (OCLC 36375901)
    Traduit en français depuis la version originale danoise par Alain Gnaedig sous le titre, La Ferme africaine, Paris, Éditions Gallimard, 2006, 508 p. (OCLC 470728696), (ISBN 978-2-07042-512-9)



  • Grace Ogot, The Promised Land (les rapports d'une femme africaine avec son mari), East African Publishing House, Nairobi, 1966, 194 p. (OCLC 3516228)

  • Ngugi wa Thiong'o, Weep Not, Child (en) (sur fond de la révolte des Mau Mau), Heinemann, 1987 et McMillan, 2005, (ISBN 1-4050-7331-4)
    Traduit en français par Yvon Rivière sous le titre, Enfant, ne pleure pas, Paris, Hatier, 1983, 159 p. (OCLC 417669793), (ISBN 978-2-21806-724-2)



  • Corinne Hofmann, La Massaï blanche (adapté au cinéma pour le film allemand Die weisse Massaï), Paris, Plon, 2000, 342 p. (OCLC 407251947), (ISBN 978-2-25919-164-7)



Liens externes |



  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata


  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

    • Fichier d’autorité international virtuel

    • International Standard Name Identifier


    • Bibliothèque nationale de France (données)

    • Système universitaire de documentation

    • Bibliothèque du Congrès

    • Gemeinsame Normdatei

    • Bibliothèque nationale de la Diète

    • Bibliothèque nationale d’Israël

    • Bibliothèque nationale de Suède

    • Autorités Canadiana

    • Bibliothèque nationale d’Australie

    • Bibliothèque nationale tchèque

    • WorldCat






  • Portail du Kenya Portail du Kenya
  • Portail de l’Afrique Portail de l’Afrique
  • Portail du Commonwealth Portail du Commonwealth



Popular posts from this blog

浄心駅

カンタス航空