Hauts-de-France





























































































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Hauts-de-France
Logo de la région.
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Préfecture

Lille

Départements et collectivités territoriales

Aisne (02)[1]
Nord (59)[2]
Oise (60)[3]
Pas-de-Calais (62)[4]
Somme (80)[5]

Arrondissements
26

Cantons
145

Communes
3 808

Conseil régional

Conseil régional des Hauts-de-France

Président

Xavier Bertrand (DVD)
2016-2021

Préfet

Michel Lalande

ISO 3166-2
FR-HDF
Démographie

Gentilé

Pas de gentilé

Population
6 009 976 hab. (2015)
Densité 189 hab./km2

Rang (population)

3e sur 18

Langues
régionales

Picard, flamand français, flamand occidental
Géographie

Superficie
31 806 km2

Rang

9e sur 18
Localisation

Localisation de Hauts-de-France
Liens

Site web

www.hautsdefrance.fr


Les Hauts-de-France[6],[7] (prononciation : /o də fʁɑ̃s/) sont une région administrative du Nord de la France, créée par la réforme territoriale de 2014. Résultat de la fusion du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie (elles-mêmes créées en 1972), elle s'est d'abord appelée provisoirement Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Elle s'étend sur 31 806 km2 et compte cinq départements : l'Aisne, le Nord, l'Oise, le Pas-de-Calais et la Somme. Elle est présidée par Xavier Bertrand depuis le 4 janvier 2016, et son chef-lieu est Lille[6].


La région est limitrophe de l'Île-de-France située au sud, de la Normandie à l'ouest et du Grand Est à l'est. De plus, elle est frontalière de la Belgique sur toute sa partie nord-est, et est bordée par la Manche et la mer du Nord, à l'ouest et au nord.


Avec 6 009 976 habitants[8] au 1er janvier 2015, et une densité de population de 189 hab/km2, elle représente la 3e région la plus peuplée de France et la 2e la plus densément peuplée de France métropolitaine après l'Île-de-France.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Le territoire avant les Hauts-de-France


    • 1.2 Création de la région


      • 1.2.1 Idée de fusion de la Picardie avec la Champagne-Ardenne


      • 1.2.2 Idée de fusion de la Picardie avec le Nord-Pas-de-Calais


      • 1.2.3 Origine du nom






  • 2 Géographie


    • 2.1 Situation


    • 2.2 Reliefs


    • 2.3 Géologie


    • 2.4 Climat


    • 2.5 Axes de communication et transports




  • 3 Population


    • 3.1 Démographie


    • 3.2 Communes les plus peuplées


    • 3.3 Aires urbaines




  • 4 Politique et administration


  • 5 Économie


    • 5.1 Emploi


    • 5.2 Tourisme


    • 5.3 Agriculture




  • 6 Patrimoine


    • 6.1 Patrimoine naturel


      • 6.1.1 Réserves naturelles nationales


      • 6.1.2 Parcs naturels régionaux


      • 6.1.3 Sites naturels


      • 6.1.4 Forêts




    • 6.2 Monuments et sites historiques


      • 6.2.1 Inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco


      • 6.2.2 Les monuments gothiques


      • 6.2.3 Les citadelles et villes fortifiées


      • 6.2.4 Les châteaux




    • 6.3 Villes et Pays d'Art et d'Histoire


      • 6.3.1 Villes d'Art et d'Histoire


      • 6.3.2 Pays d'Art et d'Histoire






  • 7 Festivals


    • 7.1 Cinéma


    • 7.2 Bande dessinée


    • 7.3 Musique


    • 7.4 Théâtre




  • 8 Identité visuelle


  • 9 Notes et références


  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Articles connexes


    • 10.2 Liens externes







Histoire |



Le territoire avant les Hauts-de-France |




Carte de la région avec ses départements, montrant les provinces qui existaient sur son territoire au XVIIIe siècle.


  •      Picardie

  •      Île de France

  •      Artois

  •      Flandre française

  •      Hainaut français

  •      Cambrésis

  •      Champagne

  •      Autres




Il s'agit d'un territoire avec des origines assez contrastées. Jusqu'au XVIIIe siècle, il est divisé en plusieurs provinces dont les principales sont la Picardie (autour d'Amiens, Saint-Quentin, Boulogne et Calais), la Flandre (autour de Lille et Dunkerque) et l'Artois (autour d'Arras, Lens et Béthune), tandis que l'Île de France s'étendait jusqu'à Beauvais, Compiègne et Laon. Encore aujourd'hui, les différences géographiques, culturelles et économiques se retrouvent dans cette délimitation historique et certaines de ces appellations sont encore couramment utilisées. La Révolution française marque la création des départements actuels.


La position frontalière des Hauts-de-France en a fait une place économique et militaire stratégique. De tous temps, elle fut au cœur d'importants conflits.



Création de la région |



Idée de fusion de la Picardie avec la Champagne-Ardenne |


Dans sa tribune du 3 juin 2014, le président François Hollande pose les bases de la réforme territoriale de 2014. Il propose alors de passer de 22 à 14 régions métropolitaines. La carte jointe à la tribune indique que le Nord-Pas-de-Calais resterait en l'état tandis que la Picardie fusionnerait avec la Champagne-Ardenne[9].


Le socialiste Claude Gewerc, président du conseil régional de Picardie, se dit alors « très surpris » du mariage annoncé de sa région avec sa voisine champenoise. Il rajoute que des trois possibilités de rassemblement (Normandie, Nord-Pas-de-Calais et Champagne-Ardenne), cette dernière n'avait pas « [sa] préférence »[10]. Christophe Coulon, président du groupe UMP au conseil régional, critique pour sa part la réforme et constate, malgré des points communs, qu'il n'y a ni flux « économique » ni flux « humain » entre les deux régions[10]. Plusieurs élus du parti ont également demandé l'organisation d'un référendum, notamment Xavier Bertrand[11].


Barbara Pompili, coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale et députée de la Somme, estime que la non-fusion entre Picardie et Nord-Pas-de-Calais résulte de la volonté de François Hollande de ne pas donner « une grande région à Marine Le Pen ». Elle ajoute que la fusion avec le Nord-Pas-de-Calais « ce ne serait pas dans la joie, mais ce serait dans une logique »[12]. Les élus FN du conseil régional picard ont eux aussi critiqué la réforme et indiqué que le non-mariage entre la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais était une volonté « politico-électorale » du président afin d'éviter la prise de la nouvelle région par le parti[13].


Du côté nordiste, à l'image de Daniel Percheron, l'ensemble de la majorité régionale se félicite de l'autonomie de la région : l'entité étant suffisamment grande aux yeux des responsables politiques. Cette position est également défendue par Philippe Rapeneau, chef de l'opposition régionale. Les frontistes nordistes rejoignent pour leur part leurs collègues picards[14].


Le 18 juin 2014, le projet de loi est déposé par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, au Sénat, alors à majorité de gauche[15]. La carte proposée par le ministère est la même que celle de la tribune. Le 10 juillet 2014, Carlos Da Silva présente au nom de la commission des Lois de l'Assemblée nationale un nouveau texte de loi. La carte qui l'accompagne présente une nouvelle fois la fusion de la Picardie avec la région Champagne-Ardenne et l'autonomie du Nord-Pas-de-Calais[16].



Idée de fusion de la Picardie avec le Nord-Pas-de-Calais |


Le découpage des régions est amendé lors des travaux préparatoires de la chambre basse et, le 15 juillet 2014, l'article 1er proposé au vote entraîne la fusion du Nord-Pas-de-Calais avec la Picardie, tandis que la Champagne-Ardenne rejoint la Lorraine et l'Alsace.


Ce mariage provoque immédiatement une levée de boucliers de la part des principaux élus socialistes du département du Nord. Ainsi, dans un communiqué de presse, la maire de Lille Martine Aubry et la majorité des députés socialistes du département définissent cette union comme une « aberration économique et sociale »[17]. Cette position est défendue par le républicain Éric Woerth, maire de Chantilly dans l'Oise, qui estime que les intérêts de son département sont à Paris et non à Lille[18].


En revanche, de nombreux élus se montrent davantage enthousiastes. La réunion de deux régions culturellement et économiquement proches, ainsi que la réunification de la Picardie historique sont soulignés. Pour Claude Gewerc, c'est « déjà une meilleure solution » que celle proposée précédemment[18]. À droite, Gérald Darmanin, maire de Tourcoing, Daniel Fasquelle, maire du Touquet-Paris-Plage, et Xavier Bertrand, ont indiqué être favorables à l'union des deux régions[19],[20]. Tout en étant opposés à la réforme territoriale, les élus du Front national, à l'instar de Florian Philippot, se sont déclarés satisfaits de la fusion qui leur offrirait une victoire « quasi assurée » lors des prochaines régionales[21].


En dépit de plusieurs amendements restaurant l'autonomie des deux régions déposés, entre autres par Bernard Roman[22], l'Assemblée nationale vote en première lecture le projet de loi le 23 juillet 2014 lors du vote solennel[23]. Ni le passage devant les deux assemblées en seconde lecture, ni en commission mixte paritaire, ni en nouvelle lecture devant les deux chambres, ni en lecture définitive à l'Assemblée nationale n'ayant modifié l'union entre les deux régions, le mariage est officiellement entériné par le vote du 17 décembre 2014[24],[25]. Le conseil constitutionnel n'ayant pas censuré la loi[26], la promulgation de celle-ci au journal officiel le 17 janvier 2015[27] entérine la naissance de la région « Nord-Pas-de-Calais-Picardie » le 1er janvier 2016.



Origine du nom |


Le nom « Nord-Pas-de-Calais-Picardie » n'avait pas vocation à être définitif. Juxtaposant les noms des anciennes régions par ordre alphabétique, il était celui retenu par la loi en attendant qu'un nouveau nom soit choisi par décret en Conseil d'État sur proposition du conseil régional de la région fusionnée, décision devant intervenir avant le 1er juillet 2016[28]. Le but était de choisir un nom simple et court, pouvant s'exporter à l'étranger et être facilement enregistré par tous les Français, tout en prenant en compte l'importante diversité des territoires de la région[29].


Dès l'été 2014, la Mission linguistique francophone avait publié une préconisation appelant à ne pas laisser de côté la question onomastique, et à lier donc étroitement l'adoption d'une nouvelle carte des régions de France à une réflexion sur leurs noms[30]. Ce club de linguistes recommandait notamment d'écarter toutes les désignations comportant un nom de point cardinal (Nord, Grand Est, Sud-Ouest) afin de ne pas les « confisquer » au français courant (ce qui a, par ailleurs, toujours fait défaut au département du Nord). Pour la nouvelle région élargie du nord de la France, ils proposaient le nom Haut-de-France, première occurrence attestée de la future appellation (elle sera seulement remodelée au pluriel par mimétisme avec le nom du département des Hauts-de-Seine).


Du 22 au 29 février 2016, une consultation est organisée dans les lycées et les centres d'apprentissage de la région pour proposer un nouveau nom. À l'issue de cette consultation, trois noms sont sélectionnés par le conseil régional : « Hauts-de-France », « Nord-de-France » et « Terres-du-Nord »[31]. La notion de « haut » de la carte de France comme synonyme du nord du pays attire leur attention. Pour choisir entre ces trois propositions, le conseil régional a mis en place une consultation en ligne, à laquelle tous les habitants de la région pouvaient participer. Sur les 55 000 participants, 21 151 (soit 38,4 %) ont choisi Hauts-de-France[32].


Lors de la séance plénière de l'assemblée régionale du 14 mars 2016, le conseil régional adopte l’appellation « Hauts-de-France »[33]. Ce nom est validé par le Conseil d'État le 28 septembre 2016[6]. Celui-ci est néanmoins critiqué par de nombreux historiens (car excluant toute mention des territoires historiques) et géographes (le terme « haut » se rapportant normalement à l'amont d'un fleuve ou à l'altitude d'une région)[34],[35].



Géographie |



Situation |




Le Grand Site des Deux Caps, au plus près des côtes anglaises.


La région est située dans le nord du territoire de la France : la commune de Bray-Dunes (51° 05′ N, 2° 32′ E) en est le point le plus septentrional, tous territoires confondus. Étendue entre les 49e et 51e parallèles nord, la région s'étend sur 31 806 km2 de superficie, soit 5,8 % du territoire français. Comme le reste de la France métropolitaine, elle se situe sur le fuseau horaire de l'heure normale d'Europe centrale (UTC+01:00) et lors du passage à l'heure d'été, elle se situe sur le fuseau horaire de l'heure d'été d'Europe centrale (UTC+02:00)[36].


Elle est bordée au nord par la mer du Nord sur 45 kilomètres et à l'ouest par la Manche sur plus de 120 kilomètres. De l'autre côté se situe le Kent au Royaume-Uni à 35 kilomètres. Du côté terrestre, la région est frontalière de la Belgique au nord-est, de Bray-Dunes à Watigny, sur plus de 350 kilomètres. Elle est également limitrophe de la Normandie, à l'ouest, de l'Île-de-France, au sud, et du Grand Est, à l'est.



Reliefs |


Le relief est assez faible : l'altitude moyenne est d'environ 98 mètres, ce qui place la région au 11e rang parmi les 13 de France métropolitaine. Celui-ci est néanmoins assez contrasté, partagé entre les très bas reliefs de la plaine de Flandre, les collines et bas plateaux de l'Artois et de la Picardie mais aussi les paysages vallonnés du Boulonnais, de l'Avesnois et de la Thiérache. L'altitude maximale est de 295 mètres, atteinte à Watigny dans l'Aisne, non loin du plateau ardennais[37].



Géologie |


La région occupe essentiellement des portions de vastes bassins sédimentaires : une partie du bassin parisien notamment, et une partie du bassin de Flandre. Il n'y a pas de séparation entre les deux en surface, ces deux bassins sont en continuité pour une partie des séries géologiques qui les composent. La limite conventionnelle en surface est constituée par les collines de l'Artois et le seuil de Bapaume.


Le sous-sol de la région est dominé par des formations du Crétacé. Le Crétacé supérieur, qui couvre de loin la plus large superficie, est marqué par une roche calcaire particulière : la craie. Elle est cependant souvent dissimulée sous une couche de limon (lœss), déposée au Quaternaire, qui favorise la richesse de l'agriculture. La craie fut autrefois utilisée comme pierre à bâtir et pierre à chaux dans une grande partie de la région, de nombreuses carrières souterraines en témoignent. Ces formations s'ouvrent à l'ouest sur les formations du Crétacé inférieur et du Jurassique sous-jacentes (et ponctuellement du Paléozoïque) dans les boutonnières du Boulonnais et du pays de Bray, où des substrats plus variés affleurent, dont des argiles de qualité qui ont alimenté une production de céramique dans ces deux contrées. Le Jurassique émerge aussi en Thiérache, mais il s'agit cette fois de l’extrémité nord de l'auréole jurassique du Bassin parisien qui pointe dans la région. Il y a deux domaines importants couverts par des sédiments du Tertiaire : la plaine de Flandre dans le nord-est de la région où l'on trouve principalement des argiles et des sables (qui ont servi à produire les briques qui caractérisent fortement l'architecture de cette partie de la région), et dans le sud (ancienne Ile-de-France) où les substrats sont variés selon les couches qui affleurent: argiles, sables, grès, et les calcaires du Lutétien. Les calcaires lutétiens sont exploités à grande échelle depuis des siècles pour la production de pierre de taille, c'est la principale pierre à bâtir historiquement utilisée dans le sud de la région et à Paris (dont la pierre de Saint-Leu de la vallée de l'Oise), puis dans le reste de la région où elle fut exportée à partir du XIXe siècle jusqu'à Lille pour remplacer la craie dans les constructions. Le Tertiaire forme aussi des buttes témoins souvent sableuses (avec parfois du grès dur, ayant servi à produire des pavés et utilisé dans l'architecture ancienne pour les fondations et les soubassements), dispersées sur les terrains du Crétacé[38].


Le Paléozoïque, situé sous les terrains plus récents, a été massivement exploité en profondeur pour sa houille dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais (autour de Lens et Douai) entre la fin du XVIIe et la fin du XXe siècle.


L'Avesnois ainsi qu'une petite portion de la Thiérache attenante forment un territoire géologiquement différencié du reste de la région. Des roches du Paléozoïque plus ou moins déformées y affleurent: grès, schistes, calcaires durs (la pierre bleue, utilisée dans l'architecture locale), etc. On n'est plus ici dans les bassins sédimentaires proprement dits mais dans les contreforts de l'Ardenne.



Climat |


Le climat de la région Hauts-de-France est un climat de type océanique. D'un bout à l'autre de la région, ce climat présente des nuances dans le déroulement des saisons et dans ses variétés locales où se combinent altitudes, plaines et vallées, versants abrités ou exposés, proximité ou éloignement du littoral, etc.


Sur les côtes de la Manche et de la mer du Nord, le caractère océanique est très marqué. Les amplitudes thermiques sont faibles, ce qui donne des hivers relativement doux et peu enneigés et des étés frais. Le temps est variable à cause des vents, très fréquents et parfois violents, qui influencent le climat en fonction de leur direction[39].


En s'éloignant des côtes, le climat garde les mêmes caractéristiques que celui des côtes, tout en se rapprochant progressivement du climat continental, avec moins de vent, des écarts de température plus marqués et des jours de gelée et de neige plus nombreux.





























































































Données climatiques relevées en Hauts-de-France (entre 1981 et 2010[40]) :
Station
Température
min. en hiver
(en °C)
Température
max. en été
(en °C)
Précipitations
mars-août
(en mm)
Précipitations
sept-févr
(en mm)
Ensoleillement
par an
(en heures)
Nombre de
jours de :


Brouillard

Orage

Neige

Vent

Abbeville
2,0
21,2
363,6
417,7
1678
35
25
17
28

Beauvais
1,3
22,9
322,9
343,7
1706
52
18
15
55

Boulogne-sur-Mer
3,2
19,7
292,6
410,0
1678
43
12
8
119

Dunkerque
3,5
20,3
309,7
370,0

34
10
11
101

Lille
1,6
22,3
368,5
372,9
1628
62
19
18
65

Saint-Quentin
1,0
22,3
356,5
346,1
1660
73
17
15
57


Axes de communication et transports |


Article détaillé : TER Hauts-de-France.



Carte des autoroutes et des principales liaisons ferroviaires de la région.


La région fait la jonction entre l'Île-de-France et la Belgique via un réseau routier et ferré important, mais aussi avec l'Angleterre via le tunnel sous la Manche et de grands ports maritimes tels que celui de Calais.


La région est traversée par 3 axes autoroutiers majeurs : l'A1 relie Lille à Paris, desservant Arras et le bassin minier, mais ne passant pas à proximité des principales villes picardes. L'A16 débute à la frontière belge et rejoint la région parisienne en desservant Dunkerque, Calais, Boulogne-sur-Mer, Abbeville, Amiens et Beauvais. Enfin, l'A26 réalise la liaison entre Calais et Troyes via Arras, Saint-Quentin et Laon.


D'autres autoroutes relient entre elles des agglomérations de la région ou à proximité : l'A2 se sépare de l'A1 au nord de Péronne pour rejoindre Bruxelles en desservant Cambrai et Valenciennes, l'A21 traverse le bassin minier, l'A28 lie Abbeville à Rouen en suivant la côte, et l'A29 met en communication Reims et Le Havre en passant par Amiens et Saint-Quentin. Enfin, outre l'A1, quatre autoroutes rejoignent Lille : l'A22, l'A23, A25 et A27. Elles permettent respectivement d'aller à Courtrai (via Tourcoing), Valenciennes, Dunkerque et Tournai.


Le réseau ferré est bien développé. La ligne grande vitesse Nord relie Paris à Lille (via la gare TGV Haute-Picardie) et permet de rejoindre Londres (via la gare de Calais) et Bruxelles. Le TERGV, créé dans la région en 2000, lie certaines villes de la région en utilisant les lignes et les véhicules prévues pour les TGV. Les habitants disposent également de deux lignes Intercités (Paris-Amiens-Boulogne et Paris-Creil-Compiègne-St Quentin-Cambrai) et de nombreuses lignes TER.


La région abrite plusieurs aéroports dont les principaux sont ceux de Beauvais-Tillé et de Lille-Lesquin.



Population |



Démographie |


La région compte 6 006 156 habitants (addition des populations municipales au 1er janvier 2014). La population est essentiellement concentrée dans le Nord-Est de la région : dans la métropole lilloise et l'ancien bassin minier.


Avec un habitant sur trois de moins de 25 ans, les Hauts-de-France constituent avec l'Île-de-France la région la plus jeune de France métropolitaine[41].


Selon l'Insee en 2017, si les tendances se poursuivent, la population de la région pourrait atteindre 6,2 millions d'habitants en 2050. Le nombre de naissances restera supérieur à celui des décès mais le solde migratoire fera que la région perdra une bonne partie des personnes qui y sont nées, la faisant passer de la troisième région la plus peuplée en 2015 (derrière l'Ile-de-France et l'Auvergne-Rhône-Alpes) à une probable cinquième place (derrière ces mêmes régions, l'Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine)[42]. Le solde migratoire attendu serait négatif d'environ 10 000 personnes/an, tendance qui pourrait perdurer plusieurs décennies, en particulier dans le département de l'Aisne (sauf si le contexte économique changeait). Le vieillissement progressera : « En 2050, les plus de 65 ans seront 1,6 million alors qu'ils sont moins d'un million actuellement. Et le nombre de centenaires va passer de 1 800 à 12 000 »[42]. Une dynamique migratoire favorable est attendue dans la Somme, mais expliquée par l'immigration de jeunes retraités dans ce département[42].





























Évolution démographique de la région Hauts-de-France
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2009 2011
2014
5 394 354 5 592 417 5 673 260 5 775 745 5 854 069 5 912 999 5 944 354 5 960 170 6 006 156

Sources : 1968-2014 recensements Source : Insee.


Communes les plus peuplées |




Hauts-de-France region location map.svg
Lille

Lille
Lille

Amiens

Amiens
Amiens

Dunkerque

Dunkerque
Dunkerque

Calais

Calais
Calais

Beauvais

Beauvais
Beauvais

Saint-Quentin

Saint-Quentin
Saint-Quentin

Boulogne-sur-Mer

Boulogne-sur-Mer
Boulogne-sur-Mer

Valenciennes

Valenciennes
Valenciennes

Douai

Douai
Douai

Arras

Arras
Arras

Compiègne

Compiègne
Compiègne

Lens

Lens
Lens

Creil

Creil
Creil

Cambrai

Cambrai
Cambrai

Liévin

Liévin
Liévin

Maubeuge

Maubeuge
Maubeuge




Carte des communes les plus peuplées des Hauts-de-France (hors banlieue de Lille).











































































































































Liste des communes de plus de 30 000 habitants :
Rang Nom Département
Population
municipale

(2014)
1 Lille Nord
233 897
2 Amiens Somme
132 479
3 Roubaix Nord
95 600
4 Tourcoing Nord
95 329
5 Dunkerque Nord
89 160
6 Calais Pas-de-Calais
76 402
7 Villeneuve-d'Ascq Nord
62 869
8 Saint-Quentin Aisne
55 878
9 Beauvais Oise
54 738
10 Valenciennes Nord
43 787
11 Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais
42 476
12 Wattrelos Nord
41 337
13 Arras Pas-de-Calais
40 970
14 Douai Nord
40 736
15 Compiègne Oise
40 732
16 Marcq-en-Barœul Nord
39 291
17 Creil Oise
34 922
18 Cambrai Nord
32 897
19 Liévin Pas-de-Calais
31 590
20 Lens Pas-de-Calais
31 398
21 Maubeuge Nord
30 347
Source : Insee[43]


Aires urbaines |




































































































































Liste des aires urbaines ayant plus de 50 000 habitants (population au 1er janvier 2014)[44]
Rang Ville-centre
Aire urbaine
(habitants)

Pôle urbain
(habitants)
1 Lille 1 182 127 1 037 939
2
Douai - Lens
539 870 504 796
3 Béthune 370 564 355 764
4 Valenciennes 369 326 335 582
5 Amiens 295 055 162 106
6 Dunkerque 258 030 177 542
7 Boulogne-sur-Mer 132 031 87 557
8 Calais 130 989 100 997
9 Arras 130 722 87 173
10 Maubeuge 129 965 112 199
11 Beauvais 126 182 58 616
12 Creil 119 723 119 214
13 Saint-Quentin 111 095 65 259
14 Compiègne 98 418 70 670
15 Saint-Omer 90 997 61 977
16 Armentières 78 333 78 333
17 Cambrai 66 456 47 453
18 Soissons 63 484 42 842
19 Berck 57 090 44 950
20 Laon 52 706 28 689


Politique et administration |



Avant la fusion, les deux anciennes régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie ont connu des évolutions politiques divergentes. La région Nord-Pas-de-Calais est historiquement acquise au Parti Socialiste, qui a dirigé la région depuis 1972, à l'exception d'une brève parenthèse écologiste, de 1992 à 1998, et qui y réalise des très bons scores à chaque élection. La Picardie, elle n'est pas acquise à un parti comme le montre l'évolution de son conseil régional dirigé par le centre de 1974 à 1978 (CNIP et UDF), la gauche de 1978 à 1979 (PSD), la droite de 1979 à 1980 (DVD), le parti communiste de 1980 à 1981, le parti socialiste de 1981 à 1985, le centre de 1985 à 2004 (UDF) puis de nouveau le Parti Socialiste jusqu'à la fusion.


Les dernières élections de 2014 et de 2015 bouleversent le paysage politique locale. La gauche perd quatre des cinq conseils départementaux et doit se retirer de l'élection régionale pour faire barrage au front national. Pour la première fois, la gauche, qui a longtemps dirigé les deux anciennes régions, en est absente. Le front national augmente quant à lui fortement son nombre d'élus locaux et remporte la ville d'Hénin-Beaumont en 2014 faisant des Hauts-de-France l'un de ses bastions électoraux[45].





























































































Gauche radicale
Gauche
Centre

Droite

Extrême-droite
Résultats à l'élection présidentielle de 2017

(1) 19,59 % (Mélenchon)

(1) 5,15 % (Hamon)

(1) 19,50 %
(2) 52,94 % (Macron)

(1) 16,13 % (Fillon)

(1) 31,04 %
(2) 47,06 % (Le Pen)
Résultats à l'élection présidentielle de 2012

(1) 11,62 % (Mélenchon)

(1) 27,90 %
(2) 53,10 % (Hollande)

(1) 7,13 % (Bayrou)

(1) 24,09 %
(2) 46,90 % (Sarkozy)

(1) 23,85 % (Le Pen)

Conseillers régionaux (2016-)


41 (UDI-MoDem)

75 (LR - DVD)
51 (FN) + 3 (EXD)

Conseils départementaux

1 (Pas-de-Calais)
1 (Aisne)

2 LR (Somme, Oise) + 1 DVD (Nord)


Députés (2017-)
3 (FI) 2 (PCF)
1 (PS) 1 (DVG)

19 (REM) 4 (UDI) 2 (MoDem)
11 (LR)
5 (FN)

Députés (2012-2017)
3 (PCF)

26 (PS) + 1 (DVG) + 2 (PRG)
4 (UDI)
14 (LR)


Sénateurs (2017 et 2014)

3 (PCF)
7 (PS) + 1 (DVG)
1 (REM) 4 (UDI)

10 (LR) + 2 (DVD)

Maires (chefs-lieux de département)

1 (Lille)
2 (Amiens, Arras)
2 (Beauvais, Laon)

Maires (villes de plus de 40 000 habitants)

5 (Dunkerque, Villeneuve-d'Ascq,
Boulogne, Douai, Wattrelos)

1 (Valenciennes)
5 (Roubaix, Tourcoing, Calais,
Saint-Quentin, Compiègne)


Maires (villes de 25 000 à 40 000 habitants)


4 (Creil, Lens, Liévin, Armentières)
3 (Cambrai, Maubeuge, Béthune)
3 (Marcq, Soissons, Lambersart)
1 (Hénin-Beaumont)


Économie |



Emploi |



Avec un taux de chômage de 12,8 %, les Hauts-de-France sont la région la plus touchée de France métropolitaine[46].



Tourisme |


Le tourisme représente 4,3 % du PIB régional. 70 000 emplois y sont consacrés. Les touristes étrangers viennent principalement de Belgique. Les nuitées étrangères sont représentées principalement par les britanniques (en particulier sur la Côte d'Opale et les environs d'Arras)[47],[48].



Agriculture |



Les Hauts-de-France sont la première région de France pour les productions végétales. La région produit 10 % du lait français et 10 % du champagne français. Chaque jour, les agriculteurs des Hauts-de-France assurent la moitié de la production nationale de sucre avec leurs betteraves et cultivent près de 75 % des pommes de terre françaises. La région assure également la production de la quasi-totalité des endives et choux de Bruxelles français[49].



Patrimoine |



Patrimoine naturel |



Réserves naturelles nationales |



  • la réserve naturelle nationale de la baie de Somme ;

  • la réserve naturelle nationale de la baie de Canche ;

  • la réserve naturelle nationale de l'étang Saint-Ladre ;

  • la réserve naturelle nationale des grottes et des pelouses d'Acquin-Westbécourt et des coteaux de Wavrans-sur-l'Aa ;

  • la réserve naturelle nationale des landes de Versigny ;

  • la réserve naturelle nationale des marais d'Isle ;

  • la réserve naturelle nationale du marais de Vesles-et-Caumont ;

  • la réserve naturelle nationale du Platier d'Oye ;

  • la réserve naturelle nationale de la dune Marchand ;

  • la réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre.



Parcs naturels régionaux |



  • le parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale ;

  • le parc naturel régional des caps et marais d'Opale ;

  • le parc naturel régional Scarpe-Escaut ;

  • le parc naturel régional Oise-Pays de France ;

  • le parc naturel régional de l'Avesnois ;



Sites naturels |




La baie de Somme, l'anse du Hourdel.



  • Aisne
    • Coteau de Chartèves



  • Nord

    • Jardin écologique du Vieux-Lille

    • Marais de Wagnonville

    • Annelles, Lains et Pont Pinnet

    • Prairies du val de Sambre

    • Prairies du Schoubrouck

    • Tourbière de Vred

    • Pré des Nonnettes

    • Mont de Baives

    • Réserve de l'Escaut-rivière




  • Oise

    • Mont Ganelon

    • Mont César

    • Larris et tourbières de Saint-Pierre-es-Champs




  • Pas-de-Calais


    • LogoGSF marque brun 181.jpg Cap Blanc-Nez


    • LogoGSF marque brun 181.jpg Cap Gris-Nez

    • Marais de Condette

    • Dunes d'Écault

    • Baie d'Authie

    • Marais audomarois




  • Somme


    • LogoGSF marque brun 181.jpg Baie de Somme

    • Hâble d'Ault

    • Hortillonnages d'Amiens

    • Montagne d'Eclusier-Vaux

    • Montagne de Frise

    • Montagne de Montenoy

    • Grand Marais de La Queue

    • Étangs de La Barette




Forêts |


Avec 428 000 hectares de forêt (privée à 72 %) produisant 4 000 000 m3/an de bois, la région est la dernière de France en superficie forestière (13,4 % de l'espace) mais la 5e région en consommation de bois.


Hors boisements ONF, la forêt est détenue par un peu plus de 120 000 propriétaires, souvent détenteurs de petites parcelles (seuls 1 900 d'entre-eux possèdent un massif de 25 hectares ou plus). Cette forêt mobilise pour sa gestion et son exploitation environ 8 800 entreprises (42 000 emplois) selon la filière Nord-Picardie Bois en 2017.


Après une longue phase de régression du haut Moyen Âge à la révolution industrielle, cette forêt a regagné du terrain et est encore en expansion (+10 % en quinze ans vers 2000-2010). Elle est feuillue à plus de 90 %, l'enrésinement y étant pour l'essentiel artificiel. Les peupleraies y sont nombreuses, également artificielles, et essentiellement dans les vallées humides[50],[51],[52].


Les forêts de plus de 1 000 ha sont :




  • Forêt d'Andigny

  • Forêt de Boulogne

  • Forêt de Chantilly

  • Forêt de Compiègne

  • Forêt de Crécy

  • Forêt de Desvres

  • Forêt d'Ermenonville

  • Forêt d'Halatte

  • Forêt d'Hesdin

  • Forêt de Hez-Froidmont

  • Forêt d'Hirson - Forêt de Saint-Michel-en-Thiérache

  • Forêt de Laigue

  • Forêt de Mormal

  • Forêt de Nieppe

  • Forêt d'Ourscamp-Carlepont

  • Forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers

  • Forêt de Retz

  • Forêt de Rihoult-Clairmarais

  • Forêt de Saint-Gobain

  • Forêt de Thelle




Monuments et sites historiques |



Inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco |


La région compte plusieurs sites et ensembles de sites faisant partie du patrimoine mondial de l'Unesco :



  • la cathédrale Notre-Dame d'Amiens pour la cohérence du plan, la beauté de l'élévation intérieure à trois niveaux et l'agencement d'un programme sculpté extrêmement savant à la façade principale et au bras sud du transept[53] puis en tant que monument du Chemins de Compostelle en France Patrimoine mondial Patrimoine mondial (1981, 1998) ;

  • l'église Saint-Jacques-le-Majeur-et-Saint-Jean-Baptiste de Folleville en tant que monument du Chemins de Compostelle en France Patrimoine mondial Patrimoine mondial (1998) ;

  • l'église Saint-Jacques de Compiègne en tant que monument du Chemins de Compostelle en France Patrimoine mondial Patrimoine mondial (1998) ;

  • les beffrois du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme (au nombre de 23) Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2005) ;

  • la citadelle d'Arras, qui fait partie du réseau des sites majeurs de Vauban Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2008) ;

  • le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais (353 éléments répartis sur 109 sites comprenant charbonnages, chevalements, terrils, cités minières, manoirs, églises et divers monuments) Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2012).




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Les monuments gothiques |


Le territoire de la région a été l'un des lieux où l'architecture gothique parvint à son apogée, aux XIIe et XIIIe siècles, notamment dans le sud de la région (qui faisait partie du domaine royal). Ce style a ensuite rayonné dans toute l'Europe. Plusieurs grandes cathédrales sont des témoins prestigieux de cette aventure architecturale. Le gothique primitif est illustré, par les cathédrales de Noyon, de Laon et de Senlis, tandis que les principales cathédrales gothiques du nord de la région, celles d'Arras, de Cambrai et de Thérouanne, qui appartenaient également en grande partie au gothique primitif, ont aujourd'hui disparu. Le gothique classique et le gothique rayonnant, c'est-à-dire l'apogée de l'architecture gothique, sont marqués dans la région par une course à la légèreté architecturale et au gigantisme, bien représentée chronologiquement par les cathédrales de Soissons, d'Amiens et de Beauvais[54],[55],[56]. La Picardie maritime fut un des lieux où s'épanouit le gothique flamboyant avec l'église Saint-Vulfran d'Abbeville, la Chapelle du Saint-Esprit de Rue et l'abbatiale de Saint-Riquier. La Basilique Saint-Quentin de Saint-Quentin quant à elle, réunit tous les styles du roman au baroque. Il faut aussi évoquer l’existence de nombreuses abbayes, collégiales et églises paroissiales plus modestes qui illustrent cette architecture dans toute la région.




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Les citadelles et villes fortifiées |


La région Hauts-de-France réunit un nombre important de citadelles ou de villes fortifiées construites au Moyen Âge et transformées à l'époque moderne (notamment par Vauban), parmi lesquelles :



  • la ville fortifiée de Boulogne-sur-Mer et la citadelle de Montreuil ;

  • la citadelle de Doullens et la citadelle d'Amiens, construites au XVIe siècle et transformées par Jean Errard au début du XVIIe siècle ;

  • les citadelles d'Arras, de Lille, de Maubeuge, de Calais, du Quesnoy, de Bergues, de Gravelines, de Condé-sur-l'Escaut, le fort d'Ambleteuse, etc.




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Les châteaux |


Le sud de la région conserve quelques châteaux remarquables du Moyen Âge comme les châteaux de Coucy, de Septmonts, de Fère-en-Tardenois et de La Ferté-Milon. Le château de Pierrefonds a, quant à lui, été entièrement restauré sous le Second Empire par Viollet-le-Duc. D'autres châteaux ont connu un développement important à l'époque moderne comme le château de Compiègne, reconstruit en style classique pour Louis XV, et qui fut une demeure impériale. Celui-ci abrite un vaste jardin à l'anglaise et deux musées nationaux : le musée du Second-Empire et celui de la voiture et du tourisme. Le château de Chantilly est le siège du musée Condé, qui conserve un riche patrimoine, et dispose d'un jardin conçu par Le Nôtre et de remarquables écuries du XVIIIe siècle, qui abritent le musée du Cheval. Le château de Blérancourt abrite un musée franco-américain.


Dans la Somme, le château de Rambures du XVe siècle, est bien conservé. Dans le Pas-de-Calais, on peut mentionner le château d'Hardelot, de style néo-tudor et dédié aujourd'hui aux relations franco-britanniques, le château de Boulogne-sur-Mer, qui abrite un musée d'archéologie antique et d'ethnographie, et le château médiéval d'Olhain.




Villes et Pays d'Art et d'Histoire |




Villes d'Art et d'Histoire |




La basilique Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception de Boulogne-sur-Mer.




  • Arras (Pas-de-Calais)


  • Beauvais (Oise)


  • Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)


  • Cambrai (Nord)


  • Chantilly (Oise)


  • Laon (Aisne)


  • Lille (Nord)


  • Noyon (Oise)


  • Roubaix (Nord)


  • Saint-Quentin (Aisne)


  • Soissons (Aisne)


  • Tourcoing (Nord)


  • Valenciennes (Nord)



Pays d'Art et d'Histoire |




  • Amiens Métropole (Somme)


  • Pays de Saint-Omer (Pas-de-Calais)


  • Pays de Lens-Liévin (Pas-de-Calais)



Festivals |



Cinéma |




  • Festival international du film d'Amiens, depuis 1980


  • Festival du cinéma européen de Lille depuis 1984


  • Festival du film d'archéologie d'Amiens depuis 1990


  • Festival international du film animalier d'Albert, depuis 1991


  • Arras Film Festival, depuis 2000


  • Festival du film de Compiègne depuis 2001

  • Fête-Anim, Festival de film d'animation de Lille-Tourcoing-Valenciennes depuis 2004. Combinée avec les récompenses des Emile Awards.


  • Festival International du Court Métrage de Lille, depuis 2000. Et classé, depuis 2005, en catégorie 1 par le CNC (parmi les 12 festivals français importants pour la profession).



Bande dessinée |




  • Rendez-vous de la bande dessinée d'Amiens, depuis 1996

  • Festival BD de Boulogne-sur-Mer

  • Festival les « Journées BD » de Saint-Quentin


  • Rendez-vous de la bande dessinée d'Amiens, depuis 1996

  • Festival BD de Boulogne-sur-Mer



Musique |





Mika au Main Square Festival d'Arras, l'un des principaux festivals musicaux de France.




  • Main Square Festival depuis 2004 à Arras


  • Festival de la Côte d'Opale (variétés, musique classique, jazz, blues, world music) à Boulogne-sur-Mer, depuis 1976


  • Festival de Saint-Riquier (musique classique), depuis 1985


  • Festival des forêts (musique classique), forêts de Laigue et de Compiègne, depuis 1992


  • Festival de l'Abbaye de Saint-Michel (musique baroque)


  • Blues autour du Zinc à Beauvais


  • N.A.M.E festival depuis 2005 à Lille, Dunkerque, Maubeuge, Tourcoing

  • Poulpaphone à Boulogne-sur-Mer depuis 2005

  • Les Nuits Secrètes, Aulnoye-Aymeries depuis 2001


  • BetiZFest à Cambrai

  • Festival des Vers solidaires depuis 2004 à Saint-Gobain.



Théâtre |



  • Festival théâtral de Coye-la-Forêt, au mois de mai, dans le sud de l'Oise, depuis 1982


Identité visuelle |




Notes et références |




  1. (préfecture à Laon) comporte 5 arrondissements, 21 cantons, 20 intercommunalités et 804 communes.


  2. (préfecture à Lille) comporte 6 arrondissements, 41 cantons, 18 intercommunalités et 648 communes


  3. (préfecture à Beauvais) comporte 4 arrondissements, 21 cantons, 21 intercommunalités et 688 communes


  4. (préfecture à Arras) comporte 7 arrondissements, 39 cantons, 21 intercommunalités et 891 communes.


  5. (préfecture à Amiens) comporte 4 arrondissements, 23 cantons, 21 intercommunalités et 779 communes.


  6. a b et cDécret no 2016-1265 du 28 septembre 2016 portant fixation du nom et du chef-lieu de la région Hauts-de-France, publié au Journal Officiel du 29 septembre 2016.


  7. « La Région a voté et s'appelle désormais Hauts-de-France », sur lavoixdunord.fr, 14 mars 2016(consulté le 14 mars 2016).


  8. Populations légales 2015 des régions, sur le site de l'Insee (consulté le 6 octobre 2018).


  9. « Réformer les territoires pour réformer la France », sur elysee.fr, 3 juin 2014(consulté le 24 décembre 2014).


  10. a et b« Réforme territoriale: les réactions politiques à la fusion Picardie-Champagne-Ardenne », sur france3-regions.francetvinfo.fr, 3 juin 2014(consulté le 24 décembre 2014).


  11. « Fusion Picardie-Champagne-Ardenne: Xavier Bertrand veut un référendum », sur france3-regions.francetvinfo.fr, 5 juin 2014(consulté le 24 décembre 2014).


  12. AFP, « Fusion des régions Picardie et Champagne-Ardenne : Hollande a-t-il coupé l'herbe sous le pied de Marine Le Pen ? », Le Point, 3 juin 2014(consulté le 24 décembre 2014).


  13. « Les élus du Front national au conseil régional de Picardie s’opposent à la réforme ! », sur frontnational.com, 24 juin 2014(consulté le 24 décembre 2014).


  14. « Fusion des régions : le Nord-Pas-de-Calais, autonome et fier de l’être », La Voix du Nord, 4 juin 2014(consulté le 24 décembre 2014).


  15. « Projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral » [PDF], sur senat.fr, 18 juin 2014(consulté le 24 décembre 2014).


  16. « Rapport au nom de la Commission des lois sur le projet de loi adopté par le Sénat relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral » [PDF], sur assemblee-nationale.fr, 10 juillet 2014(consulté le 24 décembre 2014).


  17. « Martine Aubry sort de son silence pour critiquer la réforme territoriale », sur lexpress.fr, 16 juillet 2014(consulté le 24 décembre 2014).


  18. a et b« Réforme territoriale : la Picardie se dirige vers le Nord-Pas-de-Calais », sur leparisien.fr, 16 juillet 2014(consulté le 27 décembre 2014).


  19. « Plaidoyer pour une fusion entre le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie », sur 20minutes.fr, 15 juillet 2014(consulté le 27 décembre 2014).


  20. « La montagne va accoucher d'une souris », sur lepoint.fr, 17 juillet 2014(consulté le 27 décembre 2014).


  21. « Nord-Pas de Calais/Picardie : Philippot prédit la victoire du FN », sur leparisien.fr, 21 juillet 2014(consulté le 27 décembre 2014).


  22. « Amendement N° 110 au texte N° 2358 - ART. PREMIER (Rejeté) », sur nosdeputes.fr, 17 juillet 2014(consulté le 27 décembre 2014).


  23. « Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral », sur assemblee-nationale.fr, 23 juillet 2014(consulté le 27 décembre 2014).


  24. « Projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral », sur assemblee-nationale.fr, 17 décembre 2014(consulté le 27 décembre 2014).


  25. « Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral (lecture définitive) », sur assemblee-nationale.fr, 17 décembre 2014(consulté le 27 décembre 2014).


  26. « Décision n° 2014-709 DC du 15 janvier 2015 quant à la loi relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral », sur conseil-constitutionnel.fr, 15 janvier 2015(consulté le 19 janvier 2015).


  27. « LOI n° 2015-29 du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral », sur legifrance.gouv.fr, 17 janvier 2015(consulté le 19 janvier 2015).


  28. « Carte de France à 13 régions : Comment vont-elles s'appeler ? », sur 20minutes.fr, 18 décembre 2014


  29. Le 1er janvier, la France passe à 13 régions en métropole sur le site de BFM TV, le 30 décembre 2015


  30. http://missionlinguistiquefrancophone.blogspot.fr/2014/07/carte-des-regions-de-france.html


  31. Hauts-de-France, Terres-du-Nord, Nord-de-France : la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie bientôt rebaptisée consulté le 19/03/2016, sur rtl.fr


  32. « « Hauts-de-France » – Nord Pas de Calais-Picardie : un nom pour la nouvelle région », sur hautsdefrance.fr, 14 mars 2016(consulté le 5 septembre 2018)


  33. «Hauts-de-France», nouveau nom choisi par le conseil régional de Nord-Pas-de-Calais-Picardie, consulté le 19/03/2013, sur liberation.fr


  34. Laurent Warlouzet, "Hauts-de-France", un nom de région incohérent. Il fallait assumer et revendiquer le Nord sur L'Obs, le 16 mars 2016


  35. Pierre Deslais, Les Hauts-de-France, géographie curieuse et insolite, Éditions Ouest-France, 2018, 142 p. (ISBN 978-27373-7757-0)


  36. (en) « What's the time in Lille Time Zone now? », greenwichmeantime.com (consulté le 1er janvier 2016)


  37. « 80 "sommets" des Hauts-de-France », sur France 3 Nord Pas-de-Calais, 20 mars 2016(consulté le 22 avril 2016)


  38. Guide de la géologie en France, éditions Belin, 2008, chapitres "Nord-Pas-de-Calais" et "Picardie"


  39. Emmanuel Wesolek, « Une terre de contrastes où règne en maître le temps dit « variable » », meteo59-62.com (consulté le 1er janvier 2016)


  40. Normales climatiques 1981-2010 en France sur www.lameteo.org


  41. « Territoire - Population−La France et ses territoires - Insee Références - Édition 2015 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le 29 décembre 2016)


  42. a b et cDurant Gilles, Démographie: Pourquoi les Hauts-de-France ne seront plus la 3e région de France en 2050 ?, dans 20 minutes, le 29 juin 2017


  43. « Populations légales 2014 », Insee, 2014(consulté le 3 janvier 2017)


  44. « La population des territoires du Nord-Pas-de-Calais-Picardie au 1er janvier 2014 », Insee Dossier Nord-Pas-de-Calais-Picardie, 2 janvier 2017, consulté le 8 février 2017


  45. « Le FN progresse partout, dans ses bastions et au-delà »


  46. Le Nord-Pas-de-Calais-Picardie : la région la plus touchée par le chômage sur le site de l'Insee


  47. Nicolas André, Les Hauts-de-France, seule région, avec la Corse, où le tourisme progresse, La Voix du Nord, 15 mai 2017


  48. Le tourisme dans les Hauts-de-France : un secteur dynamique et en croissance pour l'emploi Insee, 15 mars 2017


  49. Les Hauts-de-France, première région agricole de France sur www.hautsdefrance.fr, le 24 novembre 2015


  50. Centre National de la Propriété Forestière, La forêt des Hauts-de-France


  51. Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, Enquête sur la structure de la forêt privée en 2012, novembre 2014.


  52. Réseau Bois&Vous, Caractéristiques de la forêt régionale


  53. http://whc.unesco.org/fr/list/162


  54. revue Pays du Nord, numéro hors série "Cathédrales, 10 siècles d'histoire régionale", 2007


  55. Les cathédrales du Nord, éditions La Voix du Nord, 2009


  56. L'art gothique, Architecture, sculpture, peinture, sous la direction de Rolf Toman, éditions h.f.ullmann. 2004 (2007 pour l'édition en français)


  57. Après 85 propositions d’étudiants, 20 écoles mobilisées, 174 créations proposées par les habitants de la région, 2 jurys, 7 présélections et 62 215 votes en ligne, la Région Hauts-de-France adopte ce logo le 8 juillet 2016. « D’une seule ligne entrelacée, il évoque le lien affectif qui unit les habitants à leur région, ainsi que le lien qui unit la région au pays. Symbole universel, le cœur exprime ici les qualités des habitants du Nord de la France : générosité, accueil, chaleur humaine ». Les deux couleurs utilisées sont le vert pour représenter la campagne (et l'ancienne Picardie) et le bleu qui symbolise le littoral. cf. « Nouveau logo de la Région Hauts-de-France : les habitants ont du cœur ! », sur hautsdefrance.fr (consulté le 11 décembre 2017).



Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Nord-Pas-de-Calais

  • Picardie (ancienne région administrative)

  • Région française

  • Conseil régional des Hauts-de-France

  • Élections régionales de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie

  • Découpage administratif des Hauts-de-France



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