Beauvoisin (Gard)





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Beauvoisin (Gard)

Blason de Beauvoisin
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Occitanie

Département

Gard

Arrondissement

Nîmes

Canton

Vauvert

Intercommunalité

Communauté de communes de Petite-Camargue

Maire
Mandat
Guy Schramm
2014-2020

Code postal
30640

Code commune
30033
Démographie

Gentilé
Beauvoisinois, Beauvoisinoises[1]

Population
municipale
4 724 hab. (2016 en augmentation de 21,07 % par rapport à 2011)
Densité 170 hab./km2
Géographie

Coordonnées

43° 43′ 09″ nord, 4° 19′ 28″ est

Altitude
Min. 1 m
Max. 128 m

Superficie
27,82 km2
Localisation


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Beauvoisin





Liens

Site web

beauvoisin.com


Beauvoisin est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Hydrographie et relief


    • 1.4 Climat


    • 1.5 Voies de communication et transports




  • 2 Urbanisme


  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Moyen Âge


    • 4.2 Époque moderne


    • 4.3 Révolution française et Empire


    • 4.4 Époque contemporaine




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Tendances politiques et résultats


    • 5.2 Liste des maires


    • 5.3 Intercommunalité


    • 5.4 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Enseignement


    • 6.3 Santé


    • 6.4 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.5 Sports


    • 6.6 Médias


    • 6.7 Cultes




  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 7.2 Emploi


    • 7.3 Entreprises de l'agglomération


    • 7.4 Secteurs d'activités




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Édifices civils


    • 8.2 Édifices religieux


    • 8.3 Patrimoine naturel


    • 8.4 Personnalités liées à la commune




  • 9 Héraldique


  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Articles connexes


    • 10.2 Liens externes




  • 11 Notes et références


    • 11.1 Notes


    • 11.2 Références







Géographie |



Localisation |


Beauvoisin s'adosse au plateau des Costières. De sa position dominante sur la plaine du Vistre, le paysage embrasse un rayon de plus de 100 km :



  • au nord : Nîmes, les garrigues nîmoises et le massif des Cévennes ;

  • au sud : la Petite Camargue, la Camargue et la mer Méditerranée ;

  • à l'est : le village voisin de Générac, la vallée du Rhône et le mont Ventoux ;

  • à l'ouest : Montpellier et l'Hérault jusqu'au pic Saint-Loup.



Communes limitrophes |


Les communes de Générac, Aubord, Saint-Gilles, Vauvert, Vestric-et-Candiac et Uchaud sont limitrophes de la commune de Beauvoisin.



Hydrographie et relief |




Climat |




Voies de communication et transports |




Urbanisme |


Beauvoisin est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Sud du Gard et fait également partie des 51 communes du Pays Vidourle-Camargue.



Toponymie |


Le nom de la localité est attesté sous les formes Bellumvicinum en 1027, castrum Belvedin en 1121, de Velvezin en 1197, Belvoysin en 1435[2].


De l'adjectif bas latin bellus (beau») et vicinium (voisinage, village)[2].


Voisin (vicinus), comme toponyme, est un dérivé du latin vicus (bourg, village)[3].


Ses habitants sont les Beauvoisinois et les Beauvoisinoises[1]. On les appelle également li tèfles, les grosses têtes ! dans le langage des sobriquets collectifs[4] utilisé dans les villages méridionaux[5].



Histoire |



Moyen Âge |


Les premières mentions de Beauvoisin apparaissent vers 820 sur un cartulaire de l'abbaye de Psalmodie, située près d'Aigues-Mortes.
Le lieu est appelé Tovana ou Tufana. Il est situé à l'emplacement actuel du vieux village, autour de la butte du Château. Ce site surélevé était propice à la surveillance et sa propre défense, en des périodes de grandes invasions qui empruntaient le couloir de Nîmes vers l'ouest.


En 973, l'évêque Bernard de Nîmes, cède un harmas (terre sans culture) aux portes de Beauvoisin à un nommé Raoux et sa femme, en échange d'une vigne sous les murs de Nîmes.
Sous le nom de Bellovicidum, la terre de village appartient au vicomte de Nîmes de la famille Aton, de 1027 à 1041.
Le château construit en 1067 aurait appartenu aux templiers et aurait été détruit vers 1150, ainsi que sa chapelle Saint-Pierre (à l'emplacement de l'église actuelle).


En 1121, le château de Beauvoisin passe sous la juridiction vauverdoise lorsque Rostaing II de Posquières (ancien nom de Vauvert) épouse Ermessinde, fille de Bernard Aton IV, vicomte de Nîmes et Béziers. Elle apporte en dot les châteaux de Beauvoisin, Calvisson et Marguerittes.


En 1143, Pierre de Beauvoisin est témoin de la donation par Pons-Guilhem de ses terres de francavallis à l'abbaye de Franquevaux. Puis en 1145, Bernard Raymond de Beauvoisin est témoin de l'acte de Bernard Aton IV en faveur des foires de Nîmes.
Pour garder ses juridictions, Rostaing III de Posquières rachète en 1146 à Bernard Aton la dot de sa mère Ermessinde contre 98 marcs d'argent du poids de Saint-Gilles, c’est-à-dire la justice des châteaux de Beauvoisin, Calvisson et Marguerittes et le pouvoir d'exiger serment de fidélité de tous leurs habitants.


Les brigands cathares ou albigeois occupent le castrum de Belote. En 1197, Raymond VI comte de Toulouse l'assiège et le délivre. Un accord est passé en 1198 entre l'abbé de Franquevaux et Guillaume de Cazellis, prévôt du chapitre de Nîmes et prieur de Beauvoisin sur les limites de leurs territoires respectifs. Plus tard, le prieur Pierres du Besset assure un concordat entre le seigneur et les habitants de Beauvoisin par lequel on lui accorde un treizième de la dîme. Le dénombrement de la sénéchaussée de Nîmes, organisé en 1384, révèle 9 feux au village de Bellovicinum, c’est-à-dire environ 50 habitants. La réparation du subside (impôt) au roi Charles VI mentionne l'ecclésia de Bellovicino, celle à Charles VII, en 1437, cite Belvoysin.


Dans les actes du notaire Ursy à Nîmes on trouve cité le prieuré Saint-Thomas de Beauvoysin. Dans les actes du même notaire, en 1575, le village est appelé Beauvoisin.



Époque moderne |





Carte de Cassini.


En cette fin du XVe siècle, Beauvoisin adhère presque totalement aux idées de la Réforme. Jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes en 1685, la commune sera gouvernée par des consuls protestants. De cette période, on retiendra la volonté des élus d'assurer la formation des enfants du village. Il existe en effet des contrats de précepteurs engagés pour cette fonction. Les troubles de l'après Édit de Nantes n'épargneront pas Beauvoisin. Des assemblées interdites, les déserts, organisées autour du village seront réprimées. Les camisards investiront la commune en 1704, y brûleront l'église et feront des victimes parmi la population.



Révolution française et Empire |


À la Révolution, le village occupe le territoire au pied du château, entre la rue de la Poste, la Grand Rue, la rue Pavée et la rue du Jeu du Mail. Les cultures vivrières surtout (blé, orge, oliviers) sont essentiellement dans la plaine. Les Costières, appartenant pour majeure partie a l'abbaye de Franquevaux, sont couvertes de bois, au milieu desquels on trouve quelques mas comme Listerne ou Sainte-Colombe. La vente de ces biens, devenus biens nationaux, à quelques propriétaires beauvoisinois et leur défrichement, va amorcer l'essor de l'agriculture qui a modelé le village d'aujourd'hui.



Époque contemporaine |




Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Gard.



Liste des maires |




















































































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1900
1908
Honoré Quet
 
 
1945
1947
Marlieux
 
 
1947
1971
André Belin
 
 
1971
1977
Louis Faysse
 
 
1977
1983
Émile Gibelin
 
 ?
1983
1995
Guy Oziol
 
 
1995
2001
Bernard Chassang

PS
 
2001
2008
Jean-Louis Becat

DVD
Vice-président de la Communauté de communes
2008
2014
Bernard Chassang

PS puis DVG (depuis 2011)[6]
Vice-président de la Communauté de communes (2008-2014)
2014
en cours
Guy Schramm

DVD
Chevalier de l'ordre du mérite agricole
Directeur de cuisine centrale[7]

Les données manquantes sont à compléter.



Intercommunalité |


La commune appartient à la Communauté de communes de Petite-Camargue.



Jumelages |



  • Drapeau de l'Écosse West Dunbartonshire (Écosse)


Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].



En 2016, la commune comptait 4 724 habitants[Note 1], en augmentation de 21,07 % par rapport à 2011 (Gard : +4,01 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
780 867 866 1 153 1 260 1 264 1 271 1 314 1 315



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 442 1 491 1 623 1 786 1 580 1 381 1 334 1 525 1 576



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 651 1 759 1 775 1 716 1 608 1 720 1 620 1 404 1 553



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 553 1 580 1 502 1 901 2 706 3 133 3 308 3 335 4 063



























2016 - - - - - - - -
4 724 - - - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |




Santé |




Manifestations culturelles et festivités |


La vie de la commune de Beauvoisin est marquée par sa fête votive, positionnée la première semaine après le quinze août. Elle est l'occasion, comme dans toutes les communes environnantes, de festivités principalement liées à la bouvine.


Chaque année une classe de jeunes doit « s’occuper » de la fête votive. Ils réalisent, entre autres, des aubades. Au début du XXe siècle, il s’agissait de fêter le départ pour le Service national des jeunes hommes qui venaient d’avoir 18 ans. C’était les conscrits de « la classe » (la classe d’âge). Les aubades continuent toujours, un peu comme un rite de passage, bien que la conscription n’existe plus. Avant ces aubades les jeunes de la fête (les abats) réalisent des empègues. L’empègue vient du mot occitan empeguar, qui signifie « coller ». Ce sont des dessins fait au pochoir qui sont plus ou moins directement liés à la culture taurine et à la course libre. Chaque empègue comporte les 3 lettres V L J pour « Vive la jeunesse » suivi de l'année de la classe.




Sports |




Médias |




Cultes |






Économie |



Revenus de la population et fiscalité |




Emploi |




Entreprises de l'agglomération |




Secteurs d'activités |




Culture locale et patrimoine |



Édifices civils |


Article détaillé : Arènes de Beauvoisin.


  • Le château fut construit à partir de 1067. Il aurait, à l'instar du château de Générac, appartenu aux Templiers.

  • L'horloge, surmontée d'un campanile en fer, et la mairie, sont également édifiées dans cette première moitié du XIXe siècle.




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.




Édifices religieux |




Le temple en 2006.


  • Le temple construit en 1834 par l'architecte Charles Durand sur les ruines de l'église a été inscrit monument historique par arrêté du 30 janvier 2012[12]. Originale forme en hémicycle, portique à colonnes de style néoclassique et clocher tour.





Patrimoine naturel |




Plan de la balade des chemins de René.


  • Les chemins de René




















Distance Dénivelé Durée Équipement Difficulté Balisage Point d'eau
17,5 km
50 mètres 5 heures randonnée légère facile bleu aucun

Ces chemins permettent de découvrir le territoire de la commune, des Costières aux étangs de la Petite Camargue, en suivant les vallons creusés pendant des millénaires par les anciens bras du Rhône. D'une façon générale, les collines boisées des Costières regorgent de sentiers permettant la pratique de la randonnée pédestre, notamment.


Par son hameau de Franquevaux, construit autour d'une abbaye cistercienne du XIIe siècle, la commune s'étend aux zones marécageuses de la petite Camargue. Une grande tradition de course camarguaise, pierre angulaire de la bouvine, caractérise tous les villages de cette contrée entre Costières et Camargue.



Personnalités liées à la commune |




  • Philadelphe Delord, né à Beauvoisin, est un pasteur envoyé en 1897 sur l'île de Maré en Nouvelle-Calédonie pour l'évangélisation des populations locales[13]. Il y découvre les ravages de la lèpre et décide à son retour en métropole en 1910 de s'y consacrer. En 1926, il acquiert la chartreuse de Valbonne qui devient à partir de 1929 un refuge pour lépreux. La même année, il crée l'Association de Secours aux Victimes des Maladies Tropicales (ASVMT)[14] qui deviendra le propriétaire de la chartreuse. Il y meurt le 24 novembre 1947 et est enterré dans le grand cloître[15].


  • Cyril Jeunechamp, ancien footballeur professionnel.


  • Jean-Marc Sibille, ancien footballeur professionnel.


  • Gérard Barbeyrac, raseteur.


  • Marion Mazauric, éditrice.

  • Hadrien Rozier, lauréat du prix national du meilleur mémoire de masters du service public local de l'institut national des études territoriales (INET[16]



Héraldique |







Blason de Beauvoisin


Écartelé : aux 1 et 4 d'or aux quatre branches de genêt, ordonnées 2 et 2, arrondies et affrontées de sinople; aux 2 et 3 de gueules à l'aigle d'argent












Ancien Blason de Beauvoisin


Ecartelé : aux 2 et 3 de gueules à l'aigle d'argent, aux 1 et 4 d'or (!) au cep de vigne surmonté de roncier, ordonnées 2 et 2, arrondies et affrontées de sinople.

Ancienne version du blason de Beauvoisin






Voir aussi |



Articles connexes |



  • Gare de Beauvoisin

  • Liste des communes du Gard

  • Communauté de communes de Petite-Camargue



Liens externes |


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  • Site officiel

  • « Insee - Chiffres clés : Beauvoisin », sur www.insee.fr (consulté le 12 février 2015)




Notes et références |



Notes |




  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Références |




  1. a et b
    « Gentilé de Beauvoisin », sur www.habitants.fr (consulté le 12 février 2015)



  2. a et bErnest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 384 - (ISBN 2600028838).


  3. Alain Derville - La Société française au Moyen-Âge - Page 41 - (ISBN 2859396217).


  4. André Bernardy, Les Sobriquets collectifs, Uzès, Les ateliers Henri Pelatan, 1962


  5. « Quelques sobriquets du midi », sur mc42.free.fr (consulté le 12 février 2015)


  6. Exclu à la suite d'une candidature dissidente aux élections cantonales.


  7. « Réussir l'avenir Beauvoisin-Franquevaux », sur www.reussirlavenir30640.fr (consulté le 12 février 2015)


  8. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  9. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  12. Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2012


  13. Bibliographie méthodique, analytique et critique de la Nouvelle-Calédonie, de Patrick O'Reilly, 1955, musée de l'Homme, 361 pages (page 242)


  14. « Association Secours Victimes Maladies Tropicales ASVMT VALBONNE », sur www.ville-saintpauletdecaisson.fr.


  15. [PDF]« rapport moral de l'ASVMT », sur www.chartreusedevalbonne.com, 25 juin 2006.


  16. [1]




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