Croix camarguaise





Croix camarguaise
dite aussi croix des gardians


2003 saintes croix de gardians Photo 829.jpg

Réplique aux Saintes-Maries-de-la-Mer (1930) de la première croix créée en 1926



















Artiste

Hermann-Paul copie faite par Gédéon Blatière
Date

1926
Localisation

Copie en Arles au Museon Arlaten
Commentaire

La croix camarguaise est reprise sous différentes formes ferronnerie, sculptures, décorations, bijoux...



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La croix camarguaise, également appelée croix de Camargue ou croix des gardians, est un symbole de la Camargue créé en 1926.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Création


    • 1.2 Inauguration


    • 1.3 Diffusion




  • 2 Symbolisme


  • 3 Voir aussi


    • 3.1 Bibliographie


    • 3.2 Article connexe


    • 3.3 Lien externe




  • 4 Notes et références





Histoire |




Folco de Baroncelli en 1906.



Création |


La croix camarguaise est conçue en 1926 par Hermann-Paul[1], à la demande du Marquis de Baroncelli. Après avoir créé l'association Natioun gardiano, Folco de Baroncelli s'inspire de l'ancre de marine pour représenter avec cette croix la « nation camarguaise » de gardians et pêcheurs[2].


Elle est fabriquée par Joseph Barbanson, forgeron aux Saintes-Maries-de-la-Mer, dans son atelier de la Place de la Révolution (l'actuelle place du Grenier à Sel). C'est lui qui suggère à son créateur d'y rajouter les trois tridents des gardians afin de symboliser encore mieux la Camargue.



Inauguration |


Elle est inaugurée par le Comité des amis du Marquis de Baroncelli le 7 juillet 1926, sur un terre-plein à côté de la recette postale (face à l'actuel bâtiment du « Grand Large »). Lors de cette fête, de nombreuses personnalités et le marquis de Baroncelli et ses amis sont présents : le poète Joseph d'Arbaud, Rul d’Elly, Maguy Hugo (petite-fille de Victor Hugo), Madame de la Garanderie, Fanfonne Guillierme, la famille des éditeurs Aubanel, Pauline Ménard-Dorian et son mari le peintre Hermann-Paul[3].



Diffusion |


Une dizaine d'années plus tard la croix est transférée au Pont du Mort (ou du Maure), à l'entrée ouest du village, route d'Aigues-Mortes. Après avoir été légèrement déplacée, elle s'y trouve encore aujourd'hui en gardienne du village. Malheureusement, la croix originelle a été dérobée et c'est une copie qui est actuellement visible.


En juillet 2016, la croix de Camargue fête ses 90 ans[4]. Elle a conquis toute la Camargue provençale et gardoise. Elle s'est étendue à toute la Provence, à Marseille sur l'esplanade de la Bonne Mère[5], à Toulon[6], à Istres[7], mais aussi en Avignon dans le Vaucluse. Le jumelage de Radolfzell avec Istres explique sa présence en Allemagne[7].



Symbolisme |





Joseph d'Arbaud et son trident de gardian qui se retrouve sur les extrémités de la croix camarguaise.


La croix camarguaise, symbole des gardians[8] et de la Camargue[9], y est omniprésente, elle est aussi appelée communément « croix de Camargue » ou « croix des gardians ».


Elle incarne les trois vertus fondamentales :



  • la croix et ses tridents de gardians expriment la foi,

  • l'ancre des pêcheurs symbolise l'espérance,

  • le cœur représente la charité des saintes Maries, les trois disciples féminines de Jésus, venues, selon la légende, s'établir en Camargue.


Elle symbolise la « Nation camarguaise » (ou « Nation gardiane ») en associant les gardians, les pêcheurs et les saintes Maries.



Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur Croix camarguaise.





Voir aussi |


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Bibliographie |



  • Jean-Pierre Cassely, Provence insolite et secrète, Paris, Éditions Jonglez, 2011 (ISBN 978-2-36195-009-5)

  • Jacky Siméon, Dictionnaire de la course camarguaise, Vauvert, Au Diable Vauvert, 142 p. (ISBN 978-2-846-26424-2), p. 40

  • Philippe Blanchet, Rémi Venture et Jean-Michel Turc, La Provence pour les nuls, First, 2016, 400 p. (ISBN 978-2754085021), « La croix camarguaise »



Article connexe |


  • Marquis de Baroncelli


Lien externe |


  • Traditions camarguaises - La Croix. sur le site l'Office de tourisme des Saintes Maries de la mer


Notes et références |




  1. Jean-Pierre Cassely, Provence insolite et secrète, Paris, Éditions Jonglez, 2006, 283 p., p. 181.


  2. Catherine Grive, Camargue, Petit Futé, 1er janvier 2010(ISBN 2847681949, lire en ligne) :

    « En 1904, le marquis de Baroncelli-Javon (1869-1943), manadier avignonais, crée la Natioun gardiano, association s'engageant à maintenir l'élevage taurin, les traditions camarguaises et le costume traditionnel. »




  3. Henri Gourdin, Les Hugo, Grasset, 17 février 2016(ISBN 9782246857280, lire en ligne)


  4. « Croix Camarguaise | Provence 7 », sur www.provence7.com (consulté le 8 août 2016)


  5. « Monument des Marins - Site officiel de la Basilique Notre-Dame de la Garde Marseille », sur www.notredamedelagarde.com (consulté le 8 août 2016)


  6. gitane-de-toulon, « la croix de camargue », 11 janvier 2008(consulté le 8 août 2016)


  7. a et b« RADOLFZELL Ville jumelée avec Istres depuis 1974 », Les Amis du vieil Istres,‎ 2014, p. 25 (lire en ligne)


  8. La Nouvelle revue des deux mondes, 1er janvier 1976(lire en ligne)


  9. Maxence Fermine, Noces de sel, Albin Michel, 9 mai 2012(ISBN 9782226272508, lire en ligne).



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