Équipe cycliste Movistar
Statuts | Équipe pro (1980-1998) Groupe Sportif I (d) (1999-2004) ProTeam (2005-2014) WorldTeam (depuis 2015) |
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Code UCI | Inconnu (de 1980 à 1989), BAN (de 1990 à 2003), IBB (2004), IBA (2005), CEI (2006), GCE (de 2007 à 2010) et MOV (depuis 2011) |
Discipline | Cyclisme sur route |
Pays | Espagne |
Création | 1980 |
Saisons | 16 |
Budget | 8 millions d'€ (2014)[1] |
Marque de cycles | Canyon (depuis 2014) |
Directeur général | Eusebio Unzué (depuis 1980) |
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Directeurs sportifs | Eusebio Unzué (depuis 1980) José Luis Arrieta (depuis 2011) Alfonso Galilea (d) (depuis 2005) José Vicente García Acosta (depuis 2013) José Luis Jaimerena (depuis 2005) José Luis Laguía (depuis 2012) Pablo Lastras (depuis 2017) |
1980-1989 | Reynolds |
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1990-2000 | Banesto |
2001-2003 | iBanesto.com |
2004 | Illes Balears-Banesto |
1er janvier -10 juin 2005 | Illes Balears |
11 juin -31 décembre 2005 | Illes Balears-Caisse d'Épargne |
2006 | Caisse d'Épargne-Illes Balears |
2007-2010 | Caisse d'Épargne |
depuis 2011 | Movistar |
L'équipe cycliste Movistar est une formation espagnole de cyclisme professionnel sur route, intégrée au ProTour depuis sa création en 2005. Héritée des équipes Reynolds, Banesto et Caisse d'épargne, elles aussi dirigées par José Miguel Echavarri, c'est une des plus anciennes équipes du peloton (elle est présente depuis 1980) et l'une des plus titrées, notamment grâce à Pedro Delgado, Miguel Indurain, José María Jiménez, Alex Zülle, Francisco Mancebo ou plus récemment Alejandro Valverde et Nairo Quintana.
Sommaire
1 Historique des sponsors
2 Équipe filiale
3 Histoire de l'équipe
3.1 Reynolds (1980-1989)
3.2 Banesto (1990-2003)
3.3 Illes Balears (2004-2005)
3.4 Caisse d'Épargne (2006-2010)
3.5 Movistar (depuis 2011)
4 L'équipe et le dopage
4.1 La période Reynolds
4.2 La décennie Banesto
4.3 Les cas Valverde et Pereiro
4.4 Depuis 2007
5 Principaux coureurs depuis les débuts
6 Principales victoires
6.1 Compétitions internationales
6.2 Classiques
6.3 Courses par étapes
6.4 Grands tours
6.5 Championnats nationaux
7 Classements UCI
8 Movistar en 2018
8.1 Effectif
8.2 Victoires
9 Saisons précédentes
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
11 Voir aussi
11.1 Sources
11.2 Liens externes
Historique des sponsors |
L'équipe professionnelle nait en 1980 sous le nom d'une entreprise navarraise d'aluminium Reynolds, qui un an auparavant avait fait son entrée dans le monde du cyclisme en parrainant une équipe amateur dirigée par José Miguel Echavarri, alma mater de cette équipe.
En 1990, la banque espagnole Banesto devient le principal sponsor de l'équipe et lui donne son nom pendant douze années. En 2001, l'équipe prend le nom d'ibanesto.com.
La société Banesto cesse d'être le sponsor principal de l'équipe à la fin de l'année 2003 mais y reste associée en 2004. La Communauté autonome des îles Baléares s'engage jusqu'à la fin de l'année 2006 afin de s'offrir une publicité internationale susceptible de favoriser son tourisme[2]. L'équipe prend le nom d'Illes Balears-Banesto en 2004. En mars 2005, la banque française Caisse d'épargne devient co-sponsor de l'équipe[3]. Son engagement porte jusqu'en 2010. Elle devient sponsor principal en 2007[4], tandis que les îles Baléares ne prolongent pas au-delà de 2006[5].
La Caisse d'épargne annonce la fin de son engagement dans le cyclisme à la fin de l'année 2010[6].
Depuis 2011, l'equipe porte le nom de Team Movistar, le groupe de télécommunication Telefonica-Movistar étant devenu son principal sponsor.
Équipe filiale |
Movistar dispose d'une filiale dans le cyclisme amateur, la formation navarraise Lizarte-Cromados Oreja du Club Ciclista Galibier (es). Cette équipe espoirs a notamment permis aux coureurs Joseba Beloki, Isidro Nozal et Andrey Amador de rejoindre la formation professionnelle. En outre, en 2011, sponsorisée par Movistar, une équipe continentale sud-américaine est créée : la Movistar Team Continental. Néanmoins, elle disparaît à la fin de la saison 2012.
Histoire de l'équipe |
Reynolds (1980-1989) |
L'équipe est créée en 1980. Son principal chef de file durant les années 1980 est Pedro Delgado, qui obtient les meilleurs résultats avec ses victoires dans le Tour de France 1988 et dans le Tour d'Espagne 1989. On pourrait citer d'autres coureurs, tant pour leurs victoires que pour leur trajectoire remarquable, Marc Gomez, Ángel Arroyo, José Luis Laguía et Julián Gorospe.
Banesto (1990-2003) |
En 1990, c'est encore Pedro Delgado qui est le chef de file de cette équipe. Plus aussi fort qu'auparavant, il se classe quand même 4e du Tour de France 1990 et 2e de la Vuelta. L'année 1990 voit surtout la montée en puissance du Navarrais Miguel Indurain, qui, même si dévoué à Delgado dans le tour, remporte une étape de haute montagne (Luz-Ardiden) et se classe finalement 10e. Il confirme ses bons résultats en gagnant la Classique de Saint-Sébastien en août. La passation de pouvoir se fait vraiment dans le Tour de France 1991 : Indurain domine les deux chronos et impressionne dans la montagne. Par une gestion intelligente de la course, il gagne ce Tour de France, loin devant Delgado, 9e à plus de 20 minutes.
L'équipe se construit alors autour de Miguel Indurain qui peut compter sur des coéquipiers de qualité (Delgado, Gérard Rué, Jean-François Bernard). Entre 1991 et 1995, elle connaît ses plus belles années. On retient surtout les 5 victoires consécutives d'Indurain au Tour de France (1991-1995), ses deux victoires du Tour d'Italie (1992-1993), et du Critérium du Dauphiné libéré (1995, 1996). Jean-François Bernard apporte sa pierre à l'édifice en triomphant dans Paris-Nice 1992. À noter aussi le record de l'heure de Miguel Indurain en 1994 (53,040 km).
Ces années glorieuses couronnées de victoires dans les grands tours sont la marque d'un style nouveau de gestion des courses par étapes. Inspirée par Jacques Anquetil, la stratégie repose sur la domination dans les chronos et une gestion très attentive de la course par l'équipe qui donne des bons de sorties aux seuls coureurs considérés comme non menaçants pour le classement général. Miguel Indurain n'a alors qu'à finir le travail dans la fin de la dernière montée des étapes de haute montagne.
Cette stratégie est finalement mise à mal au Tour de France 1996, quand Bjarne Riis et son équipe Team Deutsche Telekom surclasse les Banesto en profitant en plus du déclin d'Indurain et du froid qui lui était peu propice. Une page se tourne pour la formation de José Miguel Echavarri quand son leader raccroche le vélo à la fin de l'année 1996. L'Espagnol Abraham Olano le remplace mais avec un succès moindre. Il triomphe tout de même dans le Tour d'Espagne 1998. Il rejoint finalement la ONCE en 1999. Alex Zülle, le dauphin de Miguel Indurain au Tour de France 1995, prend le relais. Arrivé seulement en mai car suspendu auparavant à cause de l'Affaire Festina, il ne démérite pas lors du Tour de France 1999, en faisant de bons chronos et en se classant 2e derrière Lance Armstrong qui gagne sa première grande boucle avec la très forte équipe US Postal Service.
Les leaders qui succèdent à Zülle ne sont pas de trempe à inquiéter Lance Armstrong, pour autant la Banesto des années 2000-2004 permet l'avénement des futurs outsiders de courses par étapes Leonardo Piepoli, Denis Menchov, Vladimir Karpets, du rouleur José Iván Gutiérrez et du spécialiste des classiques Juan Antonio Flecha. La Banesto se contente des seconds rôles durant ces quatre années, et en 2004 elle change de nom pour s'appeler Illes Balears-Banesto.
Illes Balears (2004-2005) |
L'équipe est gérée pour la saison 2004 par la société Abarca Sport, propriété de José Miguel Echavarri et Eusebio Unzue[7]. Le sponsor principal est le Gouvernement des îles Baléares avec le soutien de Banesto pour la majeure partie de la saison et la Banco Santander lors du Tour de France[8]. Compte tenu de ce nouveau sponsor principal, l'équipe enregistre les signatures de divers cyclistes originaires des îles, tels que Joan Horrach, Antonio Tauler et Antonio Colom. Vladimir Karpets remporte le maillot blanc en tant que meilleur jeune du Tour de France, tandis que Francisco Mancebo termine sur le podium du Tour d'Espagne et Denis Menchov remporte le Tour du Pays basque. L'équipe gagne des étapes sur les Tours d'Allemagne, du Portugal, de Catalogne, ainsi que Paris-Nice.
En 2005, la Caisse d'épargne, une banque française devient co-sponsor de l'équipe. L'équipe obtient des succès en Suisse, au Portugal et en Italie. Alejandro Valverde gagne une étape du Tour de France au sommet du Col de Courchevel. En fin de saison, la Caisse d'Epargne prend la relève en tant que sponsor principal.
Caisse d'Épargne (2006-2010) |
La saison 2006 est une des plus réussies de l'histoire de l'équipe. Après le déclassement pour dopage de Floyd Landis, Óscar Pereiro remporte le Tour de France, le septième pour l'équipe. Alejandro Valverde clôture la saison en tant que vainqueur du classement UCI ProTour, tandis que l'équipe est deuxième du classement par équipes derrière le Team CSC. Au total, la Caisse d'Épargne termine avec un total de 25 victoires. Outre le classement général du Tour de France, elle obtient des victoires d'étapes sur le Tour d'Espagne (Alejandro Valverde) et le Tour d'Italie (Joan Horrach). Valverde gagne de nombreuses courses sur le circuit ProTour : une étape du Tour du Pays basque, une du Tour de Romandie, la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Joaquim Rodriguez s'impose sur une étape de Paris-Nice et Florent Brard est champion de France. La fin de saison est marquée par la mort du sprinteur Isaac Gálvez alors qu'il participe au Six Jours de Gand.
En 2007, la Caisse d'épargne devient sponsor unique à la suite du retrait du gouvernement des îles Baléares. Elle obtient un total de 29 victoires, avec notamment une étape du Tour d'Espagne pour Vladimir Efimkin, une étape sur Paris-Nice de Luis Leon Sanchez. Les coureurs de l'équipe remportent trois courses par étapes du ProTour : Vladimir Karpets gagne le Tour de Catalogne et le Tour de Suisse et José Iván Gutiérrez l'Eneco Tour. José Iván Gutiérrez et Joaquim Rodríguez remportent les deux titres de champion d'Espagne.
Lors de l'année 2008, l'équipe remporte les deux classements UCI ProTour, grâce à Alejandro Valverde. Elle obtient un total de 26 victoires, avec notamment les victoires d'étapes sur le Tour de France d'Alejandro Valverde et de Luis Leon Sanchez et sur le Tour d'Espagne d'Alejandro Valverde, Imanol Erviti et David Arroyo. En outre, Valverde gagne deux étapes et le classement général du Critérium du Dauphiné libéré, Liège-Bastogne-Liège et la Classique de Saint-Sébastien. José Iván Gutiérrez s'impose sur l'Eneco Tour pour la deuxième année consécutive. Gutiérrez et Valverde remportent les deux titres de champion d'Espagne.
En 2009, Joaquim Rodríguez décide de ne pas renouveler son contrat et signe avec l'équipe Katusha, où il deviendra numéro un mondial. Onze ans après le triomphe d'Olano, l'équipe remporte à nouveau le Tour d'Espagne avec Alejandro Valverde. Elle termine la saison en tant que deuxième meilleure équipe du peloton mondial, place qu'occupe également Valverde au classement individuel, derrière Alberto Contador. Au total, elle comptabilise 24 victoires dont Paris-Nice (Luis Leon Sanchez), le Tour de Catalogne et le Critérium du Dauphiné libéré (Valverde).
En janvier 2010, la société Caisse d'Epargne annonce qu'elle ne renouvelle pas son sponsoring de l'équipe qui expire à la fin de la saison[9]. Luis León Sánchez se classe deuxième de la première course du calendrier mondial, le Tour Down Under, en janvier, et y remporte une étape. Le mois suivant, Alejandro Valverde gagne le Tour méditerranéen. Lors de la première grande course par étapes au calendrier mondial, Paris-Nice, Valverde et Sánchez prennent les deuxième et troisième places du classement général, derrière Alberto Contador. Valverde remporte le Tour de Romandie à l'issue de la dernière étape, dépossédant Michael Rogers du maillot jaune. Cependant, le 31 mai 2010, le TAS le suspend pour deux ans en raison de son implication dans l'affaire Puerto et il perd tous ses résultats acquis depuis le début de saison. En mai, David Arroyo termine deuxième du Tour d'Italie, après avoir porté le maillot rose pendant cinq jours. Elle ne remporte pas d'étape sur le Tour de France, malgré les diverses tentatives de Luis León Sánchez et Christophe Moreau. Une semaine après le Tour, Luis León Sánchez gagne la Classique de Saint-Sébastien, tandis que David López s'adjuge la neuvième étape du Tour d'Espagne. Luis Leon Sanchez quitte l'équipe et rejoint Rabobank en 2011.
Movistar (depuis 2011) |
En 2011, l'équipe est renommée Movistar Team avec l'arrivée du nouveau sponsor Movistar. Vasil Kiryienka gagne une étape du Tour d'Italie. Suspendu provisoirement pour dopage, le Portugais Rui Costa revient dans l'équipe le 1er avril après avoir été blanchi. Xavier Tondo, nouveau leader de l'équipe pour le Tour de France, meurt accidentellement le 23 mai lors du stage en altitude de son équipe écrasé par une porte de garage. José Joaquín Rojas devient champion d'Espagne et termine deuxième du classement par points du Tour de France, où Rui Costa remporte une étape. Pablo Lastras s'impose lors de la 3e étape du Tour d'Espagne et porte le maillot rouge de leader du général pendant une journée.
Après une saison 2011 marqué par les drames (décès de Xavier Tondo et le grave accident de Juan Mauricio Soler sur le Tour de Suisse), la saison 2012 est marquée par le retour à la compétition d'Alejandro Valverde, après sa suspension pour dopage de deux ans. Elle obtient 29 victoires tout au long de la saison avec 12 cyclistes différents et se classe à la cinquième place à l'UCI World Tour. Elle est la seule équipe à remporter, pour la deuxième fois consécutive, des étapes sur les trois grands tours. Valverde revient aussi fort qu'avant sa suspension : succès d'étapes sur le Tour de France, le Tour d'Espagne, Paris-Nice et le Tour Down Under, deuxième du général de la Vuelta et troisième des mondiaux. Rui Costa confirme son statut avec sa victoire au général du Tour de Suisse. Cette année est également marquée par la révélation du grimpeur colombien Nairo Quintana, vainqueur d'une étape du Critérium du Dauphiné et de la Route du Sud.
La saison 2013 est à nouveau très réussie. L'équipe termine numéro une mondiale et obtient 32 succès. Nairo Quintana s'annonce comme l'un des grands grimpeurs avec sa victoire au classement général du Tour du Pays basque et sa deuxième place sur le Tour de France, où il est également meilleur grimpeur et meilleur jeune, après une dernière semaine où il a terminé plus fort que le vainqueur Christopher Froome. Toujours sur le Tour, Rui Costa remporte deux étapes. L'équipe a également réalisé de bonnes performances sur le Tour d'Italie avec quatre victoires d'étapes (deux pour Giovanni Visconti (dont celle se terminant au sommet du Col du Galibier dans des conditions dantesques), le contre-la-montre pour Alex Dowsett et moyenne-montagne pour Beñat Intxausti, qui a porté le maillot rose pendant une journée). Jesús Herrada devient champion d'Espagne, tandis que Valverde se classe troisième du Tour d'Espagne. Intxausti remporte le Tour de Pékin, la dernière course World Tour de l'année. À Florence, en italie, Rui Costa devient champion du monde, alors que Valverde termine troisième.
Pour la saison 2014, l'équipe annonce qu'elle change de fournisseur de vélos, passant de Pinarello à Canyon Bicycles. Le sponsor Movistar remporte son premier grand tour grâce à Nairo Quintana vainqueur du Tour d'Italie. Il remporte également deux étapes et le classement des jeunes. C'est le premier grand tour de l'équipe depuis 2009. L'équipe décroche pour la deuxième année consécutive l'UCI World Tour par équipes grâce à ses 34 victoires. Alejandro Valverde termine numéro 1 mondial avec 11 victoires, dont la Flèche wallonne, la Classique de Saint-Sébastien, une étape du Tour d'Espagne et le championnat d'Espagne du contre-la-montre. Il est également troisième de la Vuelta et des mondiaux.
En 2015, Movistar est vainqueur de l'UCI World Tour pour la troisième année consécutive. Elle place deux coureurs sur le podium du Tour de France avec Quintana et Valverde et gagne les classements par équipes du Tour et du Tour d'Espagne. Andrey Amador brille sur le Tour d'Italie (4e), où Visconti obtient le maillot de meilleur grimpeur. Quintana gagne Tirreno-Adriatico, Adriano Malori est vice-champion du monde du contre-la-montre et Movistar décroche le bronze du contre-la-montre par équipes. Valverde remporte trois étapes du Tour de Catalogne, la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège pour la troisième fois. Il est également champion d'Espagne et lauréat d'une étape et du classement par points du Tour d'Espagne. Marc Soler remporte le Tour de l'Avenir et Alex Dowsett bat 21 ans après Indurain, le record de l'heure.
En 2016, bien que l'équipe ne réalise pas son objectif principal avec la victoire sur le Tour de France - Nairo Quintana termine troisième et Ion Izagirre sauve l'honneur avec une victoire d'étape à Morzine - la saison est l'une des meilleure de son histoire. L'équipe obtient une quatrième victoire consécutive dans l'UCI World Tour, un record de succès égalé (36, comme Banesto en 1998, avec 14 cyclistes différents), le 14e succès dans un grand tour pour l'équipe d'Unzué, avec Quintana vainqueur du Tour d'Espagne, ainsi que des succès dans les courses comme la Flèche wallonne (Valverde), le Tour de Romandie et le Tour de Catalogne (Quintana). Il faut ajouté le titre européen du contre-la-montre pour Jonathan Castroviejo, également médaillé de bronze aux mondiaux de la spécialité. En septembre, Telefónica, la maison mère de Movistar renouvelle son engagement jusqu'à la fin de l'année 2019.
La saison 2017 est contrastée. L'équipe réalise le meilleur premier semestre de son histoire et une seconde partie de saison décevante, en raison de la chute d'Alejandro Valverde lors de la première étape du Tour de France, le 1er juillet à Düsseldorf. Avant cela, l'équipe compte près de trente victoires, grâce à Valverde qui à 37 ans réalise sa meilleure année (11 victoires en avril, dont le Tour de Murcie, le Tour d'Andalousie, le Tour de Catalogne, le Tour du Pays basque, la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège). Gorka Izagirre et Nairo Quintana gagnent une étape du Tour d'Italie. Movistar remporte le classement par équipes et Quintana se classe deuxième du général à 31 secondes de Tom Dumoulin. Le deuxième semestre est plus difficile, malgré les promesses montrées par les jeunes Marc Soler et Richard Carapaz.
L'équipe et le dopage |
La période Reynolds |
Juan María Azcarate est exclu de l'équipe Reynolds après son contrôle positif sur la Classique de Saint-Sébastien 1981[10].
Deux jours après l'arrivée du Tour d'Espagne 1982, course remportée par Angel Arroyo, le contrôle positif à la méthylphénidate de quatre coureurs, dont Arroyo, est annoncé. Arroyo et son équipe protestent de son innocence et demandent un nouvel examen. Celui-ci s'avère positif. Arroyo est déchu de son titre et déclassé à la treizième place au profit de Marino Lejarreta[11]. En avril 1983, José Luis Laguía est contrôlé positif à un stimulant après la 3e étape du Tour du Pays basque[12].
Lors du Tour de France 1988, à cinq jours de l'arrivée sur Paris, alors que Pedro Delgado est leader du Tour de France, il est contrôlé positif au probénécide, un produit masquant permettant de dissimuler la prise de stéroïdes anabolisants. Il se trouve alors que le produit incriminé est bien interdit par le CIO, mais pas encore inscrit sur la liste de l'UCI (Union cycliste internationale). Il parvient à ne pas être exclu et remporte le Tour[13].
La décennie Banesto |
En 1994, l'information d'un possible contrôle positif de Miguel Indurain au salbutamol au Tour de l'Oise de cette même année est diffusée dans les médias. Cependant, il est apparu immédiatement après la publication de la nouvelle que l'usage du salbutamol via aérosol n'était pas prohibé par l'UCI[14]. Par ailleurs, les services médicaux de Banesto avaient dûment informé de l'usage du salbutamol à des fins thérapeutiques avant la course[14]. Par conséquent, Indurain est blanchi quelques mois plus tard,[15]. Indurain décide de ne pas participer aux championnats du monde pour se concentrer sur le record de l'heure[16] et le dossier définitivement classé négatif. En effet, il n'a pas été établi que le salbutamol a été utilisé par le cycliste à des fins autres que thérapeutiques[17]. À la suite de la diffusion de cette information, Indurain ne cache pas qu'il prend ce traitement depuis plusieurs années pour soigner ses problèmes d'allergie et que jusqu'alors il n'avait jamais été déclaré positif[18].
En 1996, le Comité olympique espagnol suspend Ángel Casero six mois pour dopage. Du 1er octobre 1996 au 31 mars 1997, il ne peut pas concourir en Espagne et ne peut participer aux Jeux olympiques d'été de 1996. Il est positif lors de la Classica Alcobendas à la nandrolone, un anabolisant qui augmente la masse musculaire[19]. En 2013, le rapport d'une commission d'enquête sénatoriale française sur l'efficacité de la lutte contre le dopage a révélé que des analyses réalisées en 2004 mettent en évidence la présence d'EPO dans l'urine d'Abraham Olano lors du Tour de France 1998[20].
En 2000, Thomas Davy témoigne lors du procès de l'affaire Festina. Il y décrit une organisation du dopage sous contrôle médical au sein de l'équipe Banesto du temps de Miguel Indurain[21].
Lors du Blitz du Giro 2001, huit coureurs et trois membres de l'équipe font partie de la liste d'accusation[22].
En 2005, Manuel Beltrán est cité par le Journal du Dimanche, qui révèle que des échantillons testés par le laboratoire de dopage de Châtenay-Malabry ont démontré l'utilisation d'EPO lors du prologue du Tour de France 1999[23],[24]. En 2013, le rapport d'une commission d'enquête sénatoriale française sur l'efficacité de la lutte contre le dopage a révélé que des analyses réalisées en 2004 mettent en évidence la présence d'EPO dans l'urine de Beltrán lors du Tour de France 1998[25]. La même année, Sandro Donati, expert italien anti-dopage et chercheur de l'Agence mondiale antidopage, affirme qu'Indurain et son équipe Banesto ont travaillé durant les années 1990 avec Francesco Conconi pour des « montants élevés ». Erwin Nijboer, coureur de Banesto de 1994 à 1996, déclare que « c'était seulement pour faire le test Conconi ». Donati déclare douter de cette version : « je ne pense pas que Banesto a payé autant uniquement pour tester ses coureurs »[26],[27].
Contrôlé positif au corticoïde après le Grand Prix Pino Cerami 2003, Rafael Mateos est suspendu 6 mois entre le 19 septembre 2003 et le 19 juin 2004 et doit payer 200 francs suisses[28].
Les cas Valverde et Pereiro |
Lors d'un débat sur le dopage organisé à Laval le 18 novembre 2006, Stéphane Mandard, journaliste au quotidien Le Monde, révèle que Alejandro Valverde figure parmi les coureurs impliqués dans l'affaire Puerto[29].
Il est, ensuite, mis en cause par le journal espagnol ABC le 10 janvier 2007[30]. Il apparaîtrait dans les documents du Dr Fuentes sous le surnom de « Valv » et entre parenthèse la mention « Piti », du nom de sa chienne. Le 31 mai 2010, il est officiellement suspendu par le Tribunal arbitral du sport. Il est suspendu deux ans et perd ses victoires acquises en 2010, notamment le Tour de Romandie[31]. Le 3 novembre 2010, son premier appel devant le Tribunal Fédéral Suisse concernant sa suspension en Italie est rejeté. Dés la fin de sa suspension en janvier 2012, il est réengagé par l'équipe, devenue Movistar entre-temps.
Le 18 janvier 2007, le quotidien Le Monde révèle qu'Óscar Pereiro a été contrôlé deux fois positif au salbutamol lors des étapes de Gap et de La Toussuire Les Sybelles sur le Tour de France 2006, course qu'il a remporté après le déclassement pour dopage de Floyd Landis. À chaque fois, il s'est justifié en présentant une Autorisation à usage thérapeutique (AUT) délivrée par l'UCI. Le salbutamol est utilisé pour le traitement de l'asthme. L'agence française de lutte contre le dopage (AFLD) souhaite par la suite obtenir le dossier médical du coureur espagnol pour vérifier qu'il souffre bien d'une maladie justifiant l'usage de ce médicament. Or, jusqu'au 18 janvier 2007, Pereiro n'avait fourni aucun élément[32],[33]. Le lendemain, le 19 janvier 2007, l'AFLD reçoit par fax les justificatifs médicaux du coureur[34]. Le 25 janvier 2007, l'AFLD déclare le cas de Pereiro clos, l'Espagnol ayant soumis assez de documents pour expliquer sa consommation de salbutamol[35].
Depuis 2007 |
Marco Fertonani est contrôlé positif à la testostérone lors du Tour méditerranéen 2007, dont il avait pris la quatrième place, il est suspendu pour deux ans par la fédération italienne de cyclisme[36].
Rui Costa subit un contrôle positif à la methylhexanamine (en) lors de son championnat national en juin 2010, révélé à la fin du mois d'octobre[37]. De nouveau autorisé à courir au début de l'année 2011, il se trouve sans équipe[38], jusqu'en avril où il rejoint l'équipe Movistar qu'il avait critiqué avant l'officialisation de son contrôle positif[39].
En décembre 2012, le tribunal du Comité national olympique italien (CONI) annonce, deux jours après celle de Michele Scarponi, une condamnation à une suspension de trois mois de Giovanni Visconti ainsi que 11000 euros d'amende pour avoir travaillé avec le médecin italien Michele Ferrari, ce que le CONI a interdit aux sportifs italiens en raison de l'implication du médecin dans plusieurs affaires de dopage. La suspension débute au 7 octobre 2012[40].
En juin 2018, Jaime Rosón est suspendu provisoirement par l'UCI en raison d'une anomalie datant de janvier 2017 sur son passeport biologique. Le coureur qui était à l'époque de l'anomalie, membre de l'équipe Caja Rural, se déclare « étranger à l’utilisation de toute substance ou méthode de dopage. Je prendrai soin de me défendre n’importe où pour prouver mon innocence »[41].
Principaux coureurs depuis les débuts |
Ce tableau présente les résultats obtenus au sein de l'équipe par une sélection de coureurs qui se sont distingués soit par le rôle de leader ou de capitaine de route qui leur a été attribué pendant tout ou partie de leur passage dans l'équipe, leur longévité au sein de celle-ci (comme José Vicente García Acosta, membre de l'équipe depuis 1995), soit en remportant une course majeure pour l'équipe (comme Jean-François Bernard, vainqueur de Paris-Nice 1992), soit encore par leur place dans l'histoire du cyclisme en général (comme Isaac Gálvez, deux fois champion du monde de l'américaine). La majorité des coureurs cités se distinguent par plusieurs de ces caractéristiques.
Nom | Naissance | Nationalité | Arrivée | Départ | Résultats |
LaguiaJosé Luis Laguía | 1959 | Espagne | 1980 1988 | 1986 1989 | 4 classements de la montagne du Tour d'Espagne 4 étapes du Tour d'Espagne Tour du Pays basque (1982) Championnat d'Espagne sur route (1982) |
DelgadoPedro Delgado | 1960 | Espagne | 1982 1988 | 1984 1994 | Tour de France (1988) Tour d'Espagne (1989) 1 étape du Tour de France 4 étapes du Tour d'Espagne |
GorospeJulián Gorospe | 1960 | Espagne | 1982 | 1994 | Tour du Pays basque (1983 et 1990) 1 étape du Tour de France 2 étapes du Tour d'Espagne |
DelgadoMiguel Indurain | 1964 | Espagne | 1984 | 1996 | Tour de France (1991), (1992), (1993), (1994) et (1995) Tour d'Italie (1992) et (1993) Champion olympique du contre-la-montre 1996 Champion du monde du contre-la-montre 1995 Tour de Catalogne 1988, 1991 et 1992 Paris-Nice (1989 et 1990) Critérium du Dauphiné libéré (1995) et (1996) Classique de Saint-Sébastien 1990 Championnat d'Espagne sur route (1992) Classement intergiro du Tour d'Italie (1992) 12 étapes du Tour de France 4 étapes du Tour d'Italie |
GomezMarc Gomez | 1954 | France | 1986 1989 | 1987 1989 | 2 étapes du Tour d'Espagne |
De las cuevasArmand de Las Cuevas | 1968 | France | 1989 1997 | 1993 1998 | Champion de France sur route (1991) Grand Prix des Nations (1993) Critérium du Dauphiné libéré (1998) |
BernardJean-François Bernard | 1962 | France | 1991 | 1994 | Paris-Nice (1992) |
HeulotStéphane Heulot | 1971 | France | 1993 | 1995 | |
RueGérard Rué | 1965 | France | 1993 | 1995 | |
JimenezJosé María Jiménez | 1971 | Espagne | 1993 | 2001 | 9 étapes du Tour d'Espagne 4 classements de la montagne du Tour d'Espagne Champion d'Espagne sur route (1997) 3e du Tour d'Espagne (1998) Tour de Catalogne (2000) Classement par points du Tour d'Espagne (2001) |
CaseroÁngel Casero | 1972 | Espagne | 1994 | 1997 | |
BlancoSantiago Blanco | 1974 | Espagne | 1995 2001 | 1997 2002 | 2 étapes du Tour d'Espagne |
GarciaJosé Vicente García Acosta | 1972 | Espagne | 1995 | 2011 | 1 étape du Tour de France 2 étapes du Tour d'Espagne |
OsaUnai Osa | 1975 | Espagne | 1997 | 2005 | 3e du Tour d'Italie (2001) |
OsaAitor Osa | 1973 | Espagne | 1997 | 2005 | Tour du Pays basque (2002) |
OlanoAbraham Olano | 1970 | Espagne | 1997 | 1998 | Tour d'Espagne (1998) Champion du monde du contre-la-montre (1998) Champion d'Espagne du contre-la-montre (1998) |
LastrasPablo Lastras | 1976 | Espagne | 1998 | 2015 | 1 étape du Tour de France 1 étape du Tour d'Italie 3 étapes du Tour d'Espagne |
ZulleAlex Zülle | 1968 | Suisse | 1999 | 2000 | 2 étapes du Tour d'Espagne 2e du Tour de France (1999) |
PiepoliLeonardo Piepoli | 1971 | Italie | 1999 | 2003 | |
MenchovDenis Menchov | 1978 | Russie | 2000 | 2004 | Meilleur jeune du Tour de France (2003) Tour du Pays basque (2004) 1 étape du Tour d'Espagne |
MercadoJuan Miguel Mercado | 1976 | Espagne | 2001 | 2003 | 1 étape du Tour d'Espagne |
FlechaJuan Antonio Flecha | 1977 | Espagne | 2002 | 2003 | 1 étape du Tour de France |
GutierrezJosé Iván Gutiérrez | 1978 | Espagne | 2002 | 2014 | Champion d'Espagne du contre-la-montre (2004, 2005 et 2007) Eneco Tour (2007 et 2008) Champion d'Espagne sur route (2010) |
KarpetsVladimir Karpets | 1980 | Russie | 2003 2012 | 2008 2013 | Meilleur jeune du Tour de France (2004) Tour de Catalogne (2007) Tour de Suisse (2007) |
ValverdeAlejandro Valverde | 1980 | Espagne | 2005 2012 | 2010 - | Tour d'Espagne (2009) Vainqueur de l'UCI ProTour 2006, 2008 et 2014 Champion du monde sur route (2018) Liège-Bastogne-Liège (2006, 2008, 2015 et 2017) Flèche wallonne (2006, 2014, 2015, 2016 et 2017) Classique de Saint-Sébastien (2008 et 2014) Critérium du Dauphiné libéré (2008 et 2009) Tour de Catalogne 2009, 2017 et 2018 Tour du Pays basque 2017 Championnat d'Espagne sur route (2008 et 2015) 4 étapes du Tour de France 11 étapes du Tour d'Espagne 1 étape du Tour d'Italie |
PereiroÓscar Pereiro | 1977 | Espagne | 2006 | 2009 | Tour de France (2006) |
RodriguezJoaquim Rodríguez | 1979 | Espagne | 2006 | 2009 | Champion d'Espagne sur route (2007) |
SanchezLuis León Sánchez | 1983 | Espagne | 2007 | 2010 | Paris-Nice (2009) Champion d'Espagne du contre-la-montre (2008 et 2010) Classique de Saint-Sébastien (2010) 2 étapes du Tour de France |
CostaRui Costa | 1986 | Portugal | 2009 | 2013 | Champion du Portugal du contre-la-montre (2010) Grand Prix cycliste de Montréal (2011) Tour de Suisse (2012 2013) 2 étapes du Tour de France Champion du monde sur route (2013) |
QuintanaNairo Quintana | 1990 | Colombie | 2012 | 20?? | Tour d'Italie (2014) Tour d'Espagne (2016) Tour du Pays basque (2013) Tirreno-Adriatico (2015) Tour de Catalogne (2016) Tour de Romandie (2016) Grand Prix de la montagne du Tour de France (2013) Classement du meilleur jeune du Tour de France (2013) 1 étape du Tour de France 2 étapes du Tour d'Italie |
Sont mentionnées en gras les victoires sur les trois grands tours et les cinq principales classiques, dites « monuments ».
Principales victoires |
Compétitions internationales |
Contrairement aux autres courses, les championnats du monde de cyclisme sur route et les Jeux olympiques sont disputés par équipes nationales et non par équipes commerciales.
Jeux olympiques
| Championnats du monde
|
Classiques |
Classique de Saint-Sébastien : Miguel Indurain (1990), Alejandro Valverde (2008 et 2014) et Luis León Sánchez (2010)
Flèche wallonne : Alejandro Valverde (2006, 2014, 2015, 2016 et 2017)
Liège-Bastogne-Liège : Alejandro Valverde (2006, 2008, 2015 et 2017)
Grand Prix cycliste de Montréal : Rui Costa (2011)
Courses par étapes |
Tour du Pays basque : José Luis Laguía (1982), Julián Gorospe (1983 et 1990), Aitor Osa (2002), Denis Menchov (2004), Nairo Quintana (2013), Alejandro Valverde (2017)
Tour de l'Avenir : Miguel Indurain (1986)
Paris-Nice : Miguel Indurain (1989 et 1990), Jean-François Bernard (1992), Luis León Sánchez (2009), Marc Soler (2018)
Critérium International : Miguel Indurain (1989), Jean-François Bernard (1992)
Tour de Catalogne : Miguel Indurain (1991 et 1992), Manuel Beltrán (1999), José María Jiménez (2000), Vladimir Karpets (2007), Alejandro Valverde (2009, 2017 et 2018), Nairo Quintana (2016)
Critérium du Dauphiné : Miguel Indurain (1995 et 1996), Armand de Las Cuevas (1998), Alejandro Valverde (2008 et 2009)
Tour de Suisse : Vladimir Karpets (2007), Rui Costa (2012 et 2013)
Eneco Tour : José Iván Gutiérrez (2007 et 2008)
Tour de Pékin : Beñat Intxausti (2013)
Tirreno-Adriatico : Nairo Quintana (2015 et 2017)
Tour de Pologne : Ion Izagirre (2015)
Tour de Romandie : Nairo Quintana (2016)
Tour d'Abou Dabi : Alejandro Valverde (2018)
Grands tours |
|
|
|
Championnats nationaux |
Championnats de Biélorussie sur route : 1
- Contre-la-montre : 2012 (Branislau Samoilau)
Championnats d'Espagne sur route : 26
- Course en ligne : 1982 (José Luis Laguía), 1983 (Carlos Hernández Bailo), 1992 (Miguel Indurain), 1995 (Jesús Montoya), 1997 (José María Jiménez), 2003 (Rubén Plaza), 2004 (Francisco Mancebo), 2007 (Joaquim Rodríguez), 2008, 2015 (Alejandro Valverde), 2010 (José Iván Gutiérrez), 2011, 2016 (José Joaquín Rojas), 2012 (Francisco Ventoso), 2013 (Jesús Herrada) et 2014 (Ion Izagirre)
- Contre-la-montre : 1998 (Abraham Olano), 2004, 2005, 2007 (José Iván Gutiérrez), 2008, 2010 (Luis León Sánchez), 2013, 2015 (Jonathan Castroviejo), 2014 (Alejandro Valverde) et 2016 (Ion Izagirre)
Championnats de Finlande sur route : 1
- Course en ligne : 1986 (Kari Myyryläinen)
Championnats de France sur route : 2
- Course en ligne : 1991 (Armand de Las Cuevas)
- Course en ligne : 2006 (Florent Brard)
Championnats de Grande-Bretagne sur route : 3
- Contre-la-montre : 2013, 2015 et 2016 (Alex Dowsett)
Championnats d'Italie sur route : 2
- Contre-la-montre : 2014 et 2015 (Adriano Malori)
Championnats du Portugal sur route : 3
- Contre-la-montre : 2010, 2013 (Rui Costa) et 2016 (Nélson Oliveira)
Classements UCI |
Jusqu'en 1998, les équipes cyclistes sont classées par l'UCI dans une division unique. En 1999 le classement UCI par équipes est divisé entre GSI, GSII et GSIII[42]. L'équipe Banesto, devenue ensuite Illes Balears, est classée en GSI durant cette période. Les classements détaillés ci-dessous sont ceux de l'équipe en fin de saison. Les coureurs demeurent en revanche dans un classement unique[43].
Saison | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel |
---|---|---|
1995 | 5e | Miguel Indurain (3e) |
1996 | 17e | Miguel Indurain (14e) |
1997 | 9e | Abraham Olano (10e) |
1998 | 6e | Abraham Olano (3e) |
1999 | 8e | José María Jiménez (28e) |
2000 | 9e | Leonardo Piepoli (30e) |
2001 | 6e | Juan Carlos Domínguez (23e) |
2002 | 8e | Francisco Mancebo (34e) |
2003 | 5e | Francisco Mancebo (19e) |
2004 | 11e | Francisco Mancebo (14e) |
À compter de 2005, l'équipe intègre le ProTour. Le tableau ci-dessous présente les classements de l'équipe sur ce circuit, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel[44].
Saison | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel |
---|---|---|
2005 | 10e | Francisco Mancebo (15e) |
2006 | 2e | Alejandro Valverde (1er) |
2007 | 3e | Alejandro Valverde (4e) |
2008 | 1re | Alejandro Valverde (1er) |
En 2009, le classement du ProTour est remplacé par le Classement mondial UCI.
Saison | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel |
---|---|---|
2009 | 2e | Alejandro Valverde (2e) |
2010 | 9e | Luis León Sánchez (4e) |
En 2011, le Classement mondial UCI devient l'UCI World Tour.
Saison | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel |
---|---|---|
2011 | 13e | Beñat Intxausti (37e) |
2012 | 5e | Alejandro Valverde (5e) |
2013 | 1re | Alejandro Valverde (3e) |
2014 | 1re | Alejandro Valverde (1er) |
2015 | 1re[45] | Alejandro Valverde (1er)[46] |
2016 | 1re | Nairo Quintana (2e) |
2017 | 6e | Alejandro Valverde (7e) |
2018 | 8e | Alejandro Valverde (3e) |
Movistar en 2018 |
Effectif |
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Victoires |
|
Saisons précédentes |
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Notes et références |
Notes |
Références |
Éric De Falleur, « Les forces en présence », La Dernière Heure/Les Sports - Supplément cyclisme : le guide de la saison 2014, février 2014, p. 50
(en) « iBanesto to continue as Illes Baleares », sur cyclingnews.com, 21 octobre 2003(consulté le 25 juin 2010)
(en) « Illes Balears co-sponsored by Caisse d'Epargne », sur cyclingnews.com, 5 mars 2005(consulté le 25 juin 2010)
(en) « Caisse d'Epargne here to stay », sur cyclingnews.com, 15 mars 2005(consulté le 25 juin 2010)
(en) « Illes Balears ends sponsorship », sur cyclingnews.com, 27 février 2007(consulté le 25 juin 2010)
(en) « Caisse d’Epargne to end cycling sponsorship », sur cyclingnews.com, 22 janvier 2010(consulté le 25 juin 2010)
Creación de Abarca Sports Sl
Illes Balears-Banco Santander designa a los corredores que irán al Tour
(es) patrocinio del Caisse D'Epargne terminará en 2010
Ni manipulaciones ni drogadictos, El Mundo Deportivo, 17/03/1984
(en) Le Tour d'Espagne 1982, sur le site officiel du Tour d'Espagne
Laguia positive
Delgado jurisdiction
(es) « Francia acusa sin motivo a Indurain », sur elmundodeportivo.es (consulté le 31 octobre 2010)
AFP, « Avant Chris Froome, Miguel Indurain s'était sorti d'un contrôle positif au Salbutamol », sur eurosport.fr, 13 décembre 2017
« Indurain renonce au Mondial sicilien. Le 3 septembre: ce sera l'heure. », Le Soir, 20 août 1994(lire en ligne)
(es) « Absuelven a Indurain por falta de pruebas », sur elmundodeportivo.es (consulté le 31 octobre 2010)
(es) « Indurain dice que « han manchado mi imagen » », sur elmundodeportivo.es (consulté le 31 octobre 2010)
Casero, hombre feliz y ciclista limpio
« Dopage: Olano n’est plus le directeur technique de la Vuelta », sur lesoir.be, 25 juillet 2013(consulté le 17 septembre 2013)
« Procès Festina: Le grand déballage », sur ladepeche.fr, 27 octobre 2000(consulté le 12 juillet 2009)
Blitz raids [List 51]
Three more names published from 1999 Tour
Beltran and others deny EPO use in ’99 Tour
Beltrán positive 1
« Report: Indurain and Banesto were Conconi clients », sur cyclingnews.com, 26 février 2013
Banesto - Conconi link
Latest doping sanctions
Alejandro Valverde impliqué dans l'affaire Puerto ?
http://www.cyclingnews.com/news.php?id=news/2007/jan07/jan09news2
« Communiqué de presse - Décision du TAS sur le cas d’Alejandro Valverde : réaction de l'UCI »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 28 mars 2015) sur uci.ch
TDF - «Pereiro devra prouver son innocence»
Pereiro aurait été contrôlé positif
Pereiro a faxé ses justificatifs
Le dossier Pereiro classé
Fertonani suspendu deux ans, L'Equipe, 21 décembre 2007.
(en) « Rui Costa and his brother test positive », sur cyclingnews.com, 18 octobre 2010(consulté le 18 octobre 2010)
(en) « Costa brothers reported as given permission to race, looking for teams », sur velonation.com, 7 février 2011(consulté le 17 février 2011)
« Champion du monde et bientôt libre », sur velochrono.fr, 29 septembre 2013
« Giovanni Visconti lui aussi suspendu trois mois », sur cyclismactu.net, 14 décembre 2012
Jaime Roson suspendu en raison d’une anomalie sur son passeport biologique
Voir l'article Cyclisme sur route (Organisation du cyclisme sur route mondial).
Classements UCI 2009 et archives des années 1995 à 2008 (Site internet officiel de l'UCI).
Classements de l'UCI ProTour, sur le site de l'UCI ProTour (consulté le 13 mars 2008).
(en) « UCI WorldTour Ranking - 2015 - Team », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le 15 août 2017)
(en) « UCI WorldTour Ranking - 2015 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le 15 août 2017)
Voir aussi |
Sources |
- Antoine Riche, « Les Français chez José Miguel Echevarri », sur le site Cyclismag, 12 et 15 novembre 2006.
- Antoine Riche, « La ruée vers l'Espagne », sur le site Cyclismag, 19 février 2007.
Liens externes |
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(es) (en) Site officiel
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