Lezennes





















































































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Lezennes
Clocher de l'église Saint-Éloi (XVIe siècle).

Blason de Lezennes
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Hauts-de-France

Département

Nord

Arrondissement

Lille

Canton

Lille-4

Intercommunalité

Métropole européenne de Lille

Maire
Mandat
Didier Dufour
2018-2020

Code postal
59260

Code commune
59346
Démographie

Gentilé
Lezennois

Population
municipale
3 117 hab. (2015 en augmentation de 1,73 % par rapport à 2010)
Densité 1 457 hab./km2
Géographie

Coordonnées

50° 36′ 55″ nord, 3° 06′ 51″ est

Altitude
Min. 30 m
Max. 46 m

Superficie
2,14 km2
Localisation


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Lezennes







Lezennes (/løzɛn/, /lezɛn/ ou /ləzɛn/) est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Communes limitrophes




  • 2 Histoire[1]


    • 2.1 Avant le XXe siècle et aujourd'hui


    • 2.2 XXe siècle et aujourd'hui




  • 3 Héraldique


  • 4 Politique et administration


  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


      • 5.1.1 Évolution démographique


      • 5.1.2 Pyramide des âges






  • 6 Lieux et monuments


  • 7 Personnalités liées à la commune


  • 8 Pour approfondir


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références







Géographie |




Lezennes dans son canton et son arrondissement



Situation |


Lezennes se situe dans le Mélantois en Flandre romane à 4,7 km au sud-est de Lille, entre les communes de Ronchin, Hellemmes, Villeneuve-d'Ascq et Lesquin au sein de Lille Métropole - communauté urbaine.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Lezennes


Hellemmes


Ronchin
Lezennes
Villeneuve-d'Ascq


Lesquin

Sainghin-en-Mélantois



Histoire[1] |



Avant le XXe siècle et aujourd'hui |


La richesse de Lezennes provient avant tout de ses carrières de craie. Les Gaulois exploitaient peut-être ce matériau qu'ils broyaient pour enrichir leurs sols. La découverte d'un four de potier gaulois atteste de leur présence en ces lieux. Puis, les Romains utilisèrent la pierre pour construire leurs grandes fermes-villas. Parmi les hypothèses sur l'étymologie, le nom de la ville proviendrait du nom d'une villa romaine Licenia.


Au XIIe siècle, l'église fut édifiée, la pierre extraite du sous-sol servit aussi à la construction de nombreuses autres églises et monuments de la région lilloise. Le nom de "Le Zennes" est mentionné pour la première fois en 1136. En 1320, le roi de France, Philippe V le Long, fit don du village à l'évêque de Tournai.


Puis Lezennes passa successivement sous la domination du comte de Flandre, du duc de Bourgogne et enfin du roi d'Espagne. Lors des conflits militaires, le village servit de point d'observation grâce à sa situation un peu en hauteur sur la plaine du Hellu, alors que les bandits, les réfugiés et, plus tard, les hurlus se cachaient dans les carrières souterraines.


En 1667, lorsque Louis XIV ordonna à Vauban la construction d'une citadelle à Lille, celui-ci requit les carriers de Lezennes qui devaient extraire 2000 parpaings par jour.


En 1769, après être passé sous domination autrichienne, Lezennes fut rattaché définitivement à la Couronne de France. Le village était alors composé de fermiers, de meuniers et de carriers. À la fin du XIXe siècle, on arrêta l'extraction de cette pierre.


Le seigneur de Lezennes a été anobli en 1863 sous le Second Empire. Les familles descendantes de la famille noble des Lezennes sont les Letenne(s), les Lestienne(s).



XXe siècle et aujourd'hui |


Dès le XIXe siècle, les souterrains furent utilisés pour la culture des champignons et de la barbe de capucin, une variété de chicorée comme l'endive.


Enfin, les carrières servirent encore de refuge lors du premier conflit mondial, puis d'abri lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, surtout en 1943 et 1944.


Au XIXe siècle, un fort fut édifié à l'emplacement du Camp français où l'armée française s'était installée lors de l'attaque de Lille par les Autrichiens en 1792. Cet ouvrage encore appelé Batterie du Camp français était censé protéger la route de Tournai et appartenait au système Séré de Rivière de défense de la ville de Lille, auquel étaient notamment rattachés les forts de Lesquin, Seclin, Fretin et Bondues. Il est à présent détruit. Occupés pendant de nombreuses années par les bâtiments du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), les lieux sont maintenant devenus le siège de la société Esterra.


Entre 1896 et 1932, la ligne de chemin de fer de Saint-Amand à Hellemmes de 32 km dessert la commune.


Contrairement aux autres villes de la banlieue lilloise, Lezennes n'a pas été concernée par le développement industriel et a longtemps gardé un caractère rural qu'elle tente aujourd'hui encore de préserver malgré l'extension constante d'une importante zone commerciale depuis la commune voisine de Villeneuve-d'Ascq.


Le Groupe ADEO, dont l'enseigne la plus connue est Leroy Merlin, avait son siège mondial sur cette commune. Ce siège était partagé avec Leroy Merlin , mais Groupe ADEO a aménagé l'ancien site de la CAMIF à Ronchin depuis et installé son nouveau quartier général.



Héraldique |







Blason de la ville de Lezennes (59) Nord-France.svg


Les armes de Lezennes s'énoncent ainsi : "D'or à trois fleurs de lys d'azur, au franc-canton bandé d'argent et de gueules."


La mairie[2] fait surmonter le tout d'un chef de gueules portant le nom de la ville en capitales d'argent. Cet ajout, hérité d'une tradition des « écussons à coudre » touristiques, n'est pas une modification du blason officiel.






Politique et administration |










































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité

1953
mars 1983
Henri Coursier

PCF
 
mars 1983 mars 2001
Marcel Deboudt

PS
 
mars 2001
février 2018
Marc Godefroy

PS
Conseiller général puis départemental du Nord
février 2018
en cours
Didier Dufour

PS
 

Les données manquantes sont à compléter.



Population et société |



Démographie |



Évolution démographique |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[4].



En 2015, la commune comptait 3 117 habitants[Note 1], en augmentation de 1,73 % par rapport à 2010 (Nord : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
844 657 821 869 1 051 1 136 1 160 1 250 1 267



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 311 1 381 1 432 1 469 1 522 1 590 1 642 1 721 1 853



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 033 1 936 2 030 1 881 2 083 2 508 2 527 2 428 2 578



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
2 507 2 690 2 589 2 762 3 317 3 350 3 122 3 089 3 056



























2013 2015 - - - - - - -
3 173 3 117 - - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[6].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |















































Pyramide des âges à Lezennes en 2007 en pourcentage[7].
Hommes Classe d’âge Femmes


0,1 

90 ans ou +

0,2 



3,2 

75 à 89 ans

7,0 



12,1 

60 à 74 ans

13,4 



25,8 

45 à 59 ans

23,4 



19,7 

30 à 44 ans

21,2 



19,0 

15 à 29 ans

17,1 



20,1 

0 à 14 ans

17,8 















































Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[8].
Hommes Classe d’âge Femmes


0,2 

90 ans ou +

0,7 



4,6 

75 à 89 ans

8,2 



10,4 

60 à 74 ans

11,9 



19,8 

45 à 59 ans

19,5 



21,0 

30 à 44 ans

19,9 



22,5 

15 à 29 ans

20,9 



21,5 

0 à 14 ans

18,9 




Lieux et monuments |



  • Anciennes carrières: La ville est surtout connue pour ses anciennes carrières souterraines de pierre blanche (craie), dont la très grande majorité sont sous forme de chambres et piliers, situées à une profondeur d'environ 15 m reliées par des galeries. Quelques rares zones d'exploitation en forme de bouteilles sont appelées "catiches".

Après la fin de l'extraction de la pierre au XVIIIe siècle, les carrières ont été utilisées quelque temps comme champignonnières ou pour la culture de la barbe de capucin[Laquelle ?], sorte de salade blanchie à très longues feuilles. Cette activité a été définitivement abandonnée dans les années 1950.
Un lieu mythique y est connu : il s'agit du "Lac Bleu", zone approfondie dans les carrières par un exploitant ayant tenté, vers 1890, d'extraire la craie phosphatée pour en faire des engrais (phosphate de chaux).
Elles attirent toujours les curieux et passionnés d'émotions fortes, mais une interdiction formelle de visite en empêche l'accès depuis 1985. Les carrières sont seulement accessibles à l'occasion des Journées du Patrimoine, avec une visite guidée, une salle d'exposition et une maquette en trois dimensions. Un projet municipal de valorisation des carrières souterraines de pierres est en cours.



  • Inscriptions : Les murs des galeries montrent des inscriptions qui reflètent le passage de visiteurs habituels ou occasionnels des carrières. La plus ancienne date du XVe ou XVIe siècle.

  • "Trésor" : Lors de la bataille de Bouvines (1214), le roi d'Angleterre Jean sans Terre devait remettre à son allié, l'empereur d'Allemagne, 400.000 marcs d'or afin que ce dernier pût payer ses mercenaires. Le roi de France Philippe Auguste remporta la victoire. Une légende rapporte que l'or fut caché dans les carrières de Lezennes. Mais personne n'a jamais trouvé quoi que ce soit dans ces souterrains...

  • Littérature : Charles Dickens a évoqué les carrières dans son journal intitulé Household Words où il raconte l'histoire d'un restaurateur lillois, Monsieur Puy, perdu trois jours dans les carrières souterraines de Lezennes. Les histoires de personnes égarées dans ce dédale de galeries sont innombrables. La dernière en date remonte à 1982 (deux enfants perdus durant deux jours et finalement retrouvés).


  • Église Saint-Éloi, place de la République (pierre blanche de Lezennes).


Construite au XIIe siècle, l'église d'origine a été profondément remaniée : seule une fenêtre romane subsiste dans l'abside. Le clocher, construit en 1504, servait aux soldats de point d'observation en temps de guerre. Il a survécu à la Révolution, alors que la nef, le chœur et les chapelles ont été reconstruits entre 1833 et 1845.




l'ancienne mairie



  • Ancienne mairie (après 1790, briques peintes en rose), place de la République.

En 1790 fut élu dans l'église le premier maire de Lezennes. Il choisit de s'installer à l'étage de cette maison en briques roses, au-dessus du café "Léva". Le bâtiment fit office de mairie jusqu'en 1921, date à laquelle il fut abandonné. La mairie s'installa alors dans l'ancien presbytère, de l'autre côté de la place (au no 2 de la rue Chanzy).



  • Maison lezennoise (fin du XIXe siècle, brique vernisée polychrome), située 25 rue Chanzy.

M. Bailleul, brasseur à Phalempin, fit construire cette maison colorée à la fin du XIXe siècle pour y installer un café où sa bière, la Phalempinoise, était distribuée. Le bâtiment fut vendu en 1923 lorsqu'il quitta Lezennes.



  • Monument aux Morts (1920. Sculpteur : Jules Déchin)

Érigé pour rendre hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale, ce monument se trouve à l'emplacement de l'ancien cimetière qui entourait l'église.



Personnalités liées à la commune |


  • Émile Grémaux


Pour approfondir |



Bibliographie |



  • Bernard Bivert, Les souterrains du Nord-Pas-de-Calais, éditeur B. Bivert, 1988, 358 pages

  • Bernard Bivert, Les souterrains du Nord, Nord Patrimoine éditions, 1999, 175 pages

  • Cercle de Recherche Historique Lezennois, Voyage au cœur de Lezennes • Chronique des carrières souterraines, éditeur CRHL, 2009, 224 pages

  • Bernard Verfaillie, Les blancs Dessous de Lezennes-lez-Lille, éditions Pave, 1986



Articles connexes |



  • Liste des communes du Nord


  • Gare de Lezennes (halte ferroviaire SNCF)

  • Géants du Nord

  • Synergie Park

  • Histoire d'Hellemmes

  • Liste des géants du Nord de la France

  • Flandre romane



Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :





  • Site officiel de la commune de Lezennes

  • Lille Métropole - Communauté urbaine de Lille

  • Lezennes sur le site de l'Institut géographique national

  • Les carrières souterraines de Lezennes



Notes et références |



Notes |




  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.



Références |




  1. Le Patrimoine des communes du Nord, Flohic Editions


  2. Source : Nordnet


  3. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  4. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  6. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.



  7. « Évolution et structure de la population à Lezennes en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 29 juillet 2010)




  8. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du 20 mai 2011], sur le site de l'Insee (consulté le 29 juillet 2010)





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