Élections départementales françaises de 2015



















































































































































Élections départementales françaises de 2015
22 et 29 mars 2015
Type d’élection

Élections départementales
Postes à élire
4 108 conseillers départementaux
Corps électoral et résultats
Inscrits
42 693 564
Votants au 1er tour
21 420 527


50,17 %  +5,9
Votants au 2d tour
20 160 862


49,98 %



French party Droite.svg

Droite



Voix au 1er tour
7 413 333


36,60 %



Voix au 2e tour
8 322 958


45,03 %


Présidences élus
67

 +26



French party Gauche.svg

Gauche



Voix au 1er tour
7 441 729


36,70 %



Voix au 2e tour
5 939 339


32,12 %


Présidences élus
30

 −27



French party FN.svg

Front national

Voix au 1er tour
5 141 897


25,24 %



Voix au 2e tour
4 108 404


22,23 %


Présidences élus
0

 0
Nuance des présidences des conseils départementaux à la suite des élections

Carte

Les élections départementales françaises de 2015 ont lieu les 22 et 29 mars 2015[1] afin d'élire l'intégralité des conseillers départementaux, pour la première fois au scrutin binominal majoritaire. À compter de ce scrutin, les « élections départementales » et les « conseils départementaux » remplacent les « élections cantonales » et les « conseils généraux ».


À l'issue du second tour, la gauche, qui détenait jusque-là la majorité des départements, n'est plus majoritaire que dans 30. La droite remporte 27 nouveaux départements et n'en perd qu'un : elle est majoritaire dans 67 départements. Le Front national réussit à faire élire 62 conseillers départementaux mais ne remporte aucun département.




Sommaire






  • 1 Mode de scrutin


  • 2 Campagne


    • 2.1 Compétences des départements


    • 2.2 Financement


    • 2.3 Alliances à gauche


      • 2.3.1 Contestations de la classification du ministère de l'Intérieur




    • 2.4 Poids du FN


    • 2.5 Profil des candidats


    • 2.6 Incidents


    • 2.7 Stratégies de second tour




  • 3 Sondages


    • 3.1 Premier tour


    • 3.2 Second tour




  • 4 Résultats


    • 4.1 Résultats nationaux


    • 4.2 Analyse


      • 4.2.1 Résultats des alliances


      • 4.2.2 Reports de voix entre les deux tours




    • 4.3 Présidents de département élus




  • 5 Notes et références


    • 5.1 Notes


    • 5.2 Références




  • 6 Voir aussi


    • 6.1 Articles connexes


    • 6.2 Liens externes







Mode de scrutin |




Une urne lors du premier tour, le 22 mars 2015, dans le canton de Marignane (13).


Articles détaillés : Élection départementale en France et Redécoupage cantonal de 2014 en France.

La loi du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers intercommunaux et modifiant le calendrier électoral a modifié l'appellation des conseils généraux et leur mode d'élection.


Le scrutin a toujours lieu au suffrage majoritaire à deux tours, mais les conseils sont désormais renouvelés intégralement (et non plus par moitié) et le scrutin devient binominal et paritaire : les candidatures sont présentées sous la forme d'un binôme composé d'une femme et d'un homme avec leurs suppléants (une femme et un homme également). Pour être élu au premier tour, un binôme doit obtenir au moins la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de suffrages égal à au moins 25 % des électeurs inscrits. Si aucun binôme n'est élu au premier tour, peuvent se présenter au second tour les binômes qui ont obtenu un nombre de suffrages au moins égal à 12,5 % des électeurs inscrits[n 1]. Est élu au second tour le binôme qui obtient le plus grand nombre de voix.


Pour permettre l'organisation du scrutin binominal, un redécoupage des cantons a été effectué entre les 13 et 26 février 2014. Il y a désormais 2 054 cantons et ceux-ci sont découpés de manière à assurer que, dans chaque département, les cantons aient approximativement la même population (ce qui n'était pas toujours le cas dans les découpages antérieurs)[4].


Plusieurs territoires ne sont pas concernés par ces élections départementales :



  • la ville de Paris, qui est à la fois une commune et un département, dont le conseil de Paris est élu lors des élections municipales.

  • la métropole de Lyon créée au 1er janvier 2015, qui exerce les compétences d'un département, dont le conseil métropolitain est issu du conseil du Grand Lyon élu lors des élections municipales.

  • la Guyane et la Martinique où le conseil général sera remplacé par une collectivité territoriale unique dont le conseil sera élu en décembre 2015, en même temps que les conseils régionaux[5].

  • les collectivités d'outre-mer (Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin et Saint-Barthélemy) et la Nouvelle-Calédonie.


Par ailleurs, le conseil départemental de Mayotte exerce également les compétences d'un conseil régional.


Le report de ces élections départementales, à décembre 2015, est un temps envisagé[6] mais elles sont finalement découplées des élections régionales qui ont lieu en décembre 2015[7].



Campagne |




Panneaux électoraux dans le canton de Vallespir-Albères (66).



Compétences des départements |


La campagne des départementales a lieu alors qu'est débattu au Parlement le projet de loi « NOTRe » qui prévoit de modifier les compétences des différentes collectivités territoriales. Le projet envisage notamment de supprimer la clause de compétence générale des départements et de réduire leurs compétences au profit des régions.


La droite critique ainsi le fait que les électeurs sont appelés à se prononcer alors que les compétences des élus pour lesquels ils votent ne sont pas encore clairement définies dans la loi[8].


L'Assemblée des départements de France critique le projet de loi, qu'elle qualifie de « dévitalisation des départements »[9].


En 2014, le Premier ministre Manuel Valls avait par ailleurs annoncé la suppression des départements en 2021. Il a depuis annoncé que cette suppression ne toucherait finalement pas les départements ruraux[9].



Financement |


Plusieurs élus critiquent la baisse des dotations que l'État verse aux départements alors même que leurs dépenses, liées aux politiques sociales dont ils ont la compétence, sont en hausse du fait de la crise. Des conseils départementaux envisagent des restructurations de service ou des suppression de postes[10].



Alliances à gauche |


Après la sortie d'EÉLV du gouvernement, ces élections départementales sont l'objet d'alliances fréquentes entre les écologistes et le Front de gauche alors que ces partis s'alliaient plus fréquemment avec le PS précédemment[11].


Ainsi, alors que lors des élections municipales de 2014 le PCF présentait 60 % de listes communes avec le PS, il n'a plus que 5 % de binômes communs pour les départementales. 43 % des candidatures d'EÉLV sont communes avec le Front de gauche, contre 18 % avec le PS et 36 % de candidatures autonomes[11].



Contestations de la classification du ministère de l'Intérieur |


Après l'annonce des résultats du premier tour, le Front de gauche et les écologistes, alliés dans de nombreux cantons, contestent les totaux nationaux publiés par le ministère de l'Intérieur qui les placent à environ 6 et 2 % : ils accusent le ministère d'avoir profité de cette stratégie d'alliance et notamment de l'asymétrie des alliances écologistes (l'aile gauche s'alliant généralement avec le FG[12] et l'aile droite préférant le PS[13]) pour placer une grande partie des binômes communs FG-EELV sous l'étiquette divers gauche et ainsi les exclure du score des deux partis. Ainsi, le Front de gauche revendique un score de 9,4 % au niveau national pour lui et ses alliés et souligne que, dans les seuls cantons où il se présente, le score moyen est de 13,6 %[14],[15],[16],[17],[18]. Certains médias contestent eux aussi les totaux publiés par le ministère[19],[20],[21],[22],[23].



Poids du FN |


Le score potentiel du Front national est l'objet de nombreux commentaires. Le parti de Marine Le Pen est arrivé en tête lors des élections européennes de 2014 et de nombreux sondages le placent de nouveau en première position pour ces élections départementales. Il pourrait gagner des élus, notamment dans le Sud-Est et en Picardie, voire un département (le Vaucluse ou l'Aisne sont fréquemment cités)[24],[25].



Profil des candidats |




Panneaux électoraux dans le canton de Gien (45).


Du fait du nouveau mode de scrutin, la moitié des conseillers départementaux élus seront des femmes, contre seulement 13 % dans les conseils généraux sortants. On note également, dès le dépôt des candidatures, un renouvellement assez important puisque 2 200 des 18 193 candidats sont des élus sortants : dans tous les cas, après les élections, au moins 50 % des élus seront de nouveaux élus, contre 60 à 70 % habituellement[26].


Sur le plan socio-professionnel, 35,3 % des candidats sont salariés ou retraités de la fonction publique, soit une part de 15 points supérieure à leur proportion dans l’ensemble de la population. On note des différences considérables entre les partis : 51,5 % des candidats du Front de gauche sont issus du secteur public, 50,8 % au Parti socialiste et 43,7 % chez Europe Écologie-Les Verts mais 26,7 % pour l’UMP et seulement 16,6 % pour le Front national. Cette surreprésentation des fonctionnaires dans les binômes présentés par les partis de gauche est causée principalement par la part des enseignants (15,4 % chez EÉLV, 11,9 % au PS, 9,4 % au Front de gauche)[27].


Enfin, peu de parlementaires ont décidé de se présenter : on compte 61 députés candidats et 46 sénateurs, alors que parmi les conseillers généraux sortants se trouvent 101 députés et 94 sénateurs[26].



Incidents |


Un certain nombre de candidats FN sont remarqués pour leurs propos antisémites, racistes, islamophobes, homophobes ou violents. Le Huffington Post recense ainsi une centaine de propos polémiques par des candidats FN à travers la France[28],[29]. Ces propos sont qualifiés de « dérapages esthétiques » par Jean-Marie Le Pen[30] et de « cas isolés » par Marine Le Pen[31].


Plusieurs personnes sont agressées physiquement lors de la campagne. C'est notamment le cas d'une militante du Parti communiste à Bobigny[32], d'un candidat PS à Metz[33], de militants du FN à Vélizy[34], Elbeuf[35] et Crès[36], et de candidats du FN à Savigny-le-Temple[37] et Sartrouville[38]. Après cette dernière agression, le vice-président du Front national Florian Philippot estime que ces événements sont la conséquence d'une « hystérie d'État » créée par le gouvernement à l'encontre de son parti[39]. Le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, y voit une conséquence du « climat d'agressivité » instauré par le premier ministre[40]. Le 25 mars, entre les deux tours, la mairie de Hénin-Beaumont, dirigée par le maire FN Steeve Briois, est victime d'une tentative d'incendie et des tags menaçant de mort l'élu sont découverts[41],[42].


À la suite d'un tweet de SOS Racisme, lors du premier tour, enjoignant aux électeurs du FN d'inscrire une croix sur leurs bulletins de vote, les rendant ainsi invalides, le FN a annoncé porter plainte contre cette association[43]. Lors du second tour, SOS Racisme récidive en incitant les électeurs du FN à dessiner un cœur sur leurs bulletins, entraînant la même réaction du FN[44].


Dans la journée du second tour, l'humoriste Jean Roucas, sympathisant déclaré du Front National, dénonce dans un tweet les divers incidents qui ont visé des candidats FN pendant la campagne et conclut « Valls et ses SA en action. Heil Hollande[45] ! », il sera renvoyé pour cela du Théâtre des Deux Ânes où il se produisait[46].
Quatre Femen font irruption devant le bureau de vote d'Hénin-Beaumont afin de chahuter Marine Le Pen et manifestent seins nus en brandissant des pancartes « Je suis fasciste », pastichant le slogan « Je suis Charlie ». Certaines arborent également une petite moustache dessinée sur le visage, en référence à Adolf Hitler. Elles n'ont cependant pas croisé la présidente du FN, arrivée une demi-heure plus tard[47].



Stratégies de second tour |




Panneaux électoraux du second tour dans le canton de Villiers-sur-Marne (94). Le scrutin y oppose l'union de la droite (UMP, UDI et Modem) au Front national. C'est notamment dans un tel cas de figure que les partis de gauche appellent au « front républicain »[48].


À l'issue du premier tour et dans les cas de triangulaire, le Parti socialiste a appelé ses candidats qualifiés en troisième position à se retirer pour réduire le risque d'élection de candidats FN. Cette consigne n'est suivie que dans 21 des 88 triangulaires où le candidat socialiste est arrivé troisième[49]. Le PS, EÉLV et le Front de gauche s'entendent dans certains départements pour se désister en faveur du binôme de gauche le mieux placé (par exemple en Seine-Saint-Denis ou en Seine-et-Marne)[50].


À droite en revanche, la consigne est au maintien. Le Front national se maintient également[50] à l'exception notable du canton de Bollène où il se retire au profit de la Ligue du Sud et contre le PS dans un département qu'il espère remporter[51].



Sondages |



Premier tour |


Ci-dessous figure la liste des intentions de vote nationales. Les intentions de vote dans les départements spécifiquement sondés peuvent se trouver dans la page qui leur est consacrée.



























































































































































































































































Organisme

de sondage



Date

Échantillon

LO et NPA

FG

EELV

PS, PRG et alliés

MoDem

UDI

UMP et alliés

FN - RBM et alliés
Autres










Odoxa
11 et 12 décembre 2014
1 002
2 %
9 %
7 %
17 %
5 %
7 %
25 %
28 %


Odoxa
27 janvier 2015
1 015
1 %
10 %
7 %
20 %
6 %
7 %
23 %
26 %


BVA
29 et 30 janvier 2015
1 044
2 %
9 %
7 %
18 %
8 %
5 %
25 %
26 %


Ifop
11 et 13 février 2015
900
2 %
7 %
6 %
21 %
6 %
27 %
29 %
2 %

Ifop
19 et 20 février 2015
918
2 %
6 %
7 %
20 %
[52] 28 %
30 %
7 %

Odoxa
26 et 27 février 2015
807
2 %
9 %
4 %
19 %
[52] 27 %
33 %
6 %

CSA
2 et 4 mars 2015
965
_
6 %
2 %
21 %
5 %
25 %
29 %
12 %

Opinion Way
3 et 5 mars 2015
977
[52] 7 %
2 %
21 %
[52] 29 %
28 %
13 %

Harris Interactive
3 et 5 mars 2015
1 030
1 %
6 %
4 %
21 %
3 %
28 %
30 %
7 %

Odoxa
5 et 6 mars 2015
880
1 %
8 %
4 %
20 %
[52] 29 %
31 %
7 %

Harris Interactive
10 et 11 mars 2015
1 020
0,5 %
7 %
3 %
26 %[53]
0,5 %
32 %[54]
29 %
2 %

Ifop
11 et 13 mars 2015
1 473
_
6 %
3 %
19 %
_
29 %
30 %
13 %

Ipsos
16 et 17 mars 2015
1 038
[52] 7 %
2 %
21 %
(26%[53])
0,5%
30 %
(34%[54])
29 %
1,5 %

CSA
16 au 18 mars 2015
979
_
7 %
3 %
20 %
[52] 27 %
28 %
15 %

Harris Interactive
17 et 18 mars 2015
1 015
[52] 7 %
2 %
19 %
1 %
28 %
29 %
14 %

Opinion Way
17 au 19 mars 2015
2 274
[52] 6 %
3 %
22 %
0,5 %
29 %
29 %
10,5 %

Ifop
18 et 19 mars 2015
1 132
_
6 %
3 %
20 %
29 %
30 %
12 %



Second tour |


D'après un sondage[55], dans les cantons confrontés à un duel UMP-PS, le PS pourrait bénéficier d'un report de vote des autres partis de gauche. D'après ce même sondage, l'UMP bénéficierait d'un report de vote du PS (57 %) en cas de duel UMP-FN et d'un report de voix du FN (43 %) en cas de duel UMP-PS. Enfin, le PS et le FN bénéficieraient à part égale (27 %) du report de voix de l'UMP en cas de duel PS-FN.



Résultats |



Résultats nationaux |





































































































































































































































































































































Résultats pour la France entière d'après les catégories établies par le ministère de l'Intérieur[56].
Nuance du binôme
ou coalition
Premier tour
Second tour
Total
Voix
%
Sièges
Voix
%
Sièges
 
Union de la droite (UD)
4 254 050
20,88

5 102 317
27,61


 

Divers droite (DVD)
1 386 466
6,81
115
1 279 623
6,92
784
899
 

Union pour un mouvement populaire (UMP)
1 339 412
6,57
74
1 596 391
8,64
1 006
1 080
 

Union des démocrates et indépendants (UDI)
263 209
1,29
30
247 714
1,34
334
364
 

Debout la France (DLF)
81 971
0,40
0
9 797
0,05
1
1
 

Mouvement démocrate (MoDem)
72 410
0,36
1
48 038
0,26
47
48
 
Union du centre (UC)
58 985
0,29

39 078
0,21


 

Droite

7 413 333

36,60

230

8 322 958

45,03

2 166

2 396

 

Parti socialiste (PS)
2 708 427
13,30
29
2 967 883
16,06
925
954
 
Union de la gauche (UG)
1 663 466
8,17

1 679 114
9,08


 

Divers gauche (DVG)
1 383 318
6,79
27
828 537
4,48
376
403
 

Front de gauche (FG)
962 394
4,72
1
266 896
1,44
18
19
 

Europe Écologie Les Verts (EÉLV)
412 729
2,03
0
29 888
0,16
35
35
 

Parti communiste français (PCF)
269 285
1,32
5
100 413
0,54
116
121
 

Parti radical de gauche (PRG)
62 372
0,31
4
64 110
0,35
59
63
 

Parti de gauche (PG)
12 027
0,06
0
2 498
0,01
2
2
 

Gauche

7 441 729

36,70

66

5 939 339

32,12

1 533

1 597

 

Front national (FN)
5 141 897
25,24
8
4 108 404
22,23
54
62

Extrême droite (EXD)
13 382
0,07
0
12 851
0,07
4
4
 

Extrême droite

5 155 279

25,31

8

4 121 255

22,30

58

66

 

Divers (DIV)

271 065

1,33

4

98 781

0,53

45

49

 

Extrême gauche (EXG)

14 723

0,07

0





0

0
 
Inscrits
42 693 564
100,00

40 334 807
100,00

Abstentions
21 273 037
49,83

20 173 945
50,02

Votants
21 420 527
50,17
100,00
20 160 862
49,98
100,00

Blancs
702 354
1,65
3,28
1 148 108
2,86
5,69

Nuls
346 585
0,80
1,62
530 421
1,30
2,63

Exprimés
20 371 588
47,72
95,10
18 482 333
45,82
91,67




Analyse |


Lors du premier tour, les candidats soutenus par des partis de droite ou étiquetés divers droite sont arrivés en tête respectivement dans 829 cantons (40,38 % des cantons) et 197 cantons (9,60 %). Ceux soutenus par des partis de gauche ou étiquetés divers gauche sont arrivés en tête respectivement dans 530 cantons (25,82 % des cantons) et 90 cantons (4,38 %). Enfin, les candidats soutenus par le Front national sont arrivés en tête dans 343 cantons, soit 16,71 % des cantons[57].


Les résultats ont conduit à l'élection dès le premier tour de 149 binômes soit 220 élus de droite, 64 de gauche et 8 du Front national[57].


Les candidats avaient jusqu'au mardi 24 mars 16 heures pour déposer leur candidature pour le second tour. En fonction des désistements, celui-ci verra se dérouler[58] :



  • 13 scrutins où un seul binôme reste en lice ;

  • 1 614 duels dont 682 entre la droite et la gauche et 538 entre la droite et l'extrême-droite ;

  • 278 triangulaires.


Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote, professeure de géopolitique à l’université de Paris-VIII, relativise la victoire de la droite aux élections départementales en rappelant que la gauche avait seulement 23 départements dans les années 1990 avant d'atteindre progressivement mais récemment les 61 conseils généraux et 21 conseils régionaux, soulignant que dans de nombreux cas, la droite récupérait d’anciens bastions comme l'Isère ou les Pyrénées-Atlantiques[59].



Résultats des alliances |


La présentation des résultats par le ministère de l'Intérieur a fait l'objet de plusieurs controverses, notamment parce qu'il ne restitue pas fidèlement les contours des alliances formées entre les différents partis[60]. Laurent de Boissieu recense notamment 342 binômes soutenus à la fois par le Front de gauche et par Europe Écologie Les Verts - c'est plus que les binômes MoDem, UDI ou d'union entre ces deux partis, qui ont pourtant été comptés séparément - qui ont tous été classés par le Ministère dans la nuance « divers gauche » et on rassemblé, à l'échelle nationale, 2,4 % des suffrages exprimés et obtenu 24 élus[61].


Les résultats du premier tour présentés par le Ministère de l'Intérieur sont également remis en question par un groupe de chercheurs en science politique, réunis dans le groupe de travail « Futur des études électorales » (FEEL) constitué au sein de l'Association française de science politique, qui donne sa version des résultats[62] :





























































































Partis ou alliances
Résultats (%)
Nombre de cantons

Extrême gauche
0,1
41

Front de gauche
5,5
1 075

Front de gauche - Europe Écologie Les Verts
2,8
427

Europe Écologie Les Verts
1,9
362

Parti socialiste - Parti communiste français
1,3
98

Parti socialiste - Europe Écologie Les Verts
3,0
204

Parti socialiste - Parti communiste français - Europe Écologie Les Verts
0,4
22

Parti socialiste - Parti radical de gauche
20,1
1 525

Divers gauche
1,8
270

Régionalistes
0,5
59
Écologistes divers
0,1
17
Divers
0,4
113

Union pour un mouvement populaire - Union des démocrates et indépendants - Mouvement démocrate
33,3
1 926

Divers droite
2,9
389

Debout la France
0,4
156

Front national
25,7
1 897

Extrême droite
0,1
21


Reports de voix entre les deux tours |


Les études conduites sur les reports de voix entre les deux tours font apparaître un report plus fréquent des électeurs FN vers la droite que vers la gauche en cas de second tour opposant droite et gauche, et un report plus fréquent de la droite vers le FN que de la gauche vers le FN en cas de second tour opposant FN et droite ou gauche.


D'après une enquête de l'institut OpinionWay conduite le jour du second tour auprès de 7379 individus, les reports de voix entre partis de gauche, partis de droite et FN, en fonction des configurations, se répartissent de la façon suivante[63] :


En cas de « duel gauche-droite » au second tour, 65 % des électeurs ayant voté FN au premier tour se reportent sur les candidats de droite, 13 % sur les candidats de gauche et 22 % s’abstiennent ;


En cas de « duel gauche-FN » au second tour, 29 % des électeurs ayant voté UMP/UDI au premier tour se reportent sur les candidats de gauche, 27 % sur les candidats FN et 44 % s'abstiennent ;


En cas de « duel droite-FN » au second tour, 58 % des électeurs ayant voté « PS et alliés » au premier tour se reportent sur les candidats de droite, 5 % sur les candidats FN et 37 % s'abstiennent. Les électeurs ayant voté EELV ou divers gauche au premier tour suivent globalement la même tendance, mais chez ceux ayant voté Front de gauche, le rapport entre report sur les candidats de droite et abstention est inversé.


Les chercheurs Martial Foucault et Jean Chiche livrent pour leur part une estimation des reports de voix selon la configuration du second tour[64] :


En cas de « duel gauche-droite » au second tour, 46,4 % des électeurs ayant voté FN au premier tour se reportent sur les candidats de droite, 30,5 % sur les candidats de gauche et 23,1 % s’abstiennent ;


En cas de « duel gauche-FN » au second tour, 56,9 % des électeurs ayant voté pour des candidats de droite au premier tour se reportent sur les candidats de gauche, 27,5 % sur les candidats FN et 15,6 % s'abstiennent ;


En cas de « duel droite-FN » au second tour, 67,1 % des électeurs ayant voté pour des candidats de gauche au premier tour se reportent sur les candidats de droite, 2,2 % sur les candidats FN et 30,7 % s'abstiennent.



Présidents de département élus |


Article détaillé : Liste des présidents des conseils départementaux français.









































































Nombre de présidences par parti

Sortantes
Élues
Gauche


PCF
2
57
1
30


PS
48
26


DVG
3
0


PRG
4
3
Divers


SE
0
0
1
1
Droite


MoDem
0
41
1
67


UDI
13
14


DVD
4
8


UMP
24
44

L'élection des présidents des conseils départementaux a lieu le 2 avril 2015. Elle a lieu à la majorité absolue des membres du conseil aux deux premiers tours de scrutin, à la majorité relative au troisième tour. En cas d'égalité au troisième tour de scrutin, le candidat le plus âgé est élu.


Globalement, les familles politiques arrivées en tête au soir des élections ont fait élire leur candidat à la tête du département, sauf pour quelques exceptions :



  • en Tarn-et-Garonne, un candidat sans étiquette a été élu avec le soutien de la droite, alors que la majorité des conseillers élus est de gauche ;

  • dans le Lot, le président sortant, socialiste dissident, a été élu face au candidat officiellement soutenu par le parti ;

  • en Corse-du-Sud, le président sortant a été battu par un candidat divers droite au bénéfice de l'âge, à la suite d'une rébellion au sein de la majorité ;

  • en Vaucluse, le candidat de droite a été élu au troisième tour au bénéfice de l'âge, droite et gauche disposant de 12 sièges chacun.


Par ailleurs, dans le Gard, la gauche, qui ne disposait que d'une majorité relative, a remporté la présidence.


Malgré le renforcement des règles de parité dans le mode de scrutin, si sur les 4 333 conseillers départementaux (en incluant Paris, la Guyane et la Martinique), 2 145 sont des femmes, soit 49,5 %, seules 10 femmes sont élues à la présidence d'un département à l'issue de ces élections (Bouches-du-Rhône, Creuse, Doubs, Finistère, Lozère, Pyrénées-Orientales, Guadeloupe et La Réunion, outre Paris et, avant décembre 2015, Martinique) dont trois étaient précédemment, présidentes du conseil général.














































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































Présidents sortants et présidents élus
Département Président sortant Parti Président élu Parti
Ain Rachel Mazuir PS Damien Abad
UMP
Aisne Yves Daudigny PS Nicolas Fricoteaux
UDI
Allier Jean-Paul Dufrègne PCF Gérard Dériot
UMP
Alpes-de-Haute-Provence Gilbert Sauvan PS Gilbert Sauvan
PS
Hautes-Alpes Michel Roy UMP Jean-Marie Bernard
UMP
Alpes-Maritimes Éric Ciotti UMP Éric Ciotti
UMP
Ardèche Hervé Saulignac PS Hervé Saulignac
PS
Ardennes Benoît Huré UMP Benoît Huré
UMP
Ariège Henri Nayrou PS Henri Nayrou
PS
Aube Philippe Adnot DVD Philippe Adnot
DVD
Aude André Viola PS André Viola
PS
Aveyron Jean-Claude Luche UDI Jean-Claude Luche
UDI
Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini F13 Martine Vassal
UMP
Calvados Jean-Léonce Dupont UDI Jean-Léonce Dupont
UDI
Cantal Vincent Descoeur UMP Vincent Descoeur
UMP
Charente Michel Boutant PS François Bonneau
DVD
Charente-Maritime Dominique Bussereau UMP Dominique Bussereau
UMP
Cher Jean-Pierre Saulnier PS Michel Autissier
UMP
Corrèze Gérard Bonnet PS Pascal Coste
UMP
Corse-du-Sud Jean-Jacques Panunzi UMP
Pierre-Jean Luciani[n 2]

DVD
Haute-Corse François Orlandi PRG François Orlandi
PRG
Côte-d’Or François Sauvadet UDI François Sauvadet
UDI
Côtes-d’Armor Claudy Lebreton PS Alain Cadec
UMP
Creuse Jean-Jacques Lozach PS Valérie Simonet
UMP
Dordogne Bernard Cazeau PS Germinal Peiro
PS
Doubs Claude Jeannerot PS Christine Bouquin
DVD
Drôme Didier Guillaume PS Patrick Labaune
UMP
Eure Jean-Louis Destans PS Sébastien Lecornu
UMP
Eure-et-Loir Albéric de Montgolfier UMP Albéric de Montgolfier
UMP
Finistère Pierre Maille PS Nathalie Sarrabezolles
PS
Gard Jean Denat PS Denis Bouad
PS
Haute-Garonne Pierre Izard PS Georges Méric
PS
Gers Philippe Martin PS Philippe Martin
PS
Gironde Philippe Madrelle PS Jean-Luc Gleyze
PS
Hérault André Vézinhet PS Kléber Mesquida
PS
Ille-et-Vilaine Jean-Louis Tourenne PS Jean-Luc Chenut
PS
Indre Louis Pinton UMP Louis Pinton
UMP
Indre-et-Loire Frédéric Thomas PS Jean-Yves Couteau
UDI
Isère Alain Cottalorda PS Jean-Pierre Barbier
UMP
Jura Christophe Perny PS Clément Pernot
DVD
Landes Henri Emmanuelli PS Henri Emmanuelli
PS
Loir-et-Cher Maurice Leroy UDI Maurice Leroy
UDI
Loire Bernard Bonne UMP Bernard Bonne
UMP
Haute-Loire Jean-Pierre Marcon UDI Jean-Pierre Marcon
UDI
Loire-Atlantique Philippe Grosvalet PS Philippe Grosvalet
PS
Loiret Éric Doligé UMP Hugues Saury
UMP
Lot Serge Rigal PS Serge Rigal
PS
Lot-et-Garonne Pierre Camani PS Pierre Camani
PS
Lozère Jean-Paul Pourquier UMP Sophie Pantel
PS
Maine-et-Loire Christian Gillet UDI Christian Gillet
UDI
Manche Jean-François Le Grand DVD Philippe Bas
UMP
Marne René-Paul Savary UMP René-Paul Savary
UMP
Haute-Marne Bruno Sido UMP Bruno Sido
UMP
Mayenne Olivier Richefou UDI Olivier Richefou
UDI
Meurthe-et-Moselle Mathieu Klein PS Mathieu Klein
PS
Meuse Christian Namy UDI Claude Léonard
UMP
Morbihan François Goulard UMP François Goulard
UMP
Moselle Patrick Weiten UDI Patrick Weiten
UDI
Nièvre Patrice Joly PS Patrice Joly
PS
Nord Didier Manier PS Jean-René Lecerf
UMP
Oise Yves Rome PS Édouard Courtial
UMP
Orne Alain Lambert UDI Alain Lambert
UDI
Pas-de-Calais Michel Dagbert PS Michel Dagbert
PS
Puy-de-Dôme Jean-Yves Gouttebel PRG Jean-Yves Gouttebel
PRG
Pyrénées-Atlantiques Georges Labazée PS Jean-Jacques Lasserre
MoDem
Hautes-Pyrénées Michel Pélieu PRG Michel Pélieu
PRG
Pyrénées-Orientales Hermeline Malherbe PS Hermeline Malherbe
PS
Bas-Rhin Guy-Dominique Kennel UMP Frédéric Bierry
UMP
Haut-Rhin Charles Buttner UMP Éric Straumann
UMP
Rhône Danielle Chuzeville UDI Christophe Guilloteau
UMP
Haute-Saône Yves Krattinger PS Yves Krattinger
PS
Saône-et-Loire Rémi Chaintron PS André Accary
UMP
Sarthe Jean-Marie Geveaux UMP Dominique Le Mèner
UMP
Savoie Hervé Gaymard UMP Hervé Gaymard
UMP
Haute-Savoie Christian Monteil DVD Christian Monteil
DVD
Seine-Maritime Nicolas Rouly PS Pascal Martin
UDI
Seine-et-Marne Vincent Eblé PS Jean-Jacques Barbaux
UMP
Yvelines Pierre Bédier UMP Pierre Bédier
UMP
Deux-Sèvres Éric Gautier PS Gilbert Favreau
UMP
Somme Christian Manable PS Laurent Somon
UMP
Tarn Thierry Carcenac PS Thierry Carcenac
PS
Tarn-et-Garonne Jean-Michel Baylet PRG
Christian Astruc[n 3]

SE
Var Horace Lanfranchi UMP Marc Giraud
UMP
Vaucluse Claude Haut PS
Maurice Chabert[n 4]

UMP
Vendée Bruno Retailleau UMP Yves Auvinet
DVD
Vienne Claude Bertaud UMP Bruno Belin
UMP
Haute-Vienne Marie-Françoise Pérol-Dumont PS Jean-Claude Leblois
PS
Vosges Christian Poncelet UMP François Vannson
UMP
Yonne André Villiers UDI André Villiers
UDI
Territoire de Belfort Yves Ackermann PS Florian Bouquet
UMP
Essonne Jérôme Guedj PS François Durovray
UMP
Hauts-de-Seine Patrick Devedjian UMP Patrick Devedjian
UMP
Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel PS Stéphane Troussel
PS
Val-de-Marne Christian Favier PCF Christian Favier
PCF
Val-d’Oise Arnaud Bazin DVD Arnaud Bazin
DVD
Guadeloupe Jacques Gillot GUSR Josette Borel-Lincertin
PS
Guyane Alain Tien-Liong MDES
Mandat prolongé jusqu'en décembre 2015
Martinique Josette Manin BPM
Mandat prolongé jusqu'en décembre 2015
La Réunion Nassimah Dindar UDI
Nassimah Dindar[n 5]

UDI
Mayotte Daniel Zaïdani DVG Soibahadine Ibrahim Ramadani
UMP


Notes et références |



Notes |





  1. Si un seul binôme a obtenu 12,5 % des inscrits, ou si aucun binôme n'a obtenu au moins 12,5 %, les deux binômes ayant obtenu le plus de voix au premier tour peuvent se présenter[2],[3].


  2. Pierre-Jean Lucciani est, par ailleurs, membre du Comité central bonapartiste (CCB).


  3. Élu avec les voix de la droite.


  4. Élu au bénéfice de l'âge.


  5. Alors qu'elle dirigeait jusque là une majorité comprenant des élus de gauche, elle est élue cette fois avec les voix d'une majorité de droite.




Références |




  1. En application des articles 47 et 51 de la loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral.


  2. « Mémento à l'usage des candidats », sur interieur.gouv.fr


  3. « Infographie », sur interieur.gouv.fr (consulté le 24 mars 2015)


  4. Jean-Philippe Derosier, « Le redécoupage des cantons : une opération générale et encadrée », La semaine juridique, édition administrations et collectivités territoriales, no 2328,‎ 18 novembre 2013, p. 38-42 (ISSN 1637-5114)


  5. Guyane et Martinique deviendront collectivités uniques en décembre 2015, AFP pour le Courrier des maires, 19 septembre 2014.


  6. Les élections régionales et départementales auront lieu en décembre 2015, Le Figaro du 18 juin 2014


  7. Les élections départementales se tiendront en mars 2015 et les régionales «fin 2015», 20minutes.fr, 16 septembre 2014.


  8. « Départementales : quelles compétences pour les collectivités, quelles promesses pour les candidats ? », sur France 3, 12 mars 2015


  9. a et b« Un mois avant les élections, l'Assemblée se penche... sur les compétences des départements ! », sur MetroNews, 16 février 2015


  10. « Elections départementales, les sujets oubliés de la campagne », sur La Croix, 18 mars 2015


  11. a et b« Une «nouvelle dynamique» est en rodage à la gauche du PS », sur Mediapart, 19 mars 2015


  12. Élections départementales : l'alliance à risque du Front de gauche et d'EELV, lemonde.fr


  13. PS ou Front de gauche ? Les Verts se déchirent, lemonde.fr


  14. Élections départementales : le vrai résultat du Front de gauche, placeaupeuple.fr


  15. Départementales 2015: Le Front de gauche conteste son score, évoquant une «manipulation», 20minutes.fr


  16. Les listes soutenues par le Front de gauche réalisent un score de 9,4 % au niveau national, pcf.fr


  17. «Pipotage», «manipulation» : pourquoi EELV, PCF et PG dénoncent les résultats des départementales, publicsenat.fr


  18. Départementales : le Front de gauche conteste son score, linfo.re


  19. Le Front de gauche réalise un score de 9,4% au niveau national, humanite.fr


  20. Départementales : fiasco des sondages et manipulation des résultats, politis.fr


  21. Départementales : les petits calculs de Valls pour devancer le FN, tf1.fr


  22. Départementales : la gauche radicale n'a pas à rougir mais..., marianne.net


  23. Comment le gouvernement a truqué les chiffres électoraux au détriment d’EELV, reporterre.net


  24. « Départementales : "Dans le sud-est, le FN pense avoir des chances de gagner" », sur MétroNews, 15 mars 2015


  25. « Elections départementales 2015: Marine Le Pen en Picardie, l'autre fief du parti d'extrême droite », sur Le Huffington Post, 5 mars 2015


  26. a et b« Départementales: un renouvellement en trompe-l'œil », sur Mediapart, 26 février 2015


  27. « Les fonctionnaires sont surreprésentés aux élections départementales », acteurspublics.com, 16 mars 2015(consulté le 19 mars 2015)


  28. « Polémiques autour de candidats FN : "Ce ne sont pas des dérapages, c'est du lepénisme" », sur MetroNews, 18 mars 2015


  29. « Elections départementales 2015: le FN et sa petite centaine de candidats dérangeants », sur Le Huffington Post, 18 mars 2015


  30. « Jean-Marie Le Pen minimise les dérapages racistes et homophobes des candidats FN », sur MetroNews, 18 mars 2015


  31. « Le FN face à des dérapages incontrôlables », sur L'Alsace, 18 mars 2015


  32. « Bobigny : tensions après la triple agression de la jeune militante PC », sur Le Parisien


  33. Départementales: un candidat PS agressé


  34. « Yvelines : un colleur d'affiches du Front National agressé à Vélizy », sur Le Parisien


  35. « Distribution de tracts : trois militants FN agressés dans le quartier du Puchot », sur lejournaldelbeuf.fr


  36. L’époux d’une candidate du Front National agressé par un militant de l’UMP


  37. « Un candidat FN attaqué en pleine séance de collage d'affiches », sur Le Parisien


  38. « La suppléante FN de 83 ans violemment agressée », sur Courrier des Yvelines


  39. « Yvelines : une candidate FN de 83 ans violemment agressée en pleine rue », Francetv info, 18 mars 2015 (consulté le 22 mars 2015).


  40. Le FN tient Valls pour responsable des agressions subies par ses candidats


  41. Tentative d'incendie dans l'Hôtel de Ville d'Hénin-Beaumont


  42. [VIDÉO] INCENDIE À HÉNIN-BEAUMONT : FLORIAN PHILIPPOT FUSTIGE L’"AMBIANCE" CRÉÉE PAR MANUEL VALLS


  43. L'Express - Départementales: le FN porte plainte contre SOS Racisme pour un tweet


  44. BFM TV - Départementales: le FN porte plainte contre SOS Racisme


  45. Marc de Boni, « "Heil Hollande" : Jean Roucas dérape sur Twitter », sur Le Figaro, 29 mars 2015 (consulté le 30 mars 2015).


  46. Après son tweet "Heil Hollande!", Jean Roucas viré du Théâtre des 2 Ânes


  47. «  Les Femen perturbent le vote de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont », sur L'Express, 29 mars 2015 (consulté le 30 mars 2015).


  48. « Face au FN, le front républicain s'organise », Le Parisien, 25 mars 2015


  49. IFOP : Élections départementales : la gauche et la droite face au dilemme des triangulaires


  50. a et b« Départementales: c'est la grande foire aux désistements », sur L'Express, 24 mars 2015


  51. « Dans le Vaucluse, le baiser de la mort du FN à la Ligue du Sud », sur Le Monde, 24 mars 2015


  52. a b c d e f g h et iNon proposé dans les questions du sondage.


  53. a et bDivers gauche inclus.


  54. a et bDivers droite inclus.


  55. « Sondage : la droite grande favorite du second tour des départementales », sur leparisien.fr


  56. Résultats France entière sur le site du ministère de l'Intérieur.


  57. a et b« Départementales : les chiffres-clés à retenir du premier tour », sur Le Monde, 23 mars 2015


  58. « Départementales 2015 : la carte des duels et triangulaires du second tour », sur Le Monde, 26 mars 2015


  59. Bruno Botella, « La droite a surtout récupéré d’anciens bastions », Acteurs publics, 30 mars 2015(consulté le 30 mars 2015)


  60. « Départementales : le ministère de l'intérieur fait-il valser les étiquettes politiques ? », Alexandre Lemarié, Madjid Zerrouky et Jérémie Baruch pour Le Monde, 13/03/2015


  61. Laurent de Boissieu, « La valse des étiquettes et la vérité des chiffres » in. Revue politique et parlementaire, n°1075, avril-juin 2015, p. 39


  62. Florent Gougou, Simon Labouret, « Les résultats du premier tour des élections départementales de 2015 », slowpolitix.blogspot.fr, 25 mars 2015


  63. Pierre Bréchon, « Nouveau mode de scrutin départemental, permanence d'une forte abstention », in. Revue politique et parlementaire, n°1075, avril-juin 2015, p. 58


  64. Martial Foucault, Jean Chiche, « Les reports de voix aux élections départementales de 2015 », in. Revue politique et parlementaire, n°1075, avril-juin 2015, p. 74



Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Élections cantonales françaises de 2008

  • Élections cantonales françaises de 2011



Liens externes |



  • Élections départementales 2015 - Site internet du ministère de l'Intérieur

  • Consultation des professions de foi et programmes de candidats sur 5 départements - Site Internet du ministère de l'Intérieur




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