Parti communiste chinois





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Parti communiste chinois

Image illustrative de l’article Parti communiste chinois
Logotype officiel.
Présentation

Secrétaire général

Xi Jinping
Fondation

Août 1920 (de facto)
1er juillet 1921 (Date officielle)
23 juillet 1921 (1er congrès)
Siège

Zhongnanhai, Pékin

Comité permanent
Xi Jinping, Li Keqiang, Zhang Dejiang, Yu Zhengsheng, Liu Yunshan, Wang Qishan et Zhang Gaoli
Journal

Le Quotidien du Peuple
Idéologie

Communisme
Marxisme-léninisme
Maoïsme
Trois représentations
Concept de développement scientifique
Adhérents
89,45 millions[1](2017)

Couleurs

Rouge et jaune
Site web http://english.cpc.people.com.cn/
Représentation

Députés

2 157 / 2 987


Le Parti communiste chinois (chinois simplifié : 中国共产党 ; chinois traditionnel : 中國共産黨 ; pinyin : Zhōngguó Gòngchǎndǎng) est le parti dirigeant la république populaire de Chine (RPC) depuis 1949, ainsi que de facto le parti unique[2].


Énorme structure sociale, le PCC dirige la politique en république populaire de Chine à tous les niveaux depuis son accession au pouvoir en 1949.


En 2011, le parti compte 80,6 millions de membres ce qui en faisait le plus grand parti au monde. En 2015, le parti comptabilisait 87,79 millions d'adhérents[3]. Toutefois, le Bharatiya Janata Party indien, la même année, le 13 juillet 2015, annonçait plus de 110 millions de membres[4] reprenant ainsi la première place de plus grand parti du monde.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Organisation


    • 2.1 Historique


    • 2.2 Schémas de l'organisation de la direction du PCC


    • 2.3 Principaux organes du Parti


    • 2.4 Renouvellement des instances dirigeantes


    • 2.5 Secrétaires généraux et présidents


    • 2.6 Recrutement et ascension des membres


    • 2.7 Différentes factions


    • 2.8 Rapports entre l'armée et le parti


    • 2.9 Rapports entre l'économie et le parti


    • 2.10 Autres partis politiques


    • 2.11 Contrôle idéologique


    • 2.12 Religion




  • 3 Corruption


    • 3.1 Nature de la corruption


    • 3.2 Lutte contre la corruption


    • 3.3 Tribunaux et prisons spécifiques




  • 4 Communication


    • 4.1 Presse du Parti




  • 5 Accords internationaux


  • 6 Voir aussi


    • 6.1 Bibliographie


    • 6.2 Articles connexes




  • 7 Notes et références


    • 7.1 Notes


    • 7.2 Références




  • 8 Liens externes





Histoire |




76, Xingye Lu (rue Huangpi) dans l'ancienne concession française de Shanghai, où s'est tenue la première réunion secrète du Parti communiste chinois le 23 juillet 1921.


Le premier congrès eut lieu dans le plus grand secret, le 23 juillet 1921 au sein de la concession française de Shanghai dans une maison de briques grises de l'actuel Xintiandi appartenant à Li Hanjun (en) un sympathisant de la première heure. Cette bâtisse récente sise au no 76 de la rue Huangpi (50, rue Wantz à l'époque), accueillit treize délégués venus de six provinces et municipalités, représentants un effectif total de 57 adhérents pour l'ensemble de la Chine. Les délégués étaient logés dans une école de filles fermée à cette époque de l'année, et qui était située à proximité[5].


Les deux plus importants personnages sont Chen Duxiu et Li Dazhao. Chen Duxiu est le principal porte-parole du mouvement du 4-Mai. Mao Zedong fait partie des 13 membres fondateurs en tant que chef de la province du Hunan[6], mais n’a pris aucune part active aux débats, face aux autres participants impliqués depuis plus longtemps que lui dans la cause révolutionnaire.


La police française étant sur le point d’intervenir, la réunion dû être interrompue en catastrophe. Le Congrès acheva ses travaux peu après à bord d'un bateau naviguant sur le lac Nan (en) en plein centre de la ville de Jiaxing, dans la province du Zhejiang, entre Shanghai et Hangzhou[5]. Le 1er bureau central du Parti qui s'y tient le 31 juillet 1921, désigna Chen Duxiu comme secrétaire général[7] et Zhang Guotao comme directeur de l'Organisation[8].


Pendant ses premières années d'existence, le PCC est soutenu par l'Internationale communiste et allié avec le Kuomintang de Sun Yat-sen. À la mort de Sun Yat-Sen en 1925, Tchang Kaï-chek, nouveau chef du Kuomintang, se retourne contre son ancien allié. C'est le début de la guerre civile chinoise. La lutte devient très difficile pour les communistes à partir de 1928 lorsque le Kuomintang prend le pouvoir en Chine.


Dans les années suivantes, les communistes chinois mènent une action de guérilla, réussissant à établir la République soviétique chinoise à partir de 1931. Mais en 1934, balayés par les troupes de Tchang Kaï-chek, ils doivent fuir, entamant une longue retraite, la « Longue Marche », au cours de laquelle Mao émerge comme chef incontesté.


La guerre sino-japonaise établit une trêve précaire entre communistes et nationalistes qui ont alors comme souci commun de repousser l'envahisseur japonais et forment alors le deuxième front uni. Dès la fin de la guerre, le conflit reprend entre les deux partis. C'est durant cette période que s'affirme l'unité doctrinale du PCC, avec un endoctrinement poussé de ses cadres et une discipline stricte à l'encontre des voix discordantes, comme l'écrivaine Ding Ling, qui doit finalement se rétracter. La collégialité au niveau de la direction du parti disparaît au profit du pouvoir personnel de Mao[9].


Le Parti révolutionnaire du peuple de Mongolie-Intérieure qui avait été fondé en octobre 1925, fusionne avec le Parti communiste chinois le 20 avril 1947, renforçant les rangs communistes en Chine.


L'issue de la guerre civile entre le Kuomintang et le PCC est une victoire communiste, avec la proclamation le 1er octobre 1949 de la république populaire de Chine. Tchang Kaï-chek fuit vers l'île de Taïwan où il refonde la république de Chine à Taïwan en décembre. Kuomintang et PCC restent en conflit non-armé jusqu'en 2005 avec la signature d'accords entre les deux partis.




Drapeau du parti.


En 1939, 10 ans avant la prise de pouvoir du Parti communiste chinois de Mao Zedong en Chine, Phuntsok Wangyal a fondé le Parti communiste tibétain alors qu’il était encore à l'école dans le Xikang, province orientale du plateau du Tibet. Il avait alors un double objectif : prendre le dessus sur les éléments progressifs pour mettre en place un programme de modernisation et de réforme démocratique, et renverser dans le Xikang le régime de Liu Wenhui, un des seigneurs de la guerre chinois aligné sur le Kuomintang.


Son but était un Tibet indépendant unifié, et la transformation fondamentale de sa structure sociale féodale. Il a été expulsé de Lhassa en 1949 par le gouvernement tibétain du Ganden Phodrang. En 1949, pour rejoindre la guérilla des communistes chinois, Phünwang a dû fusionner son Parti communiste tibétain avec le Parti communiste chinois de Mao Zedong à la demande des militaires chinois, et donc abandonner son projet d'un Tibet communiste indépendant auto-gouverné[10].


En 1949, après leur victoire militaire, les dirigeants du Parti communiste chinois s’installent dans le Zhongnanhai, une dépendance de la Cité interdite à Pékin. Un important ensemble résidentiel et administratif s'implante, protégé de longs murs rouges. Quelques centaines d’entre eux, avec leurs collaborateurs et leurs familles, y cohabitent[11].


En 1969, lors du 9e Politburo du Parti communiste chinois, Lin Biao est désigné comme le successeur de Mao[12]. Mais ce nouveau bureau politique est bien loin d'être uni. Trois factions s'y opposent, recevant chacune à son tour le soutien de Mao Zedong. Lin Biao (le successeur officiel) avec son allié Chen Boda, Zhou Enlai (le Premier ministre) et enfin Jiang Qing (la femme de Mao) soutenue par le « groupe de Shanghaï » qui deviendra ultérieurement la bande des Quatre. Ces clans prennent tour à tour la direction du régime communiste jusqu'à la mort du Grand Timonier en 1976[13]. Lin Biao est éliminé en 1971, accusé d'avoir comploté contre Mao Zedong. Puis, après la mort de Mao Zedong en 1976, c'est Jiang Qing et la bande des Quatre qui sont arrêtés alors qu'ils préparaient un coup d'État pour prendre le pouvoir. En 1981, le comité central du Parti communiste chinois estime que Mao Zedong est le responsable de la Révolution culturelle, indiquant dans son rapport Résolution sur l'histoire du Parti : « La Révolution culturelle, qui se déroula de mai 1966 à octobre 1976, a fait subir au Parti, à l'État et au peuple les revers et les pertes les plus graves depuis la fondation de la RPC. Elle fut déclenchée et dirigée par le camarade Mao Zedong… »[14].


En 1989, le journal officiel Beijing Information indique que le Parti comprend 47,7 millions de membres dont 7,7 % d'illettrés, 34,8 % ont une formation primaire et 28,5 % qui ont un niveau secondaire. La proportion des diplômés du supérieur n'est pas indiquée[15].



Organisation |


Le Parti communiste chinois est composé de 11 millions de cadres, de 80 millions de membres répartis dans 3,9 millions organisations de base. La sinologue Marie-Claire Bergère indique que le parti présente toujours une « organisation pyramidale » : le congrès est à sa tête. Les membres du congrès sont « théoriquement élus mais en réalité désignés ». Le congrès nomme les membres du comité central, de celui-ci est issu le bureau politique qui désigne enfin les membres du comité permanent. Ce dernier échelon détient le pouvoir suprême[16].



Historique |


Le parti fut dirigé de fait par Mao Zedong à partir de 1935[17], et officiellement à partir de son VIIe congrès le 23 avril 1945. La structure du parti a été partiellement détruite pendant la Révolution culturelle[18] et remplacée par l'Armée populaire de libération. À la suite de la mort de Lin Biao en 1971, l'APL perd peu à peu son pouvoir au profit du PCC. Deng Xiaoping continue la reforme du PCC à partir de 1978.


En Chine chaque poste à responsabilité (juge, chef d'entreprise, etc) est doublé d'un poste politique, sauf lorsque le responsable occupe un niveau suffisant dans l'organisation du parti[19]. Cette « non séparation des pouvoirs » et les conflits d'intérêt qui en découlent expliquent en partie les problèmes endémiques de corruption au sein du parti[réf. nécessaire].


Le Congrès est l'organe majeur du Parti communiste chinois. Il se réunit, en principe, au moins une fois tous les cinq ans. À l'issue des travaux du congrès d'octobre 2007, Hu Jintao est reconduit dans ses fonctions de secrétaire général du parti, président de la République et chef de l'armée.


En novembre 2012, le congrès désigne Xi Jinping comme secrétaire général du Parti communiste chinois[20],[21].



Schémas de l'organisation de la direction du PCC |























































































 
 
 

Secrétaire général

 
 
 
 
 
 

Comité permanent
7 membres
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Bureau politique
19 à 25 membres
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Comité central
200 membres
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Le Parti
80 millions de membres
 
 
 



Principaux organes du Parti |



  • Secrétaire général du Parti communiste chinois


  • Comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois (7 membres)


  • Bureau politique du Parti communiste chinois (25 membres)


  • Comité central du Parti communiste chinois (environ 200 membres)


  • Commission militaire centrale (RPC) (8 membres)


  • Comité central pour l'Inspection disciplinaire du Parti communiste chinois (26 membres) :


    • Secrétaire : Wang Qishan depuis novembre 2012, c'est l'un des 7 membres du Secrétariat général du Parti communiste.


    • Secrétaires adjoints : He Yong (en), Xia Zanzhong, Li Zhilun (zh), Zhang Shutian (zh), Liu Xirong (zh), Zhang Huixin (zh) et Liu Fengyan (zh).


    • Membres du Comité permanent (selon le nombre de traits des noms de famille) : Gan Yisheng (zh), Ma Wen (zh), Ma Zhipeng, Wang Zhenchuan (zh), Liu Fengyan (zh), Liu Jiayi (zh), Liu Xirong (zh), Li Zhilun (zh), Wu Guanzheng, Wu Yuping, He Yong (en), Shen Dehong, [[Zhang Shutian|Zhang Shutian (zh)]], [[Zhang Huixin|Zhang Huixin (zh)]], Zhao Hongzhu (zh), Xia Zanzhong, Huang Shuxian (zh) et Xie Houquan.



  • Département de la propagande du Comité central du Parti communiste chinois



Renouvellement des instances dirigeantes |


Le Parti communiste chinois, qui dirige le pays depuis 1949, a mis en place un système de renouvellement des directions centrales. Les principaux responsables de l’organisation et de l’État ; le secrétaire général du Parti, qui est aussi président de la République, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale populaire se limitent à deux mandats et ne peuvent pas assurer ces fonctions plus de dix ans. L’âge limite pour les membres des hautes instances nationales (Comité central, Bureau politique, Comité permanent) est fixé à 68 ans[22].


Li Rui préconise une réforme du système politique chinois en instituant la démocratie au sein du Parti communiste. Par exemple lors des élections le nombre de candidats devrait être supérieur au nombre de postes à pourvoir[23].



Secrétaires généraux et présidents |


Article détaillé : Secrétaire général du Parti communiste chinois.

Martine Bulard indique que les critères de désignation des nouveaux promus sont inconnus « la succession au sein du PCC se prépare dans le plus grand secret, au moyen d’obscurs jeux de pouvoir, d’intrigues machiavéliques, d’actes d’allégeance et de coups bas »[22].




Recrutement et ascension des membres |


Les enfants de communistes ont une place assurée dans le Parti. Mais les intellectuels et les jeunes diplômés, hier traités de « petits-bourgeois », sont aujourd'hui courtisés pour qu'ils rejoignent le Parti. Il s’agit de construire le « parti de l’excellence ». Ainsi le recrutement dans les universités chinoises ou étrangères est privilégié, État et Parti étant indissociables, il est nécessaire d'y placer l'élite du pays[22].


Dès que les membres du Parti doivent occuper des fonctions importantes, à l’échelon central ou en province, ils doivent suivre les formations de l'école centrale du Parti communiste chinois[22].



Différentes factions |


Les 28 bolcheviks étaient un groupe d’étudiants chinois qui étudièrent à l’université Sun Yat-sen de Moscou entre la fin des années 1920 et le début 1930. L’université avait été fondée en 1925 comme sous-produit de la politique d’alliance entre l’Union soviétique et le fondateur du Kuomintang, Sun Yat-sen. Bien que cette université n’ait duré que cinq ans, elle a eu une influence importante sur l’histoire moderne chinoise, car ce fut là que furent formés beaucoup de personnalités politiques, et parmi eux les plus célèbres ont formé le groupe des vingt-huit bolcheviks/vingt-huit bolcheviks et demi. Ce groupe d’étudiants était des orthodoxes de la politique marxisme-léninisme.


En 1954, Gao Gang, pensant être soutenu par Mao Zedong, prône l'accélération du passage au socialisme contrairement à Liu Shaoqi et l'entourage politique de Mao. Mais ce dernier lui retire son soutien et le fait mettre en accusation par le Comité central. Deng Xiaoping, qui fait là ses premières armes au sommet du Parti, se charge de la manœuvre[26]. Gao Gang est accusé d'« activités fractionnelles » et de « complot contre le comité central ». Selon la « version officielle » Gao Gang se suicide en août 1954[27].


Dans les années 1980, est apparue une « faction réformatrice éclairée », appelée Faction de la Ligue des jeunesses communistes ou Tuanpai, disposant du pouvoir de décision, qui préconisait la mise en œuvre des réformes politique et économique au même rythme. Les deux secrétaires généraux « éclairés » du PCC, Hu Yaobang et Zhao Ziyang, « agirent en fonction de la volonté du peuple chinois », ils marginalisèrent la faction conservatrice et mirent fin aux courants gauchistes. Ils proposèrent un début de démocratisation politique. Mais ce mouvement démocratique n'était pas mûr et n'a pas fait preuve de la résolution et de l'habilité politique nécessaires. La faction des durs du parti, représentée par Deng Xiaoping, a éliminé les membres de la faction éclairée considérés comme des traitres[28].


Xi Jinping, secrétaire général du Parti depuis novembre 2012[29] et président de la République depuis mars 2013[30] est présenté comme le chef de la faction des princes rouges[31]. L'ancien secrétaire général Hu Jintao est qualifié de chef de file de la faction de la Ligue des jeunesses communistes[32].


Xi Jinping, fut le patron du Parti communiste à Shanghai[33]. Cette métropole abrite les représentants de la faction de Shanghai menée par l'ancien secrétaire général Jiang Zemin[34]. Les membres de cette faction privilégient le développement économique des zones côtières de la Chine et les industries d'exportation[35].


En mars 2013, Li Yuanchao, un proche de Xi Jinping est élu à la vice-présidence de la République contre Liu Yunshan candidat de l'ancien secrétaire général Jiang Zemin[36].


Martine Bulard indique que les princes rouges occupent des postes au sein de l’appareil, mais sont essentiellement à la tête des grands groupes publics ou semi-publics. Ils seraient en compétition avec les responsables communistes aux origines sociales modestes, provenant des provinces intérieures et formés à la Ligue de la jeunesse communiste[22],[35].



Rapports entre l'armée et le parti |


L'Armée populaire de libération fut fondée sous le nom d'Armée rouge chinoise par le Parti communiste chinois le 1er août 1927 au tout début de la guerre civile qui l'opposa au Kuomintang. Après la guerre sino-japonaise (1937-1945), les troupes communistes furent rebaptisées Armée populaire de libération.


L'armée est placée sous l'autorité d'une commission militaire centrale[note 1], dépendante du comité central et donc du parti communiste chinois. Ainsi celui-ci assure son contrôle sur les forces armées[37].


La sinologue Marie-Claire Bergère indique que le régime chinois trouve son ultime recours dans les forces armées, « comme tous les régimes autoritaires ». Ainsi en 1989, lors des manifestations de la place Tian'anmen, l'armée intervient après des semaines de négociation, « écrase les manifestants » et met un « terme brutal » aux demandes de libéralisation politique[37].



Rapports entre l'économie et le parti |



En 2013, selon un rapport de l'Institut Hurun, l'Assemblée nationale populaire compterait dans ses rangs 83 délégués milliardaires, dont Zong Qinghou, l'homme d'affaire le plus riche de Chine[38]. Le sinologue Jean-Luc Domenach indique « aucun homme politique chinois qui n’ait pas beaucoup d’argent. »[39]. Selon le Consortium international pour le journalisme d'investigation, 20 000 Chinois seraient impliqués dans des compagnies offshore basées dans les paradis fiscaux. En particulier des membres des familles du secrétaire général Xi Jinping, de l'ancien Premier ministre Wen Jiabao, de Deng Xiaoping, de l'ancien Premier ministre Li Peng, de l'ancien secrétaire général Hu Jintao, de Peng Zhen (un des huit immortels du Parti communiste chinois) mais aussi de grands responsables économiques comme Ma Huateng, Yang Huiyan, Huang Guangyu, Wei Jianghong (en), Zhang Xin[40].



Autres partis politiques |


Huit autres partis politiques sont officiellement reconnus, mais seul le Parti communiste a vocation à diriger le pays. Ces groupements politiques dits « partis démocratiques » ont pour vocation à participer à l'administration des affaires chinoises, il s'agit d'une « coopération multipartite et de la consultation politique », le Parti communiste chinois en assurant la direction[41].


L'universitaire Stéphanie Balme considère ces « petits partis politiques démocratiques » comme une « pure vitrine de pluralisme institutionnalisé »[42].


En 2014, Xi Jinping affirme que le multipartisme n'a pas fonctionné en Chine. Le Parti communiste doit rester au pouvoir. Si les petits partis sont tolérés, ils ont bien un rôle « accessoire et simplement consultatif »[43].



Contrôle idéologique |


Xi Jinping remet en place dans les médias, les écoles et les universités chinois, un contrôle idéologique[44].


En 2014, un « examen idéologique » est instauré par le Parti communiste afin de « contrôler » l'ensemble des journalistes[45]. Ces derniers doivent connaître des règles essentielles, par exemple « il est absolument interdit à des articles publiés de faire état de commentaires contredisant la ligne du Parti communiste chinois. » Ou encore « la relation entre le parti et les médias est celle du dirigeant et du dirigé »[46].


Xi Jinping aurait rédigé un texte, connu sous la dénomination « Document numéro 9 », où il s'oppose à « la démocratie et aux droits de l’homme ». Les points de vue contraires au Parti communiste chinois ou à sa ligne politique sont interdits et ne peuvent pas être publiés. Xi Jinping détermine « sept périls parmi lesquels « la démocratie constitutionnelle occidentale », les « valeurs universelles » des droits de l’homme, la « société civile », la « liberté de la presse » et le « néolibéralisme » »[47],[48]. Ce « Document numéro 9 » permet à Xi Jinping de stopper, aussi bien au sein du Parti communiste que dans la société chinoise, les velléités de promouvoir une libéralisation du système politique[49].



Religion |


En 2016, Yu Zhengsheng indique que les retraités du Parti communiste chinois et de la fonction publique ne doivent pas pratiquer une activité religieuse[50].



Corruption |


Article connexe : Corruption en Chine.

Pour l'universitaire Barthélemy Courmont, la corruption a toujours touché l’administration centralisée chinoise, certains responsables locaux profitant de l’éloignement géographique pour « se sentir hors de tout soupçon ». L’histoire de la Chine impériale oscille entre un pouvoir central se renforçant et une population n’hésitant pas à se soulever quand les responsables étaient jugés illégitimes[51].


En 1996, le sinologue Jean-Pierre Cabestan considère que le Parti communiste chinois est « miné par la corruption et la tentation de l’enrichissement facile »[52].


À partir des années 2000, la lutte contre la corruption interne au parti apparaît comme une des priorités officielles des dirigeants du PCC.



Nature de la corruption |


Dans son ouvrage La Chine m'inquiète de 2008, le sinologue Jean-Luc Domenach indique que la Chine est dirigée par une « aristocratie dangereuse ». Cette aristocratie est issue des plus hauts rangs du Parti communiste chinois de l'après-Mao. Elle fonctionne par clan familial. Dans de nombreux cas, ce sont « les épouses, les maîtresses ou les parents qui négocient et récoltent les sommes demandées ». Avec la position politique de leur chef, des grandes familles « disposent d'un accès privilégié aux gros postes et à la richesse ». 8 371 membres et cadres du Parti communiste chinois selon une source de Hong Kong et 4 000 fonctionnaires selon une source japonaise ont quitté le pays en emportant 50 milliards de dollars[53].


Selon l’agence économique Bloomberg LP, les 70 plus riches députés de l’Assemblée populaire, presque tous membres du Parti communiste chinois, possèdent une fortune cumulée de 69,9 milliards d’euros. Le journaliste et historien Yang Jisheng, ancien membre du Parti communiste chinois, considère que la corruption en Chine atteint un tel niveau qu'il existe « une haine populaire très forte à l’égard des fonctionnaires et des riches »[54]. Avec les révélations d'octobre 2012 sur la fortune du Premier ministre Wen Jiabao, de nombreux Chinois sont convaincus que la nomenklatura communiste « bénéficie d'une vie dorée et de nombreux privilèges, dans un climat d'impunité »[55]. Pour la blogosphère chinoise, des faits divers, comme celui de l'incident de Li Gang en 2010 ou pour l'affaire de Ling Jihua dont le fils est mort en 2012, seraient représentatifs de « l'impunité dont bénéficient les riches et les puissants, ainsi que leurs enfants »[56],[57].


La journaliste Laure de Charette, dans un article évoquant le prochain procès du prince rouge Bo Xilai (fils de Bo Yibo un des 8 immortels du Parti communiste), affirme qu'un audit commandé par les autorités chinoises indiquerait que 20 % du budget de l’État chinois est détourné annuellement. En 2010, 140 000 enquêtes concernant des cadres du Parti communiste et des fonctionnaires de l’État ont été engagées[58],[59].



Lutte contre la corruption |


Articles connexes : Campagnes des trois-anti et des cinq-anti et Shuanggui.

En 1951, la campagne des trois-anti s'ouvre après avoir été mise en pratique en Mandchourie par Gao Gang. Il s'agit de « redresser les cadres hérités de l'ancien gouvernement » et de préserver les nouveaux cadres contre les tentations du pouvoir et surtout les deux tentations contradictoires « l'autoritarisme » et « le laisser-aller » qui éloignent les masses du Parti. Ce mouvement d'éradication qui se concrétise par des emprisonnements et des exécutions se prolonge jusqu'en avril 1952. La campagne des cinq anti prend le relais. Il s'agit alors d'éliminer la corruption, la fraude, l'évasion fiscale, le détournement des biens de l'État et l'obtention illégale des secrets économiques[60].


En 2002, le nouveau secrétaire général Hu Jintao déclare « Si on ne lutte pas contre la corruption, les liens de chair et de sang entre le Parti et le peuple en souffriront beaucoup, et le Parti risquera de perdre son pouvoir ou même d'aller à l'autodestruction »[61]. Dix ans plus tard, à l'occasion du XVIIIe congrès national du Parti communiste chinois, qui se tenait du 8 au 14 novembre 2012, Hu Jintao a de nouveau dénoncé la corruption comme une menace qui pourrait détruire l'État et le Parti communiste chinois[62].


Lutte contre la corruption et lutte entre factions rivales sont intimement liées[63].


Dès 1995, l'ancien maire de Pékin (en), Chen Xitong, est condamné à seize ans de prison pour corruption. Toutefois, en 2012, il dit avoir été victime d'une purge politique et indique que la supposée corruption n'était qu'un prétexte. Sa chute s'expliquerait par son conflit politique avec le secrétaire général Jiang Zemin[64]). L'ancien numéro un du Parti à Shanghai, Chen Liangyu, a été condamné à dix-huit ans de prison en 2008 lui aussi pour corruption[65]. Bo Xilai, ministre du Commerce de la république populaire de Chine de 2004 à 2007 et secrétaire du Parti communiste chinois de Chongqing a été destitué de cette fonction en mars 2012. Bo Xilai a été « accusé officieusement de corruption »[66]. Sa femme Gu Kailai a été condamnée à la peine de mort avec sursis le 20 août 2012[67] pour avoir tué l'homme d'affaires britannique Neil Heywood pour son mari[68]. Lors de son procès qui se tient en août 2013[69], Bo est condamné à la prison à vie[70].


Mao Yushi estime que l'affaire Bo Xilai a le mérite de montrer au grand jour les luttes entre les factions rivales[71]. Marie-Claire Bergère considère que la lutte contre la corruption fait partie de l'arsenal des luttes entre factions du Parti communiste. La chute de Chen Xitong correspond à l'effacement de son protecteur Deng Xiaoping et l'affirmation du pouvoir de Jiang Zemin. De même l'affaire de Chen Liangyu correspond à la période de lutte d'influence entre Jiang Zemin et son successeur Hu Jintao. Une fois que la stabilité est acquise à la tête du parti, les réseaux peuvent de nouveau fonctionner et la corruption se développe alors sans opposition[37].


Dès son élection en novembre 2012, Xi Jinping s'engage à réprimer la corruption qui sévit au sein du Parti communiste[72]. Selon Zhu Lijia, professeur de l'Académie des sciences politiques, « jusqu'à preuve du contraire, cette campagne n'est rien d'autre à mes yeux qu'une opération de relations publiques »[73].


Li Jianguo, membre du bureau politique du Parti communiste depuis novembre 2012[74], ferait l'objet d'une enquête engagée par les autorités chinoises. Li Jianguo a intégré le Politburo en novembre 2012. Depuis 1995, trois membres du bureau politique ont été mis en cause dans des affaires de corruption en Chine[75],[76]. Divers observateurs considèrent que la campagne anticorruption permet à Xi Jinping d'éliminer certains opposants politiques, comme se serait le cas pour Zhou Yongkang[77].


La mise en place du système de crédit social par le Conseil des affaires de l'État de la république populaire de Chine répond, entre autres, à la volonté de lutter contre la corruption[78].



Tribunaux et prisons spécifiques |


Article connexe : Comité central pour l'Inspection disciplinaire du Parti communiste chinois.

Les enquêtes et les poursuites judiciaires des cadres qui sont soupçonnés de corruption sont menées en toute confidentialité dans un système totalement différent du droit commun et des tribunaux chinois (soumis à l'influence des cadres locaux[79]). L'avocat Pu Zhiqiang, avant son arrestation en mai 2014, est intervenu dans la défense de membres du Parti communiste ayant subi des tortures dans le cadre d'enquêtes sur des allégations de corruption[80].


Les cadres du Parti communiste chinois, condamnés essentiellement pour corruption, sont emprisonnés dans des prisons de luxe comprenant terrains de basket-ball, bars, pistes d'athlétisme, cellules de 20 m2… Le Parti justifie ces aménagements par le besoin de rééduquer les cadres condamnés[81].



Communication |



Presse du Parti |




  • Le Quotidien du Peuple (人民日报, Renmin Ribao) est l'organe central du Parti communiste chinois. Le Global Times (chinois simplifié : 環球時報 ; chinois traditionnel : 环球时报 ; pinyin : Huánqiú Shíbào) est un tabloïd paraissant quotidiennement. Le journal suit la ligne éditoriale du Quotidien du Peuple[82], tout en se spécialisant dans l'actualité internationale.


  • Qiushi (« Rechercher la vérité ») est un magazine bimensuel publié par le Comité central du Parti communiste chinois[83].



Accords internationaux |


En octobre 2009, Xavier Bertrand a signé un protocole entre l'Union pour un mouvement populaire et le Parti communiste chinois. Ce protocole a pour vocation de rapprocher les deux partis au pouvoir dans leur pays respectif et ainsi d'améliorer les relations entre la France et la Chine[84].



Voir aussi |


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Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Parti communiste chinois.




Bibliographie |



  • Jean Chesneaux, Histoire du mouvement ouvrier chinois, de 1919 à 1927, Mouton, 1962, 654 p.


  • Jacques Guillermaz, Histoire du parti communiste chinois : Des origines à la conquête du pouvoir, 1921-1949, Payot, 2004, 713 p. (ISBN 978-2228898430).

  • Jacques Guillermaz, Le Parti communiste chinois au pouvoir, 1949-1979, Payot, 2004, 718 p. (ISBN 978-2228898454).

  • Mathieu Duchâtel, Joris Zylberman, Les nouveaux communistes chinois, Armand Colin, 2012, 288 p. (ISBN 978-2200275143).



Articles connexes |



  • Communisme

  • Histoire du communisme

  • Histoire de la république populaire de Chine

  • Guerre civile chinoise

  • Politique en république populaire de Chine

  • Liste des congrès politiques de la république populaire de Chine



Notes et références |



Notes |





  1. La commission militaire centrale était à l'origine le comité militaire du Parti communiste, constitué en 1925.




Références |





  1. (en-GB) « Why the Communist Party is alive, well and flourishing in China », The Telegraph,‎ 31 juillet 2017(ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2018)


  2. Il existe toutefois huit partis minoritaires autorisés par le régime chinois.


  3. 王茜, « CPC has 87.79 mln members- China.org.cn », sur www.china.org.cn (consulté le 13 janvier 2018)


  4. (en) « BJP enrolls 11 crore members; kicks off mega outreach programme », The Times of India, consulté le 13 juillet 2015.


  5. a et b« Gazette de Changhai - 50 : Là où l’on reparle du PCC » - Consulat de France en Chine.


  6. Lucien Bianco, « Histoire : la naissance du Parti communiste chinois »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), GB Times, 25 août 2010.


  7. Bruno Philip, « Dans un quartier branché de Shanghaï, la maison natale du PCC » Le Monde, 25 septembre 2009.


  8. Michel Hoang, Biographie de Zhang Guotao, Encyclopédie Universalis.


  9. Xavier Paulès, « La Chine sera communiste », L'Histoire n°413-414, août 2015, p. 116-119.


  10. (en) Tsering Shakya, The Prisoner.


  11. Jean-Luc Domenach, Mao, sa cour et ses complots. Derrière les Murs rouges, Fayard, 2012.


  12. « Statut du Parti communiste chinois en 1969 », sur Université de Perpignan « Le camarade Lin Piao a toujours porté haut levé le drapeau de la pensée [de] Mao Tsétoung. Il applique et défend avec la plus grande loyauté et la plus grande fermeté la ligne révolutionnaire prolétarienne du camarade Mao Tsétoung. Le camarade Lin Piao est le proche compagnon d'armes et le successeur du camarade Mao Tsétoung. »


  13. Alain Roux, 'La Chine au XXe siècle, 4e éd., pages 116 et suivantes.


  14. Roderick MacFarquhar et Michael Schoenhals, La Dernière révolution de Mao. Histoire de la Révolution culturelle 1966-1976, 2006.


  15. Francis Deron Les cinquante jours de Pékin. Chronique d'une révolution assassinée, 1989, page 304.


  16. Marie-Claire Bergère, Chine le nouveau capitalisme d'État : « En clé de voûte, un régime autoritaire », pages 137 et suivantes.


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  32. Robert Neville, « La Chine va-t-elle changer avec Xi Jinping ? », Marianne, 6 novembre 2010 : « La faction des princes rouges, emmenée par Xi Jinping lutte ainsi pied à pied avec celle de la Ligue de la jeunesse, dont est le chef de file n'est autre que le Président chinois, Hu Jintao. »


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  34. Bhaskar Roy, « Some Serious Introspections in China ».


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  38. Arnaud de La Grange, « Les 83 milliardaires du Parlement chinois », Le Figaro, 8 mars 2013.


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  40. Marina Walker Guevara, Gerard Ryle, Alexa Olesen, Mar Cabra, Michael Hudson et Christoph Giesen, « OffshoreLeaks : révélations sur l'argent caché des « princes rouges » chinois », Le Monde, 23 janvier 2014.


  41. « Partis et Groupements démocratiques », Radio Chine Internationale.


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  44. Guy Sorman « Chine : l’inquiétante dictature nihiliste », Contrepoint, 12 février 2015.


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  50. « La Chine insiste sur le contrôle idéologique des religions », Église d'Asie.


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  52. Jean-Pierre Cabestan, « Le Parti communiste chinois aujourd'hui », revue Pouvoir.


  53. Jean-Luc Domenach, La Chine m'inquiète, 2008, pages 161 à 165.


  54. Philippe Grangereau, « La Chine change de têtes, pas de visage », Libération, 4 novembre 2012.


  55. « Chine : la fortune cachée de Wen Jiabao », Le Point, 26 octobre 2012.


  56. Stéphane Lagarde, « En Chine, la Ferrari noire du prince rouge embarrasse le sommet du pouvoir », RFI, 4 septembre 2012.


  57. Benjamin Gauducheau, « Les Chinois excédés par les « fils de » », Aujourd'hui la Chine, 28 septembre 2011.


  58. Laure De Charette « Chine : le procès entouré de mystères de Bo Xilai, ex-chef du Parti, pourrait s’ouvrir aujourd’hui », economiematin.fr, 28 janvier 2013.


  59. Laure de Charette et Marion Zipfel, « Nouveaux milliardaires chinois : riche ou honnête, certains ont choisi », Chine, les nouveaux milliardaires rouges, 17 février 2013.


  60. Jacques Guillermaz, Le Parti communiste chinois au pouvoir, « De l'avènement du régime au mouvement d'éducation socialiste (1949-1962) », pages 38 et suivantes.


  61. « Congrès du PCC : quel est l'héritage de Hu Jintao ? », Le Point, 14 novembre 2012.


  62. Ben Blanchard et Sui-Lee Wee, « En Chine, Hu dénonce la corruption en ouverture du congrès », Le Nouvel Observateur, 8 novembre 2012.


  63. François Danjou, « Lutte contre la corruption et batailles politiques », questionschine.net, 3 mai 2014.


  64. Arnaud de La Grange, « Tiananmen : l'ancien maire de Pékin fait son mea culpa », Le Figaro, 4 juin 2012.


  65. Jean-Jacques Mével, « L'ex-patron du PC de Shanghaï condamné à 18 ans de prison », Le Figaro, 8 avril 2008.


  66. Patrick Boehler, « Fils de princes, affaires et corruption », Le Monde Diplomatique, septembre 2012.


  67. « La femme de Bo Xilai a été condamnée à la peine de mort avec sursis », Le Nouvel Obs, 20 août 2012.


  68. « Chine : peine de mort avec sursis pour Gu Kailai », Le Figaro, 20 août 2012.


  69. « Ouverture du procès de Bo Xilai, le prince rouge déchu », Le Monde, 22 août 2013.


  70. « Prince rouge déchu, Bo Xilai finira ses jours derrière les barreaux », Libération, 25 octobre 2013.


  71. Arnaud de La Grange, « Un apôtre du marché au pays de Mao », Le Figaro, 17 septembre 2012.


  72. « Xi Jinping promet de « battre les tigres » », NTD Télévision, 25 janvier 2013.


  73. Sébastien Le Belzic, « Le nouveau président chinois Xi Jinping rompt avec l'ancien style », jeuneafrique.com, janvier 2013.


  74. (en) Biographie officielle de Li Jianguo, China Vitæ.


  75. Reuters, Benjamin Kang Lim et Lucy Hornby, Bertrand Boucey, « Soupçons de corruption sur un dirigeant chinois », Le Nouvel Observateur, 27 janvier 2013.


  76. « How serious is China on corruption? », BBC, 28 janvier 2013.


  77. En Chine, le très puissant Zhou Yongkang tombe pour corruption Le Monde, 24 juillet 2014, « En ordonnant une enquête à l'encontre de M. Zhou, le président chinois brise une règle tacite voulant que les membres du comité permanent du politburo ne soient pas inquiétés même après leur retraite, et étaye les soupçons de nombreux observateurs selon lesquels la campagne anticorruption qu'il a lancée lui sert aussi à éliminer ses adversaires politiques ».


  78. Séverine Arsène, « « Le gouvernement chinois exploite habilement ce que nous ont appris les réseaux sociaux » », Le Monde.fr,‎ 25 octobre 2017(lire en ligne, consulté le 5 janvier 2018)


  79. (en) « Accused Chinese Party Members Face Harsh Disciplin », The New York Times, 15 juin 2012.


  80. « L'avocat Pu Zhiqiang en croisade contre les abus de la lutte anticorruption », Le Monde, 16 avril 2014.


  81. Régis Soubrouillard « Marianne : Pour ses dirigeants indélicats, la Chine invente les prisons 5 étoiles »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 17 mai 2017), Marianne, 30 novembre 2009.


  82. « Beijing-based newspaper Global Times launches English edition », Le Quotidien du Peuple, 20 avril 2009.


  83. About Qiushi Journal.


  84. « Aujourd'hui la Chine : L'UMP a un nouvel ami en Chine : le Parti Communiste »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 17 mai 2017).




Liens externes |




  • Statut du Parti communiste chinois en 1969.


  • Statut du Parti communiste chinois en 2002.


  • Le Quotidien du Peuple, Texte intégral des Statuts du Parti communiste chinois dont la révision partielle a été faite au 18e Congrès du PCC et approuvée par celui-ci le 14 novembre 2012, 19 novembre 2012.

  • Jean-Philippe Béja, Le Parti communiste chinois - Comment arrive-t-il encore à faire tenir le pays ? (conférence en ligne du sinologue Béja, du CÉRI à Paris, sur l'histoire du PCC et de son pouvoir actuel).




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