Belleville (Seine)
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Administration | |||
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Pays | France | ||
Métropole | Seine | ||
Arrondissement | Saint-Denis | ||
Canton | Pantin | ||
Statut | Ancienne commune | ||
Démographie | |||
Population | 57 699 hab. (1856) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 48° 52′ 16″ nord, 2° 23′ 06″ est | ||
Historique | |||
Date de fusion | 1860 | ||
Commune(s) d’intégration | Paris (19e et 20e) | ||
Localisation | |||
Belleville dans le département de la Seine avant la réorganisation administrative de 1859. | |||
Géolocalisation sur la carte : France
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Belleville est une ancienne commune française du département de la Seine faisant partie des onze communes dont le territoire a été entièrement annexé à Paris par la loi du 16 juin 1859 (parmi les autres : Auteuil, Batignolles-Monceau, Bercy, Charonne, La Chapelle, Grenelle, Montmartre, Passy, Vaugirard et La Villette).
Sommaire
1 Géographie
1.1 Communes limitrophes
2 Histoire
2.1 Époque contemporaine (jusqu'en 1859)[5]
3 Démographie
4 Personnalités liées à la commune
5 Références
6 Voir aussi
Géographie |
Avec une altitude de 128 mètres, Belleville constitue le deuxième point le plus haut de la capitale, juste après Montmartre.
La commune, créée en 1789, était limitée, au nord, par les Buttes-Chaumont, au sud par l'écart de Ménilmontant, à l'ouest par le Mur des Fermiers généraux au niveau de La Courtille (actuel Boulevard de Belleville) et, à l'est, le château de Saint-Fargeau et la commune du Pré-Saint-Gervais.
En 1860, son territoire a été scindé en deux pour former, avec La Villette, le 19e arrondissement actuel, et, avec Charonne, le 20e arrondissement.
Communes limitrophes |
Histoire |
Belleville s’appelait au VIIe siècle « Savies », ce nom en langue franque signifiant « montagne sauvage[1] ». Les rois mérovingiens y avaient une villa. Les premiers Capétiens, notamment Henri Ier y donnèrent des terres aux monastères parisiens ; le prieuré Saint-Martin-des-Champs notamment y possédait un territoire assez étendu[1]. La montagne de Savies est appelée « Portronville[2] » pendant le Moyen Âge, puis « Belleville-sur-Sablon[1] ». Une paroisse y est créée en 1543. Des moulins à vent y sont construits.
Érigée en municipalité à la Révolution, Belleville qui était un canton du district de Franciade, de 1790 à 1795, resta une commune autonome jusqu'en 1860.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de « Mont-Chalier[3] ».
Sa mairie était située de 1790 à 1846 à l'emplacement de l'actuel du 141, rue de Belleville (ancienne rue de Paris), puis dans l'ancienne guinguette de L'Île d'amour, à l'emplacement du 138, rue de Belleville, en face de l'église Saint-Jean-Baptiste de Belleville (métro Jourdain). Après l'annexion en 1860, elle abrite la mairie du nouveau 20e arrondissement de Paris jusqu'en 1874 et la construction de la nouvelle mairie d'arrondissement sur l'actuelle place Gambetta. Puis l'ancienne Île d'amour est démolie pour dégager la perspective devant l'église[4].
L'accroissement rapide de la population entre 1800 et 1859 (70 000 habitants en 1859) en fait la 13e ville de France et la deuxième du département de la Seine, juste après Paris. À la suite de l'extension des limites de Paris par la loi du 16 juin 1859, la commune de Belleville disparaît pour être annexée administrativement et fiscalement à la capitale.
Époque contemporaine (jusqu'en 1859)[5] |
Belleville était habitée tant par les ouvriers des carrières que par quelques vignerons, surtout dans le vieux hameau de Ménilmontant.
Jusque sous la Restauration, les bals, guinguettes et autres débits de boisson situés au pied de la colline, près des barrières de Paris, étaient très prisés des Parisiens. En effet, située en-dehors des limites fiscales de Paris, Belleville pouvait proposer des vins moins chers puisqu'ils n'avaient pas à supporter l'octroi pesant sur les denrées entrant dans la capitale.
Démographie |
1793 | 1806 | 1836 | 1846 | 1856 |
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2 864 | 1 724 | 10 705 | 27 556 | 57 699 |
Source : Cassini.ehess.fr.[3] |
Personnalités liées à la commune |
Claude Prost (1764-1834), général des armées de la République et de l'Empire y est décédé.
Émile Lavezzari (1832-1887), ingénieur et architecte, il y est né le 10 octobre 1832[6].
Références |
Wikisource , Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. XXe arrondissement, Paris, Librairie Hachette, 1910, p. 30.
Bernard Stéphane, Dictionnaire des noms de rues, Édition Mengès, 1977, rééd. 1981, 1984, 1986, p. 59.
« Notice de Belleville », cassini.ehess.fr.
« L'Île d'amour », plateauhassard.blogspot.fr (consulté le 22 décembre 2014).
Voir les autres articles en annexe pour une période plus récente.
Victor Contamin (en), « Discours prononcé sur la tombe de M. Lavezzari décédé à Berck-sur-Mer le 13 juillet 1887 », Mémoires et compte rendu des travaux de la Société des ingénieurs civils, vol. 48, 1887 (2e semestre), p. 251-253 (lire en ligne, consulté le 7 octobre 2016).
Voir aussi |
- Liste des anciennes communes de Paris
19e arrondissement de Paris
20e arrondissement de Paris- Porte des Lilas
- Quartier de Belleville
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