Giovanni Giolitti



































































































































Giovanni Giolitti

Illustration.
Fonctions
Président du Conseil des ministres d'Italie
15 mai 1892 – 15 décembre 1893
(1 an et 7 mois)
Monarque

Humbert Ier
Prédécesseur

Antonio di Rudinì
Successeur

Francesco Crispi
3 novembre 1903 – 12 mars 1905
(1 an, 4 mois et 9 jours)
Monarque

Victor-Emmanuel III
Prédécesseur

Giuseppe Zanardelli
Successeur

Tommaso Tittoni
29 mai 1906 – 11 décembre 1909
(3 ans, 6 mois et 12 jours)
Monarque

Victor-Emmanuel III
Prédécesseur

Sidney Sonnino
Successeur

Sidney Sonnino
30 mai 1911 – 21 mars 1914
(2 ans, 9 mois et 19 jours)
Monarque

Victor-Emmanuel III
Prédécesseur

Luigi Luzzatti
Successeur

Antonio Salandra
15 juin 1920 – 4 juillet 1921
(1 an et 19 jours)
Monarque

Victor-Emmanuel III
Prédécesseur

Francesco Saverio Nitti
Successeur

Ivanoe Bonomi
Biographie

Nom de naissance
Giovanni Giolitti

Date de naissance
27 octobre 1842

Lieu de naissance

Mondovì (Royaume de Sardaigne)

Date de décès

17 juillet 1928(à 85 ans)

Lieu de décès

Cavour (Royaume d'Italie)
Nationalité

Italienne

Parti politique

Parti libéral italien
Religion

Catholique




Giovanni Giolitti
Présidents du Conseil italien

Giovanni Giolitti (27 octobre 1842 – 17 juillet 1928) est un homme d'État italien, président du Conseil à cinq reprises entre 1892 et 1921. Homme fort de l'Italie dans les années précédant la Première Guerre mondiale, il symbolise l'accès au pouvoir de la génération qui n'a pas pris part au Risorgimento.




Sommaire






  • 1 Jeunesse et études


  • 2 Carrière politique


  • 3 Président du Conseil


  • 4 Notes et références


  • 5 Liens externes





Jeunesse et études |


Giovanni Giolitti est né à Mondovì, dans la province de Coni, au Piémont le 27 octobre 1842. Issu de la paysannerie alpine, Giolitti fait des études de droit à Turin. Il devient un haut fonctionnaire et occupe les postes d'inspecteur général des finances, de secrétaire général de la cour des Comptes.



Carrière politique |


Depretis le nomme conseiller d'État. En 1882, il est élu député de Coni (Piémont), il siège à la gauche constitutionnelle. Il commence alors une carrière ministérielle. Il est un praticien émérite du "transformisme politique"[1].


Il pratique le clientélisme, la corruption et les pressions électorales, qui au dire de ses adversaires lui permettent d'exercer une véritable dictature parlementaire. En 1889-1890 il devient ministre des finances dans le cabinet Crispi qu'il quitte après un désaccord sur les économies à réaliser. En mai 1892, le roi le nomme Président du conseil des ministres et ministre de l'Intérieur.


Il doit se retirer en novembre 1893, après des accusations de corruption lors du Scandale de la Banca Romana : il a fait nommer sénateur le directeur de la Banca Romana, qui finance sa vie politique. Son départ sanctionne aussi son échec à réprimer l'agitation des fasci de travailleurs en Sicile.



Président du Conseil |


De 1901 à 1903, il est le ministre de l'Intérieur du cabinet Giuseppe Zanardelli. Dans les dix années qui suivent il est constamment au pouvoir, comme président du Conseil de novembre 1903 à mars 1905, de mai 1906 à décembre 1909, d'avril 1911 à mars 1914 cumulant également le poste de ministre de l'Intérieur. Il décide notamment, en 1911, la construction du Palais du Viminal qui sera de 1925 à 1961 le siège à la fois de la présidence du Conseil des ministres et du Ministère de l'Intérieur[2].


Entretemps il se retire volontairement tout en restant ministre dans les cabinets Fortis, Sonnino et Luzzati. Au début de la Première Guerre mondiale, Giolitti se fait l'avocat de la neutralité italienne (l'Italie ayant été placée devant le fait accompli par l'Allemagne et l'Autriche, contrairement aux dispositions de la Triplice). Après la guerre, il est de nouveau président du Conseil de juin 1920 à juin 1921. Il ne parvient pas à faire face aux troubles sociaux qui agitent l'Italie.


Aussi se rapproche-t-il de Benito Mussolini, le chef des fascistes italiens, qu'il pousse vers le pouvoir. Cependant il refuse de figurer sur les listes de députés créées autour du parti fasciste. En 1928, il passe dans l'opposition au régime qui vient de créer un nouveau type de représentation politique : le parlement corporatiste.


Il est mort à Cavour dans le Piémont le 17 juillet 1928.



Notes et références |




  1. Le « transformisme politique » (italien:transformismo) politique en Italie, est une stratégie politique qui tend à réunir, au sein d’un gouvernement, une coalition de formations politiques différentes ou même antagonistes dans le but d'obtenir une majorité que ne pourrait réunir un seul parti. Schématiquement, la droite propose une alliance à la gauche.


  2. En 1961, la Présidence du Conseil s'installe au Palais Chigi.



Liens externes |



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