Julien Duvivier
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Nom de naissance | Julien Henri Nicolas Duvivier |
---|---|
Naissance | 8 octobre 1896 Lille, France |
Nationalité | Française |
Décès | 29 octobre 1967(à 71 ans) Paris, France |
Profession | Réalisateur Scénariste |
Films notables | La Belle Équipe Pépé le Moko La Fin du jour Panique Le Petit Monde de don Camillo Voici le temps des assassins |
Julien Duvivier, né le 8 octobre 1896 à Lille et mort le 29 octobre 1967 à Paris, est un réalisateur français. Il a marqué le cinéma français de la période 1930-1960. Parmi ses films les plus originaux, figurent notamment Pépé le Moko, Panique et Voici le temps des assassins. Célèbre pour sa noirceur et son pessimisme, il connut cependant l'un de ses plus grands succès publics avec son Don Camillo.
Sommaire
1 Carrière
1.1 Les premières armes
1.2 Les années 1930, l’âge d’or de sa carrière
1.3 La guerre – période américaine
1.4 L’après-guerre
2 Thèmes récurrents
3 Héritage
4 Anecdotes
5 Filmographie
5.1 Période 1919-1930 : les films muets
5.2 Période 1931-1940 : les parlants d'avant-guerre
5.3 Période 1941-1944 : l'intermède américain
5.4 Période 1946-1959 : les films d'après-guerre
5.5 Période 1960-1967 : derniers films
6 Voir aussi
6.1 Bibliographie
7 Références
8 Liens externes
Carrière |
Julien Duvivier a fait ses débuts en tant qu'acteur de théâtre en 1916 à l'Odéon, sous la direction d'André Antoine[1],[2].
Les premières armes |
En 1918, il entre dans le domaine du cinéma chez Gaumont en tant que scénariste ou assistant réalisateur, aux côtés de Louis Feuillade, d'André Antoine, et de Marcel L'Herbier[1]. L'année suivante, en 1919, Duvivier réalisera son premier film, Haceldama ou le prix du sang[1], qui ne connaîtra cependant pas un grand succès[3].
Parmi les films qu’il tourne dans les années 1920, plusieurs traitent de sujets religieux, notamment Credo ou la Tragédie de Lourdes (scénario Georges d'Esparbès), L'Abbé Constantin, ou encore La Vie miraculeuse de Thérèse Martin… Sa filmographie ne restera jamais cantonnée cependant à une thématique ni même à un style particulier et en 1926, il tourne L'Homme à l'Hispano avec Georges Galli.
Les années 1930, l’âge d’or de sa carrière |
Dans les années 1930, il est engagé par de la société de production Film d'Art fondée par Marcel Vandal et Charles Delac où il pratique le travail d'équipe. Duvivier y restera neuf ans.
C’est avec David Golder, réalisé en 1930, que Duvivier connaît un premier succès. C’est aussi son premier film parlant, et la première expérience du parlant pour l’acteur Harry Baur.
1934 marque la première collaboration de Julien Duvivier avec l’acteur Jean Gabin, qu’il dirige dans Maria Chapdelaine.
En 1935, pour La Bandera, Julien Duvivier s’attache pour l’écriture les talents de Charles Spaak, qui avait jusque-là collaboré avec Feyder, Grémillon, Allégret et L'Herbier. Ils travailleront par la suite souvent ensemble.
Après le tournage du Golem (1936), film fantastique, Duvivier entreprend La Belle Équipe avec Jean Gabin, Charles Vanel, Raymond Aimos, une œuvre qui restera un titre phare du réalisateur. Dans ce film, cinq traîne-savates décrochent le gros lot à la loterie et décident d’acheter en commun une guinguette au bord de l’eau ; mais les imprévus se succèdent, et quand la femme s’en mêle, il n’y a plus grand-chose à sauver. La fin originale du film étant jugée trop pessimiste, les producteurs imposent à Duvivier, à son grand dam, de réaliser un dénouement plus heureux. Si ces deux fins existent toujours, c'est la version optimiste qui a été exploitée en salle.
Trois films s’enchaînent ensuite : L'Homme du jour (1936), Pépé le Moko et Un carnet de bal (1937). Tandis que le premier, avec Maurice Chevalier dans le rôle principal, est un film mineur dans la carrière du réalisateur, les deux autres sont d'incontestables sommets. Pépé le Moko, qui nous plonge dans le milieu de la pègre, et qui a pour décor exotique la ville d’Alger, est par ailleurs le film qui véritablement propulse Gabin au rang de vedette internationale.
En 1938, Duvivier signe un contrat avec la MGM et va tourner aux États-Unis un premier film, une biographie de Johann Strauss, The Great Waltz.
L'année suivante, déjà de retour en France, Duvivier met en scène La Fin du jour, dans lequel des acteurs de théâtre à la retraite luttent pour que la maison de repos créée pour les accueillir eux seuls ne ferme pas ses portes ; on retrouve dans ce film Michel Simon en vieil acteur cabotin, et Louis Jouvet en vieux jeune premier psychotique qui croit encore en son pouvoir de séduction. C’est sans doute le film le plus émouvant du réalisateur et il a souvent déclaré que, de tous ses films, celui-ci était son préféré. Duvivier enchaîne ensuite avec La Charrette fantôme, film fantastique adapté d’un roman de Selma Lagerlöf.
Duvivier tourne en 1940 Untel père et fils, avec Raimu, Michèle Morgan, et Louis Jouvet ; le film, une chronique familiale, ne pourra, à cause de la tournure prise par les événements politiques, être projeté qu’à la fin de guerre, du moins en France. Ce film, en dépit d'une distribution excellente, est généralement considéré comme un film mineur, voire raté, de Duvivier.
La guerre – période américaine |
Durant la Seconde Guerre mondiale, contrairement à Marcel Carné notamment, qui malgré les circonstances poursuit sa carrière en France, Julien Duvivier part de nouveau travailler aux États-Unis, où il réalise 5 films : Lydia (1941), 2 films à sketches : Tales of Manhattan, avec Charles Boyer, Rita Hayworth entre autres stars (1942) et Flesh and Fantasy, avec Edward G. Robinson, Charles Boyer et Barbara Stanwyck (1943), ensuite L'Imposteur, avec Gabin (1943) et Destiny (1944).
L’après-guerre |
À son retour en France, Duvivier éprouve quelques difficultés à renouer avec son succès des années 1930. En 1946, sort Panique. Condensé exhaustif des instincts les plus vils et les plus bas de la nature humaine, l’œuvre, adaptée du roman Les Fiançailles de monsieur Hire de Georges Simenon, reste le film le plus personnel, le plus noir et le plus nihiliste de son auteur. Ce sera un échec cuisant, tant critique que public. La critique lui reprocha une volonté de retour au réalisme poétique d’avant-guerre. Duvivier continuera cependant, après un court détour en Grande-Bretagne en 1948 pour le tournage d'Anna Karénine et un tournage en Espagne pour Black Jack en 1950, à travailler en France jusqu’à la fin de sa vie.
En 1951, il réalise Sous le ciel de Paris, un film d’une très grande originalité d’un point de vue du découpage scénaristique : au cours d’une journée à Paris, on suit des gens dont les destins vont finir par se croiser. La même année, Duvivier tourne le premier volet des Don Camillo : Le Petit Monde de don Camillo qui rencontre un succès populaire immédiat et auquel il donne lui-même une suite Le Retour de don Camillo, qui sort en 1953. La série se prolongera sous la direction d’autres réalisateurs. En 1952 il tourne La Fête à Henriette film racontant un film en train de se construire au niveau du scénario, dans lequel il s'autoparodie en compagnie d'Henri Jeanson
Dans Voici le temps des assassins (1956), on retrouve Jean Gabin dans le rôle d’un brave restaurateur qui se fait gruger par une jeune femme cynique et sans scrupules, jouée par Danièle Delorme. Un film très noir, et un portrait de femme démoniaque marquant. Duvivier tourne un autre grand film en 1958 : Marie-Octobre, avec Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Serge Reggiani et Bernard Blier, entre autres. Un exercice de style : 11 personnages (neuf hommes, deux femmes — la reine et l'ouvrière pourrait-on dire —), unité de lieu, de temps, d'action, et une mise en scène omniprésente, inquisitrice, presque menaçante, avec un souci constant et presque maniaque du cadrage et de la composition de l'image. La même année, le metteur en scène est invité à faire partie du jury au Festival de Cannes.
En 1962, il se livre une dernière fois à l’exercice du film à sketches, avec Le Diable et les Dix Commandements. L’année suivante, sort Chair de poule, dont le scénario est l'adaptation du roman Tirez la chevillette (Come Easy, Go Easy, 1960) de James Hadley Chase et dont l'intrigue présente bien des similitudes avec celle du Facteur sonne toujours deux fois. Une fois de plus Duvivier présente un personnage de garce sans scrupules.
En 1967, alors que la production de Diaboliquement vôtre vient de s’achever, film dans lequel il est question d’un homme rendu amnésique à la suite d’un accident de voiture, Duvivier est lui-même victime d’un accident de la circulation, provoqué par une crise cardiaque qui lui coûte la vie[4],[2]. Il est âgé de 71 ans et laisse derrière lui une filmographie riche de près de 70 titres, parmi lesquels on compte d’incontournables classiques du cinéma mondial.
Il est enterré au cimetière ancien de Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine. Son épouse Olga est décédée en 1955.
Thèmes récurrents |
- La bande, le groupe, la microsociété et la façon dont les individus peuvent évoluer ou pas au sein de leur environnement humain est un thème fréquent : La Belle Équipe qui donne son titre au film, la petite ville de Panique, le village italien des Don Camillo, le groupe d'acteurs retraités de La Fin du jour, le groupe d'anciens résistants dans Marie-Octobre, la gigantesque microsociété qu'est Paris dépeinte de façon impressionniste dans Sous le ciel…, les films de Duvivier sont comme des bouts de vie tissés. À côté de cela on y trouve des personnages à la solitude d'autant plus pesante, déchirante, qu'un monde grouille de vie autour d'eux : le Saint-Clair de La Fin du jour, le Monsieur Hire de Panique, l'assassin et la vieille dame aux chats de Sous le ciel…, le traître aux abois une fois dévoilé dans Marie-Octobre…
- On trouve des portraits de femmes particulièrement cyniques dans La Belle Équipe, Panique, Voici le temps des assassins, Chair de poule…
- On trouve des scènes se passant sur ou sous les toits dans La Belle Équipe, Panique (extraordinaire scène finale). Sous le ciel de Paris commence, après quelques vues aériennes de Paris, par un plan où l'on voit un chat de gouttière marcher sur un toit ; et l'assassin du film s'est aménagé un atelier de sculpteur dans une mansarde. C'est dans une mansarde également qu'habite le jeune homme de Boulevard — à qui il arrive de temps à autre de fuguer par la lucarne —, ainsi que le cambrioleur, joué par de Funès, du sketch Tu ne déroberas point dans Le Diable et les Dix Commandements…
- La voix off : de celle de Dieu (Jean Debucourt) dans les Don Camillo à celle du diable (Claude Rich) dans Le Diable et les Dix Commandements. Une voix off (François Périer) est omniprésente dans Sous le ciel de Paris.
Héritage |
Jean Renoir a dit au sujet de Duvivier : « Si j'étais architecte et devais construire un monument du cinéma, je placerais une statue de Duvivier au-dessus de l'entrée. Ce grand technicien, ce rigoriste, était un poète. » Outre Jean Renoir, notamment Ingmar Bergman et Orson Welles tenaient Duvivier en haute estime[5],[6].
Duvivier est l'inventeur d’un univers d’images où le réalisme le plus cru et souvent très noir est pénétré d’une fantaisie insolite. Après la Seconde Guerre mondiale, il donne une représentation tout aussi pessimiste de la société française, qu'il montre dominée par l'hypocrisie, le cléricalisme étroit, la mesquinerie et la rouerie féminine.
Anecdotes |
- Julien Duvivier a écrit ou collaboré aux scénarios de pratiquement tous ses films.
- Julien Duvivier avait la réputation d’être un véritable despote sur les tournages, surtout avec les techniciens.
- Il eut des acteurs fétiches : Harry Baur, Jean Gabin — et des collaborateurs fidèles, comme Charles Spaak, Henri Jeanson, René Barjavel, pour l’écriture.
Filmographie |
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Période 1919-1930 : les films muets |
Année | Film | Acteurs principaux | Notes |
---|---|---|---|
1919 | Haceldama ou le Prix du sang | ||
1920 | L'Agonie des aigles | Gaby Morlay | coréalisé avec Dominique Bernard-Deschamps |
La Réincarnation de Serge Renaudier | film disparu | ||
1921 | Crépuscule d’épouvante | ||
1922 | Les Roquevillard | ||
L'Ouragan sur la montagne | |||
Der Unheimliche Gast | Jeanne Helbling | i.e. Le Logis de l'horreur film tourné en Allemagne | |
1923 | Le Reflet de Claude Mercœur | ||
1924 | Credo ou la Tragédie de Lourdes | ||
Cœurs farouches | |||
La Machine à refaire la vie | |||
L'Œuvre immortelle | |||
1925 | L'Abbé Constantin | ||
La Nuit de la revanche | scénariste | ||
Poil de carotte | |||
1926 | L'Homme à l'Hispano | ||
1927 | L'Agonie de Jérusalem | ||
Le Mariage de mademoiselle Beulemans | |||
1928 | Le Tourbillon de Paris | ||
Le Mystère de la Tour Eiffel | |||
1929 | La Divine Croisière | ||
La Vie miraculeuse de Thérèse Martin | Janine Borelli | ||
Maman Colibri | Jeanne Dax | Film visionnable sur la plateforme europafilmtreasures.eu | |
1930 | Au Bonheur des Dames | Dita Parlo | dernier film muet du réalisateur, sonorisé ultérieurement |
Période 1931-1940 : les parlants d'avant-guerre |
Année | Film | Acteurs principaux | Notes |
---|---|---|---|
1931 | David Golder | Harry Baur | premier film parlant du réalisateur |
Les Cinq Gentlemen maudits | Harry Baur, Robert Le Vigan | ||
Die Fünf verfluchten Gentlemen | Anton Walbrook | version tournée en allemand du film précédent | |
1932 | Poil de carotte | Harry Baur, Robert Lynen | remake du film de 1925 |
La Vénus du collège | projet abandonné | ||
Allô Berlin ? Ici Paris ! | Josette Day | ||
1933 | La Tête d'un homme | Harry Baur | |
Le Petit Roi | Robert Lynen | ||
La Machine à refaire la vie | remake du film de 1924 | ||
1934 | Le Paquebot Tenacity | Albert Préjean | |
Maria Chapdelaine | Madeleine Renaud, Jean Gabin, Jean-Pierre Aumont | Grand Prix du cinéma français 1934 | |
1935 | Golgotha | Robert Le Vigan, Harry Baur, Jean Gabin, Edwige Feuillère | |
La Bandera | Jean Gabin, Annabella, Robert Le Vigan, Raymond Aimos, Pierre Renoir, Gaston Modot | coscénariste : Charles Spaak | |
Bout de chou | coscénariste avec Yves Mirande | ||
1936 | La Belle Équipe | Jean Gabin, Charles Vanel, Viviane Romance, Raymond Aimos | coscénariste : Charles Spaak chanson phare : Quand on se promène au bord de l'eau |
Le Golem | Harry Baur, Charles Dorat | ||
1937 | L'Homme du jour | Maurice Chevalier, Elvire Popesco | coscénariste : Charles Spaak |
Pépé le Moko | Jean Gabin, Mireille Balin, Marcel Dalio, Fernand Charpin, Gabriel Gabrio, Saturnin Fabre, Gaston Modot | coscénariste : Henri Jeanson | |
Un carnet de bal | Marie Bell, Pierre Richard-Willm, Louis Jouvet, Raimu, Fernandel, Pierre Blanchar, Harry Baur | coscénariste : Henri Jeanson e.a. film à sketches Prix du Meilleur film étranger au Festival de Venise 1937 | |
1938 | Toute la ville danse (The Great Waltz) | Fernand Gravey, Luise Rainer, Miliza Korjus | réalisé aux États-Unis pour la MGM, film musical sur Johann Strauss Josef von Sternberg et Victor Fleming participèrent à la réalisation sans être crédités |
1939 | La Fin du jour | Victor Francen, Louis Jouvet, Michel Simon, Madeleine Ozeray | coscénariste : Charles Spaak Coupe du Film à scénario, Festival de Venise 1939 |
La Charrette fantôme | Pierre Fresnay, Louis Jouvet, Marie Bell | ||
1940 | Untel père et fils | Raimu, Michèle Morgan, Louis Jouvet | tourné en France en 1940, mais sorti en 1943 aux États-Unis coscénaristes : Marcel Achard et Charles Spaak |
Période 1941-1944 : l'intermède américain |
Année | Film | Acteurs principaux | Notes |
---|---|---|---|
1941 | Lydia | Merle Oberon, Joseph Cotten | coscénariste : Ben Hecht remake de Un carnet de bal |
1942 | Tales of Manhattan | Charles Boyer, Rita Hayworth, Ginger Rogers, Henry Fonda, Charles Laughton, Edward G. Robinson | i.e. Six destins film à sketches |
1943 | Flesh and Fantasy | Edward G. Robinson, Charles Boyer, Barbara Stanwyck | i.e. Obsessions film à sketches |
1944 | L'Imposteur | Jean Gabin | |
Destiny | Alan Curtis | film de Reginald Le Borg, auquel Duvivier participa sans être crédité |
Période 1946-1959 : les films d'après-guerre |
Année | Film | Acteurs principaux | Notes |
---|---|---|---|
1947 | Panique | Michel Simon, Viviane Romance, Paul Bernard | coscénariste : Charles Spaak |
1948 | Anna Karénine | Vivien Leigh, Ralph Richardson | film tourné en Grande-Bretagne coscénariste : Jean Anouilh |
1949 | Au royaume des cieux | Serge Reggiani, Jean Davy | dialogues d'Henri Jeanson |
1950 | Black Jack | George Sanders, Agnes Moorehead | coscénariste : Charles Spaak |
1951 | Sous le ciel de Paris | Paul Frankeur, Sylvie, François Périer, Brigitte Auber | coscénariste : René Lefèvre |
1952 | Le Petit Monde de don Camillo | Fernandel, Gino Cervi | coscénariste : René Barjavel primé au Festival de Venise |
La Fête à Henriette | Dany Robin, Michel Auclair | coscénariste : Henri Jeanson | |
1953 | Le Retour de don Camillo | Fernandel, Gino Cervi | coscénariste : René Barjavel |
1954 | L'Affaire Maurizius | Madeleine Robinson, Daniel Gélin, Charles Vanel, Anton Walbrook, Eleonora Rossi Drago | |
1955 | Marianne de ma jeunesse | Marianne Hold, Pierre Vaneck | |
Marianne | Marianne Hold, Horst Buchholz | version tournée en allemand du film précédent | |
1956 | Voici le temps des assassins | Jean Gabin, Danièle Delorme | |
1957 | Pot-Bouille | Gérard Philipe, Danielle Darrieux, Dany Carrel | coscénariste : Henri Jeanson |
L'Homme à l'imperméable | Fernandel, Bernard Blier | coscénariste : René Barjavel | |
1959 | La Femme et le Pantin | Brigitte Bardot, Antonio Vilar, Lila Kedrova | coscénaristes : Marcel Achard, Jean Aurenche |
Marie-Octobre | Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Bernard Blier, Serge Reggiani, Lino Ventura, Paul Frankeur, Paul Guers, Daniel Ivernel, Robert Dalban | dialogues : Henri Jeanson |
Période 1960-1967 : derniers films |
Année | Film | Acteurs principaux | Notes |
---|---|---|---|
1960 | La Grande Vie | Giulietta Masina, Gert Fröbe | Das kunstseidene Mädchen coscénariste : René Barjavel |
Boulevard | Jean-Pierre Léaud, Pierre Mondy | coscénariste : René Barjavel | |
1962 | La Chambre ardente | Jean-Claude Brialy, Édith Scob, Claude Rich | coscénariste : Charles Spaak |
Le Diable et les Dix Commandements | Michel Simon, Micheline Presle, Françoise Arnoul, Mel Ferrer, Claude Dauphin, Charles Aznavour, Lino Ventura, Fernandel, Alain Delon, Danielle Darrieux, Madeleine Robinson, Louis de Funès, Jean-Claude Brialy | film à sketches scénario : Audiard, Barjavel, Jeanson… | |
1963 | Chair de poule | Robert Hossein, Jean Sorel, Catherine Rouvel | coscénariste : René Barjavel |
1967 | Diaboliquement vôtre | Alain Delon, Senta Berger |
Voir aussi |
Bibliographie |
- Pierre Leprohon, « Julien Duvivier, 1896-1967 », dans Anthologie du cinéma, vol. 4, L'Avant-scène, 1968, [201]-264
- Yves Desrichard, Julien Duvivier : cinquante ans de noirs destins, Paris, BiFi, 2001, 263 p. (ISBN 2-912400-24-4 et 9782912400246, OCLC 475076143)
- Eric Bonnefille, Julien Duvivier : Le mal aimant du cinéma français, vol. 1 : 1896-1940, Paris, L'Harmattan, coll. « Champs visuels », 2002, 318 p. (ISBN 2-7475-2352-7 et 9782747523523, OCLC 314161245, présentation en ligne)
- Eric Bonnefille, Julien Duvivier : Le mal aimant du cinéma français, vol. 2 : 1940-1967, Paris, L'Harmattan, coll. « Champs visuels », 2002, 326 p. (ISBN 2-7475-2353-5 et 9782747523530, OCLC 314161767, présentation en ligne)
- Hubert Niogret, Julien Duvivier : 50 ans de cinéma, Paris, Bazaar & Co, 2010, 207 p. (ISBN 978-2-917339-21-3 et 2917339217, OCLC 639954220)
- Arthur Dreyfus, « Julien Duvivier ou l’illusion comique », Positif, no 590, 2010, p. 76-78 (ISSN 0048-4911)
- André Nolat, "Pépé le Moko", dans Roman Ciné, Editions Publibook, 2013, pp. 43 à 56.
Références |
« Julien Duvivier », sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr (consulté le 8 février 2018)
« JULIEN DUVIVIER », sur cinememorial.com (consulté le 8 février 2018)
« Duvivier Julien », la-loupe.over-blog.net, 15 février 2017(lire en ligne, consulté le 8 février 2017)
Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma - Les réalisateurs, Édition Bouquins, 2001,p. 283.
Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma - Les réalisateurs, Éditions Bouquins, 2002, p. 283, citation : « Notons qu'Orson Welles n'a jamais caché l'admiration que lui inspirait les films de Duvivier. » Biblio : P. Leprochon Julien Duvivier, Anthologie du cinéma, 1968.
A.L., « Huit films de Julien Duvivier », 2015.festival-lumiere.org, 8 juillet 2015(lire en ligne, consulté le 8 février 2018)
Liens externes |
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(en) Julien Duvivier sur l’Internet Movie Database
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