Tipaza
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Le Cardo maximus de la ville romaine en Tipaza | |||
Noms | |||
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Nom arabe | تيبازة | ||
Nom berbère | ⵜⵉⴼⵣⵣⴰ - Tifezza | ||
Administration | |||
Pays | Algérie | ||
Wilaya | Tipaza | ||
Daïra | Tipaza (chef-lieu) | ||
Président de l'APC | Malik Boudjouher 2012-2017 | ||
Code postal | 42000 | ||
Code ONS | 4201 | ||
Démographie | |||
Population | 25 225 hab. (2008[1]) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 36° 35′ 31″ nord, 2° 26′ 58″ est | ||
Localisation | |||
Localisation de commune dans la wilaya de Tipaza | |||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
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Tipaza (en berbère : ⵜⵉⴼⵣⵣⴰ tifezza, en arabe : تيبازة tibaza), est une ville algérienne côtière et une commune de la wilaya de Tipaza dont elle est le chef-lieu, située à 61 km à l'ouest d'Alger.
Tipaza est à l’origine une fondation punique en Afrique du Nord. Comme toutes les villes du bassin méditerranéen, Tipasa est devenue romaine, dans la province romaine de Maurétanie césarienne, puis chrétienne.
La présence de la mer, des reliefs du Chenoua et de la Dahra donnent un paysage particulier et un intérêt touristique. De nombreux vestiges puniques, romains, chrétiens et africains attestent de la richesse de l'histoire de cette colonie.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Situation
1.2 Relief et hydrographie
1.3 Routes
1.4 Localités de la commune
2 Histoire
3 Population
4 Patrimoine
4.1 Patrimoine archéologique
5 Infrastructures
5.1 Émetteur
6 Notes et références
7 Voir aussi
7.1 Articles connexes
7.2 Liens externes
7.3 Bibliographie
Géographie |
Situation |
Le territoire de la commune se situe au nord de la wilaya de Tipaza.
Relief et hydrographie |
Routes |
La commune de Tipaza est desservie par plusieurs routes nationales:
Route nationale 11: RN11 (Route d'Oran).
Localités de la commune |
Lors de sa création en 1984[2], la commune de Tipaza est constituée des domaines et localités suivants :
- Belj
- Benaouda
- Chenoua Plage
- Domaine de Benkheira (en partie)
- Domaine de Si Tayeb
- Domaines de Belloundja Rabta, Abelhak, Ezzouaoui, Esserhane, Si Djillali Berkane
- Ettouil
- Guebli
- Mansour
- Oued Merzoug
- Ouzakou
- Tikarouchine
- Tipaza Esserhane
Histoire |
Les Phéniciens y ont fondé un comptoir vers le Ve siècle av. J.-C. : c'est de cette origine que la ville tire son nom qui signifie « lieu de passage » ou « escale ».
La ville connaît son essor sous le roi numide Juba II et devient avec Caesaria (actuelle Cherchell) l'un des foyers de la culture gréco-romaine en Afrique du Nord.
Tipasa avait alors le type de la ville punique car elle se situait dans l'aire d'influence de Carthage.
À la fin de la troisième guerre punique et le siège de Carthage en 146 av. J.-C., Rome annexe la Maurétanie (Maghreb d'aujourd'hui).
Sous l'empereur romain Claude Ier, en 39, Tipasa prend le statut de municipe latin et se dote d'une muraille longue de plus de deux kilomètres. Hadrien éleva par la suite Tipasa au rang de colonie honoraire. À la fin du IIe siècle, la ville connaît son apogée avec une population qui s'élève, selon les estimations de Stéphane Gsell, à 20 000 habitants.
Au IIe siècle, cette cité romanisée s’agrandit vers l’ouest aux dépens d’une ancienne nécropole punique. Bien qu’elle fût entourée d’une longue muraille de 2 km, cela n’a pas empêché sa destruction en l’an 430 par les Vandales menés par Genséric.
Tipasa a, en tant que port, une importance moindre que Caesarea. Son trafic maritime étant réduit au cabotage.
Le site archéologique de Tipasa contient divers vestiges, dont les restes d'une basilique. Son théâtre avait une taille honorable.
Population |
La population de Tipaza est essentiellement constituée de chenouis berbères parlant le dialecte chenoui qui est une langue proche du berbère rifain et chaoui.
Patrimoine |
Patrimoine archéologique |
À l'inverse de Timgad et Djémila, dont les ruines apparaissent compactes et facilement lisibles, Tipasa présente un site éclaté : tout n'a pas été dégagé et une bonne partie de la ville, explorée en 1891 par Stéphane Gsell[3], est encore sous les sédiments.
En l'état actuel, les ruines forment deux grands ensembles. Le premier, situé en dehors des murs, à l'entrée de la ville actuelle, à droite de la route qui vient d'Alger, correspond à une grande nécropole avec la basilique funéraire de Sainte Salsa. Le second, c'est le parc archéologique, situé à la sortie ouest de la ville moderne, qui regroupe la majorité des monuments mis au jour.
Entre les deux, près du port, le musée.
Infrastructures |
Émetteur |
L'émetteur de Tipaza est un émetteur grandes ondes qui transmet sur la fréquence 252 kHz un programme en langue française en direction de l'Europe. Cette émission peut être très bien reçue la nuit, en Europe.
Notes et références |
[PDF]Recensement 2008 de la population algérienne, wilaya de Tipaza, sur le site de l'ONS.
Journal officiel de la République Algérienne, 19 décembre 1984. Décret n° 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes. Wilaya de Tipaza, page 1571.
Toutain Jules. Fouilles de M. Gsell à Tipasa : Basilique de Sainte Salsa. In: Mélanges d'archéologie et d'histoire T. 11, 1891. pp. 179-185.
Voir aussi |
Articles connexes |
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- Wilaya de Tipaza
- Tombeau de la Chrétienne
Liens externes |
- Le musée de Tipasa
- Images de Tipasa
Bibliographie |
- Mounir Bouchenaki, Cités antiques d'Algérie, collection Art et Culture no 12, Alger, Ministère de l'Information et de la Culture, 1978 (114 p.) (ISBN 84-399-7904-5)
Jacques Heurgon, « Nouvelles recherches à Tipasa, ville de la Maurétanie césarienne », Mélanges d'archéologie et d'histoire, 1930, 47, p. 182-201.
Claude Lepelley (sous la direction de), Rome et l’intégration de l’Empire, 44 av. J.-C. – 260 ap, Tome 2, Approches régionales du Haut-Empire romain, Nouvelles Clio, 1998.- René Rebuffat, « Enceintes urbaines et insécurité en Maurétanie Tingitane », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité, 1974,86 - 1, p. 501-522.
Albert Camus, Noces à Tipasa
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