Białystok
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Héraldique | Drapeau | ||
Administration | |||
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Pays | Pologne | ||
Région | Podlachie | ||
District | Białystok | ||
Maire | Tadeusz Truskolaski (PO) | ||
Code postal | 15-001 à 15-899 | ||
Indicatif téléphonique international | +(48) | ||
Indicatif téléphonique local | 85 | ||
Immatriculation | BI | ||
Démographie | |||
Population | 294 675 hab. (2012) | ||
Densité | 2 886 hab./km2 | ||
Population de l'agglomération | 370 000 hab. | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 53° 20′ nord, 23° 10′ est | ||
Altitude | 120 - 160 m | ||
Superficie | 10 212 ha = 102,12 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Pologne
Géolocalisation sur la carte : Pologne
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Liens | |||
Site web | http://www.bialystok.pl | ||
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Białystok [bʲaˈwɨstɔk] (en biélorusse : Беласток, en ukrainien : Білосток, en russe : Белосток, en lituanien : Balstogė), plus grande ville du nord-est de la Pologne, est le chef-lieu de la voïvodie de Podlasie, du Powiat de Białystok et du Powiat-Ville de Białystok. Elle est située près des frontières biélorusse et lituanienne. 11e ville de Pologne par sa population ainsi que la plus peuplée du Nord-Est de la Pologne. Bialystock comptait 294 675 habitants en 2012. C'est une ville industrielle (industries textiles, alimentaires, chimiques et mécaniques).
Sommaire
1 Histoire
1.1 Époque moderne
1.2 XXe siècle
2 Démographie
2.1 Évolution
2.2 Minorités
3 Religion
4 Personnalités
5 Évènements
6 Sports
7 Jumelages
8 Panorama
9 Notes et références
9.1 Liens externes
Histoire |
Époque moderne |
Fondée par Gediminas, la ville apparaît dans des sources historiques en 1437 lorsque la région située près de la rivière Biala est offerte à Raczko Tabutowicz par le Grand-Duc de Lituanie Casimir IV Jagellon. En 1547, la ville devient la possession de la famille des Wiesiołowski qui y construisent un château en briques et une église. À la mort de Krzysztof Wiesiołowski, le dernier des Wiesiołowski en 1645, Białystok est incorporée au Grand-Duché de Lituanie. En 1661, elle est donnée à Stefan Czarniecki comme récompense pour sa contribution à la victoire contre les Suédois. Quatre ans plus tard, il la donne à la famille Branicki, comme dot de sa fille Aleksandra.
Białystok reçoit sa charte de ville en 1749.
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, le chef de guerre Jan Klemens Branicki hérite de la région de Białystok. C'est lui qui transforme la vieille demeure préexistence en résidence d'un grand noble, le Palais Branicki. De nombreux artistes et scientifiques viennent alors à Białystok pour se placer sous le patronage de Barnicki.
Après la troisième partition de la Pologne en 1795, Białystok est rattachée au Royaume de Prusse (chef-lieu de département de la province de Nouvelle-Prusse-Orientale), avant de passer à la Russie après la Paix de Tilsit en 1807.
Durant le XIXe siècle, la ville devient un centre majeur de l'industrie textile. La population passe alors de 13 787 habitants en 1857 à 56 629 en 1889 et 65 781 en 1901.
La majorité de la population de la ville est alors de confession juive.
XXe siècle |
Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est violemment bombardée pour la première fois le 20 avril 1915. Le 13 août de la même année, les troupes allemandes occupent la ville, qui est rattachée à la région d'occupation Ober Ost. En mars 1918, la ville est déclarée faire partie de la République populaire biélorusse. En juillet de la même année, elle est rattachée à la province de Lituanie et devient la capitale du gouvernement de Lituanie du sud. Le 19 février 1919, la ville est prise par la Pologne. En 1920, lors de l'invasion soviétique de la guerre russo-polonaise, Białystok sert brièvement de quartier général au Comité révolutionnaire provisoire polonais dirigé par Julian Marchlewski, qui tente de créer une République socialiste soviétique de Pologne.
La ville fait ensuite à nouveau partie de la Pologne indépendante de 1920 à 1939. En septembre 1939, Białystok est occupée par l'armée allemande, avant d'être remise à l'Union soviétique, comme prévu par le protocole secret du Pacte germano-soviétique. La ville est alors rattachée à la République socialiste soviétique de Biélorussie et devient la capitale de la nouvelle voblast de Belastok.
Le 27 juin 1941, Białystok tombe aux mains de l'Allemagne nazie, cinq jours après le début de l'opération Barbarossa. L'armée allemande met en œuvre dès le début une politique de pillage et d'extermination de la population non-allemande de la ville. Plus de 2 000 Juifs (hommes, femmes et enfants) sont massacrés par le 309e bataillon de police, cinq cents d'entre eux enfermés dans la synagogue et brûlés vifs. Ce massacre survient trois jours après celui de Garsden, pendant l'invasion de l'URSS[1]. Les 56 000 Juifs sont regroupés dans un ghetto. Leur extermination débute dès le mois d'août 1941. Le 15 août 1943 éclate le soulèvement du ghetto de Białystok, qui ne dure que quelques jours avant d'être écrasé.
C'est dans cette ville que s'est suicidé Henning von Tresckow, le 21 juillet 1944, après l'échec de son attentat contre Adolf Hitler, le 20 juillet 1944.
Une université est ouverte en juin 1997. En 2008, elle accueille plus de 15 000 étudiants.
Démographie |
Évolution |
Évolution de la population de la ville depuis 1950 :
1950 - 68 500
1960 - 121 000
1970 - 168 000
1980 - 224 000
1990 - 270 500
2000 - 285 500
2004 - 295 000
Minorités |
Avant la Seconde Guerre mondiale, la population de la ville était composée à environ 75 % de Juifs, qui ont presque tous été exterminés par les nazis. La ville compte actuellement trois minorités principales : entre 10 000 et 15 000 Russes, 7 500 Biélorusses et 1 800 Tatares.
Religion |
Un évêché catholique a été établi à Białystok le 5 juin 1991. Jusque-là, la ville dépendait de l'archevêché de Vilnius, en Lituanie. Le 25 mars 1992, l'évêché est transformé en archevêché ayant autorité sur deux évêchés : celui de Drohiczyn et celui de Łomża.
En outre, Białystok a la particularité d'avoir en son sein la plus large concentration de chrétiens orthodoxes en Pologne. La ville est le siège de l'éparchie de Białystok et Gdańsk.
Les juifs de la ville furent frappés par un pogrom en 1906 durant lequel plus de 100 Juifs furent massacrés et de nombreux autres blessés. Il y eut des juifs vivant à Białystok jusqu'à la fin de Seconde Guerre mondiale.
Personnalités |
Ludwik Lejzer Zamenhof (francisé Louis Lazare Zamenhof), ophtalmologue, né à Białystok le (15 décembre 1859 - 14 avril 1917), de langue maternelle russe et de confession juive. Il est connu pour avoir établi et publié en 1887 les bases de la langue internationale équitable espéranto, qui compte plusieurs millions de locuteurs dans le monde. Le nom de cette langue vient de son pseudonyme, Doktoro Esperanto, « Docteur qui espère ».
Michał Sopoćko (1888-1975), prêtre et confesseur de sainte Faustine Kowalska
Ryszard Kaczorowski, sixième et dernier président du gouvernement polonais en exil,
Yakov Perelman, professeur russe
Dziga Vertov, cinéaste soviétique d'origine juive et auteur du très célèbre L'Homme à la caméra (1929),
Simon Segal, peintre figuratif d'origine juive de l'École de Paris,
Izabella Dorota Skorupko, actrice que l'on a pu voir dans GoldenEye aux côtés de Pierce Brosnan.
Fabio Grobart (alias Antonio Blanco, né Abraham Simjovitch à Białystok le 30 août 1905 et mort à Cuba le 22 octobre 1994), membre fondateur du Parti communiste cubain
Anne Aknin (1922-) artiste peintre française y est née.
Aleksander Abłamowicz (1932-2011), universitaire polonais y est né.
Évènements |
Du 25 juillet au 1er août 2009, Białystok a accueilli le 94e congrès mondial d'espéranto[2] en l'honneur du 150e anniversaire de la naissance du docteur Ludwik Lejzer Zamenhof, initiateur de cette langue internationale.
Sports |
Jagiellonia Białystok (club professionnel polonais de football)- Hetman Białystok (club polonais de football)
Jumelages |
La ville de Białystok est jumelée avec :
Hrodna (Biélorussie)
Kaliningrad (Russie)
Pskov (Russie)
Kaunas (Lituanie)
Jelgava (Lettonie)
Eindhoven (Pays-Bas)
Milwaukee (États-Unis)
Panorama |
Notes et références |
Christopher Browning, Les Origines de la solution finale, Points/Histoire, Seuil, 2009, p. 530
http://uea.org/kongresoj/index.html
Liens externes |
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(en) VisitBiałystok.com
(de)(en)(pl)(ru) Białystok Site officiel de la ville
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