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Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali.mw-parser-output .entete.nations-unies{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3a/Picto_infobox_UN.png")}
Abréviation	MINUSMA
Adoption	25 avril 2013
Durée	25 avril 2013 – en cours 5 ans et 9 mois
Représentant spécial	Bert Koenders (du 25 avril 2013 au 22 janvier 2015) Mongi Hamdi (du 22 janvier 2015 au 14 janvier 2016) Mahamat Saleh Annadif (depuis le 14 janvier 2016)
Commandement de la force	Major-général Jean Bosco Kazura (du 1er juillet 2013 au 5 décembre 2014) Général de division Oumar Bikimo (intérim) (du 5 décembre 2014 au 1er avril 2015) Major-général Michael Lollesgaard (du 1er avril 2015 au 11 avril 2017) Général-major Jean-Paul Deconinck (depuis le 11 avril 2017)
Contribution et personnel
Contributeurs	Allemagne  Bangladesh  Bénin  Bosnie-Herzégovine  Burkina Faso  Cambodge  Canada  Chine  Côte d'Ivoire  Danemark  Estonie  États-Unis  Égypte  Finlande  France  Gambie  Ghana  Guinée  Guinée-Bissau  Indonésie  Italie  Jordanie  Kenya  Liberia  Mauritanie  Népal  Niger  Nigeria  Norvège  Pays-Bas  Portugal  République dominicaine  Royaume-Uni  Rwanda  Salvador  Sénégal  Sierra Leone  Suède  Suisse  Tchad  Togo  Yémen
Effectif	6 000 (en 2013) 9 300 (en 2014) 9 883 (en 2015)
Troupe	8831 soldats
Policiers	1052 policiers
Civils locaux	505 civils
Civils internationaux	552 civils
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La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) est une opération de maintien de la paix des Nations unies au Mali^[1],[2]. Elle intervient dans le cadre de la guerre au Mali et est la composante principale de l'intervention militaire au Mali.

Historique |

La MINUSMA a été créée le 25 avril 2013^[1] par la résolution 2100 du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle prend le relais de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) à partir du 1^er juillet 2013^[3].

Le 25 juin 2014, le Conseil de sécurité des Nations unies prolonge jusqu'au 30 juin 2015, le mandat de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) en lui assignant comme priorités de faciliter un règlement politique et d'étendre sa présence dans le nord du pays^[4].

Le 30 juin 2015, le Conseil de sécurité des Nations unies prolonge jusqu'au 30 juin 2016, le mandat de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) en lui assignant comme priorité de soutenir la mise en œuvre de l’accord de paix signé le 20 juin, à la fois sur le plan politique et sécuritaire, grâce aux 10 000 casques bleus déployés au Mali.

Le 29 juin 2016, le Conseil de sécurité des Nations unies prolonge jusqu'au 30 juin 2017, le mandat de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) en lui assignant comme priorité stratégique d'aider le gouvernement malien à appliquer l'accord de paix conclu il y a un an avec des groupes armés du Nord, à rétablir son autorité sur le nord et le centre du pays, et à organiser des élections crédibles^[5].

Le 29 juin 2017, le Conseil de sécurité des Nations unies prolonge jusqu'au 30 juin 2018, le mandat de la mission de l'ONU au Mali (Minusma)^[6].

Le 28 juin 2018, Conseil de sécurité a approuvé à l'unanimité la résolution 2423, renouvelant le mandat de la MINUSMA jusqu'au 30 juin 2019^[7].

Mandat |

La MINUSMA est autorisée à prendre toutes les mesures requises pour s'acquitter du mandat suivant^[1],[8] :

• Stabilisation de la situation dans les principales agglomérations et contribution au rétablissement de l’autorité de l’État dans tout le pays


• Contribution à l’application de la feuille de route pour la transition, y compris le dialogue national et le processus électoral


• Protection des civils et du personnel des Nations unies


• Promotion et défense des droits de l’homme


• Soutien de l’action humanitaire


• Appui à la sauvegarde du patrimoine culturel


• Action en faveur de la justice nationale et internationale

Composition |

Effectifs |

Soldat néerlandais de la MINUSMA au Mali, le 11 septembre 2014.

Le déploiement maximal de la MINUSMA autorisé par l'ONU est de 12 640 personnels, dont 11 200 soldats^[1],[9].

En juillet 2013, les troupes sont composées d'éléments issus principalement de l'armée tchadienne (environ 2000 hommes), de l'armée nigériane (environ 1200 hommes), de l'armée nigérienne (environ 675 hommes), de l'armée béninoise (environ 650 hommes), de l'armée burkinabé (environ 500 hommes), de l'armée togolaise (environ 500 hommes), et de l'armée sénégalaise (environ 500 hommes) qui vont sécuriser diverses villes clés du pays^[10].

Au 31 janvier 2013, la Mission engage 6 010 personnels (5 201 militaires et 809 policiers provenant de trente pays). Son budget approuvé, sur la période du 1^er juillet au 31 décembre 2013, est de 366 774 500 dollars américains^[11]:

• Tchad (1 252, dont 1 242 militaires)


• Togo (1091, dont 939 militaires)


• Niger (862, dont 859)


• Sénégal (796, dont 510 militaires et 280 policiers d'unités constituées)


• Burkina Faso (680, dont 670 militaires)


• Bénin (309, dont 305 militaires)


• Nigeria (261, dont 115 militaires et 140 policiers d'unités constituées)


• Bangladesh (182)


• Guinée (152)


• Côte d'Ivoire (133)


• Ghana (128)


• Allemagne (60)


• Liberia (48)


• France (17, 13 militaires et 4 policiers), ne sont pas compris dans les 3 200 militaires de l'opération Serval ni les 3 000 militaires de l'opération Opération Barkhane
  


• Suède (6), États-Unis (6)


• Sierra Leone (5)


• Mauritanie (4), Viêt Nam (2), Seychelles (1)


• Burundi (2), Cambodge (2), Cameroun (2), Jordanie (2), Royaume-Uni (2)


• Belgique (1),Chili (1), Égypte (1), Finlande (1), Italie (1), Rwanda (1).


• Canada (280)

En octobre 2013, la MINUSMA compte 6 300 hommes sur 12 000 prévus à la fin de l'année. Le 16 octobre, Bert Koenders, représentant spécial, réclame le déploiement « de façon urgente, de nouveaux moyens de transport, des hélicoptères et des bataillons supplémentaires sur le terrain »^[12].

Mais en janvier 2014, les forces de la MINUSMA au Mali ne sont plus que de 5 539 hommes. Seuls la Chine et les Pays-Bas envoient des renforts avec respectivement 395 et 380 militaires avec 4 hélicoptères de combat AH-64 Apache^[13]. En février, le Cambodge envoie un contingent de 309 hommes^[14],[15].

Au 1^er septembre 2014, les effectifs de la MINUSMA au Mali sont de 9 300 militaires et policiers, dont 1 211 Tchadiens et 868 Nigériens^[16].

Les effectifs déployés au 31 octobre 2014 sont de 10 375 personnes au total réparti ainsi :

• 9 321 membres du personnel en uniforme, dont
  
  
  
  • 8 311 militaires
  
  
  • 1 010 policiers
  
  
  
  


• 943 membres du personnel civil, dont
  
  
  
  • 504 membres du personnel civil international
  
  
  • 439 membres du personnel civil local
  
  
  
  


• 111 volontaires des Nations unies

La Suède déploie de son côté 250 soldats en février 2015^[17],[18].

D'octobre 2015 à octobre 2016, l'Indonésie a détaché 3 hélicoptères Mil Mi-17 et 140 hommes et femmes de son armée pour assurer des opérations de transport et de reconnaissance à Tombouctou^[19].

Le 3 mai, l'armée ivoirienne annonce le déploiement pour la première fois d'une unité combattante de 150 hommes^[20].

Le 30 juin 2017, 639 soldats allemands sont déployés à Gao avec des drones et des hélicoptères^[21]. Au 1^er, près d'un millier de militaires allemands sont présents au Mali^[21].

Le 18 juin 2018, environ 280 soldats canadiens sont arrives a Gao. Le personnel est membres d<une forces operationelles aeriennes qui comprend 5 griffon CH-156 et de 3 Chinook CH-147F.

Commandant |

De gauche à droite : Frans Timmermans ; ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, le général Jean Bosco Kazura ; commandant des forces militaires de la MINUSMA, Bert Koenders ; chef de la MINUSMA et Jeanine Hennis-Plasschaert, ministre de la Défense des Pays-Bas. Le 28 novembre 2013, à Bamako.

Le premier représentant spécial et chef de la MINUSMA est le Néerlandais Bert Koenders, lequel est nommé ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas en octobre 2014^[22]. Le 12 décembre 2014, le Tunisien Mongi Hamdi est choisi pour lui succéder^[23]. Il prend ses fonctions officiellement le 22 janvier 2015. Il est remplacé le 14 janvier 2016 par Mahamat Saleh Annadif, ancien ministre tchadien des Affaires étrangères^[24],[25].

Le poste de représentant spécial adjoint du secrétaire général, coordonnateur résident des Nations unies, coordonnateur humanitaire et représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), est tenu par l'Américain David Gressly (en)^[26].

Le général rwandais Jean Bosco Kazura est choisi comme commandant des forces militaires de la MINUSMA. Bilingue français-anglais, il a déjà participé à des missions de maintien de la paix^[9],[27]. Son pays, le Rwanda, est membre du Conseil de sécurité du 1^er janvier 2013 au 31 décembre 2014. Il quitte le commandement le 5 décembre 2014^[28].

Le candidat tchadien, le général Oumar Bikimo, qui avait commandé la MICOPAX puis les forces armées tchadiennes d'intervention au Mali (FATIM), est son adjoint^[29]. Il assure l'intérim au départ du général Kazura^[30].

Le major-général danois Michael Lollesgaard prend ses fonctions à la tête de la force de la MINUSMA le 1^er avril 2015^[31]. Le 11 avril 2017, le général belge Jean-Paul Deconinck lui succède^[32].

Un Français, le général de brigade Christian Thiébault, ancien chef de corps du 4^e Régiment étranger, est nommé chef d'état-major de la MINUSMA en juillet 2014^[33]. Le général de brigade Hervé Gomart lui succède en juillet 2015^[34]. Le général de division Michael Lollesgaard, du Danemark lui succède en 2016, suivi par le général de division belge Jean-Paul Deconinck en mars 2017^[35].

Pertes |

À la date du 7 avril 2018, la MINUSMA déplore la mort de 160 casques bleus, dont 102 victimes d'actes hostiles^[36]. Elle compte notamment 28 morts et 75 blessés pour l'année 2014^[37] et 27 morts pour l'année 2016^[38].

• Le 23 octobre 2013, cinq casques bleus tchadiens sont tués lors de l'attentat de Tessalit^[39],[40].


• Le 14 décembre 2013, deux casques bleus sénégalais sont tués par un attentat-suicide à Kidal^[41],[40].


• Le 20 janvier 2014, six soldats tchadiens sont blessés par l'explosion d'une mine près de Kidal^[42].


• Le 16 mars 2014, un soldat tchadien est grièvement blessé par une mine à Tessalit^[42].


• Le 25 avril 2014, un soldat guinéen est blessé par une mine près de Kidal^[42].


• Le 13 mai 2014, trois soldats sénégalais sont grièvement blessés près de Kidal^[42].


• Le 2 juin 2014, trois sous-traitants maliens travaillant pour la MINUSMA sont blessés par l'explosion d'une mine près d'Aguel'hoc^[42].


• Le 10 juin 2014, deux casques bleus cambodgiens décèdent d'un empoisonnement alimentaire après avoir mangé de la nourriture avariée^[15].


• Le 11 juin 2014, quatre soldats tchadiens sont tués lors de l'attentat d'Aguel'hoc^[43],[40].


• Le 30 juin 2014, un casque bleu burkinakè est tué et six autres blessés par l'explosion d'une mine entre Goundam et Tombouctou^[44],[40].


• Le 18 juillet 2014, un soldat cambodgien est grièvement blessé près de Kidal^[42].


• Le 2 août 2014, un soldat tchadien est tué par une mine^[40].


• Le 9 août 2014, trois soldats tchadiens sont blessés par une mine près d'Aguel'hoc^[42].


• Le 16 août 2014, deux soldats burkinabè sont tués et quatre autres blessés à Ber, par l'explosion d'un pick-up conduit par deux kamikazes^[45],[40].


• Le 1^er septembre 2014, quatre sous-traitants maliens travaillant pour la MINUSMA sont blessés par l'explosion d'une mine près d'Aguel'hoc^[42].


• Le 2 septembre 2014, quatre soldats tchadiens sont tués et 15 autres blessés à une trentaine de kilomètres au nord de Kidal par l'explosion d'une mine^[46],[40].


• Le 14 septembre 2014, un véhicule saute sur une mine près d'Aguel'hoc, un soldat tchadien est tué et quatre autres sont blessés^{[47],[48],[40]}.


• Le 18 septembre 2014, cinq soldats tchadiens sont tués et trois blessés par un engin explosif entre Aguel'hoc et Tessalit^[49],[40].


• Le 3 octobre 2014, neuf casques bleus nigériens sont tués dans une embuscade tendue par deux djihadistes équipés de lance-roquettes RPG-7 près d'Idelimane, entre Ansongo et Ménaka^[50],[40].


• Le 7 octobre 2014, un casque bleu sénégalais est tué et un autre blessé à Kidal par des tirs de roquettes contre la caserne de la MINUSMA^[51],[40].


• Le 18 décembre 2014, un casque bleu tchadien est tué et par une mine près d'Aguel'hoc^[52].


• Le 4 janvier 2015, un véhicule de la MINUSMA saute sur une mine entre Ansongo et Ménaka, six soldats nigériens sont blessés, dont trois gravement^[53]. Cette attaque est revendiquée par al-Mourabitoune^[54].


• Le 9 janvier 2015, sept soldats sénégalais sont blessés par un engin explosif à Kidal, près de l'aéroport^[55].


• Le 17 janvier 2015, un soldat tchadien tué et un autre blessé dans une attaque à Kidal^[56],[57].


• Le 27 janvier 2015, un soldat nigérien est tué par une mine^[40].


• Le 7 mars 2015, deux militaires suisses spécialistes en déminage sont blessés lors de l'attentat de Bamako du 7 mars 2015^[58].


• Le 8 mars 2015, un soldat tchadien tué et huit blessés par des tirs de roquettes sur la caserne de Kidal^[59],[40].


• Le 17 mars 2015, un hélicoptère Apache néerlandais s'écrase accidentellement au nord de Gao, les deux pilotes sont tués^[60],[61].


• Le 15 avril 2015, à Ansongo, l'explosion d'un véhicule piégé conduit par un kamikaze blesse neuf casques bleus nigériens, dont deux sérieusement, tue trois civils et en blesse sept autres^[62].


• Le 17 avril 2015, à une vingtaine de kilomètres de Gao, un convoi de la MINUSMA est arrêté par deux djihadistes à motos, deux chauffeurs civils sont exécutés sommairement, les autres parviennent à s'enfuir, l'un d'eux est blessé^[63].


• Le 20 avril 2015, un autre chauffeur d'un nouveau convoi civil est assassiné près de Gao^[64].


• Le 26 mai 2015, pour la première fois à Bamako la MINUSMA est la cible d'une attaque meurtrière ; des hommes armés ouvrent le feu sur des casques bleus bangladais, l'un d'eux est tué, un autre blessé^{[65],[66],[67]}. L'attaque est revendiquée en juillet par Ansar Dine^[68]
  


• Le 2 juillet 2015, six casques bleus du Burkina Faso sont tués et cinq blessés dans une embuscade tendue par AQMI entre Goundam et Tombouctou^[69].


• Le 28 novembre 2015, le camp de la MINUSMA à Kidal est frappé par des tirs de mortiers, deux casques bleus guinéens sont tués, ainsi qu'un civil contractuel, et 14 à 20 personnes blessées^[70],[71].


• Le 12 février 2016, une pluie de roquettes s'abat sur le camp de la MINUSMA à Kidal et un véhicule kamikaze se fait exploser, six soldats guinéens sont tués et environ 30 autres casques bleus sont blessés, l'attaque est revendiquée par Ansar Dine^[72]
  


• Le 25 février 2016, à Kidal, un soldat tchadien ouvre le feu et tue un commandant et un médecin militaire après avoir essuyé une remontrance de ces derniers pour cause d'ivresse^[73],[74].


• Le 12 mars 2016, à Tessalit, un soldat tchadien tue deux de ses officiers et en blesse un autre après une dispute portant sur les salaires^{[74],[75],[76]}.


• Le 15 mai 2016, à Bamako, deux casques bleus sont tués et quatre blessés par une tornade^[77].


• Le 18 mai 2016, près d'Aguel'hoc, six casques bleus tchadiens sont tués (cinq le jour même puis un succombant à ses blessures) et trois blessés dans une embuscade^[78],[79].


• Le 29 mai 2016, cinq casques bleus togolais sont tués, et un autre grièvement blessé, dans une embuscade entre Ténenkou et Sévaré^{[80],[81],[82]}.


• Dans la nuit du 31 mai au 1^er juin 2016, une attaque menée par la katiba Al-Mourabitoune d'AQMI vise le camp de la MINUSMA à Gao et le service de lutte antimines à Gao, un casque bleu chinois et un employé contractuel Français sont tués, tandis que 11 travailleurs civils de la MINUSMA, quatre casques bleus chinois et deux gardes de sécurité Maliens sont blessés^{[83],[84],[85],[86]}.


• Le 7 juillet 2016, à Kidal, deux casques bleus néerlandais sont tués et un blessé par l'explosion accidentelle d'un mortier au cours d'un exercice^[87].


• Le 7 août 2016, un véhicule tchadien saute sur une mine entre Aguel'hoc et Anéfis, un casque bleu est tué et quatre autres blessés^[88].


• Le 3 octobre 2016, deux casques bleus tchadiens sont tués et plusieurs autres blessés dont 4 grièvement par des tirs de mortier contre leur camp à Aguel'hoc^[89],[90].


• Le 6 novembre 2016, un casque bleu togolais et tué et sept autres soldats sont blessés dans une embuscade à Bambara Maoudé^[91].


• Le 23 janvier 2017, un casque bleu tchadien est tué et deux blessés à Aguel'hoc par des tirs de mortier^[92],[93].


• Le 3 mars 2017 : un officier burkinabé se suicide dans son bureau, à Gao^[94].


• Le 3 mai 2017 : six obus sont tirés contre un camp militaire à Tombouctou, un casque bleu libérien est tué et neuf autres — principalement libériens et suédois — sont blessés, dont quatre grièvement^{[95],[96],[97]}.


• Le 23 mai 2017, deux casques bleus tchadiens sont tués dans une embuscade lors d'une patrouille près d'Aguel'hoc^[98],[99].


• Le 8 juin 2017, la caserne de Kidal est visée par des tirs de roquettes, les casques bleus font une sortie mais tombent dans une embuscade à trois kilomètres du camp. Quatre soldats guinéens sont tués et huit blessés. L'attaque est revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans^{[100],[101],[102],[103]}.


• Le 26 juillet 2017, un hélicoptère Tigre s'écrase accidentellement près de Tabankort, au nord de Gao, entraînant la mort des deux casques bleus allemands présents à l'intérieur^[104].


• Le 14 août 2017, un camp est attaqué à Douentza, un soldat malien et un casque bleu togolais sont tués, ainsi que deux assaillants^[105],[106].


• Le 24 septembre 2017 : trois casques bleus bangladais sont tués et cinq blessés par l'explosion d'un engin explosif sur la toute entre Gao et Anéfis^[107],[108].


• Le 26 octobre 2017 : trois casques bleus tchadiens sont tués par des mines près d'Aguel'hoc^[109]. Un quatrième succombe à ses blessures le 19 novembre^[110].


• Le 24 novembre 2017 : deux embuscades sont menées contre la MINUSMA : trois casques bleus nigériens et un soldats maliens sont tués, tandis que 16 casques bleus et un soldat malien sont blessés dans une embuscade à Idelimane, entre Ansongo et Ménaka ; un casque bleu burkinabé est tué et un autre blessé près de Douentza^[111],[112].


• Le 15 décembre 2017 : quatre attaques sont menées contre la MINUSMA en pleine ville de Kidal ; un casque bleu guinéen est touché et succombe à ses blessures le 18 décembre^[113],[114].


• Le 28 février 2018, quatre casques bleus bangladais sont tués par l'explosion d'une mine entre Boni et Douentza^[115],[116].


• Le 5 avril 2018, deux casques bleus tchadiens sont tués et dix blessés par des tirs de mortiers contre le camp de la MINUSMA à Kidal^{[117],[118],[119]}.


• Le 6 avril 2018, deux hommes armés ouvrent le feu sur un véhicule de la MINUSMA à Gao et tuent un casque bleu nigérien^[36],[120].


• Le 14 avril 2018 : un casque bleu burkinabé est tué lors d'une attaque du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans contre le quartier général de la MINUSMA, à Tombouctou^[121]. Une quinzaine d'assaillants sont tués^[122].


• Le 27 octobre 2018 : deux casques bleus burkinabés sont tués et cinq blessés dans une attaque à Ber^[123].


• Le 20 janvier 2019, dix casques bleus tchadiens sont tués dans une attaque à Aguel'hoc^[124].


• Le 25 janvier 2019, deux casques bleus Sri-lankais sont tués par l'explosion d'une mine près de Douentza^[125].

Sources |

Références |

Bibliographie |

• « Historique », sur minusma.unmissions.org, 2013(consulté le 28 juin 2013)


• « MINUSMA », sur operationspaix.net, 2013(consulté le 29 juin 2013)


• « MINUSMA Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali », sur le site des Nations unies, 2013(consulté le 28 juin 2013)


• « Opération Serval : Point de situation du jeudi 27 juin 18h00 », sur le site du Ministère de la défense français, 2013(consulté le 28 juin 2013)


• Pascal Airault, « Mali : Jean-Bosco Kazura, un Rwandais à la tête de la Minusma », Jeune Afrique,‎ 2013(lire en ligne)


• « Le général rwandais Jean-Bosco Kazura dirigera la Minusma au Mali », RFI,‎ 10 juin 2013(lire en ligne)


• « Mali: les dessous de la nomination du commandant rwandais de la Minusma », RFI,‎ 11 juin 2013(lire en ligne)


• « Mali: l'ONU prolonge le mandat de la Minusma », Le Figaro,‎ 25 juin 2014(lire en ligne)


• Thomas Hofnung, Louise Molière et Claire Olivès, « Trois minutes pour comprendre les enjeux de l'élection au Mali », Libération,‎ 26 juillet 2013(lire en ligne)


• Olivier Berger, « Mali : 6 000 hommes et 30 pays engagés dans la MINUSMA », La Voix du Nord,‎ 26 septembre 2013(lire en ligne)


• Philippe Chapleau, « Mali: encore un véhicule des casques bleus touché par un engin explosif », Ouest-France,‎ 9 janvier 2015(lire en ligne)

Annexes |

Articles connexes |

• Liste des opérations de maintien de la paix

Lien externe |

• Site officiel de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali

v · m Opérations de maintien de la paix des Nations unies
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Mis à jour le 31 décembre 2014

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