Cathédrale Saint-Étienne de Toulouse





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Cathédrale
Saint-Étienne de Toulouse

Image illustrative de l’article Cathédrale Saint-Étienne de Toulouse
Présentation
Nom local
Saint-Étienne
Culte

Catholique romain
Type

Cathédrale
Rattachement

Archidiocèse de Toulouse
Début de la construction

XIIIe siècle
Fin des travaux

XVIIe siècle
Style dominant

Gothique et Roman
Protection

Logo monument historique Classée MH (1862)
Site web http://paroissescathedraletoulouse.fr/
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région

Occitanie
Département

Haute-Garonne
Ville

Toulouse
Coordonnées
43° 36′ 00″ nord, 1° 27′ 01″ est


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Cathédrale Saint-Étienne de Toulouse

Cathédrale
Saint-Étienne de Toulouse




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Cathédrale Saint-Étienne de Toulouse

Cathédrale
Saint-Étienne de Toulouse




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Cathédrale Saint-Étienne de Toulouse

Cathédrale
Saint-Étienne de Toulouse





La cathédrale Saint-Étienne de Toulouse est une cathédrale catholique romaine du centre historique de Toulouse, dans le département de la Haute-Garonne. Elle a donné son nom au quartier qui l'entoure. On ne connaît pas les origines de la cathédrale. Ses premières traces datent de 1071, quand l'évêque Isarn décida de reconstruire l'édifice, alors en ruine. Son architecture est particulière car elle est composée d'éléments architecturaux de diverses époques. La cathédrale jouxte l'ancien palais épiscopal, aujourd'hui occupé par la préfecture.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 L’extérieur


    • 2.1 Le clocher




  • 3 Architecture intérieure


    • 3.1 La nef raimondine


    • 3.2 La partie gothique




  • 4 Les orgues


  • 5 Particularité


    • 5.1 Les Tentures murales de la vie de saint Etienne


    • 5.2 Tombes et cénotaphes


    • 5.3 Reliques de Saints


    • 5.4 Les Petits Chanteurs à la croix potencée




  • 6 Références


  • 7 Annexes


    • 7.1 Bibliographie


    • 7.2 Articles connexes


    • 7.3 Liens externes







Histoire |




La place de la cathédrale en août 1900.


La cathédrale a été bâtie sur les fondations d'une chapelle construite par saint Saturnin, au IIIe siècle, et reconstruite par saint Exupère, cent cinquante ans plus tard. Il est difficile de juger aujourd'hui en l'absence de fouilles. L'histoire de cette église est tellement émaillée de modifications, de rénovations et de reconstructions qu'on pourrait la surnommer la « cathédrale inachevée ».


Jusqu'au XIIIe siècle, les plans de l'église romane furent sans cesse modifiés. Ainsi, une révision de la hauteur prévue de l'édifice est visible par la coupe des fenêtres sur le mur sud, tandis que le mur nord, construit plus tard, ne présente pas cette anomalie. On reconnaîtra sur le mur occidental une rosace, directement inspirée de celle Notre-Dame de Paris.


La principale originalité de l'édifice est de présenter deux parties très distinctes : une partie romane à l'arrière du vaisseau, la nef raimondine, et une partie gothique, le chœur. Ces deux églises ont été reliées au XVIe siècle par le futur cardinal Jean d'Orléans. Le chœur est deux fois plus large que la nef romane, si bien que l'allée centrale est en ligne brisée. Le mur roman sud a été prolongé par l'église gothique. Ce projet gigantesque a débuté en 1272, sous l'égide de l'évêque Bertrand-de-L'Isle. À l'instar de sa petite jumelle, l'église gothique a subi de nombreux ajouts, et a donné lieu à de nombreux projets, souvent abandonnés en cours de route.


En 1609, l'architecte Pierre Levesville se résout à mettre une voûte au chœur dont le toit venait de brûler. Le projet initial prévoyait une hauteur de plafond de 40 mètres, la voûte n'est aujourd'hui que de 28 mètres, et n'en est pas moins impressionnante. On dote aussi la cathédrale d'un nouveau mobilier mariant le baroque au gothique pour remplacer l'ancien mobilier brûlé.


En 1794, le bourdon majestueux de 12 ou 13 tonnes, la « Cardailhac », est jeté du haut du clocher, s'enfonce profondément dans la terre et se brise, malgré plusieurs couches de paille disposées sur le parvis. Ce n'est qu'au début des années 2000 que la maçonnerie de cette fenêtre est refaite, tout comme le pignon devant la rosace romane. Malheureusement, la pollution urbaine et les pneus brûlés devant la Préfecture ont eu tôt fait de noircir à nouveau la pierre restaurée, en quelques années à peine. Ce n'est qu'en 1938 que l'État achève la dernière transformation remarquable, par la réalisation de la façade du transept nord inachevé, rendue nécessaire par la destruction du moulon de la rue des Cloches, et le dégagement du parvis gothique et du square Saliège.


Le clocher roman fortifié abrite un carillon[1] de 17 cloches au clavier et 5 en volée.


Comme toutes les cathédrales, Saint-Étienne est le siège de l'évêque du lieu (à Toulouse, c'est un archevêque). Elle est aussi une paroisse[2] vivante, qui rassemble entre 300 et 800 paroissiens chaque dimanche, et environ 2 000 chrétiens du diocèse pour les grandes célébrations (ordinations, accueil de l'évêque…).


L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862[3].



L’extérieur |




Façade Nord



Le clocher |


Le clocher roman renferme 17 cloches sacrées, auxquelles il faut ajouter 3 cloches civiles d'horloge en montre au sommet, une cloche du chapitre dans le campanile sur la nef gothique et une petite cloche de sacristie[4].


Le carillon, fondu à la Révolution, a été reconstitué par étapes. En 1922, après l'apport de 6 cloches coulées par A. Vinel (à Toulouse), on jouait 13 cloches au clavier et 6 au banc du sonneur. Ces deux modes manuels ont été abandonnés dans les années 1960 lors de la deuxième grande électrification. Les cloches de volée ont été portées au nombre de 5 en 1992, par l'apport de 2 cloches Paccard (à Annecy). Aujourd'hui, on peut encore jouer le carillon par le biais d'un petit clavier électrique, depuis la sacristie située à l'autre extrémité de la cathédrale.


C'est l'édifice de Toulouse qui contient le plus de cloches anciennes (antérieures à la Révolution), puisqu'il fut notamment le réceptacle des grosses cloches des couvents toulousains : Flos Carmeli, la Cordelière, l'Augustine. Ces deux dernières n'existent pourtant plus, au profit du bourdon Étienne-Florian, coulé en 1876 par Amans Lévêque (maison Louison à Toulouse) sur les deniers du futur cardinal Desprez, pour un poids de 3,9 t, un diamètre de 1,84 m et sonnant la2.



Architecture intérieure |


La cathédrale est la seule église de Toulouse à avoir conservé ses vitraux originaux datant du XIVe siècle pour les plus vieux.





La nef raimondine |


On y accède par le portail occidental de la cathédrale. Plusieurs tableaux ornent la contre-façade, un "Christ en croix apparaissant à Saint-Bernard" huile sur toile du 4e quart XVIIe siècle classé au titre des monuments historiques[5], Au-dessus de la porte une Cène, "Le passage de la Mer Rouge" Huile sur toile du XVIIe siècle classé aux monuments historiques[6].




Sur son côté droit s'ouvre la chapelle de l'Agonie. Sur ce même côté on trouve la "Vierge de Pitié" par Gervais Drouet en terre cuite peinte (h= 203 ; l= 155 ; pr= 104) elle est classée au titre des monuments historiques. Gravée sur la base la date de 1654. L'œuvre a été restaurée en 1992 par l'entreprise Reynard Dubis puis en 2012 par Elise Rachez et Stéphane Moreau. Cette Vierge de Pitié est une commande du marchand Sébastien Taffin, initialement destiné à la basilique St Sernin. Elle sera exposé en premier lieu dans le chœur, puis déplacée dans la chapelle du "Sacré-Cœur". Sous la révolution elle est vendue sur le parvis en 1789. Elle est acquise par le sculpteur Jean-Baptiste Julia qui la restitua à la cathédrale neuf ans après[7].


En remontant vers l'autel de la nef raimondine, on trouve la chaire.
Du côté gauche, dans la contre-façade s'ouvre la chapelle de saint-Antoine de Padoue. Dans l'angle l'accès au clocher.



la chapelle des fonts baptismaux.

Sur le côté gauche proprement dit elle contient les fonts composés d'une cuve circulaire reposant sur une base polygonale. Plusieurs inscriptions sont gravées sur la cuve ainsi que la date de 1305. Les fonts sont inscrits au titre des monuments historiques [8].






La partie gothique |


En entrant par la nef raimondine : Pierre-Paul Riquet, promoteur du canal du midi, repose dans une crypte, accessible sous une dalle, devant le "pilier d'Orléans", qui porte sa stèle (classée au titre des monuments historiques [9]).


Le mur du transept montre les Orgues. Au-dessous, un tableau de Hilaire Pader le Triomphe de Joseph peinte en 1657. Le peintre a donné ses traits à Joseph[10]. Le tableau est classé au titre des monuments historiques[11].
Toujours sur le même mur vers la porte latérale un tableau classé de Jean-Pierre Rivalz La Visitation[12].
De part et d'autre de la porte latérale gauche de la cathédrale deux huiles sur toile, classées, du peintre Hilaire Pader. Côté gauche de la porte le Sacrifice d'Abraham[13], du côté droit Samson massacrant les Philistins[14].





Le chœur est constitué de stalles en bois autrefois clôturées par un jubé, doté d'un orgue de chœur et d'une plateforme pour la maîtrise, et se termine par une nécropole épiscopale, située sous l'autel accessible après plusieurs marches délimitées par une balustrade. Un retable en pierre construit par l'architecte Pierre Mercier et le sculpteur Gervais Drouet entre 1667 et 1670[15] parachève la perspective. Il représente en son centre la lapidation de saint Étienne, et le tétramorphe dans l'ordre suivant : Luc et un taureau, Matthieu et un ange, Marc et un lion, Jean et un aigle, les deux extrêmes étant couronnés d'une majestueuse coquille Saint-Jacques.


La nef gothique est entourée de 15 chapelles pentagonales, voûtées dans les dernières années du XIIIe siècle.


  • Les chapelles de droite, derrière le pilier d'Orléans


la chapelle de l'autel secondaire de la cathédrale.

L'autel et le tabernacle en marbre, de style Louis XV, sont classés au titre des monuments historiques [16]. Cette œuvre volée en 2006 a été restaurée en 2012 par Elise Rachez et Stéphane Moreau. Les deux anges adorateurs de part et d'autre en marbre blanc sont également classés[17]. Le tableau du retable représente l’assomption de la vierge par Jean-François Fauré (1750-1824) élève de Jean-Baptiste Despax; classé au titre des monuments historique[18].

Sur le côté droit une œuvre classée, huile sur toile du XVIIe siècle : La sainte Famille[19].




La chapelle Notre-Dames des anges.

Érigée sous l'épiscopat de Jean d'Orléans au début du XVIe siècle, la chapelle a depuis été dédiée à la Vierge comme en témoigne la clef de voûte qui la représente. Le retable en bois dorée représentant l’Assomption a été détruit. La chapelle a été restaurée de 1872 à 1873 sous la direction de l'architecte Edmond Chambert. Elle recevra un groupe sculpté par Mathieu (élève de Falguière) la Vierge entourée d'Ange, il a également réalisé l'autel et le tabernacle néogothique[20].



L'ancienne chapelle saint-Laurent

Elle sert de passage vers la cour sainte-Anne.



La chapelle saint-Vincent de Paul

Cette chapelle commencée sous l’épiscopat de Bertrand de l'Isle a été terminée dans la première moitié du XIVe siècle. La clef de voûte porte effigie de saint-Dominique la chapelle lui était initialement dédiée. Après le concordat elle a été dédiée à Saint Vincent de Paul en souvenir de son séjour toulousain : il a étudié la théologie de 1597 à 1604 à l'Université de Toulouse[21]. Le tableau du retable peint par Jean-François Fauré (1750-1824) représente Saint Vincent de Paul instituant des filles de la charité, huile sur toile datée de 1820 et inscrite au titre des monuments historique[22]. Cette chapelle contient les reliques de Jeanne de Toulouse.



La chapelle saint-Augustin

Dédiée initialement à sainte Catherine dont l'image est sur la clef de voûte de la chapelle. On la retrouve au-dessous de l'annonciation sur le vitrail avec la palme du martyre et l'image de la roue de son supplice. Au-dessus de l'autel deux copies de toiles du Pérugin du Musée des Augustins représentant saint-Augustin et de saint Jean. Sur le côté gauche le buste en marbre de Mgr Jean-Augustin Germain archevêque de Toulouse de 1899 à 1928; classé aux monuments historiques [23].



La chapelle sainte-Germaine

Initialement dédiée à saint Nicolas, qui figure sur la clef de voûte de la chapelle, elle a été dédié au XVIIIe siècle à Saint François de Paule, dont le vitrail retrace la vie. Enfin elle a été dédiée en 1876 à Sainte Germaine de Pibrac. Lors de la dernière restauration de la chapelle en 1878 cinq panneaux peintes par Bernard Benézet illustrent la vie de la sainte ont été mis en place.

Dans cette chapelle ont été inhumés les deux inquisiteurs, Chanoines de St Étienne, tués en 1242 à Avignonet par les cathares de Montségur.

Sur la partie gauche de la chapelle la statue grandeur nature du cardinal Florian Desprez, par le sculpteur Henri Maurette signée et datée de 1898, classé aux monuments historiques [24].



La chapelle de la sainte-Croix

La chapelle a été restaurée en 1879. Le reliquaire date de cette époque il est en métal peint et est inscrit au titre des monuments historiques[25].



  • Les chapelles absidiales


La chapelle des reliques

Elle a bénéficié de 1842 à 1847 d'une restauration par les soins de l'architecte Auguste Virebent, qui a créé un décor gothique en terre cuite, et a disposé des niches fermées de grilles en bronze qui contiennent les reliques de différents Saints. Le confessionnal en bois de chêne du XVIIe siècle est classé au titre des monuments historique[26].

La chapelle saint-Joseph

La chapelle du sacré-Cœur (chapelle d'axe)


Ancienne chapelle de Notre-Dame des Brassiers, édifiée par l’archevêque Bernard de Rousergue au XVIe siècle, puis dédiée au Sacré-Cœur et modifié entre 1850 et 1856 par Jacques-Jean Esquié. La clef de voûte de la première chapelle aux arme de Bernard de Rousergue est conservée au Musée des Augustins de Toulouse.



La chapelle de saint-François-de-Sales

La chapelle de passage vers la sacristie.

Cette chapelle terminée vers 1279, était initialement dédiée au Corps du Christ. L'évêque Jean d'Orléans fit construire une sacristie à laquelle on accède par cette ancienne chapelle. Du côté droit le mur est orné d'un tableau de Jean-Baptiste Despax : Salomon tenant le plan de Jérusalem. Au milieu une œuvre de Jean-Jacques Courtin (1707) une huile du toile repentant Saint Paul ressuscitant Eutype, tombé du toit (classée au titre des monuments historiques [27]). Sur le mur de droite Zacharie visité par l'ange qui lui annonce la venu de son fil Jean également de Despax. Les toiles de Despax formaient autrefois deux des caissons du plafond de la chapelle des pénitents noirs, elles sont toutes les deux classée[28].

Les portes en chêne de la sacristie datant de la limite entre le XVe et le XVIe siècle sont classées [29].



  • Les chapelles de gauche (à partir de la sacristie)


La chapelle de sainte Jeanne-d'Arc

Cette chapelle date de 1279. Le décors actuel date de 1922 après sa canonisation en 1920. Elle est devenue un mémorial pour les soldats de la paroisse tombés en 14-18. À droite une statue de sainte-Clotilde et à gauche de sainte-Geneviève.



La chapelle saint François-Xavier

Terminée en 1279, était initialement dédiée à saint Martin qui est toujours présent sur la clef de voûte. Remaniée et restaurée de 1843 à 1846 la chapelle est alors consacrée à Saint François-Xavier. Au XIXe siècle une tableau de Fauré représentant Saint François-Xavier prêchant aux Indiens. Cette œuvre est inscrite au titre des monuments historique[30].



Chapelle saint-Roch

Cette chapelle contient le cénotaphe de Joseph et Jean François Sylvestre Roux de Puyvert. Œuvre en Marbre polychrome du sculpteur François Lucas 3e quart du XVIIIe siècle.

Du côté gauche une huile sur toile attribuée au peintre Bertrand François (1756-1805) par Maurice Prin[31]. Elle représente Saint François de Sales remet la règle à sainte Jeanne de Chantal. Le tableau est classé au titre des monuments historiques[32].



La chapelle saint Pierre

Terminée en 1286 est le siège de 24 chanoines dont le groupe a été créé en 1259. Le retable date du XVIIIe siècle et montre une toile représentant Saint Pierre guérissant un paralytique. Le retable et le tableau du XVIIe siècle sont inscrits au titre des monuments historique[33].


Chapelle saint Jacques



Le déambulatoire

Il enserre le chœur et dessert les chapelles. Derrière l'autel principal il permet de voir le buste, et le monument sépulcral d'Henri de Sponde, ancien évêque de Pamiers.




Les orgues |


Les deux orgues sont situés dans la partie gothique.



  • L'orgue de tribune de la Cathédrale pèse environ treize tonnes. il est haut de 12 mètres et large de dix. Il n'est pas posé sur un support, mais accroché sur une paroi verticale. L'orgue initial date de 1612. Les boiseries sont d'Antoine Lefèbvre 1612; augmenté en 1677 par J.de Joyeuse, puis en 1738 par Pierre de Montbrun, restauration en 1761 J.F.L'Epine, et J.B. Micot fils en 1772, Grégoire Rabiny 1787. La partie instrumentale a fait l'objet d'une reconstruction conservatrice par Aristide Cavaillé-Coll en1852. Restauration complete par Alfred Kern en 1977 & Jean Férignac (buffet). Il a été classé Monument Historique[34]

  • L'orgue de chœur par Cavaillé-Coll Aristide (facteur d'orgues) date de 1868 il est classé au titre des Monuments Historiques [35].




Particularité |



Les Tentures murales de la vie de saint Etienne |





La naissance de saint Etienne - Jean Pechault 1532


Quatre tapisseries actuellement conservées et représentant : La Lapidation de saint Etienne, la naissance de saint Etienne, une scène de baptême (saint Etienne baptisant son père ?) et un Baptême. Travail de Jean Péchault de 1532 à 1534. Œuvres classées [36].



Tombes et cénotaphes |




  • Pierre-Paul Riquet, promoteur du canal du midi.


  • Louis de Froidour, défenseur de la forêt pyrénéenne, est enterré dans la cathédrale.

  • Joseph Roux de Puyvert, avocat général au parlement de Toulouse, mort en 1780 et Jean-François Sylvestre de Roux, marquis de Puyvert, président du parlement, mort en 1781 ont un cénotaphe dans la chapelle Saint-Roch, œuvre en marbre polychrome du sculpteur François Lucas (3e quart du XVIIIe siècle), classé au titre des monuments historiques [37].


  • Jean Gilles, compositeur et maître de musique de la cathédrale, mort à Toulouse le 5 février 1705, y est inhumé le lendemain « au cloître dans le tombeau destiné pour les enfants du chœur »[38].


  • Jules-Géraud Saliège (1870-1956), cardinal, archevêque de Toulouse (1928-1956) fait Compagnon de la Libération le 07 août 1945, et nommé Juste parmi les Justes au Mémorial de Yad Vashem. Sa tombe est située dans le caveau nord du chœur gothique à gauche du maître-autel[39].



Reliques de Saints |


En 1805, les reliques de la bienheureuse Jeanne de Toulouse sont découvertes, lors de la destruction du couvent des Carmes, dans le mur de l'église, ainsi que des documents placés là en 1688 (et attestant de l'authenticité des reliques). Les reliques de la bienheureuse sont alors transférées dans la cathédrale, et placées dans la chapelle Saint Vincent de Paul. En 1893, à l'approche de sa béatification[40], les reliques sont à nouveau exhumées et placées dans un reliquaire installé au niveau du mur de la chapelle[41].



Les Petits Chanteurs à la croix potencée |


L'abbé Georges Rey crée, à la demande de Monseigneur Saliège, les chanteurs de Saint-Étienne en 1936. Ils sont environ quarante, ont entre 8 et 20 ans et chantent la messe et les vêpres. Ils portent une croix potencée, comme celle du chapitre[42]






Références |




  1. Carillon de la cathédrale Saint-Étienne


  2. Site officiel, Paroisse St Étienne, Toulouse


  3. « Cathédrale Saint-Étienne », notice no PA00094498, base Mérimée, ministère français de la Culture


  4. École occitane de carillon Inventaire des cloches de Toulouse


  5. Notice no PM31000762, base Palissy, ministère français de la Culture


  6. Notice no PM31000761, base Palissy, ministère français de la Culture


  7. Notice no PM31001552, base Palissy, ministère français de la Culture


  8. PM31001489


  9. Base Palissy PM31001544


  10. Toulouse monumentale et pittoresque;Jean-Mamert Cayla; Cléobule Paul;Éditeur: Rungis : Maxtor, DL 2014. P.110


  11. Notice no PM31000744, base Palissy, ministère français de la Culture


  12. Notice no PM31000756, base Palissy, ministère français de la Culture


  13. Notice no PM31000746, base Palissy, ministère français de la Culture


  14. Notice no PM31000755, base Palissy, ministère français de la Culture


  15. La Haute-Garonne, encyclopédie illustrée, Éditions Privat, p. 284, (ISBN 2-7089-5811-9)


  16. PM31000753


  17. PM31000754


  18. PM31001547


  19. ) PM31001570


  20. CAZES Daniel, Les restaurations de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse aux 19e et 20e siècles (1802-1959), sous la dir. de Marcel Durliat, mémoire de DEA histoire de l'art, Université Toulouse 2-Le Mirail, 1979 ; LAHONDES Jules de, L'église Saint-Étienne : cathédrale de Toulouse, Toulouse, Ed. Privat, 1890 ; MESURET Robert, Évocation du vieux Toulouse, Paris, Ed. de Minuit, 1987.


  21. Saint Vincent de Paul 1581-1660 Prêtre français, canonisé. Créateur d'Institutions Hospitalières.


  22. PM31001542


  23. Notice no PM31001539, base Palissy, ministère français de la Culture


  24. Notice no PM31001537, base Palissy, ministère français de la Culture


  25. Notice no PM31001535, base Palissy, ministère français de la Culture


  26. Notice no PM31000752, base Palissy, ministère français de la Culture


  27. Base Palissy PM31001406


  28. Notice no PM31000747, base Palissy, ministère français de la Culture


  29. Notice no PM31001530, base Palissy, ministère français de la Culture


  30. Palissy PM31001571


  31. Lahondès Jules de, L'église Saint-Étienne : cathédrale de Toulouse, Toulouse, Ed. Privat, 1890, p. 322. Mesuret Robert, Évocation du vieux Toulouse, Paris, Éd. de Minuit, 1960, p. 230. Maurice Prin, Tapisseries et Tableaux de la Cathédrale Saint-Étienne, 1966, p. 14.


  32. PM31001527


  33. Palissy PM31001525 et Palissy PM31001526


  34. Base Palissy PM31000758


  35. Base Palissy PM31001447, PM31001448 et PM31001449


  36. Base Palissy PM31001048


  37. Base Palissy PM31000751


  38. Acte de sépulture de Jean Gilles dans le Registre des sépultures des chanoines, dignitaires, prébandiers et habituez de l'église métropolitaine Saint Estienne de Toulouse (vue no 7), en ligne sur le site des archives municipales de Toulouse.


  39. Histoire de Toulouse par Philippe Wolf


  40. Jeanne de Toulouse est béatifiée par le pape Léon XIII en 1895.


  41. (en) Joachim Smet, « JOAN OF TOULOUSE (XIV cent-) », sur carmelnet.org, THE CARMELITES PROVINCE OF THE MOST PURE HEART OF MARY (USA) (consulté le 15 avril 2014)


  42. Destrem, et Llabres 1994, p. 116



Annexes |


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Bibliographie |



  • M. R Rey, La cathédrale Saint-Étienne de Toulouse, p. 69-86, dans Congrès archéologique de France. 92e session. Monuments en Toulousain et Comminges. 1929, Société Française d'Archéologie, Paris, 1930


  • Marcel Durliat, Haut-Languedoc roman, p. 189-205, Éditions Zodiaque, coll. « la nuit des temps », no 49), La Pierre-Qui-Vire, 1978

  • Christian Freigang, Imitare ecclesias nobiles. Die Kathedralen von Narbonne, Toulouse und Rodez und die nordfranzösische Rayonnantgotik im Languedoc. Wernersche Verlagsgesellschaft, Worms 1992. (ISBN 978-3-88462-085-4)

  • Louis Destrem et Claude Llabres, Toulouse en noir et blanc : Les années de guerre 1939 / 1944, Editions Milan, 1994(ISBN 2-84113-010-X)

  • Quitterie Cazes, La cathédrale Saint-Étienne de Toulouse à l'époque romane, p. 71-83, dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 1994, tome 54 (lire en ligne)

  • Quitterie Cazes, préface de Léon Pressouyre, Le quartier canonial de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse, p. 1-194, Archéologie du Midi médiéval, année 1998, numéro spécial no 2 (lire en ligne)

  • Olivier Testard, La vieille nef de la cathédrale de Toulouse et ses origines méridionales, p. 73-91, dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 1999, tome 59 (lire en ligne)

  • Quitterie Cazes, Olivier Testard, Saint-Étienne de Toulouse : de la cathédrale romane à la première cathédrale gothique, p. 199-211, dans Congrès archéologique de France. 154e session. Monuments en Toulousain et Comminges. 1996, Société Française d'Archéologie, Paris, 2002

  • Michèle Pradelier-Schlumberger, Cathédrale Saint-Étienne de Toulouse : la cathédrale gothique, p. 213-234, dans Congrès archéologique de France. 154e session. Monuments en Toulousain et Comminges. 1996, Société Française d'Archéologie, Paris, 2002



Articles connexes |



  • Archidiocèse de Toulouse

  • Liste des archevêques de Toulouse

  • Maîtrise de la Cathédrale Saint-Étienne de Toulouse

  • Liste des monuments historiques de la Haute-Garonne

  • Liste des cathédrales catholiques romaines de France

  • Liste des cathédrales de France protégées aux monuments historiques

  • Liste des édifices gothiques de brique en Midi-Pyrénées



Liens externes |



  • Paroisses Cathédrale de Toulouse


  • Cathédrale Saint-Étienne de Toulouse sur Structurae.

  • phototèque et infos pratiques de la cathédrale sur le wiki de Toulouse

  • Visite panoramiques du fond de la cathédrale Saint-Étienne




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