Ligue des champions de l'UEFA





Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne la Ligue des champions masculine. Pour la compétition féminine, voir Ligue des champions féminine de l'UEFA.



.mw-parser-output .entete.football{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f8/Infobox_Football_pictogram.png")}
Ligue des champions de l'UEFA



Description de l'image UEFA Champions League logo 2.svg.

















































Généralités
Sport
Football
Création
1955
Autre(s) nom(s)
Coupe des clubs champions européens (1955-1992)
Organisateur(s)
UEFA
Éditions
64 (en 2018-2019)
Catégorie
Continentale
Périodicité
Annuelle
Nations
Europe
Participants
32 qualifiés pour 79 participants (depuis 2017)
Statut des participants
Professionnel
Site web officiel
fr.uefa.com






























Palmarès
Tenant du titre
Drapeau : Espagne Real Madrid
Plus titré(s)
Drapeau : Espagne Real Madrid (13)
Meilleur(s) buteur(s)
Drapeau : Portugal Cristiano Ronaldo (122)
Meilleur(s) passeur(s)
Drapeau : Portugal Cristiano Ronaldo (42)
Plus d'apparitions
Drapeau : Espagne Iker Casillas (171)



Crystal Clear app kworldclock.png
Pour la compétition en cours voir :
Ligue des champions de l'UEFA 2018-2019





La Ligue des champions de l'UEFA (UEFA Champions League), parfois abrégée en C1 et anciennement dénommée Coupe des clubs champions européens (de sa création en 1955 jusqu'en 1992), est une compétition annuelle de football organisée par l'Union des associations européennes de football (UEFA) et regroupant les meilleurs clubs du continent européen[1]. C'est la compétition interclubs de football la plus prestigieuse d'Europe devant la Ligue Europa.


Le vainqueur de la compétition est automatiquement qualifié pour l'édition suivante. Il participe également à la Supercoupe de l'UEFA ainsi qu'à la Coupe du monde des clubs de la FIFA.


Le Real Madrid, triple tenant du titre, est le club le plus titré dans l'histoire de la compétition avec treize victoires[2].




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Création de la compétition


    • 1.2 La Coupe des clubs champions européens (1955-1991)


      • 1.2.1 La première édition (1955-1956)


      • 1.2.2 Le règne sans partage du Real Madrid (1956-1960)


      • 1.2.3 Les Latins au pouvoir (1960-1966)


      • 1.2.4 Le réveil anglo-saxon (1966-1969)


      • 1.2.5 La période néerlandaise (1969-1973)


      • 1.2.6 Triplé du Bayern Munich (1973-1976)


      • 1.2.7 La domination anglaise (1976-1985)


      • 1.2.8 L'après-Heysel (1985-1992)




    • 1.3 La Ligue des champions (depuis 1992)


      • 1.3.1 Les premières éditions et l'arrêt Bosman (1992-1997)


      • 1.3.2 Le retour du Real (1997-2003)


      • 1.3.3 La surprise Porto (2003-2004)


      • 1.3.4 Le miracle d'Istanbul (2004-2005)


      • 1.3.5 Une domination espagnole (2006-2015)


      • 1.3.6 Triplé du Real Madrid (2016-2018)






  • 2 Autour de la compétition


    • 2.1 Trophée


    • 2.2 Logo


    • 2.3 Hymne officiel


    • 2.4 Aspects financiers




  • 3 Format


  • 4 Palmarès


    • 4.1 Palmarès par édition


    • 4.2 Palmarès par club


    • 4.3 Palmarès par nation




  • 5 Statistiques


    • 5.1 Records et statistiques par club


    • 5.2 Records et statistiques par nation


    • 5.3 Records et statistiques par joueur et entraîneur




  • 6 Notes et références


  • 7 Voir aussi


    • 7.1 Articles connexes


    • 7.2 Liens externes







Histoire |



Création de la compétition |


L'idée d'une coupe d'Europe interclubs est née dans l'esprit de journalistes parisiens ; les chocs Wolverhampton Wanderers - Honvéd Budapest puis Wolverhampton Wanderers - Spartak Moscou de décembre 1954 achèvent de les convaincre[3]. En effet, après les victoires des Wolves, le Daily Mail proclame le club « champion du monde des clubs ». Gabriel Hanot réplique dans L'Équipe en lançant un appel à la fondation d'une coupe d'Europe : une série d'articles du quotidien sportif parisien explique des semaines durant les avantages d'une telle épreuve, et les premières réactions sont plutôt positives[4]. Dès le 16 décembre 1954, Jacques de Ryswick signe un article présentant le « projet de coupe d'Europe interclubs ». Devant les réactions positives de l'Europe entière, L'Équipe rédige le 25 janvier 1955 un avant-projet de règlement signé par Jacques Ferran. Le 3 février 1955, le quotidien publie la liste des clubs invités à disputer la première édition de l'épreuve, et durant le mois de février, les clubs confirment leur participation[3]. Le 26 février 1955, la FIFA contacte L'Équipe pour lui confirmer que ses statuts n'empêchent pas l'organisation d'une telle compétition : « L'organisation d'un pareil tournoi n'est pas subordonnée à l'autorisation préalable de la FIFA, dont les statuts (art. 38) ne visent que les compétitions entre équipes représentatives nationales »[5]. L'UEFA vient à peine d'émerger des limbes, et ses statuts sont quasi vierges. Le 1er mars, le comité exécutif de l'UEFA se déclare inapte à assurer correctement l'organisation d'une telle épreuve et laisse à chaque fédération le libre choix d'accepter ou pas de prendre part à cette épreuve. On se retrousse alors les manches à L'Équipe en s'occupant d'aller démarcher les fédérations. La FFF se laisse finalement convaincre malgré la délicate question de surcharge du calendrier. Chaque fédération doit désigner son représentant et la plupart d'entre elles ne désignent pas le champion en titre mais font un choix par popularité du club à condition que celui-ci ait déjà remporté le championnat national au moins une fois[6],[7]. Les 2 et 3 avril, L'Équipe réunit les dirigeants des clubs participants à Paris pour définir les dates de la compétition et leur faire approuver le règlement[7].


Revirement de situation le 8 mai, alors que tout est bouclé avec seize clubs partants (la désignation arbitraire des huitièmes de finale a même déjà eu lieu[8]). La FIFA sent le danger de laisser à des intervenants extérieurs la prise en main de compétitions et pousse finalement l'UEFA à prendre en charge l'organisation de l'épreuve[3]. La FIFA interdit même l'utilisation du mot « Europe » dans le nom de l'épreuve désirant réserver ce terme aux compétitions entre équipes nationales[3]. L'UEFA et la FIFA font le maximum pour décider les Anglais à participer mais la FA reste inflexible : c'est non ! Le Chelsea FC était pourtant partant[9]; mais son forfait est rendu officiel le 26 juillet 1955[3].



La Coupe des clubs champions européens (1955-1991) |


La Coupe des clubs champions européens (CCC) connaît un immense succès dès sa première édition (mais elle porte un coup fatal aux matchs amicaux de prestige qui agrémentaient jadis les milieux de semaine[10]). Elle se joue alors en matchs aller-retour à l'exception de la finale.


Après deux éditions de cette compétition, la Coupe Latine qui voyait s'affronter les champions d'Espagne, d'Italie, de France et du Portugal prit beaucoup moins d'importance et fut finalement dissoute. En 1960, l'UEFA et la CONMEBOL créent la Coupe intercontinentale qui voit s'opposer le vainqueur de la Coupe des clubs champions européens face à celui de la Copa Libertadores et où le gagnant se voit considérer comme le « meilleur club du monde ».


Avec la mise en place de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football en 1960 puis de la Coupe UEFA en 1971, elle est alors parfois abrégée en C1, en référence au classement des trois compétitions européennes qui se déroulent à cette époque.



La première édition (1955-1956) |


La première édition de la Coupe d'Europe des clubs champions européens voit s'opposer seize grands clubs du continent et parmi eux sept étaient les champions en titre de leur propre pays. Le premier match se tient le 4 septembre 1955, à Lisbonne devant 30 000 spectateurs : le Sporting Portugal et les Yougoslaves du Partizan Belgrade y font match nul 3-3, João Baptista Martins inscrit le premier but de la compétition à la 14e minute. À la suite de la faible affluence des supporteurs du Stade de Reims lors du match face aux Danois du AGF Århus en huitième de finale (6 500 spectateurs), le président du club champenois décide de jouer les matchs suivants au Parc des Princes[3]. Un choix payant puisque plus de 35 000 personnes assistent aux victoires de Reims lors des matchs allers du quart et de la demi-finale[3]. Le Stade de Reims, emmené par son milieu offensif Raymond Kopa, accède à la finale le 18 avril 1956 en éliminant le Hibernian FC (score cumulé : 3-0). Le Real Madrid s'impose en demi-finale contre l'AC Milan du redoutable Gunnar Nordahl malgré une défaite 2-1 à San Siro (score cumulé : 5-4)[11]. La finale se déroule sur un match unique à Paris le 13 juin 1956 ; mené 2-0 puis 3-2 par le Stade de Reims, le Real Madrid finit par s'imposer 4-3 à la suite d'une égalisation de Marquitos et un dernier but d'Héctor Rial[11].


Le spectacle est donc bien au rendez-vous et les clubs participants engrangent de larges bénéfices, Jacques Ferran indique dans son journal : « si Reims parvenait en finale, son bénéfice serait de 20 millions »[3]. La Coupe d'Europe des clubs champions augmente aussi les ventes de L'Équipe par rapport à l'année précédente de 7,5 % en décembre 1955, de 30,05 % en avril 1956 pour la demi-finale de Reims et de 12,5 % lors de la semaine de la finale[3].



Le règne sans partage du Real Madrid (1956-1960) |


À la suite du succès de la première édition, l'UEFA décide de s'investir davantage dans la compétition et exige que chaque fédération envoie leur champion. Le Real Madrid, bien que n'étant pas le champion d'Espagne, a quand même pu participer en tant que tenant du titre. Cinq nouvelles nations se joignent à la compétition, y compris les Anglais avec Manchester United[12]. Avec 22 équipes partantes, un tour préliminaire est mis en place et un tirage au sort désigne les 12 clubs qui y participent, les autres clubs rejoignent le Real Madrid en huitièmes de finale.


La finale oppose le Real Madrid aux Italiens de l'AC Fiorentina, le 30 mai 1957, au Stade Santiago Bernabéu devant plus de 120 000 personnes[13]. Les Madrilènes s'imposent 2-0 après un penalty inscrit par Alfredo Di Stéfano et une réalisation de Francisco Gento[12]. Le trophée est remis au capitaine Miguel Muñoz par le général Franco[12].
Le Real Madrid remporte également les trois éditions suivantes: en 1958 contre l'AC Milan, en 1959 de nouveau contre le Stade de Reims et en 1960 contre l'Eintracht Francfort, au terme d'une finale prolifique (7 buts à 3) dans laquelle Ferenc Puskás signe un quadruplé et Alfredo Di Stéfano un triplé.



Les Latins au pouvoir (1960-1966) |


La domination du Real Madrid prend fin en 1961, cette année-là le Benfica Lisbonne joue sa première finale contre le FC Barcelone au Stade du Wankdorf en Suisse. Emmené par son capitaine et avant-centre José Águas (qui finira meilleur réalisateur de la compétition avec 11 buts) et par son meneur de jeu Mário Coluna, les Portugais s'imposent 3 buts à 2.


La saison suivante, le Benfica Lisbonne joue sa deuxième finale contre l'ogre de la compétition, le Real Madrid et ses stars Ferenc Puskás, Alfredo Di Stéfano et Francisco Gento. Cette finale qui a lieu au Stade olympique d'Amsterdam permet l'éclosion d'un tout jeune joueur qui inscrit un doublé, Eusébio, et voit le Benfica Lisbonne s'imposer sur le score de 5 buts à 3. En 1963, le Benfica Lisbonne atteint sa troisième finale consécutive. Malgré un but d'Eusébio, les Portugais s'inclineront 2 buts à 1 face à l'AC Milan. Puis en 1964, c'est l'autre club de Milan, l'Inter Milan, qui bat le Real Madrid 3 buts à 1 et remporte le trophée. En 1965, le Benfica Lisbonne joue sa quatrième finale en cinq éditions contre l'Inter Milan qui remporte la finale pour la deuxième fois de suite sur le score de 1 but à 0. Enfin, en 1966, le Real Madrid revient au premier plan et remporte sa sixième C1 (et également la sixième pour Francisco Gento, un record) face au surprenant Partizan Belgrade (2-1).



Le réveil anglo-saxon (1966-1969) |


La première équipe non latine à remporter le trophée est le Celtic Glasgow, en 1967. Les Écossais battent en finale l'Inter Milan 2 buts à 1. Manchester United lui succède l'année suivante en disposant également en finale d'un ancien double vainqueur de la décennie, le Benfica Lisbonne, sur le score de 4 buts à 1 après prolongation. Le deuxième succès de l'AC Milan, en 1969 est un peu le chant du cygne des équipes latines : vainqueurs de douze des quatorze premières éditions, il faudra attendre seize ans avant que l'une d'entre elles (la Juventus) n'inscrive de nouveau son nom au palmarès. Le finaliste malheureux de cette édition, l'Ajax Amsterdam, préfigure la domination néerlandaise à venir...



La période néerlandaise (1969-1973) |




Finale Ajax Amsterdam – Panathinaïkos en 1971


La victoire du Feyenoord Rotterdam face au Celtic Glasgow en 1970 est suivie d'un triplé de l'Ajax Amsterdam. En 1971, l'équipe entrainée par Rinus Michels — qui prône un « football total » assez révolutionnaire — s'impose contre les surprenants Grecs du Panathinaïkos 2 buts à 0. Le départ de Rinus Michels n'empêchera pas les Amstellodamois de conserver leur trophée l'année suivante, en battant l'Inter Milan grâce à un doublé de Johan Cruijff. Puis en 1973, face à la Juventus, 1 but à 0. Cependant cette domination européenne s'arrête avec le départ ou la fin de carrière de ses joueurs-cadres.




Triplé du Bayern Munich (1973-1976) |


Le triplé de l'Ajax Amsterdam est suivi d'un autre triplé, celui du Bayern Munich de Franz Beckenbauer, Gerd Müller et Sepp Maier, qui forme alors l'ossature de l'équipe nationale de RFA, championne d'Europe en 1972 et du monde en 1974.


Le premier sacre des Bavarois en 1974 a d'ailleurs failli ne pas avoir lieu, le Bayern n'égalisant qu'à l'ultime minute des prolongations lors de la finale contre l'Atlético Madrid. La règle des tirs au but n'étant pas encore instaurée, la finale est rejouée le surlendemain (ce sera le seul cas dans l'histoire de la compétition) et le Bayern Munich s'impose largement 4 buts à 0. Il s'impose de nouveau en 1975 contre Leeds United. Les exactions des supporteurs anglais lors de cette finale au Parc des Princes vaudront trois ans de suspension européenne au club anglais. Les Allemands conserveront une nouvelle fois leur trophée en 1976, en battant l'AS Saint-Étienne 1 but à 0.



La domination anglaise (1976-1985) |


Déjà vainqueur l'année précédente de la coupe UEFA, le Liverpool FC bat en finale en 1977 les Allemands du Borussia Mönchengladbach sur le score de 3 buts à 1. Les Reds conservent leur trophée en 1978 face aux Belges du FC Bruges ; mais, contrairement à ses deux prédécesseurs, ne réussissent pas la passe de trois : ils sont éliminés dès le premier tour de l'édition 1978-1979 par un autre club anglais, Nottingham Forest. Promu de D2 l'année précédente, le surprenant champion anglais va jusqu'au bout et est sacré face à Malmö FF (1-0). Les hommes de Brian Clough conservent également leur titre européen en 1980 face au Hambourg SV . le club entre ainsi dans l'histoire comme étant le seul à avoir été plus de fois champion d'Europe que champion national. En 1981, le Liverpool FC récupère son bien en disposant du Real Madrid en finale. Puis c'est une autre équipe anglaise, Aston Villa, qui lui succède l'année suivante en battant le Bayern Munich. La série de six victoires consécutives des clubs anglais (un record) est brièvement interrompue par le sacre du Hambourg SV en 1983 aux dépens de la Juventus. Cependant, c'est le Liverpool FC qui s'impose de nouveau en 1984 contre l'AS Rome, qui devient à l'occasion le premier club à être battu en finale sur son terrain. Cette finale est également la première qui se joue aux tirs au but et la série est marquée par la performance du gardien des Reds, Bruce Grobbelaar.


Le Liverpool FC est de nouveau finaliste l'année suivante face à la Juventus, mais la domination anglaise est stoppée nette par le drame du Heysel où 39 spectateurs, la plupart italiens, trouvent la mort dans une bousculade avant le coup d'envoi de la finale. La victoire de la Juventus (1 but à 0 sur un penalty de Michel Platini) passe presque inaperçue : la remise de la coupe se faisant rapidement dans les vestiaires, sans cérémonial. À la suite de ce qui est le paroxysme des débordements des supporteurs anglais lors de leurs déplacements sur le continent, l'UEFA exclut tous les clubs anglais des coupes européennes pour cinq ans, et le Liverpool FC pour une durée indéterminée.



L'après-Heysel (1985-1992) |


Aucun pays ne profitera durablement du bannissement des clubs anglais. Les vainqueurs des trois éditions suivantes sont inédits : en 1986, le Steaua Bucarest devient le premier club de l'Est à l'emporter en battant à la surprise générale le FC Barcelone aux tirs au but (lors d'une séance où le gardien roumain Helmuth Duckadam repousse les quatre tentatives catalanes) ; lui succède le FC Porto en 1987 et le PSV Eindhoven en 1988. Un seul ancien vainqueur s'imposera durant cette période : emmené par son trio néerlandais Gullit-van Basten-Rijkaard, l'AC Milan d'Arrigo Sacchi signe un doublé en 1989 et 1990. Le dernier vainqueur de la formule par élimination directe sera lui aussi inédit : l'Étoile rouge de Belgrade remporte la coupe en 1991 en battant l'Olympique de Marseille aux tirs au but.


L'année suivante est une édition de transition : la coupe change de formule et voit l'introduction d'une phase de poules après les huitièmes de finale (deux poules de quatre équipes pour les huit équipes restantes, en lieu et place des quarts de finale et demi-finales, les vainqueurs de poules s'affrontant directement en finale). Cette dernière édition sous l'appellation Coupe des clubs champions européens, voit le premier sacre du FC Barcelone qui s'impose face à l'UC Sampdoria après prolongation (1-0). Cette finale du club génois ouvre une série record de sept finales consécutives d'un représentant italien (pour deux victoires seulement).



La Ligue des champions (depuis 1992) |


En 1992, la coupe est rebaptisée « Ligue des champions ». Depuis lors son format fut régulièrement modifié : la phase de groupes à huit équipes apparut en 1992 puis fut élargie à seize en 1994, vingt-quatre en 1997 et trente-deux en 1999. Cette phase de groupes à trente-deux qualifiait pour une seconde phase de groupes à seize jusqu'en 2003. Depuis, elle a été remplacée par des huitièmes de finale à plus grand enjeu.


Historiquement, la compétition prenait le format d'une coupe où seuls les champions et le tenant du titre participaient. Cependant, depuis 1997, les vice-champions nationaux des meilleurs pays peuvent y participer, suivis des troisièmes et quatrièmes depuis 1999.



Les premières éditions et l'arrêt Bosman (1992-1997) |


La première édition sous ce nouveau format voit le premier sacre d'un club français, l'Olympique de Marseille, qui bat en finale le 26 Mai 1993 l'AC Milan 1-0 sur une tête de Basile Boli juste avant la mi-temps. En 1994, l'AC Milan prend sa revanche et surclasse 4-0 le FC Barcelone de Johan Cruyff, pourtant grand favori. L'année suivante, alors qu'une phase de poules à 16 équipes est instaurée, l'AC Milan défend son titre mais s'incline en finale face à l'Ajax Amsterdam 1-0 (qui remporte le dernier titre d'un club néerlandais en Ligue des champions à ce jour). En 1996, l'Ajax Amsterdam est encore finaliste face à une autre équipe italienne, la Juventus, qui s'impose aux tirs au but et remporte le trophée pour la seconde fois.


Puis l'arrêt Bosman changera la donne, puisque depuis (hormis lors de l'édition 2003-2004), aucune équipe ne faisant pas partie des quatre grands championnats européens (Allemagne, Angleterre, Espagne et Italie) ne réussira à atteindre la finale. En 1997, pour la troisième année consécutive, le tenant du titre se retrouve en finale et s'incline. En effet, cette année là, le Borussia Dortmund remporte son premier titre en battant la Juventus — pourtant favorite — sur le score de 3 à 1.



Le retour du Real (1997-2003) |




L'AC Milan célèbre sa victoire dans la Ligue des champions 2003.


En 1997-1998, 24 équipes prennent part à la compétition, les deuxièmes des huit grands championnats étant autorisés à participer pour la première fois. Cette saison-là, la Juventus atteint la finale pour la troisième année consécutive mais s'incline face au Real Madrid sur le score de 1-0. C'est le retour sur le devant de la scène du club madrilène qui remporte son septième trophée, trente-deux ans après son dernier sacre. En 1999, une autre équipe met fin à une longue disette (trente-et-un ans) : en finale, Manchester United — mené au score dès le début du match — inscrit deux buts dans les arrêts de jeu pour renverser le Bayern Munich (2-1). Il s'agit du premier sacre d'un club anglais depuis le drame du Heysel en 1985. Le club d'Alex Ferguson remporte également le championnat et la coupe d'Angleterre, s'offrant un triplé historique.


En 1999-2000, 32 équipes participent à l'épreuve, cette fois les troisièmes et quatrièmes des grands championnats intègrent la compétition qui se présente sous un format à deux phases de groupes. Le Real Madrid confirme son retour au premier plan en gagnant la compétition pour la huitième fois. Emmené par Raúl et Redondo, il défait le Valence CF sur le score de 3-0 à l'occasion de la première finale entre deux équipes d'un même pays. L'année suivante, le Bayern Munich efface le traumatisme de 1999 en venant à bout du Valence CF (finaliste malheureux pour la seconde fois consécutive) aux tirs au but (1-1 ap, 5-4), grâce notamment à une grande performance de son gardien Oliver Kahn. Puis en 2002, le Real Madrid avec ses « Galactiques » remporte son troisième titre en cinq ans en dominant le Bayer Leverkusen 2 buts à 1. En 2003, la finale oppose de nouveau deux clubs d'un même pays avec une affiche entre l'AC Milan et la Juventus (tombeuse du Real Madrid en demi-finale, 3-4). Le match, très fermé, se maintient à 0-0 après la prolongation. Les Milanais l'emportent finalement 3-2 aux tirs au but et glanent leur sixième trophée.



La surprise Porto (2003-2004) |


Lors de l'édition 2003-2004 un nouveau changement de formule s'opère, la deuxième phase de groupes est remplacée par des huitièmes de finale. Ce format plus propice aux surprises et aux incertitudes permet d'assister à l'une des finales les plus surprenantes de cette période, opposant les Portugais du FC Porto aux Français de l'AS Monaco. Au terme d'un match à sens unique, les hommes de José Mourinho surclassent ceux de Didier Deschamps, vite privés de leur meneur de jeu Ludovic Giuly sur blessure, sur le score de 3-0. Les éliminations précoces des vainqueurs des dernières éditions (le Bayern Munich, Manchester United et la Juventus en huitièmes de finale, le Real Madrid et l'AC Milan en quarts de finale) marquent cette édition, notamment celle des « Galactiques » du Real Madrid face à l'AS Monaco (4-2, 1-3).



Le miracle d'Istanbul (2004-2005) |


Pour sa cinquantième édition, la compétition se conclut par la plus folle finale de l'épreuve. En effet, le 25 mai 2005 au stade olympique Atatürk, le Liverpool FC remporte le cinquième titre de son histoire face à l'AC Milan au terme d'un incroyable renversement de situation. Menés 3-0 à la mi-temps, les Reds inscrivent trois buts en six minutes avant l'heure de jeu, avant de résister aux nombreux assauts milanais pendant soixante minutes et de triompher aux tirs au but par 3 buts à 2.



Une domination espagnole (2006-2015) |


Dans les douze années qui suivent, deux clubs se démarquent du reste : le FC Barcelone qui parvient à se qualifier pour les demi-finales à huit reprises et remporte quatre fois le trophée[14] et le Real Madrid qui se qualifie pour les demi-finales huit fois consécutivement (un record) et remporte trois fois le trophée.


Dès 2006, le FC Barcelone bat le Arsenal FC en finale. En 2007, le Liverpool FC et l'AC Milan se retrouvent pour un nouveau face à face mais cette fois c'est le club italien qui l'emporte (2 buts à 1) permettant à son capitaine emblématique Paolo Maldini de soulever son cinquième trophée. L'année suivante voit une première finale 100 % britannique avec la victoire de Manchester United sur le Chelsea FC. Les Red Devils et leur star Cristiano Ronaldo accèdent de nouveau en finale l'édition suivante mais se heurtent au FC Barcelone de Lionel Messi qui marque le but du 2 à 0. Champion d'Italie depuis 5 ans, l'Inter Milan est de nouveau vainqueur de la C1 en 2010 (quarante-cinq ans après son dernier succès dans cette compétition) en battant le Bayern de Munich 2 buts à 0. Puis en 2011 on assiste à un remake de la finale de 2009, qui voit de nouveau un succès du club catalan face aux mancuniens (3 buts à 1). En 2012, neuf ans après le rachat du Chelsea FC par le milliardaire russe Roman Abramovitch qui marqua une nouvelle ère pour le club, les Blues décrochent enfin la C1 en battant le Bayern de Munich chez eux à l'Allianz Arena. C'est la cinquième défaite en finale du club Allemand qui ouvrent pourtant le score à la 83e minute mais les Anglais égalisent deux minutes avant la fin du temps règlementaire puis gagnent le match 4 tirs au but à 3. Les Bavarois se rattrapent l'année suivante en remportant leur cinquième trophée face au Borussia Dortmund 2 buts à 1 (première finale 100 % allemande).
L'édition 2013-2014 voit la première finale qui oppose deux clubs d'une même ville : le Real Madrid et l'Atletico Madrid. Ce dernier ouvre le score à la 36e minute mais les Merengues égalisent d'une tête de Sergio Ramos dans les arrêts de jeux (90+3). Le Real gagne finalement 4 buts à 1 en prolongation. C'est la dixième victoire tant attendue du club de la capitale espagnole dans la compétition. L'année suivante voit le retour au premier plan du FC Barcelone, avec en face la Juventus qui revient douze ans après sa dernière finale. Menant au score dès le début, le Barça l'emporte finalement 3-1 pour la cinquième victoire de son histoire.



Triplé du Real Madrid (2016-2018) |


En 2016, deux ans après sa Décima face à son grand rival madrilène, le Real Madrid — entraîné cette fois par Zinédine Zidane — l'emporte une nouvelle fois au détriment de l'Atlético Madrid de Diego Simeone. Dos à dos (1-1) à l'issue du temps règlementaire, la finale se joue finalement aux tirs au but et les Merengues l'emportent 5 tirs au but à 3. Toujours en grande forme, le Real Madrid se retrouve de nouveau en finale en 2017 face à la Juventus, finaliste malheureux deux ans plus tôt. Les Madrilènes s'imposent 4 buts à 1 grâce notamment à un doublé de Cristiano Ronaldo, devenant ainsi la première équipe à remporter la compétition deux années consécutives depuis le passage au format Ligue des champions. L'année suivante, le Real Madrid gagne une nouvelle fois la compétition en battant 3-1 le Liverpool FC de Jürgen Klopp et réalise ainsi le triplé (ce qui n'était plus arrivé depuis celui du Bayern Munich de 1974 à 1976). Zinédine Zidane devient par ailleurs le premier entraîneur à remporter trois fois de suite cette compétition[15].



Autour de la compétition |



Trophée |




Le trophée officiel


Le trophée était initialement remis pour une année au club vainqueur, qui devait le rendre deux mois avant la finale suivante. En 1966, le Real Madrid remporta une sixième fois la coupe et l'UEFA décida d'en faire don définitivement au club. Le nouveau trophée mis en jeu la saison suivante prit la forme qu'on lui connaît aujourd'hui, celle de « la coupe aux grandes oreilles »[16]. Dès lors, tout club qui remportait la compétition trois fois de suite ou cinq fois au total se voyait décerner définitivement l'édition actuelle du trophée original. Alors le club reprenait le cycle à zéro et un nouveau trophée était fabriqué.


Ainsi cinq clubs ont conservé un trophée original, répartis comme suit :




  • Real Madrid, propriétaire du premier trophée (1956-1966) ;


  • Ajax Amsterdam, propriétaire du deuxième trophée (1971-1973) ;


  • Bayern Munich, propriétaire du troisième trophée (1974-1976) ;


  • AC Milan, propriétaire du quatrième trophée (1963-1994) ;


  • Liverpool FC, propriétaire du cinquième trophée (1977-2005).


Cependant, depuis 2009, la règlementation prévoit (dans les mêmes conditions d'obtention) une distinction spéciale au lieu de la remise du trophée original. Celle-ci prend la forme d'un badge, porté par les joueurs pendant les matchs de Ligue des Champions, qui mentionne le nombre de victoires totales de la compétition par le club. Le trophée original, qui peut être par exemple vu lors de la finale de la compétition, est lui conservé par l'UEFA tandis qu'une réplique à l'identique de celui-ci est remise au club vainqueur[17].



|




Le drapeau de la Ligue des champions est agité au centre du terrain lors du retentissement de l'hymne, avant le match.


Le logo de la Ligue des champions, connu sous le nom de Starball, apparait en même temps que l'hymne lors de l'édition 1992-1993. Il est composé de huit étoiles noires formant un ballon, représentants les huit clubs qui sont alors présents lors de la phase de groupes[18].



Hymne officiel |


L'hymne de la Ligue des champions de l'UEFA est commandé par l'UEFA en 1992 au compositeur Tony Britten. C'est un arrangement de l'hymne Zadok the Priest composé par Georg Friedrich Haendel en 1727 pour le couronnement du roi de Grande-Bretagne George II. Il est interprété par le Royal Philharmonic Orchestra et par les chœurs de l'Academy of St Martin in the Fields. Les paroles, qui évoquent le fait que la compétition regroupe « les meilleures équipes », sont déclamées dans les trois langues officielles de l'UEFA, à savoir l'anglais, le français et l'allemand[19].


Le refrain de l'hymne est joué avant chaque match de Ligue des champions, ainsi qu'au début et à la fin des retransmissions télévisées des matchs. L'hymne complet dure trois minutes, et comprend deux courts couplets et le refrain. L'hymne est un symbole fort de la Ligue des champions : une enquête au début des années 2000 a montré qu'il est plus identifié par les supporters à la compétition que le logo ou même le nom[20].


Depuis l'édition 2008-2009 (excepté en 2013), l'hymne de la finale est interprété en live par un ou plusieurs artistes.



Aspects financiers |


Les revenus générés par la Ligue des champions, comme les droits de diffusion télévisuelle ou les ventes de billets, sont gérés de façon centralisée par l'UEFA[21].


Une grande partie de ces recettes sont redistribuées aux clubs qui ont participé à la compétition ; une partie est utilisée pour couvrir les frais d’organisation de la compétition ; et le reste revient à l’UEFA.
La redistribution des recetttes aux clubs est répartie comme suit :



  • Les trente-deux clubs participants à la phase de groupe perçoivent une part fixe dite « prime de participation » ; une part variable indexée sur les résultats sportifs dans la compétition ; une part basée sur les performances du club (Classement par coefficient) ; et une part appelées « market pool » liée aux droits télévisuels obtenus dans chaque pays, qui prend en compte la valeur proportionnelle de leur marché télévisuel national.

  • Les barragistes éliminés reçoivent une quote-part fixe.

  • Les clubs éliminés dans la phase de qualification bénéficient du « versements de solidarité ».

  • Pour tous les clubs participants, les revenus des ventes de billets sont centralisés puis réaffectés aux clubs jouant à domicile (lors de la finale, qui est le seul match disputé sur terrain neutre, les deux finalistes reçoivent une part égale de la vente de billets).























































































Redistribution des revenus[22] aux clubs participants en 2018-2019 (en millions d'euros)[21]
Destinataires
Prime
Montant par club
Montant total
41 clubs éliminés en qualifications
versements de solidarité
champion national
0,260
107,5
tour préliminaire
0,230

1er tour
0,280

2e tour
0,380

3e tour[23]
0,480
6 clubs éliminés en match de barrage
quote-part fixe
5
30
32 clubs qualifiés
prime de participation
15,25
488
prime de résultat
victoire phase de groupe
2,7
585
nul phase de groupe
0,9
qualification en 8e
9,5
qualification en quart
10,5
qualification en demi
12
qualification en finale
15
vainqueur
4

classement par coefficient
variable
585
droits télévisuels
variable
292


Format |


Le nombre de clubs qualifiés par fédération ainsi que leur point d'entrée dans la compétition sont déterminés par les coefficients UEFA. Les meilleures associations peuvent avoir au maximum quatre clubs en Ligue des champions alors que pour les associations les plus faibles, seul le champion peut prendre part à la compétition. Lors des tirages au sort des matchs des tours préliminaires et de la phase de groupes, l'UEFA prend garde à ce que deux clubs d'une même association ne se rencontrent pas. Le tenant du titre est lui automatiquement qualifié, il en va de même pour le vainqueur de la Ligue Europa (si l'association a moins de quatre places qualificatives en Ligue des champions, elle en reçoit une de plus)[17].


À l'exception de la finale, toutes les rencontres ont lieu le mardi et le mercredi (si le match aller a lieu le mardi, le match retour a lieu le mercredi et vice versa). Pour les rencontres aller-retour à élimination directe, l'équipe ayant cumulé le plus de buts pour elle l'emporte. En cas d'égalité, la règle des buts marqués à l'extérieur s'applique ; et si elle ne donne rien le match retour est augmenté d'une prolongation ; et, si aucun nouveau but n'y est inscrit, d'une séance de tirs au but.


À partir de 2018, la formule de la Ligue des champions de l'UEFA se présente ainsi [17]:




  • Un tour préliminaire, sous forme d'un tournoi de 4 champions nationaux se jouant dans un même stade. Après des demi-finales et une finale, le club vainqueur de ce tournoi se qualifie pour la phase de qualification tandis que les trois éliminés disputent la Ligue Europa.


  • Quatre tours de qualification, dont le dernier est dit de barrage. Les clubs sont séparés en deux séries de qualifications, l'une pour les champions nationaux et l'autre pour onze non-champions. Quatre équipes de la Voie des Champions et deux clubs de la Voie de la Ligue se qualifient pour la phase de groupes. Les clubs éliminés pendant ces tours de qualification sont tous reversés en Ligue Europa.


  • Une phase de groupes, qui consiste en huit mini-championnats de quatre équipes par groupe. Les deux premiers poursuivent la compétition, le troisième est repêché en seizièmes de finale de la Ligue Europa. En cas d'égalité de points entre deux ou plusieurs équipes, le classement est déterminé d'abord par la différence de points particulière entre les équipes à égalité puis la différence de buts particulière.


  • Une phase finale, décomposée en huitièmes de finale, quarts de finale, et demi-finales. À partir des quarts de finale, le tirage au sort est ouvert, sans têtes de série, et avec possibilité de rencontres entre équipes du même pays.


  • Une finale, qui depuis 2010 se joue le samedi (elle se jouait précédemment le mercredi) sur un terrain neutre désigné deux ou trois ans auparavant. Prolongation voire tirs au but en cas d'égalité.


Le vainqueur de la Ligue des champions de l'UEFA est officiellement champion d'Europe des clubs. Il rencontre le vainqueur de la Ligue Europa pour le lancement de la saison européenne suivante lors de la Supercoupe de l'UEFA. En décembre de l'année même, il participe également à la coupe du monde des clubs organisé par la FIFA dans un pays donné, et qui réunit les six vainqueurs continentaux (le club européen commence en demi-finale).


Avant 2005, le vainqueur de la compétition affrontait à Tokyo celui de la Copa Libertadores (Amérique du Sud) lors de la Coupe intercontinentale.



Palmarès |



Palmarès par édition |


























































































































































































































































































































































































































































































































































































































Palmarès par édition[24]

Édition
Vainqueur
Score
Finaliste
Lieu de la finale
Affluence
Coupe des clubs champions européens
1

1956

Drapeau : Espagne Real Madrid

4 – 3

Drapeau : France Stade de Reims

Drapeau : France Parc des Princes (Paris)
38 239
2

1957

Drapeau : Espagne Real Madrid (2)

2 – 0

Drapeau : Italie AC Fiorentina

Drapeau : Espagne Stade Santiago-Bernabéu (Madrid)
124 000
3

1958

Drapeau : Espagne Real Madrid (3)

3 – 2 ap

Drapeau : Italie AC Milan

Drapeau : Belgique Stade du Heysel (Bruxelles)
67 000
4

1959

Drapeau : Espagne Real Madrid (4)

2 – 0

Drapeau : France Stade de Reims

Drapeau : Allemagne Neckarstadion (Stuttgart)
80 000
5

1960

Drapeau : Espagne Real Madrid (5)

7 – 3

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Eintracht Francfort

Drapeau : Écosse Hampden Park (Glasgow)
127 621
6

1961

Drapeau : Portugal Benfica Lisbonne

3 – 2

Drapeau : Espagne FC Barcelone

Drapeau : Suisse Stade du Wankdorf (Berne)
26 732
7

1962

Drapeau : Portugal Benfica Lisbonne (2)

5 – 3

Drapeau : Espagne Real Madrid

Drapeau : Pays-Bas Stade olympique (Amsterdam)
61 257
8

1963

Drapeau : Italie AC Milan

2 – 1

Drapeau : Portugal Benfica Lisbonne

Drapeau : Angleterre Stade de Wembley (Londres)
45 715
9

1964

Drapeau : Italie Inter Milan

3 – 1

Drapeau : Espagne Real Madrid

Drapeau : Autriche Stade Prater (Vienne)
71 333
10

1965

Drapeau : Italie Inter Milan (2)

1 – 0

Drapeau : Portugal Benfica Lisbonne

Drapeau : Italie Stade San Siro (Milan)
89 000
11

1966

Drapeau : Espagne Real Madrid (6)

2 – 1

Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie Partizan Belgrade

Drapeau : Belgique Stade du Heysel (Bruxelles)
46 745
12

1967

Drapeau : Écosse Celtic Glasgow

2 – 1

Drapeau : Italie Inter Milan

Drapeau : Portugal Stade national (Lisbonne)
45 000
13

1968

Drapeau : Angleterre Manchester United

4 – 1 ap

Drapeau : Portugal Benfica Lisbonne

Drapeau : Angleterre Stade de Wembley (Londres)
92 225
14

1969

Drapeau : Italie AC Milan (2)

4 – 1

Drapeau : Pays-Bas Ajax Amsterdam

Drapeau : Espagne Stade Santiago-Bernabéu (Madrid)
31 782
15

1970

Drapeau : Pays-Bas Feyenoord Rotterdam

2 – 1 ap

Drapeau : Écosse Celtic Glasgow

Drapeau : Italie Stade San Siro (Milan)
53 187
16

1971

Drapeau : Pays-Bas Ajax Amsterdam

2 – 0

Drapeau : Grèce (dictature des colonels) Panathinaïkos

Drapeau : Angleterre Stade de Wembley (Londres)
83 179
17

1972

Drapeau : Pays-Bas Ajax Amsterdam (2)

2 – 0

Drapeau : Italie Inter Milan

Drapeau : Pays-Bas Stade de Feyenoord (Rotterdam)
61 354
18

1973

Drapeau : Pays-Bas Ajax Amsterdam (3)

1 – 0

Drapeau : Italie Juventus

Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie Stade de l'Étoile rouge (Belgrade)
89 484
19

1974

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Bayern Munich

1 – 1 ap
4 – 0 [25]

Drapeau : Espagne Atlético Madrid

Drapeau : Belgique Stade du Heysel (Bruxelles)
48 722
23 325
20

1975

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Bayern Munich (2)

2 – 0

Drapeau : Angleterre Leeds United

Drapeau : France Parc des Princes (Paris)
48 374
21

1976

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Bayern Munich (3)

1 – 0

Drapeau : France AS Saint-Étienne

Drapeau : Écosse Hampden Park (Glasgow)
54 864
22

1977

Drapeau : Angleterre Liverpool FC

3 – 1

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Borussia Mönchengladbach

Drapeau : Italie Stade olympique (Rome)
52 078
23

1978

Drapeau : Angleterre Liverpool FC (2)

1 – 0

Drapeau : Belgique Club Bruges

Drapeau : Angleterre Stade de Wembley (Londres)
92 500
24

1979

Drapeau : Angleterre Nottingham Forest

1 – 0

Drapeau : Suède Malmö FF

Drapeau : Allemagne Stade olympique (Munich)
57 500
25

1980

Drapeau : Angleterre Nottingham Forest (2)

1 – 0

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Hambourg SV

Drapeau : Espagne Stade Santiago-Bernabéu (Madrid)
51 000
26

1981

Drapeau : Angleterre Liverpool FC (3)

1 – 0

Drapeau : Espagne Real Madrid

Drapeau : France Parc des Princes (Paris)
48 360
27

1982

Drapeau : Angleterre Aston Villa

1 – 0

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Bayern Munich

Drapeau : Pays-Bas Stade de Feyenoord (Rotterdam)
46 000
28

1983

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Hambourg SV

1 – 0

Drapeau : Italie Juventus

Drapeau : Grèce Stade olympique (Athènes)
73 500
29

1984

Drapeau : Angleterre Liverpool FC (4)

1 – 1 (4 - 2 tab)

Drapeau : Italie AS Rome

Drapeau : Italie Stade olympique (Rome)
69 693
30

1985

Drapeau : Italie Juventus

1 – 0

Drapeau : Angleterre Liverpool FC

Drapeau : Belgique Stade du Heysel (Bruxelles)
58 000
31

1986

Drapeau : République socialiste de Roumanie Steaua Bucarest

0 – 0 (2 - 0 tab)

Drapeau : Espagne FC Barcelone

Drapeau : Espagne Stade Sánchez-Pizjuán (Séville)
70 000
32

1987

Drapeau : Portugal FC Porto

2 – 1

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Bayern Munich

Drapeau : Autriche Stade Prater (Vienne)
57 500
33

1988

Drapeau : Pays-Bas PSV Eindhoven

0 – 0 (6 - 5 tab)

Drapeau : Portugal Benfica Lisbonne

Drapeau : Allemagne Neckarstadion (Stuttgart)
68 000
34

1989

Drapeau : Italie AC Milan (3)

4 – 0

Drapeau : République socialiste de Roumanie Steaua Bucarest

Drapeau : Espagne Camp Nou (Barcelone)
97 000
35

1990

Drapeau : Italie AC Milan (4)

1 – 0

Drapeau : Portugal Benfica Lisbonne

Drapeau : Autriche Stade Prater (Vienne)
57 500
36

1991

Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie Étoile rouge de Belgrade

0 – 0 (5 - 3 tab)

Drapeau : France Olympique de Marseille

Drapeau : Italie Stade San Nicola (Bari)
56 000
37

1992

Drapeau : Espagne FC Barcelone

1 – 0 ap

Drapeau : Italie UC Sampdoria

Drapeau : Angleterre Stade de Wembley (Londres)
70 827
Ligue des champions de l'UEFA
38

1993

Drapeau : France Olympique de Marseille

1 – 0

Drapeau : Italie AC Milan

Drapeau : Allemagne Stade olympique (Munich)
64 400
39

1994

Drapeau : Italie AC Milan (5)

4 – 0

Drapeau : Espagne FC Barcelone

Drapeau : Grèce Stade olympique (Athènes)
70 000
40

1995

Drapeau : Pays-Bas Ajax Amsterdam (4)

1 – 0

Drapeau : Italie AC Milan

Drapeau : Autriche Stade Ernst-Happel (Vienne)
49 730
41

1996

Drapeau : Italie Juventus (2)

1 – 1 (4 - 2 tab)

Drapeau : Pays-Bas Ajax Amsterdam

Drapeau : Italie Stade olympique (Rome)
70 000
42

1997

Drapeau : Allemagne Borussia Dortmund

3 – 1

Drapeau : Italie Juventus

Drapeau : Allemagne Stade olympique (Munich)
59 000
43

1998

Drapeau : Espagne Real Madrid (7)

1 – 0

Drapeau : Italie Juventus

Drapeau : Pays-Bas Amsterdam ArenA (Amsterdam)
48 500
44

1999

Drapeau : Angleterre Manchester United (2)

2 – 1

Drapeau : Allemagne Bayern Munich

Drapeau : Espagne Camp Nou (Barcelone)
90 245
45

2000

Drapeau : Espagne Real Madrid (8)

3 – 0

Drapeau : Espagne Valence CF

Drapeau : France Stade de France (Saint-Denis)
80 000
46

2001

Drapeau : Allemagne Bayern Munich (4)

1 – 1 (5 - 4 tab)

Drapeau : Espagne Valence CF

Drapeau : Italie Stade Giuseppe-Meazza (Milan)
79 000
47

2002

Drapeau : Espagne Real Madrid (9)

2 – 1

Drapeau : Allemagne Bayer Leverkusen

Drapeau : Écosse Hampden Park (Glasgow)
50 499
48

2003

Drapeau : Italie AC Milan (6)

0 – 0 (3 - 2 tab)

Drapeau : Italie Juventus

Drapeau : Angleterre Old Trafford (Manchester)
62 315
49

2004

Drapeau : Portugal FC Porto (2)

3 – 0

Drapeau : France AS Monaco

Drapeau : Allemagne Arena AufSchalke (Gelsenkirchen)
53 053
50

2005

Drapeau : Angleterre Liverpool FC (5)

3 – 3 (3 - 2 tab)

Drapeau : Italie AC Milan

Drapeau : Turquie Stade olympique Atatürk (Istanbul)
69 600
51

2006

Drapeau : Espagne FC Barcelone (2)

2 – 1

Drapeau : Angleterre Arsenal FC

Drapeau : France Stade de France (Saint-Denis)
79 610
52

2007

Drapeau : Italie AC Milan (7)

2 – 1

Drapeau : Angleterre Liverpool FC

Drapeau : Grèce Stade olympique (Athènes)
63 000
53

2008

Drapeau : Angleterre Manchester United (3)

1 – 1 (6 - 5 tab)

Drapeau : Angleterre Chelsea FC

Drapeau : Russie Stade Loujniki (Moscou)
67 310
54

2009

Drapeau : Espagne FC Barcelone (3)

2 – 0

Drapeau : Angleterre Manchester United

Drapeau : Italie Stade olympique (Rome)
62 467
55

2010

Drapeau : Italie Inter Milan (3)

2 – 0

Drapeau : Allemagne Bayern Munich

Drapeau : Espagne Stade Santiago Bernabéu (Madrid)
73 490
56

2011

Drapeau : Espagne FC Barcelone (4)

3 – 1

Drapeau : Angleterre Manchester United

Drapeau : Angleterre Wembley Stadium (Londres)
87 695
57

2012

Drapeau : Angleterre Chelsea FC

1 – 1 (4 - 3 tab)

Drapeau : Allemagne Bayern Munich

Drapeau : Allemagne Fußball Arena München[26] (Munich)
62 500
58

2013

Drapeau : Allemagne Bayern Munich (5)

2 – 1

Drapeau : Allemagne Borussia Dortmund

Drapeau : Angleterre Wembley Stadium (Londres)
86 298
59

2014

Drapeau : Espagne Real Madrid (10)

4 – 1 ap

Drapeau : Espagne Atlético Madrid

Drapeau : Portugal Stade de Luz (Lisbonne)
60 976
60

2015

Drapeau : Espagne FC Barcelone (5)

3 – 1

Drapeau : Italie Juventus

Drapeau : Allemagne Stade olympique (Berlin)
70 442
61

2016

Drapeau : Espagne Real Madrid (11)

1 – 1 (5 - 3 tab)

Drapeau : Espagne Atlético Madrid

Drapeau : Italie Stade Giuseppe-Meazza (Milan)
71 942
62

2017

Drapeau : Espagne Real Madrid (12)

4 – 1

Drapeau : Italie Juventus

Drapeau : Pays de Galles Millennium Stadium[26] (Cardiff)
65 842
63

2018

Drapeau : Espagne Real Madrid (13)

3 – 1

Drapeau : Angleterre Liverpool FC

Drapeau : Ukraine Stade olympique (Kiev)
61 561
64

2019





Drapeau : Espagne Stade Metropolitano[26] (Madrid)[27]

65

2020





Drapeau : Turquie Stade olympique Atatürk (Istanbul)[28]



Palmarès par club |


22 clubs ont remporté le tournoi depuis sa création en 1955. Le Real Madrid est le plus titré de l'histoire de la Ligue des champions avec 13 titres en 16 finales jouées. Deux autres formations ont atteint au moins dix finales : l'AC Milan (11) et le Bayern Munich (10).


17 clubs ont atteint la finale sans jamais parvenir à la gagner. L'Atlético Madrid est le finaliste le plus malheureux avec trois finales jouées et donc aucune victoire.


La Juventus et le Benfica Lisbonne sont les deux seuls clubs titrés à avoir perdu plus de finales qu'ils n'en ont remportées. Ils restent d'ailleurs tous deux sur une série de 5 défaites consécutives en finale.





























































































































































































































Palmarès par club[29]
Rang
Club
Titres (éditions)
Finales perdues (éditions)
1

Drapeau : Espagne Real Madrid

13 (1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1966, 1998, 2000, 2002, 2014, 2016, 2017, 2018)
3 (1962, 1964, 1981)
2

Drapeau : Italie AC Milan

7 (1963, 1969, 1989, 1990, 1994, 2003, 2007)
4 (1958, 1993, 1995, 2005)
3

Drapeau : Allemagne Bayern Munich

5 (1974, 1975, 1976, 2001, 2013)
5 (1982, 1987, 1999, 2010, 2012)
4

Drapeau : Angleterre Liverpool FC

5 (1977, 1978, 1981, 1984, 2005)
3 (1985, 2007, 2018)

Drapeau : Espagne FC Barcelone

5 (1992, 2006, 2009, 2011, 2015)
3 (1961, 1986, 1994)
6

Drapeau : Pays-Bas Ajax Amsterdam

4 (1971, 1972, 1973, 1995)
2 (1969, 1996)
7

Drapeau : Angleterre Manchester United

3 (1968, 1999, 2008)
2 (2009, 2011)

Drapeau : Italie Inter Milan

3 (1964, 1965, 2010)
2 (1967, 1972)
9

Drapeau : Italie Juventus

2 (1985, 1996)
7 (1973, 1983, 1997, 1998, 2003, 2015, 2017)
10

Drapeau : Portugal Benfica Lisbonne

2 (1961, 1962)
5 (1963, 1965, 1968, 1988, 1990)
11

Drapeau : Angleterre Nottingham Forest

2 (1979, 1980)
0

Drapeau : Portugal FC Porto

2 (1987, 2004)
0
13

Drapeau : Écosse Celtic Glasgow

1 (1967)
1 (1970)

Drapeau : Allemagne Hambourg SV

1 (1983)
1 (1980)

Drapeau : Roumanie Steaua Bucarest

1 (1986)
1 (1989)

Drapeau : France Olympique de Marseille

1 (1993)
1 (1991)

Drapeau : Allemagne Borussia Dortmund

1 (1997)
1 (2013)

Drapeau : Angleterre Chelsea FC

1 (2012)
1 (2008)
19

Drapeau : Pays-Bas Feyenoord Rotterdam

1 (1970)
0

Drapeau : Angleterre Aston Villa

1 (1982)
0

Drapeau : Pays-Bas PSV Eindhoven

1 (1988)
0

Drapeau : Serbie Étoile rouge de Belgrade

1 (1991)
0
23

Drapeau : Espagne Atlético Madrid
0 3 (1974, 2014, 2016)
24

Drapeau : Espagne Valence CF
0 2 (2000, 2001)

Drapeau : France Stade de Reims
0 2 (1956, 1959)
26

Drapeau : Italie AC Fiorentina
0 1 (1957)

Drapeau : Allemagne Eintracht Francfort
0 1 (1960)

Drapeau : Serbie Partizan Belgrade
0 1 (1966)

Drapeau : Grèce Panathinaïkos
0 1 (1971)

Drapeau : Angleterre Leeds United
0 1 (1975)

Drapeau : France AS Saint-Étienne
0 1 (1976)

Drapeau : Allemagne Borussia Mönchengladbach
0 1 (1977)

Drapeau : Belgique Club Bruges
0 1 (1978)

Drapeau : Suède Malmö FF
0 1 (1979)

Drapeau : Italie AS Rome
0 1 (1984)

Drapeau : Italie UC Sampdoria
0 1 (1992)

Drapeau : Allemagne Bayer Leverkusen
0 1 (2002)

Drapeau : France AS Monaco
0 1 (2004)

Drapeau : Angleterre Arsenal FC
0 1 (2006)


Palmarès par nation |


Des clubs de 10 pays différents ont remporté au moins une édition du tournoi.


Les clubs espagnols ont connu le plus de succès, remportant un total de 18 éditions.
L'Italie et l'Angleterre sont deuxièmes avec 12 victoires, tandis que les autres vainqueurs sont l'Allemagne (7), les Pays-Bas (6), le Portugal (4) puis l'Écosse, la Roumanie, la Serbie et la France avec une victoire chacun. La Grèce, la Belgique et la Suède ont eux envoyé des clubs en finale sans réussir à soulever la coupe.







































































































Palmarès par nation
Rang
Nation
Finales
Gagnées
Perdues
Total
1
Drapeau de l'Espagne Espagne 18 11
29
2
Drapeau de l'Italie Italie 12 16 28
3
Drapeau de l'Angleterre Angleterre 12 8 20
4
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 7 10 17
5
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 6 2 8
6
Drapeau du Portugal Portugal 4 5 9
7
Drapeau de la France France 1 5 6
8
Drapeau de l'Écosse Écosse 1 1 2
Drapeau de la Roumanie Roumanie 1 1 2
Drapeau de la Serbie Serbie 1 1 2
11
Drapeau de la Grèce Grèce 0 1 1
Drapeau de la Belgique Belgique 0 1 1
Drapeau de la Suède Suède 0 1 1


Statistiques |



Records et statistiques par club |



  • Le Real Madrid est le club le plus titré, avec 13 victoires au total. C'est également celui qui a remporté le plus de titres successifs, avec 5 victoires consécutives de 1956 à 1960.

  • La Juventus est le club ayant échoué le plus en finale, avec 7 échecs.

  • La Juventus et le Valence CF détiennent le record d'échecs consécutifs en finale (2).

  • Depuis 2010, l'Inter Milan détient le record du plus grand écart entre deux titres (45 ans).

  • Le Nottingham Forest est la seule équipe à avoir remporté plus de fois la Ligue des champions (2) que son championnat national (1).

  • Le Real Madrid détient le record de participations consécutives en Ligue des champions avec 21 apparitions, de 1997-1998 à 2017-2018 (série en cours).

  • Neuf clubs ont remporté la compétition en étant invaincus :

    • L'Inter Milan avec 7 victoires et 2 matchs nuls en 1963-1964.

    • L'Ajax Amsterdam avec 7 victoires et 2 matchs nuls en 1971-1972 et 7 victoires et 4 matchs nuls en 1994-1995.


    • Nottingham Forest avec 6 victoires et 3 matchs nuls en 1978-1979.

    • Le Liverpool FC avec 6 victoires et 3 matchs nuls en 1980-1981 et 7 victoires et 2 matchs nuls en 1983-1984.

    • L'AC Milan avec 5 victoires et 4 matchs nuls en 1988-1989 et 7 victoires et 5 matchs nuls en 1993-1994.

    • L'Étoile rouge de Belgrade avec 5 victoires et 4 matchs nuls en 1990-1991.

    • L'Olympique de Marseille avec 7 victoires et 4 matchs nuls en 1992-1993.


    • Manchester United avec 5 victoires et 6 matchs nuls en 1998-1999 et 9 victoires et 4 matchs nuls en 2007-2008.

    • Le FC Barcelone avec 9 victoires et 4 matchs nuls en 2005-2006.



  • L'AC Milan en 1968-1969 et la Juventus en 1984-1985 ont réalisé le doublé Coupe des coupes-Ligue des champions dans ce sens.

  • Le Liverpool FC en 1976-1977 et le FC Porto en 2003-2004 ont réalisé le doublé Ligue Europa-Ligue des champions dans ce sens, tandis que le Chelsea FC en 2012-2013 a réalisé ce doublé dans l'autre sens.

  • La victoire 2-12 du Feyenoord Rotterdam sur le terrain de KR Reykjavik (saison 1969-1970, 32e de finale) représente à la fois le plus grand nombre de buts dans un match (14) et le plus grand nombre de buts pour une seule équipe (12).

  • La victoire 11-0 du Dinamo Bucarest contre le Crusaders FC (saison 1973-1974, 16e de finale) est le plus gros écart enregistré dans la compétition.

  • La victoire 8-4 du Borussia Dortmund sur le Legia Varsovie le 22 novembre 2016 représente le plus grand nombre de buts dans un match (12) depuis sa forme moderne[30].

  • L'Olympique de Marseille (en gagnant 7-0 sur le terrain du MŠK Žilina le 3 novembre 2010) et le Chakhtar Donetsk (en gagnant 7-0 sur le terrain du BATE Borisov le 21 octobre 2014) ont établi le record de la plus large victoire à l'extérieur en Ligue des champions depuis sa forme moderne[31].

  • La rencontre Real Madrid 7-3 Eintracht Francfort est le match le plus prolifique réalisé lors d'une finale (1960). L'écart de 4 buts en finale a aussi été réalisé à 3 reprises sur le score de 4-0, par le Bayern Munich en 1974 et par l'AC Milan en 1989 et 1994.

  • La victoire de Liverpool en 2005 après avoir été mené 0-3 par l'AC Milan représente le plus grand retournement de situation dans une finale. 15 fois le vainqueur a d'abord été mené en finale avant de l'emporter (9 fois entre 1956 et 1970). Le Real Madrid l'a emporté à 5 reprises dans ces conditions, le Benfica Lisbonne 2 fois. Ces deux équipes, ainsi que l'AC Milan, le Celtic Glasgow, le FC Barcelone et le Bayern Munich ont à la fois gagné une finale en ayant été menés et été battus en ayant ouvert le score.

  • Le Real Madrid est le seul club à être parvenu en demi-finales de la Ligue des champions 8 fois consécutivement, de 2011 à 2018 (série en cours)[32].

  • La ville de Milan est la seule à compter deux clubs vainqueurs différents : l'AC Milan et l'Inter Milan. Trois autres villes comptent deux clubs finalistes différents : Belgrade (Partizan Belgrade et Étoile rouge de Belgrade), Londres (Arsenal et Chelsea) et Madrid (Atlético Madrid et Real Madrid).

  • La ville de Madrid est la seule à avoir placé deux de ses clubs, le Real Madrid et l'Atlético Madrid, lors d'une même finale (2013-2014 et 2015-2016).

  • Le RSC Anderlecht détient le record du nombre de défaites d’affilée en Ligue des champions. Entre le 10 janvier 2003 et le 23 novembre 2005, le club a perdu 12 fois d’affilée.

  • La qualification du FC Barcelone contre le Paris Saint-Germain lors du huitième de finale retour (6-1) le 8 mars 2017 constitue un record. C'est la première fois dans l'histoire des compétitions de l'UEFA qu'une équipe se qualifie pour le tour suivant malgré une défaite 4-0 lors du match aller[33].

  • En 2017-2018, le PSG établit le record du nombre de buts marqués en phase de groupes (25), à la suite d'une victoire sur le score de 7-1 contre le Celtic Glasgow le 22 novembre 2017[34] suivie d'une réalisation inscrite lors du dernier match de poule à l'extérieur contre le Bayern Munich (défaite 1-3).

  • Dans l'histoire de la Ligue des Champions, la rencontre la plus disputée est Bayern Munich-Real Madrid (25 fois).



Records et statistiques par nation |



  • L'Espagne est le pays qui a gagné le plus de fois la compétition (18).

  • L'Italie est le pays ayant échoué le plus de fois en finale (16).

  • L'Angleterre détient le record de victoires consécutives en C1 (6).

  • L'Angleterre est le pays ayant gagné la compétition avec le plus grand nombre de clubs différents (5 : Manchester United, Liverpool FC, Nottingham Forest, Aston Villa et Chelsea FC).

  • L'Angleterre est le pays ayant fourni le plus grand nombre de clubs finalistes différents (7 : Manchester United, Leeds United, Liverpool FC, Nottingham Forest, Aston Villa, Arsenal FC, Chelsea FC).

  • Il n'y a eu que six finales où un seul pays était représenté :

    • finale 100 % espagnole en 2000 (Real Madrid-Valence CF), 2014 (Real Madrid-Atlético Madrid) et 2016 (Real Madrid-Atlético Madrid)

    • finale 100 % italienne en 2003 (Juventus-AC Milan)

    • finale 100 % anglaise en 2008 (Manchester United-Chelsea FC)

    • finale 100 % allemande en 2013 (Borussia Dortmund-Bayern Munich).



  • L'Allemagne est la seule nation à avoir remporté la Ligue des Champions et la Coupe du monde la même année (1974). Les Pays-Bas sont quant à eux la seule nation à avoir remporté la Ligue des Champions et l'Euro la même année (1988).



Records et statistiques par joueur et entraîneur |


  • Meilleurs buteurs :

Article détaillé : Meilleurs buteurs de la Ligue des champions de l'UEFA.

  • Meilleurs passeurs :

Article détaillé : Meilleurs passeurs de la Ligue des champions de l'UEFA.

  • Plus grand nombre de matches :

Mise à jour le 18 décembre 2018


Joueurs



























































































Rang Nom Clubs Matchs Buts Trophées
1
Drapeau : Espagne Iker Casillas

Real Madrid (152), FC Porto (25)
177 0 3
2
Drapeau : Portugal Cristiano Ronaldo

Sporting Portugal (1), Manchester United (55), Real Madrid (101), Juventus (5)
162 122 5
3
Drapeau : Espagne Xavi

FC Barcelone (157)
157 12 4
4
Drapeau : Pays de Galles Ryan Giggs

Manchester United (151)
151 30 2
5
Drapeau : Espagne Raúl González

Real Madrid (132), Schalke 04 (12)
144 71 3
6
Drapeau : Italie Paolo Maldini

AC Milan (139)
139 3 5
7
Drapeau : Espagne Andrés Iniesta

FC Barcelone (132)
132 11 4
8
Drapeau : Pays-Bas Clarence Seedorf

Ajax Amsterdam (11), Real Madrid (25), Inter Milan (2), AC Milan (93)
131 12 4
9
Drapeau : Angleterre Paul Scholes

Manchester United (130)
130 25 2
10
Drapeau : Argentine Lionel Messi

FC Barcelone (129)
129 106 4

Entraîneurs
















































































Rang Nom Clubs Matchs Trophée(s)
1
Drapeau : Écosse Alex Ferguson

Aberdeen FC (8), Manchester United (201)
209 2
2
Drapeau : France Arsène Wenger

AS Monaco (17), Arsenal FC (184)
201 0
3
Drapeau : Italie Carlo Ancelotti

Parme (8), Juventus (10), AC Milan (77), Chelsea FC (18), Paris SG (10), Real Madrid (25), Bayern Munich (12), SSC Naples (6)
166 3
4
Drapeau : Portugal José Mourinho

FC Porto (17), Chelsea FC (57), Inter Milan (21), Real Madrid (32), Manchester United (14)
141 2
5
Drapeau : Roumanie Mircea Lucescu

Rapid Bucarest (2), Inter Milan (3), Galatasaray SK (32), Beşiktaş JK (6), Chakhtar Donetsk (88)
131 0
6
Drapeau : Espagne Pep Guardiola

FC Barcelone (51), Bayern Munich (36), Manchester City (26)
113 2
7
Drapeau : Espagne Rafael Benítez

Valence CF (14), Liverpool FC (76), Inter Milan (6), Chelsea FC (1), SSC Naples (8), Real Madrid (6)
111 1
8
Drapeau : Allemagne Ottmar Hitzfeld

Grasshopper Zurich (2), Borussia Dortmund (19), Bayern Munich (80)
101 2
-
Drapeau : Pays-Bas Louis van Gaal

Ajax Amsterdam (32), FC Barcelone (40), Bayern Munich (21), Manchester United (8)
101 1
10
Drapeau : Italie Massimiliano Allegri

AC Milan (34), Juventus (50)
84 0



  • L'Espagnol Francisco Gento est le joueur qui a remporté le plus de coupes (6 coupes en 8 finales).
    Alfredo Di Stéfano (pour 7 finales), Argentin de naissance, est le seul Sud-américain à avoir remporté 5 Coupes des Champions.
    Samuel Eto'o (3 finales), est le seul Africain à l'avoir remportée à 3 reprises.
    Park Ji-sung (3 finales) pour l'Asie ainsi que Harry Kewell (2 finales) pour l'Océanie l'ont remportée une fois.

  • Ils ne sont que sept à avoir remporté la Ligue des champions aussi bien comme joueur que comme entraîneur : Miguel Muñoz, Giovanni Trapattoni, Johan Cruyff, Carlo Ancelotti, Frank Rijkaard, Pep Guardiola et Zinédine Zidane.
    Trois étaient les entraîneurs du Real Madrid (Muñoz en 1960 et 1966, Ancelotti en 2014, Zidane en 2016, 2017 et 2018) et trois autres du FC Barcelone (Cruyff en 1992, Rijkaard en 2006, Guardiola en 2009)[35].


  • Bob Paisley (Liverpool FC), Carlo Ancelotti (AC Milan et Real Madrid) et Zinédine Zidane (Real Madrid) sont les entraîneurs qui ont remporté le plus de coupes (3 coupes).


  • Ernst Happel (avec le Feyenoord Rotterdam en 1970 puis le Hambourg SV en 1983), Ottmar Hitzfeld (avec le Borussia Dortmund en 1997 puis le Bayern Munich en 2001), José Mourinho (avec le FC Porto en 2004 puis l'Inter Milan en 2010), Jupp Heynckes (avec le Real Madrid en 1998 puis le Bayern Munich en 2013), et Carlo Ancelotti (avec l'AC Milan en 2003 et 2007 et le Real Madrid en 2014) sont les seuls entraîneurs à avoir remporté deux coupes à la tête de deux clubs différents.


  • Raymond Goethals (Olympique de Marseille), à l'âge de 71 ans et 230 jours, est le plus vieil entraîneur à avoir remporté la Ligue des champions.
    Pep Guardiola (FC Barcelone), à l'âge de 38 ans et 129 jours, est quant à lui le plus jeune entraîneur à l'avoir remportée.

  • Les familles Sanchis (Real Madrid), Maldini (AC Milan) et Busquets (FC Barcelone) sont les seules dont le père et le fils ont remporté la coupe.


  • Clarence Seedorf (Ajax Amsterdam, Real Madrid, Milan AC) est le seul joueur à avoir remporté 4 coupes avec 3 clubs différents, dont deux avec le Milan AC[36].

  • Seuls quatre joueurs ont réussi à remporter deux Ligues des Champions d'affilée dans deux clubs différents : Samuel Eto'o (FC Barcelone et Inter de Milan), Gerard Piqué (Manchester United et FC Barcelone), Marcel Desailly (Olympique de Marseille, Milan AC) et Paulo Sousa (Juventus et Borussia Dortmund).

  • Le gardien de but Marco Ballotta (Lazio Rome) est le plus vieux joueur à avoir disputé un match de Ligue des champions à l'âge de 43 ans et 168 jours (face à l'Olympiakos le 18 septembre 2007)[37].
    Celestine Babayaro (RSC Anderlecht) est quant à lui le plus jeune à avoir disputé un match à l'âge de 16 ans et 87 jours (face au Steaua Bucarest le 23 novembre 1994).


  • Francesco Totti (AS Roma), à l'âge de 38 ans, 1 mois et 29 jours, est le plus vieux buteur de la Ligue des champions (face au CSKA Moscou, le 25 novembre 2014)[38].
    Peter Ofori-Quaye (Olympiakos) est quant à lui le plus jeune buteur à l'âge de 17 ans et 195 jours (face a Rosenborg le 1er octobre 1997).


  • Roy Makaay détient le record du but le plus rapide marqué en Ligue des champions, après 9,9 secondes de jeu, pour le Bayern Munich face au Real Madrid, le 7 mars 2007[39].

  • En 2011, Zinédine Zidane est élu meilleur joueur des 20 dernières années de la compétition[40].

  • Le 11 avril 2018, l'attaquant portugais du Real Madrid Cristiano Ronaldo a marqué lors de son onzième match consécutif (17 buts), il est le premier joueur dans l'histoire de la compétition à réaliser une telle performance.


  • Lionel Messi (FC Barcelone) détient le record de triplés en Ligue des champions : huit[41].


  • Cristiano Ronaldo (Real Madrid) est le meilleur buteur de la compétition sur une saison avec 17 buts (2013-2014).


  • James Milner (Liverpool FC) est le meilleur passeur de la compétition sur une saison avec 9 passes décisives (2017-2018).


  • Zinédine Zidane (Real Madrid) est le premier entraineur à remporter la Ligue des champions trois fois consécutivement (2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018).


Notes et références |





  1. Toutefois, les meilleurs clubs israéliens et kazakhs y participent aussi car leur fédération nationale est membre de l'UEFA.


  2. Real Madrid remporte un nouveau derby.


  3. a b c d e f g h et iGilles Montérémal, « L’Équipe : médiateur et producteur de spectacle sportif (1946-1967) », Le Temps des médias, vol. n°9,‎ 2007, p. 107-120 (lire en ligne, consulté le 24 janvier 2012).


  4. Pierre-Marie Descamps, Jacques Hennaux, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, 2005, 384 p. (ISBN 295196059X, lire en ligne), p. 12-13.


  5. Pierre-Marie Descamps, Jacques Hennaux, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, 2005, 384 p. (ISBN 295196059X, lire en ligne), p. 20.


  6. (it) « Coppa Campioni L'intuizione di Hanot », sur storiedicalcio.altervista.org (consulté le 24 janvier 2012).


  7. a et b« La plus prestigieuse des compétitions de clubs », sur fr.uefa.com (consulté le 24 janvier 2012).


  8. Pierre-Marie Descamps, Jacques Hennaux, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, 2005, 384 p. (ISBN 295196059X, lire en ligne), p. 25.


  9. Pierre-Marie Descamps, Jacques Hennaux, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, 2005, 384 p. (ISBN 295196059X, lire en ligne), p. 26


  10. Source : Guide Football 1956 de L'Équipe (pages 62-67).


  11. a et b« 1955/56 : Le Real ouvre le palmarès », sur fr.uefa.com (consulté le 26 janvier 2012).


  12. a b et c« 1956/57 : Et de deux pour le Real ! », sur fr.uefa.com (consulté le 28 janvier 2012).


  13. (en) « 1956/57: The European Cup stays in Madrid », sur sports-history.com (consulté le 3 février 2012).


  14. Septième demi-finale en huit ans (huitième en 10 ans) pour le Barça, fcbarcelona.es, 22 avril 2015.


  15. https://fr.uefa.com/uefachampionsleague/news/newsid=2497666.html


  16. http://fr.uefa.com/uefachampionsleague/thetrophy/index.html.


  17. a b et cRèglement


  18. (en) Michel Desbordes, Marketing and football: an international perspective, Butterworth-Heinemann, 2007, 518 p. (ISBN 9780750682046), p. 39-40.


  19. http://fr.uefa.com/uefachampionsleague/season=2018/music/


  20. (en) Michel Desbordes, Marketing and football: an international perspective, Butterworth-Heinemann, 2007, 518 p. (ISBN 9780750682046), p. 38-39.


  21. a et bhttps://fr.uefa.com/uefachampionsleague/news/newsid=2562552.html


  22. hors billetterie


  23. voie des champions uniquement


  24. https://fr.uefa.com/uefachampionsleague/history/champions/


  25. match rejoué.


  26. a b et cLors de matchs organisés par l'UEFA, les stades possédants un naming ne peuvent adopter leur nom publicitaire.


  27. http://www.uefa.com/uefachampionsleague/news/newsid=2501768.html


  28. « La finale de la Ligue des champions 2020 aura lieu à Istanbul », sur L'équipe, 24 mai 2018.


  29. https://fr.uefa.com/uefachampionsleague/history/seasons/topwinners/


  30. http://www.football.fr/ligue-des-champions/articles/borussia-legia-le-match-de-tous-les-records-846912/


  31. http://www.om.net/fr/Saison/101005/Actualites/49711/L_OM_fait_tomber_les_records_de_la_C1.


  32. À la dernière seconde, Cristiano Ronaldo envoie le Real Mdrid en demi-finale malgré sa défaite.


  33. Remontada, Barcelone l'a fait!.


  34. « Un PSG record écrase le Celtic Glasgow », sur L'Équipe, 22 novembre 2017(consulté le 23 février 2018).


  35. https://www.lequipe.fr/Football/breves2009/20090527_232324_dixieme-coupe-pour-le-barca.html.


  36. Seedorf, un quadruple vainqueur d'exception, http://www.uefa.com, 15 janvier 2014.


  37. Ballotta (Lazio) titulaire à 43 ans, https://www.lequipe.fr, 18 septembre 2007.


  38. Ligue des champions: Totti devient le plus vieux buteur, http://www.leparisien.fr, 30 septembre 2014.


  39. Comme Totti, ils ont marqué l’histoire de la Ligue des Champions, http://www.toutlemondesenfoot.fr, 1er octobre 2014.


  40. Le meilleur, c’est Zidane, http://www.eurosport.fr, 18 novembre 2011.


  41. Messi (8) bat le record de hat-tricks, mundodeportivo.com, 19 septembre 2018




Voir aussi |



Articles connexes |


  • Entraîneurs de football vainqueurs de coupe d'Europe


Liens externes |


  • Site officiel



  • Portail du football Portail du football
  • Portail de l’Europe Portail de l’Europe



Popular posts from this blog

浄心駅

カンタス航空