Sauterelle (insecte)
Pour les articles homonymes, voir Sauterelle.
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
L'appellation « Sauterelle » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Grande Sauterelle verte
(Tettigonia viridissima)
Taxons concernés
- la famille des Tettigoniidae
- le sous-ordre des Caelifera
Sauterelle est un nom vernaculaire ambigu désignant en français non pas un genre, mais plusieurs familles et sous-familles d'insectes orthoptères communs presque partout dans le monde et qui se déplacent en sautant à l'aide de leurs longues pattes postérieures. Ce terme dérive de « sauter ». Elles ont des antennes longues, et des organes auditifs situés sur leurs pattes avant. Les Américains les nomment katydids et les Anglais bush-crickets.
Le nom « sauterelle » est réservé par les spécialistes pour certaines espèces d'orthoptères à antennes longues appartenant à la famille des Tettigoniidae (du sous-ordre des ensifères). Dans le langage courant le nom est souvent aussi utilisé pour les espèces du sous-ordre Caelifera, qui ont des antennes courtes, mais ces derniers sont plus correctement appelés sauteriaux ou criquets.
La famille des sauterelles stricto sensu, les Tettigoniidae, contient à ce jour[Quand ?] plus de 6 400 espèces.
Elle fait partie du sous-ordre Ensifera et généralement considérée comme étant la seule famille non éteinte que contient la superfamille des Tettigonioidea.
Sommaire
1 Alimentation
2 Reproduction
3 Habitat
4 Nuisance pour l'homme
5 Voir aussi
5.1 Articles connexes
5.2 Bibliographie
5.3 Liens externes
5.4 Notes et références
Alimentation |
La nourriture de la sauterelle se compose de plantes, d'herbe, de fruits, de mais, etc.... Au cours de l'évolution, chaque espèce a cherché à trouver une nourriture suffisamment abondante et sans intérêt pour ses concurrents. Les sauterelles ne sont pas toutes carnivores. Seules les grandes espèces, comme la grande sauterelle verte, le dectique ou la magicienne dentelée, se nourrissent d'insectes. Leurs larves sont souvent herbivores et deviendront prédatrices en grandissant. Et même certaines sauterelles, les phanéroptères, ne se nourrissent que de plantes.
Reproduction |
Pour attirer la femelle, le mâle fait entendre une sorte de chant strident en frottant ses ailes l'une contre l'autre. La femelle pond des œufs assez gros pour sa taille ; elle les dépose généralement sur la surface du sol en petites masses compactes appelées coques et les entoure d'une sorte d'écume qui réagit avec le sol pour former un ciment protecteur. Les petits restent à l'abri jusqu'aux jours chauds du printemps ; ils quittent alors leur coque et parviennent, après une série de mues, à l'état adulte.
Elle aime la chaleur et le soleil. Les mâles chantent pour attirer les femelles en frottant leurs ailes ensemble. Ses pattes arrières sont très fortes et lui permettent de bondir très loin et très haut.
Habitat |
La sauterelle habite dans les hautes herbes, dans les champs, les près, et parfois elle creusent des tunnels de 12 à 20 cm environ pour s'y cacher. Elles vivent aussi sous les feuilles. En hiver, elles hibernent. Les sauterelles aiment les endroits avec beaucoup de chaleur.
Nuisance pour l'homme |
Les sauterelles peuvent être nuisibles pour l'homme car elles détruisent ses récoltes.
Elles se déplacent par milliers et peuvent ravager des récoltes entières.
Ephippiger
Tettigonia viridissima ♀
Anatomie céphalique de Tettigonia viridissima ♀
Tettigonia cantans ♀: l'oviscapte dépasse les ailes
Nymphe de Tettigonia virdissima ♀
Voir aussi |
Articles connexes |
- Phytophage
- Mimétisme
- Orthoptère
- Tettigoniidae
Bibliographie |
- Michael Chinery, Insectes de France et d'Europe occidentale, Paris, Flammarion, août 2012, 320 p. (ISBN 978-2-0812-8823-2), p. 48-57
Liens externes |
(fr) (en) Vidéos sur Canal IRD (Institut de Recherche pour le Développement) - Le suicide de la sauterelle ...
(fr) (en) Musée Canadien de la nature
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Notes et références |
- Portail de l’entomologie