Saint-Antonin-Noble-Val





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Saint-Antonin-Noble-Val
Façades place des halles,
avec le beffroi de l'hôtel de ville.

Blason de Saint-Antonin-Noble-Val
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Occitanie

Département

Tarn-et-Garonne

Arrondissement

Montauban

Canton

Quercy-Rouergue

Intercommunalité

Communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron
(siège)

Maire
Mandat
Gérard Agam
2014-2020

Code postal
82140

Code commune
82155
Démographie

Gentilé
Saint-Antoninois

Population
municipale
1 858 hab. (2016 en diminution de 2,16 % par rapport à 2011)
Densité 18 hab./km2
Géographie

Coordonnées

44° 09′ 10″ nord, 1° 45′ 21″ est

Altitude
300 m
Min. 110 m
Max. 395 m

Superficie
106,12 km2
Localisation


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Liens

Site web

http://www.st-antoninnv.com/


Saint-Antonin-Noble-Val est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.


Ses habitants s'appellent les « saintantoninois ». Elle compte parmi le réseau des villes humanistes labellisées « Cittaslow ».




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


    • 3.1 Préhistoire


    • 3.2 Légende de Saint-Antonin


    • 3.3 Moyen-Âge


    • 3.4 Temps modernes


    • 3.5 Époque contemporaine




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Tendances politiques et résultats


    • 4.2 Liste des maires




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Enseignement


    • 5.3 Sports




  • 6 Économie


  • 7 Culture locale et patrimoine


    • 7.1 Lieux et monuments


      • 7.1.1 Monuments religieux


      • 7.1.2 Monuments civils


      • 7.1.3 Sites




    • 7.2 Arts


    • 7.3 Personnalités liées à la commune


    • 7.4 Héraldique




  • 8 Pour approfondir


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références







Géographie |



Localisation |


La commune est limitrophe du département du Tarn.


Située au confluent de la Bonnette et de l'Aveyron en limite du Rouergue et aux confins de l'Albigeois et du Quercy, Saint-Antonin-Noble-Val est une des plus vieilles cités médiévales qui ait survécu aux aléas de l'Histoire. Elle est entourée de bastides et borde la partie ouest de la forêt domaniale de Grésigne.


Son site est protégé dans les gorges de l'Aveyron et les falaises du roc d'Anglars.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Saint-Antonin-Noble-Val[1]

Lavaurette

Caylus

Espinas

Septfonds,
Saint-Cirq
Saint-Antonin-Noble-Val
Féneyrols

Montricoux,
Cazals

Penne
(Tarn)

Saint-Michel-de-Vax (Tarn),
Vaour (Tarn)



Toponymie |


La commune tient le nom de Saint-Antonin de saint Antonin de Pamiers, premier évangélisateur du Rouergue.


Durant la Révolution, la commune, alors nommée Saint-Antonin, porte le nom de Libre-Val[2].


En 1962, la terminaison Noble-Val est ajoutée au nom de la commune[2]. L'origine de cet ajout est le nom de la vallée baptisée Nobilis vallis par les Romains.


Ses habitants sont appelés les Saint-Antoninois[3].



Histoire |



Préhistoire |


La commune abrite le site de Fontalès, occupé à la fin du Paléolithique supérieur (Magdalénien).



Mobilier du Magdalénien de Fontalès Muséum de Toulouse






Vu du belvédère du roc d'Anglars.


Le site est protégé, c'est celui des gorges de l'Aveyron et des falaises du roc d'Anglars, du cirque de Bône… sur l'un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.



Légende de Saint-Antonin |


On raconte que le premier évangélisateur des Ruthènes fut saint Antonin qui aurait été, selon des vies du saint tardives (XIe siècle), le fils du comte de Pamiers. Il réussit rapidement dans sa tâche, et malgré les supplications des habitants de Noble-Val, il voulut porter ensuite l'Évangile à Pamiers, sa patrie. Hélas ! dans cette ville ingrate, le saint apprit à ses dépens que « nul n'est prophète en son pays ». Ses farouches compatriotes le décapitèrent et jetèrent ses restes dans l'Ariège. Des anges s'empressèrent de recueillir les vénérables reliques et deux grands aigles blancs guidèrent la barque où elles furent placées. La barque miraculeuse glissa doucement sur les flots de l'Ariège, puis remonta le cours du Tarn et de l'Aveyron. Elle s'arrêta enfin au confluent de la Bonnette et de l'Aveyron (on appelait alors ce confluent Condate, mot celtique qui signifie précisément « confluent »), par une nuit transparente d'été, étincelante d'étoiles.


En ce temps-là, régnait un riche et puissant comte sur le « Noble-Val », la vallée de l'Aveyron. Son nom était Festus. Il reconnut la main de Dieu dans ce voyage merveilleux et fit déposer les reliques du martyr dans une luxueuse châsse où fut élevée plus tard une abbaye.


Une communauté monastique se développa très tôt, semble-t-il, autour des reliques de saint Antonin.


En référence à la légende de saint Antonin, et aussi à la présence de faucons pèlerins dans les falaises qui dominent les gorges de l'Aveyron, les habitants de Saint-Antonin-Noble-Val étaient souvent désignés par leurs voisins comme « Picats de l'ègla », piqués de l'aigle. « Piqués » doit s'entendre au sens de « toqués », « entichés », ou « fiers » de leurs aigles.



Moyen-Âge |


Saint Antonin est une abbaye bénédictine attestée dès 817[4], fondée selon la tradition au VIIIe siècle et dotée par Pépin d'Aquitaine, puis par Desiderata, une des épouses de Charlemagne, fille du roi des Lombards. Selon l'archéologie, elle a été construite sur un cimetière antique[5] qui se trouve aux confluents de Aveyron et de la Bonnette (rivière), et au point de rencontre des frontières du Quercy, de l'Albigeois et du Rouergue auquel elle appartient.


L'abbaye de Saint-Antonin comptait au IXe siècle parmi les trois grandes abbayes bénédictines du Rouergue, aux côtés de Conques et de Vabres. Elle a reçu en 1029 la visite du roi Robert le Pieux, elle était considérée comme située en Quercy par le chroniqueur Adhémar de Chabannes.


Il y avait aussi un chapitre composé d'un prévôt et de 18 chanoines séculiers; mais en 1090, le pape Urbain II décida de le réduire à douze chanoines réguliers, et douze prébendiers séculiers. L'un d'eux était chargé de promouvoir la culture et la récolte du safran qui s'est pratiquée à Saint-Antonin jusqu'au XVIIIe siècle.


Au XIIe siècle la vicomté de Saint-Antonin était possédée par la Première maison de Lautrec qui donne en 1140 des coutumes à la ville. Ils rendaient hommage aux comtes de Toulouse.


L'ancien château fort de Valette (castrum vallatum devenu Valleta) a été construit en 1180 par Fortuné de Valette, né à Saint-Antonin, fils du vicomte Archambauld et mort en Terre sainte en 1190. Ce château était situé en haut d'un rocher escarpé dominant l'Aveyron, à « trois quarts de lieue au sud de Saint-Antonin »[6],[7]. Ses ruines étaient encore visibles au XIXe siècle[8]. Il est aussi connu sous le nom de château de Bône[9],[Note 1]. La famille de La Valette-Parisot revendiquait d'être issue de cette famille, mais des récentes recherches ont montré qu'il n'en serait rien.


Les seigneurs de Saint-Antonin-Noble-Val embrassèrent l'hérésie albigeoise. Pons de Lautrec, vicomte de Saint-Antonin, fut fait prisonnier en 1212 en défendant son château contre Simon de Montfort qui le fit enfermer dans une prison à Carcassonne avec Adhémar-Jourdain, chevalier, alors gouverneur de Saint-Antonin; son frère, Bernard-Hugues de Lautrec, dernier vicomte de Saint-Antonin, céda en octobre 1249 et le 24 mars 1250 au roi Saint Louis, pour 500 lives tournois de rente, tous les droits qu'il avait sur la succession de feu Frotard de Lautrec, son père, sur la ville de Saint-Antonin, sur le château de Bereux, et sur la ville de Saint-Céré. La création du siège d'un bailliage royal important qui ressortissait de la Sénéchaussée de Rouergue et l'octroi des privilèges à la ville dotée de douze consuls en 1227, apportèrent une grande prospérité à la ville.


En 1351 les Anglais envahirent Saint-Antonin. En 1369, des nouveaux privilèges sont accordés à la ville par Charles V le Sage, avec une amnistie pour les habitants qui ont pris le parti anglais, par Louis, duc d'Anjou, lieutenant du roi en Languedoc, alors résidant à Toulouse.


Comme les autres abbayes du Rouergue, celle de Saint-Antonin a été prise en 1570 par les calvinistes, l'église incendiée, les reliques et les statues démolies, la bibliothèque et les archives brûlées, puis la ville devint une place forte protestante. En 1575, les calvinistes détruisirent l'hôpital qui avait été doté en 800 et reconstruit par le cardinal Tasserre, prieur et prévôt.



Temps modernes |


Saint-Antonin avait un Collège.


À partir du XVIIe siècle, les habitants perdirent peu à peu leurs privilèges et la prospérité de la ville diminua.


Lors des guerres de religion, les habitants eurent encore à souffrir : adepte de la Réforme, la ville assista à une lutte acharnée entre catholiques et protestants. En 1622, pendant les rébellions huguenotes, Louis XIII s’empare de la ville[10]. Les Saint-Antoninois évitèrent un massacre identique à celui de Négrepelisse en payant 100 000 livres comme rançon[11].


En 1681, tous les protestants étaient exclus du conseil politique et du consulat de Saint-Antonin.



Époque contemporaine |


Ville du Rouergue, Saint-Antonin fut initialement rattachée au département de l'Aveyron, avant d'en être détaché en 1808 lors de la constitution du département de Tarn-et-Garonne par Napoléon Ier.


Saint-Antonin abrite le plus ancien hôtel de ville de France datant du XIIe siècle. C'est une cité médiévale authentique, dont les ruelles et venelles ont plus de huit siècles, tout un patrimoine de maisons à ogives, colombages, passages couverts et un ensemble de bâtiments classés ou inscrits aux registres du patrimoine national.




Maison dite du Roy.




Panorama de Saint-Antonin-Noble-Val.



Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Tarn-et-Garonne.




























































































































Résultats de l'élection présidentielle française de 2017 à Saint Antonin

Premier tour
Second tour
Inscrits
1 376
1 376
Abstentions
255
18,53 %
330
23,98 %
Votants
1 121
81,47 %
1 046
76,02 %

Bulletins enregistrés
1 121
1 046
Bulletins blancs ou nuls
10
0,89 %
152
14,53 %
Suffrages exprimés
1 111
99,11 %
894
85,47 %


Candidat
Parti
Suffrages
Pourcentage Suffrages Pourcentage

E. Macron
EM
215
19,35 % 621
69,46 %

M. Le Pen
FN
220
19,8 % 273
30,54 %

F. Fillon
LR
160
14,4 %

J. L. Mélenchon
LFI
316
28,44 %

B. Hamon
PS
76
6,84 %

N. Dupont-Aignan
DLB
52
4,68 %

J. Lassalle
UDF
42
3,78 %

Autres
-
30
2,7 %


Liste des maires |










































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 1971
juin 1995
Maurice Constans
 
 

juin 1995
juillet 1999 [12]
Jean Paul Raynal

PRG
 
septembre 1999
mars 2008
Jean Spénale

PS
 

mars 2008
En cours
Gérard Agam

DVG
 

Les données manquantes sont à compléter.



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].



En 2016, la commune comptait 1 858 habitants[Note 2], en diminution de 2,16 % par rapport à 2011 (Tarn-et-Garonne : +5,05 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 605 5 396 5 359 5 415 5 462 5 455 5 410 5 445 5 407



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 347 5 152 5 099 4 875 4 924 4 682 4 529 4 137 4 033



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 745 3 546 3 364 2 872 2 673 2 528 2 466 2 318 2 077



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 899 1 814 1 743 1 830 1 867 1 887 1 797 1 899 1 858

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[15].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |


Les établissements éducatifs de la commune relèvent de l'Académie de Toulouse[16]



  • École maternelle

  • École élémentaire Paul-Bayrou

  • Collège Pierre-Bayrou



Sports |



  • Tour du Tarn-et-Garonne

  • Trail des 3 rocs[17]

  • Course de côte[18]

  • club de rugby

  • club de tennis

  • piscine municipal



Économie |


Un film y a été tourné, Les recettes du bonheur, en 2013, avec des habitants comme figurants[19].



Saint-Antonin a été élu 3ème village préféré des français en 2015, ce qui a attiré beaucoup de touristes [20]



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |




Une rue ancienne à Saint-Antonin-Noble-Val.



Monuments religieux |




  • Église Saint-Antonin ;

  • Église Sainte-Sabine à Sainte-Sabine ;

  • Chapelle Notre-Dame dans le cellier subsistant de l'ancienne abbaye ;

  • Église de la Nativité-de-Notre-Dame à Servanac ;

  • Église Notre-Dame-du-Rosaire au Bosc ;

  • Temple protestant de Saint-Antonin-Noble-Val ;

  • Ancien couvent des Génovéfains, actuelle mairie ;

  • Prieuré de Costejean ;

  • Oratoire Notre-Dame-de-la-Salette à Servanac ;

  • Croix du Marché sur la place de la Halle.



Monuments civils |



  • L'ancien palais vicomtal, bâti en 1125 à l'intention d'un seigneur nommé Archambault, puis devenu la maison du viguier des vicomtes avant d'être la maison consulaire en 1313. Quand Eugène Viollet-le-Duc est venu en 1842 pour étudier le transfert de l'abbaye de Beaulieu à Saint-Antonin-Noble-Val, il a découvert la ville et cette maison romane qu'il a considérée comme un hôtel de ville. Pourtant sa décoration sculptée montre un programme traduisant sa fonction judiciaire. Si la façade côté place était bien conservée, l'arrière du bâtiment était en mauvais état. Il en entreprend la restauration à partir de 1846 avec l'aide de l'architecte Théodore Olivier. Elle est occupée par le musée municipal.

  • En plus de l'ancien hôtel de ville, plusieurs maisons sont inscrites au titre des monuments historiques :

    • maison dite Caserne des Anglais, rue Guilhem-Peyré,

    • maison Muratet,

    • maison Le Maréchal,

    • maison Leris,

    • maison de l'Ave Maria,

    • maison de l'Amour,

    • moulin à huile de la place Bessarel.



  • D'autres maisons, sans être classées ou inscrites au titre des monuments historiques, présentent un intérêt architectural :

    • maison dite du Roy, place de la Jogaria ;

    • maison en pierre du XIIIe siècle au no 14 rue Guilhem-Peyré ;

    • maison à pans de bois au no 53 rue Droite ;

    • maisons de la rue de la Porte-de-Rodanèze ;

    • maison du passage de la rue Bombecul ;

    • maison des Sonnets.




  • Halle.

  • Pont sur l'Aveyron.

  • Bâtiment des anciens thermes.

  • Cinéma « Le Querlys ».


Des anciennes tanneries qui étaient placées le long de la dérivation de la Bonnette, il ne reste que peu de bâtiments.



Sites |



  • Gisement préhistorique de Fontalès


  • Belvédère du roc d'Anglars.

  • Cirque de Bône.



Arts |


  • Lieu de tournage des films Charlotte Gray et Les Recettes du bonheur.


Personnalités liées à la commune |




  • Saint Antonin (ca 453 - ca 506).

  • Raymond-Jourdain de Saint-Antonin (XIIe siècle), chevalier et troubadour, né dans la commune, dans la famille des vicomtes du lieu.

  • La famille de La Valette-Parisot est originaire de la commune.

  • La famille huguenote de Peter Ernst von Pennavaire [21] (1680-1759), Lieutenant-général prusse est originaire de Saint-Antonin-Noble-Val.

  • La famille huguenote de Giovan Pietro Vieusseux est originaire de Saint-Antonin-Noble-Val.


  • Lucien Cadène (1887-1958), peintre qui s'est inspiré des paysages de la commune.


  • Pierre de Castelnau-Bretenoux (1298-1333), archidiacre de la commune à partir de 1317.


  • Charles Domont (1901-1976), spéléologue né dans la commune.


  • Joaquim Amat-Piniella (1913-1974), écrivain espagnol ayant passé dans la commune sa convalescence après plus de quatre ans de camp d'extermination de Mauthausen.


  • Danielle Bonel (1919-2012), actrice française, secrétaire et confidente, durant 26 ans, de la chanteuse Édith Piaf.


  • André Laban, né en 1928, peintre sous-marin, invité d'honneur de la semaine bleue en 2010, décédé en 2018 dans son atelier de Saint Antonin.

  • Thomas Merton (1915-1968), moine trappiste américain, écrivain, ami du Dalaï Lama, a passé une partie de son enfance à Saint-Antonin.

  • Vincent Fripier (1899-1958), cycliste né dans la commune.



Héraldique |







Saint-Antonin-Noble-Val


Son blasonnement est : Parti au premier de gueules aux trois fleurs de lys d'argent mal ordonnées, au second de sable au pont de deux arches d'argent, maçonné de sable, sommé de trois tourelles aussi d'argent, maçonnées de sable, au chef d'azur aux trois fleurs de lys d'or.






Pour approfondir |



Bibliographie |



  • Alexia Aleyrangues, Diane Joy, Saint-Antonin-Noble-Val. Ville et hameaux, conseil régional de Midi-Pyrénées (collection Patrimoines Midi-Pyrénées), Toulouse, 2010, p. 128, (ISBN 978-2-953521221)

  • Bernard Loncan (dir.), Caylus et Saint-Antonin-Noble-Val[22], Coll. Cahier du patrimoine no 29, Paris, Imprimerie nationale, 1993, (ISBN 2-11-081251-6).

  • Jean-Baptiste Fol, Du panache et des noix[23], J.-B. Fol, impr. 2013, p. 198


  • Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, octobre 2015, 256 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
    Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Saint-Antonin-Noble-Val, pages 192 à 197

    • I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,

    • II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,

    • III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,

    • IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.






Articles connexes |



  • Liste des vicomtes de Saint-Antonin

  • Sénéchaussée de Rouergue

  • Liste des communes de Tarn-et-Garonne



Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :





  • Tourisme à Saint-Antonin-Noble-Val

  • Saint-Antonin-Noble-Val sur le site de l'Institut géographique national

  • La sculpture romane de Saint-Antonin-Noble-Val

  • Les mégalithes autour de Saint-Antonin-Noble-Val

  • Société des Amis du Vieux Saint-Antonin



Notes et références |



Notes |




  1. Les Valette étaient « seigneurs de Bung ».


  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Références |




  1. Carte IGN sous Géoportail


  2. a b et cDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  3. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.


  4. Première mention authentique en 817 dans la Notitia de Monasterii du Capitulaire d'Aix-la-Chapelle cité par Baluze.


  5. Un fragment de sarcophage de marbre de l'Antiquité tardive, avec rinceau de feuille d'acanthe et chapiteau de pilastre d'angle a été remployé dans la construction et retrouvé sur le site de l'ancienne abbaye. (Gallia information, 1975, page 502.


  6. Hippolyte de Barrau, Documens historiques et généalogiques sur les familles et les hommes, Rodez, 1853, 765 p. (lire en ligne), p. 373


  7. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, vol. 13, Paris, Badier, 1783(lire en ligne), p. 310


  8. Jean-Louis Étienne Bousquet, Abrégé de l'histoire du département de l'Aveyron, à l'usage des maisons d'éducation, 1853, 182 p. (lire en ligne), p. 131


  9. « Château de Bône », notice no IA00065551, base Mérimée, ministère français de la Culture


  10. Gérard Folio, La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense (CEHD) no 25 Histoire de la fortification, 2005, (ISBN 2-11-094732-2), En ligne site www.cehd.sga.defense.gouv.fr - lien cassé en 2018..., p. 36, consulté le 3 mars 2007.


  11. Batailles françaises, colonel Édouard Hardy de Périni, volume 3, 1621-1643.


  12. Dissolution du conseil municipal par décision préfectorale https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000760037&categorieLien=id


  13. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  14. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  16. Académie de Toulouse


  17. GuppY, « Le Trail des Trois Rocs », sur traildestroisrocs.fr (consulté le 13 octobre 2017)


  18. Le Comité Régional du Tourisme Occtanie / Pyrénées-Méditerranée, « La Course de Côte - ST ANTONIN NOBLE VAL - Détail », sur www.tourisme-occitanie.com (consulté le 13 octobre 2017)


  19. https://culturebox.francetvinfo.fr/cinema/tournages/des-habitants-de-saint-antonin-noble-val-dans-le-film-les-recettes-du-bonheur-


  20. https://www.ladepeche.fr/article/2015/06/24/2131065-saint-antonin-troisieme-village-prefere-des-francais.html


  21. (de) Jürgen Kloosterhuis, et al., Militär und Gesellschaft in Preussen – Quellen zur Militärsozialisation 1713-1806, Berlin, Geheimenstaatsarchiv PK, 2015(ISBN 978-3-923579-22-8, lire en ligne), p.172


  22. Aux confins du Quercy et du Rouergue, les cités médiévales de Caylus et Saint Antonin-Noble-Val ont exceptionnellement conservé des églises préromanes, l’abbaye de Beaulieu cistercienne, une maison de justice du XIIe siècle unique en Europe ; après les guerres de religions, Caylus est catholique, Saint-Antonin protestant.


  23. « Catalogue SUDOC », sur www.sudoc.abes.fr (consulté le 13 octobre 2017)





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