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Le bas latin, basse latinité^{[réf. nécessaire]} ou latin tardif, est le latin de l’Antiquité tardive, habituellement les versions du latin qui s'écrivaient du III^e au VI^e siècle (voire jusqu'au VII^e siècle en Espagne). Les formes de latin regroupées sous cette appellation sont des versions intermédiaires entre le latin classique et le latin médiéval. Ces versions sont différentes du latin vulgaire, qui n'était que parlé. Même si les auteurs bas latins incorporent plus ou moins du vocabulaire et des constructions propres aux latins vulgaires, ces formes de latin gardent, dans une large mesure, les caractéristiques générales du latin classique. Dans ces formes de bas latin, il est possible de distinguer une forme bien particulière, celle des patrologies latines, une collection de textes chrétiens.

Le latin tardif a largement été utilisé comme langue de transcription des registres nécessaires aux relations socio-économiques aux frontières avec les peuples non latinophones. Selon Antoine Meillet, « sans que l'aspect extérieur de la langue se soit beaucoup modifié, le latin est devenu au cours de l'époque impériale une langue nouvelle^[1] […] servant en quelque sorte de lingua franca à un grand empire, le latin a tendu à se simplifier, à garder surtout ce qu'il avait de banal […]^[2] ».

Le bas latin a ensuite servi au cours des siècles suivants à la construction de vocables pour les langues romanes.

Notes et références |

Bibliographie |

• 
  Antoine Meillet, Esquisse d'une histoire de la langue latine, Librairie Hachette, 1931, 2^e éd. (lire en ligne).

Voir aussi |

• Appendix Probi

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