Monaco





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Principauté de Monaco


Principatu de Mu̍negu











Drapeau
Drapeau de Monaco.


Blason
Armoiries de Monaco.




Description de l'image Location Monaco Europe.png.














Devise nationale
Deo Juvante
(en latin : « Avec l’aide de Dieu »)
Hymne national
Hymne monégasque

























Administration
Forme de l'État
Monarchie constitutionnelle
Prince souverain
Albert II
Ministre d’État
Serge Telle
Langues officielles
Français
Capitale
Monaco[1]

43° 43′ 57″ N, 7° 25′ 06″ E























Géographie
Quartier principal
Monte-Carlo
Superficie totale
2,02 km2
(classé 223e)
Superficie en eau
Négligeable
Fuseau horaire

UTC + 1 : (CET) ;


Heure d'été : UTC + 2 : (CEST)













Histoire
Indépendance
 

De facto de la république de Gênes (vassale du Saint-Empire)

de jure du Saint-Empire romain germanique

8 janvier 1297




5 novembre 1524[2]

















Démographie
Gentilé
Monégasque

Population totale (2017)

37 550[3] hab.
(classé 195e)
Densité
18 654 hab./km2







Économie
Monnaie
Euro (EUR​)

















Divers
Code ISO 3166-1
MCO, MC​
Domaine Internet
.mc
Indicatif téléphonique
+377



Monaco, en forme longue la principauté de Monaco, en monégasque Principatu de Mu̍negu, est un pays d'Europe de l’Ouest, ainsi qu’une commune du même nom occupant la même superficie que l’État lui-même (ce qui en fait une cité-État). La principauté de Monaco est un État enserré dans le territoire de la République française[4]. Elle est située au bord de la mer Méditerranée, le long de la Côte d'Azur, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Nice, et à 8,1 km de Menton, ville frontalière avec l'Italie. Entourée par les villes françaises de Cap-d'Ail, Beausoleil, Roquebrune-Cap-Martin et La Turbie, la principauté dispose d'un accès direct à la mer et d'eaux territoriales rejoignant les eaux internationales ; elle n'est donc pas un territoire enclavé à proprement parler.


Dépendante de la république de Gênes, dont les Grimaldi étaient une des familles patriciennes, relativement autonome depuis 1297, elle est devenue une monarchie constitutionnelle en 1911 et est dirigée depuis 2005 par le prince souverain Albert II de Monaco, de la dynastie Grimaldi qui est l'une des plus anciennes dynasties régnantes du monde (si l'on s'en tient à la traditionnelle définition agnatique de la maison régnante, la principauté de Monaco est passée à la famille de Goyon de Matignon en 1731 puis à la famille de Polignac en 1949).


Cet État occupait en 2005 une superficie de 1,974 km2[5] et occupe aujourd'hui 2,02 km2[6], pour partie gagnés sur la mer ; le pays est ainsi le deuxième plus petit État indépendant du monde (le premier étant le Vatican). Lors du dernier recensement de 2016, Monaco comptait 37 308 habitants[7],[8]. Ce chiffre total est révisé en fin de chaque année par estimation sur un recensement partiel et des données relatives aux immigrations et acquisitions de nationalité. Avec 19 009 habitants au km2, et une urbanisation qui couvre presque toute sa superficie, c’est le pays le plus densément peuplé au monde.


La principauté bénéficie d’un climat méditerranéen particulièrement clément et dispose de nombreuses installations hôtelières de luxe. Le Grand Prix de Formule 1 de Monaco s’y déroule chaque année. Le casino de Monte-Carlo, le musée océanographique et le Palais princier attirent tout au long de l'année de nombreux touristes.


Monaco a pour religion d'État le catholicisme. Sa langue officielle est le français et sa monnaie est l'euro, bien que le pays ne fasse pas partie de l'Union Européenne.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Préhistoire


    • 1.2 Antiquité


    • 1.3 Moyen Âge


    • 1.4 Époque moderne


    • 1.5 Seconde Guerre mondiale


    • 1.6 Histoire récente




  • 2 Indépendance et protection étrangère


  • 3 Toponymie


  • 4 Géographie et climat


    • 4.1 Géographie


    • 4.2 Organisation territoriale


    • 4.3 Communes limitrophes


    • 4.4 Sismicité


    • 4.5 Climat




  • 5 Démographie


    • 5.1 Population


    • 5.2 Langues


      • 5.2.1 Langue officielle


        • 5.2.1.1 Monaco et la Francophonie




      • 5.2.2 Langues autochtones


        • 5.2.2.1 Ligure (monégasque « officiel »)


        • 5.2.2.2 Occitan


        • 5.2.2.3 Monéguier






    • 5.3 Enseignement


    • 5.4 Religion




  • 6 Politique


  • 7 Économie


    • 7.1 Monnaie


    • 7.2 Accords fiscaux avec la France


    • 7.3 Le PNB par habitant le plus élevé au monde


    • 7.4 Tourisme


    • 7.5 Industrie


    • 7.6 Immobilier




  • 8 Sécurité


    • 8.1 Police


    • 8.2 Sapeurs-pompiers




  • 9 Santé


  • 10 Culture


    • 10.1 Médias


      • 10.1.1 Presse écrite


      • 10.1.2 Radios


      • 10.1.3 Télévisions


      • 10.1.4 Journalistes monégasques






  • 11 Festivals


  • 12 Lieux et monuments


    • 12.1 Musées


    • 12.2 Édifices religieux


    • 12.3 Proches de Monaco




  • 13 Transports


  • 14 Services postaux


    • 14.1 Historique


    • 14.2 Code postal


    • 14.3 Tarification et adressage




  • 15 Sport


    • 15.1 Manifestations sportives


    • 15.2 Clubs sportifs




  • 16 Danse classique


  • 17 Personnalités liées à Monaco


    • 17.1 Famille régnante


    • 17.2 Nés dans la principauté


    • 17.3 Décédés dans la principauté


    • 17.4 Artistes


    • 17.5 Sportifs habitant la principauté


    • 17.6 Hommes d'affaires habitant la principauté




  • 18 Codes


  • 19 Notes et références


  • 20 Voir aussi


    • 20.1 Bibliographie


    • 20.2 Articles connexes


    • 20.3 Liens externes







Histoire |


Article détaillé : Histoire de Monaco.

Les premières traces de vie à Monaco remontent à environ 300 000 ans av. J.-C.. La protection qu’apportent le rocher de Monaco ainsi que le port naturel et abrité ont attiré de nombreuses peuplades : Ligures, Phéniciens, Grecs, Romains, Sarrasins. L’histoire moderne de Monaco a fortement été marquée par la famille Grimaldi qui règne presque sans discontinuité sur la principauté depuis le XIIIe siècle.



Préhistoire |


Le territoire correspondant à Monaco a été occupé par les premiers habitants de la région à partir de la fin du Paléolithique inférieur, il y a environ 300 000 ans. Des ossements d’animaux ayant servi de nourriture à ces hommes préhistoriques ont été retrouvés dans la grotte de l'Observatoire, située dans le Jardin exotique[9]. Des fouilles ont également révélé la présence d’un bassin dans la grotte de l’Observatoire et dans la grotte du Prince[10]. La présence humaine est attestée au Paléolithique moyen (- 50 000 ans) et au Paléolithique supérieur (à partir de - 30 000 ans). Les premières œuvres d’art (gravures, sculptures de Vénus paléolithiques, etc.) apparaissent durant cette période. Les sépultures, individuelles ou collectives, deviennent de plus en plus nombreuses. Le site voisin des Balzi Rossi à Grimaldi en a livré plusieurs, notamment une sépulture double contenant une femme et un adolescent.



Antiquité |


D’après l’historien Diodore de Sicile et le géographe Strabon, les premiers habitants sédentaires étaient des Ligures, qui ont émigré depuis la ville de Gênes en Italie. Cependant, l’ancienne langue ligure, peut-être issue des langues indo-européennes[11], n’était apparentée ni au dialecte italien parlé aujourd'hui par les habitants de Ligurie, ni au monégasque moderne. Cette avancée à Monaco aurait pu être l’ouverture maritime d’un peuple ligure situé à l’intérieur des terres.


Les Phocéens de Marseille (alors Massalia) ont fondé la colonie de Monoïkos au VIe siècle av. J.-C. à l’endroit où se trouve maintenant Monaco. Monoïkos était associée à Hercule, adoré sous le nom Hercules Monœcus[12]. D’après les Travaux d'Hercule mais également selon Diodore de Sicile et Strabon, les Grecs et les Ligures ont rapporté qu’Hercule était passé par la région. Les Massaliotes pourraient avoir annexé un comptoir phénicien où un temple avait été consacré à Melkart, dieu qui a généralement été assimilé à Hercule / Héraclès[13].


Après la guerre des Gaules, Monœcus, où Jules César s’est arrêté en se rendant en Grèce, est passé sous contrôle romain au sein de la province de Gaule narbonnaise. Dans L'Énéide (VI, 830), le poète Virgile mentionnait déjà le rocher de Monaco. Le grammairien Maurus Servius Honoratus affirme que le terme Monaco dérive de cette origine : « dictus autem Monœcus vel quod pulsis omnibus illic solus habitavit » (« Hercule a écarté tout le monde et vivait là seul ») et « vel quod in eius templo numquam aliquis deorum simul colitur » (« dans son temple, nul autre dieu n’est vénéré au même instant »). Le nom du port de Monaco est également mentionné dans L'Histoire naturelle de Pline l'Ancien (III.V[14]) et dans les Historiæ de Tacite (III.XLII) lorsque Valens, soutien de Vitellius, a été forcé d’y faire escale « Fabius Valens e sinu Pisano segnitia maris aut adversante vento portum Herculis Monœci depellitur » (« Fabius Valens, à la sortie du golfe de Pise, fut, par une mer calme ou un vent contraire, forcé [de faire relâche] au port d'Hercules Monœcus »).



Moyen Âge |


Monaco, alors turbiasque, est resté sous domination romaine jusqu’à l’effondrement de l’Empire romain d'Occident en 476. L’endroit a ensuite été occupé et ravagé par les Sarrasins et diverses tribus barbares. Alors que Monaco était pratiquement dépeuplé, les Sarrasins en furent expulsés en 975 et au XIe siècle, l’endroit était de nouveau peuplé par des Ligures (cette fois, il faut comprendre des populations parlant une langue romane du Nord de l’Italie).


En 1191, l’empereur romain germanique Henri VI a concédé la souveraineté de quelques ares du quartier de la Condamine et le rocher qui appartenaient à la seigneurie de La Turbie à Gênes : le futur Monaco. Le 10 juin 1215, un détachement de gibelins mené par Foulques de Castello[15] a commencé la construction d’une forteresse sur le rocher de Monaco. Cette date marque le début de l’histoire moderne de la principauté de Monaco.


Les gibelins construisirent leur forteresse pour en faire une position stratégique militaire et un moyen de contrôler la région, ils établirent également des habitations à la base du Rocher afin d’appuyer les garnisons. Pour attirer les habitants de Gênes et des villes environnantes, ils offrirent des terres et exonérèrent de taxes les nouveaux arrivants.




Vue de Monaco vers 1890-1900.


Monaco est gouverné par la dynastie des Grimaldi depuis une légende[16] sur le fondateur François Grimaldi, dit Malizia (François la Malice) : selon cette légende[17], dans la nuit du 8 au 9 janvier 1297, François Grimaldi déguisé en moine franciscain (par coïncidence, « monaco » veut dire moine en italien[18]) pénétra avec un de ses compagnons (lui aussi vêtu d'une bure de moine) dans la forteresse sans attirer la méfiance, pouvant ainsi ouvrir à ses soldats qui s'en emparèrent facilement (d'où le surnom « le rusé » de François). On trouve les traces de cette origine sur les armoiries de la principauté qui comportent deux moines tenant une épée.


Le 10 avril 1301, le cousin de François, Rainier Ier de Monaco, dut quitter la forteresse alors reprise par les Génois. Charles II d'Anjou lui donna en compensation les châteaux de Villeneuve, de Vence et de Cagnes, les Grimaldi s'exilant en Provence[19].


L’autorité des Grimaldi fut définitivement reconnue en 1314 (date à laquelle Charles Grimaldi porte le titre de seigneur de Monaco même s'il n'y règne qu'à partir de 1331[20]), et s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui à la seule exception de la période de 1793-1814 pendant laquelle Monaco fut intégrée à la France, sous le nom de Fort-Hercule. En 1346 les Grimaldi acquièrent la seigneurie de Menton et en 1355 celle de Roquebrune. Ces seigneuries, avec celle de Monaco, constitueront le territoire de la principauté de 1633 à 1861.


Dans le contexte des luttes incessantes entre Milanais et Génois, mais aussi en raison de la nécessité de trouver une protection auprès de la maison de Savoie qui possédait le comté de Nice depuis 1388, Lambert inféoda les seigneuries de Menton et de Roquebrune au duc de Savoie. Cette décision dictée par les nécessités du moment sera lourde de conséquences pour la future principauté lors des événements de 1848 et 1860. Cette garantie ne paraissant pas la plus sûre pour sa seigneurie, Lambert va tenter un rapprochement avec la France du roi Louis XI. Cette politique va aboutir à un traité signé le 25 février 1489 par le roi Charles VIII qui garantit la protection du roi de France et reconnaît à Lambert la pleine souveraineté sur ses possessions de Monaco, Menton et Roquebrune. Lambert est le seigneur qui a su se garantir contre les visées des Génois, mais aussi celles très pressantes des ducs de Milan, en se plaçant à la fois sous la protection du royaume de France mais aussi de ses voisins directs, sous protection des États de Savoie vassaux du Saint-Empire romain germanique en 1489.



Époque moderne |


Monaco obtient officiellement son indépendance du Saint-Empire romain germanique tout en devenant un protectorat espagnol en 1524. En tant qu'empereur du Saint-Empire, Charles Quint reconnut la souveraineté de Monaco, tout en lui accordant sa protection en tant que roi catholique espagnol. Charles Quint en signe d’amitié pour son nouvel allié fit un bref séjour à Monaco du 5 au 9 août 1529 en se rendant en Italie pour recevoir des mains du pape la couronne d’empereur des Romains[2].


Le 14 septembre 1641, le traité de Péronne est signé entre le roi de France Louis XIII et Honoré II de Monaco[21],[22]. Ce traité, qui comporte 14 articles, met fin au protectorat espagnol et replace la principauté de Monaco dans la mouvance française. En compensation de la confiscation de ses biens en pays espagnol Louis XIII octroie à Honoré II les fiefs du Valentinois, de Carladès, des Baux, de Saint-Rémy.


Le 14 février 1793, la Convention nationale décréta que « la ci-devant principauté de Monaco est réunie au territoire de la République (française), et fait partie du département des Alpes-Maritimes ».


Sous le Consulat, la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), loi « concernant la division du territoire de la République et l'administration[23] », érigea Monaco en chef-lieu du deuxième arrondissement du département des Alpes-Maritimes, comprenant les cantons de Monaco, Menton, Perinaldo, Briga et Sospello.


La ville est ensuite placée sous protectorat du royaume de Sardaigne par le congrès de Vienne jusqu’en 1860. Enfin, en 1861, un traité franco-monégasque assure la souveraineté de Monaco.




La principauté de Monaco (en orange) avec les villes libres de Menton et Roquebrune (en bleu) en 1848.


En 1847, la principauté de Monaco occupait une superficie de 24,5 km2 et comprenait trois communes : Monaco (1 250 habitants), Roquebrune (850 habitants) et Menton (4 900 habitants). La partie la plus vaste et la plus riche de la principauté était la plaine mentonnaise, avec ses cultures d'agrumes et d'oliviers, le commerce extérieur reposant essentiellement sur les exportations d’huile et de citrons de Menton[24]. À la suite d'une taxe sur les agrumes que le prince Florestan Ier voulait imposer et aux révolutions de 1848, Menton et Roquebrune proclamèrent la déchéance des Grimaldi et se déclarèrent « villes libres » sous la protection du royaume de Sardaigne. Marqué par ces révoltes contre l'impôt et afin de pallier le manque de ressources financières aggravé par la perte de Menton et Roquebrune, le prince Charles III, successeur de Florestan Ier, eut l'idée, sur les conseils de sa mère Caroline Gibert, d'autoriser, en 1856, la création de maisons de jeux et de casino sur le territoire monégasque (interdits dans les pays voisins), afin de permettre à la principauté, en s’enrichissant, de se développer rapidement mais le premier casino ouvert en 1857 ferma rapidement, faute de clients. En 1860, Menton et Roquebrune votèrent leur rattachement à la France, qui fut entériné par le traité franco-monégasque de 1861 qui prévoyait une dotation de la France pour la principauté de quatre millions de francs or. La surface de la principauté fut ainsi réduite de plus de 90 %, ce qui entraîna la perte de ses principaux revenus agricoles[25].




Le rocher de Monaco en 1890.




Monte-Carlo : escalier de la gare avril 1905 par Eugène Trutat – photothèque du muséum de Toulouse.


En 1863, Charles III fit rouvrir le casino et accorda le privilège de l’exploiter à l'homme d'affaires François Blanc, lui offrant la présidence de la Société des bains de mer qu'il venait de créer. Charles III interdit aux sujets monégasques de jouer dans ce casino, loi toujours en vigueur. En 1866, le quartier des Spélugues (où se trouvait le casino) prit le nom de Monte-Carlo en hommage au prince souverain. Enfin, en 1869, la principauté pouvant suffire à ses besoins, Charles III supprima les impôts personnels, fonciers et mobiliers, ce qui entraîna une intense activité de construction. Dès lors, ce paradis fiscal et son climat méditerranéen attirèrent le gotha international dont la venue fut favorisée par le développement de la ligne de chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée, de l'hôtellerie haut de gamme (tel l'hôtel de Paris Monte-Carlo) et la présence de cocottes (la Belle Otero, Émilienne d'Alençon, Liane de Pougy) pour ces messieurs[26].




Monte-Carlo : sur la terrasse, avril 1904 par Eugène Trutat – photothèque du muséum de Toulouse.


Le prince de Monaco disposait des pleins pouvoirs (monarchie absolue) jusqu’à la Révolution monégasque qui éclate en 1910 et l’octroi de la constitution de 1911, qui fait du pays une monarchie constitutionnelle. En juillet 1918, un traité d'amitié protectrice[27], accordant une protection limitée de la principauté par la France est signé entre les deux pays. Le traité fait partie du traité de Versailles et établit que le petit État, devenu une sorte de protectorat, devra s’aligner sur les intérêts politiques, militaires et économiques de la France. Cela évite que si l'unique héritier direct, Louis II de Monaco, meurt (il est à l'époque engagé dans la Première Guerre mondiale), le trône ne tombe dans les mains d'un duc allemand, Guillaume II de Wurtemberg-Urach : le traité prévoit ainsi que pour être prince de Monaco, il faut être français ou monégasque. Louis II de Monaco « adopte » en 1919 sa fille naturelle Charlotte de Monaco pour la rendre dynaste. Ce sont des descendants de Charlotte de Monaco qui règnent à Monaco depuis 1949[28]. Ce traité d'amitié fut complété par la convention du 28 juillet 1930, relative à la coopération administrative entre la République française et la principauté de Monaco. Cet accord, sous couvert de réciprocité et de collaboration, réservait les hauts postes gouvernementaux et administratifs monégasques à des ressortissants français[29].



Seconde Guerre mondiale |


Article détaillé : Histoire de Monaco pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'arrivée des troupes italiennes autour de Monaco en juin 1940 inquiète le prince Louis II à titre personnel. Il craint une annexion et une destitution. Il se rapproche du gouvernement de la France, le régime de Vichy. C'est donc à Pierre Laval et au maréchal Pétain, qui a reçu les pleins pouvoirs de l'Assemblée nationale le 10 juillet 1940 — et dont il a embauché l'ancien aide de camp — qu'il demande, avec succès, assistance. Le prince Louis II fait passer de son propre chef, sans contrainte ni de l'Allemagne nazie ni du régime pétainiste, des lois antisémites visant au recensement des juifs. Monaco est occupée par les Italiens en novembre 1942.


Vis-à-vis de l'Allemagne, la principauté de Monaco exercera envers le Troisième Reich ce qui sera nommé plus tard une étrange neutralité. Des liens financiers avec les nazis existaient depuis 1936, quand le ministre des Finances allemand Hjalmar Schacht avait rendu visite au prince pour mettre en place un montage financier à partir de banques allemandes. L'intérêt à avoir des liens financiers était mutuel. La prospérité et l'indépendance de la principauté en profitaient. Le Reich diversifiait ses interfaces de financement. Par la Suisse et par Monaco, l’Allemagne nazie a réussi à contourner les embargos imposés par les Alliés. Le 25 juin 1943, Louis II offre un banquet au consul d'Allemagne ; il nomme le docteur Bernhard Bodenstein, un membre du Parti nazi, consul de Monaco à Berlin. L'occupation allemande commence en septembre 1943, en remplacement des Italiens. Des Allemands prennent des participations dans la Société des bains de mer (SBM).


La principauté de Monaco participe à la politique de déportation de 76 juifs étrangers menée par l'Allemagne nazie, la police monégasque arrêtant notamment les Juifs venus se réfugier en Principauté[30]. Des projets d'implantations militaires sont élaborés, notamment une station de détection de sous-marins, et un atelier torpilles. Quelques rares blockhaus sont construits, mais la présence allemande est relativement discrète. Ce qui permet au Prince, à l'arrivée des Américains, de se proclamer « neutre ». Le général Frederick le rencontre, et admet le principe. Les troupes américaines sont interdites d'accès à Monaco. Quelques rares spécialistes sont néanmoins admis, et l'un d'eux note : « Monaco était neutre. J'y ai fait un bref passage. C'était étrange, de circuler et de voir des officiers allemands dans les rues, tout autant que de rares officiers anglais et américains[31]. »


Le 28 septembre 1944, le prince héréditaire Rainier s’engage dans l’armée française au 7e régiment de tirailleurs algériens des troupes d’Afrique française et prend part aux opérations de la campagne d’Alsace. Il est décoré de la croix de guerre 1939 – 1945 et de la Bronze Star américaine. En 1947, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire.



Histoire récente |




Vue de Monaco en 2016.


Le prince Rainier III accède au trône après la mort de son grand-père le prince Louis II (le stade de l’AS Monaco porte d’ailleurs son nom), en 1949. Souhaitant une souveraineté totale pour sa principauté, il se rapproche des États-Unis, veut que le traité de 1918 soit réaménagé et que la convention de 1930, qui octroie à la France des prérogatives considérables dans la gestion des affaires monégasques, soit renégociée, ce qui provoque des tensions avec le gouvernement français[32].


1962 est une année chargée : sur fond du référendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République française, proposé par le général de Gaulle, une crise politique et financière oppose Monaco à la France durant l'automne. Le contrôle de l'État français sur la radio et la télévision est gêné par l’Ordonnance Images et Sons proclamée le 14 janvier 1962 par le prince Rainier III, permettant à Radio Monte-Carlo (RMC) et Télé Monte-Carlo (TMC) d'échapper à leur contrôle financier indirect par l'État français, effectif depuis 1955[33]. En effet, l'ordonnance offrait aux fonds d'investissement monégasques la possibilité de reprendre le contrôle de leurs deux moyens d'information, dont la couverture régionale, limitée, pouvait cependant permettre de véhiculer des idées différentes de celles de l'ORTF. Dans la nuit du 23 au 24 janvier, Rainier congédie brutalement le ministre d'État de Monaco, Émile Pelletier, alors que ce dernier était venu lui demander le retrait de cette mesure unilatérale. Le 25 janvier, Rainier abroge cette ordonnance mais le gouvernement français se saisit de l'incident de ce limogeage pour entamer une épreuve de force avec la principauté, le véritable contentieux n'étant pas cette ordonnance mais son statut fiscal régi par la convention du 23 décembre 1951 (convention de voisinage et d'assistance administrative mutuelle en matière douanière et fiscale)[34].


La France rompt le 3 avril les négociations commencées le 23 mars relatives à l'imposition fiscale et lève tous les intérêts de la principauté. Le délai de préavis de six mois pour la caducité de la convention de 1951 qui court du 12 avril 1962 vient à expiration le 11 octobre, aussi dans la nuit du 12 au 13 octobre 1962, la France décide d'un « blocus de Monaco » et envoie une escouade de douaniers[33] : l'union frontalière est rompue et les entrées à Monaco sont contrôlées par des douaniers ; l'affranchissement du courrier est revu à la hausse alors que les privilèges pour les Français habitant Monaco sont réduits à néant. Finalement, les négociations reprennent et permettent la rédaction et l'adoption le 17 décembre 1962 d'une nouvelle constitution pour la principauté[33], abolissant la peine de mort, autorisant le vote des femmes et mettant en place une cour suprême garantissant les libertés fondamentales. Des conventions (de voisinage, fiscale, douanière, postale, téléphonique, pharmaceutique…) sont signées en bloc le 18 mai 1963 : Monaco récupère l'ensemble de ses privilèges, ainsi qu'un renforcement de sa souveraineté, et ce malgré de très importantes concessions surtout d'ordre fiscal concernant les revenus des sociétés du Rocher (impôt sur les bénéfices pour les sociétés qui réalisent plus de 25 % de leur chiffre d’affaires hors de Monaco), les opérations financières monégasques et l'imposition des Français vivant dans la principauté, sauf s’ils peuvent justifier de cinq ans de résidence[33]. Le film Grace de Monaco d'Olivier Dahan (2014) se concentre sur cette crise.


En 1982, la principauté est endeuillée par la mort soudaine de la princesse Grace de Monaco, épouse de Rainier III et mère de l’actuel prince de Monaco (Albert II), victime d’un accident sur la D37 (qui relie La Turbie à cap d'Ail). Sa fille Stéphanie de Monaco survit à cet accident.


En 1993, Monaco devient officiellement membre des Nations unies.


En 2002, un traité destiné à adapter et à confirmer les rapports d'amitié et de coopération entre la France et Monaco fut signé (24 octobre 2002). Ce traité permet une plus grande autonomie à l'exécutif monégasque (signé par Dominique de Villepin).


En 2004, la principauté de Monaco rejoint le Conseil de l'Europe après de nombreuses tractations et une modification de la loi électorale rendant systématique une représentation de l’opposition au Conseil national par un mode de scrutin ayant une composante proportionnelle.


Le 8 novembre 2005 fut signé un nouveau traité destiné à adapter et à approfondir la coopération administrative entre la république française et la principauté de Monaco.


À la mort du prince Rainier III, survenue le 6 avril 2005, c’est son fils Albert II (né en 1958), jusque-là prince héréditaire et marquis des Baux, qui devient prince souverain. Les cérémonies marquant son avènement se sont déroulées le 12 juillet 2005, celles de son intronisation officielle le 19 novembre 2005.



Monaco from the Tête de Chien

Monaco vu de la Tête de Chien en 2017.



Indépendance et protection étrangère |


Pour conserver cette indépendance de facto, obtenue le 8 janvier 1297 de la république de Gênes inféodée au Saint-Empire romain germanique, Monaco va se placer successivement sous protectorat franco-savoyard le 24 février 1489, sous protectorat espagnol le 5 novembre 1524 (indépendance officielle), de nouveau sous protectorat français le 14 septembre 1641, sous protectorat sarde à la suite du congrès de Vienne de 1815, avant de se placer sous la protection de la France en 1860 jusqu'à nos jours. Le 5 novembre 1524 marque également la reconnaissance de l'indépendance de jure par le Saint-Empire romain germanique[2].



Toponymie |


Le nom officiel de Monaco est « principauté de Monaco ». Le nom de Monaco dériverait du toponyme Monoïkos (Μόνοικος, en grec) et le nom de Monaco est déjà mentionné chez Hécatée de Milet, historien et géographe grec du VIe siècle av. J.-C., qui évoque « Μόνοικος, πόλις Λιγυστική, Monoïkos, polis Ligustikè » (Monaco, cité de Ligurie) dans sa Périégèse, Monœci au Ier siècle[35]. Il existe plusieurs hypothèses, associées aux Grecs et aux Ligures, pour expliquer l’origine de Monoïkos.


L’origine de ce terme remonterait à l’époque où Monaco était sous domination ligure. La région de Monaco est en effet habitée depuis 300 000 ans av. J.-C. environ, mais les premières tribus ligures s’y installèrent vers 2000 av. J.-C[36]. La tribu ligure présente sur le rocher au Ve siècle av. J.-C., aurait pu être à l’origine du nom de la ville[37].


Il existe également une autre origine pour le terme Monoïkos qui remonterait aux temps où Monaco était un comptoir phénicien[38]. Partout où les Phéniciens se rendaient, ils élevaient des chapelles à leurs divinités, dont le dieu Melkart, associé à Hercule ou Héraclès par les Romains ou les Grecs[39]. Tout au long de l’Antiquité, le port de Monaco fut associé à Hercule[40] (Héraclès en grec), souvent désigné sous le nom de Héraklès Monoïkos (Ἡρακλῆς Μόνοικος), signifiant « Héraklès solitaire » ou « Héraklès possédant un temple unique ». Ce port fut également appelé Portus Herculis Monœci en latin[41]. Le port moderne de Monaco s'appelle d'ailleurs port Hercule[42]. Cependant, ce toponyme Μόνοικος est très vraisemblablement intraduisible, et n'a aucune signification en grec : l'historien et archéologue Fernand Benoit y reconnaît avec raison un vocable ethnique de tribu, hellénisé sous la forme Μονοίκιος[43].


La principauté se nomme Múnegu [ˈmunegu] en monégasque, dialecte ligure, et Mónegue [ˈmuneɣe] en occitan, qui représentent les deux langues autochtones de la cité ; en italien elle est appelée Monaco [ˈmɔnako]. En français, les formes « Mourgues » et « Monègue »[44], francisation du nom provençal, ont été utilisées par le passé, avant que le nom italien ne s'impose (mais avec la prononciation différente [mɔnaˈko]). Cependant, le français continue d'utiliser le gentilé monégasque, basé sur sa forme occitane correspondante, monegasc.



Géographie et climat |



Géographie |


Article détaillé : Géographie de Monaco.



Monaco vu de La Turbie. De gauche à droite : Monte-Carlo, le port, le Rocher et Fontvieille.




Panorama de Monaco.


Monaco est une principauté située le long de la mer Méditerranée, sur la Côte d'Azur, à mi-chemin entre Nice et la frontière italienne. Les coordonnées géographiques de la principauté (au niveau du musée océanographique) sont 43° 43′ 49″ N, 7° 25′ 36″ E[5].


Monaco est le deuxième plus petit État indépendant au monde, après le Vatican. Son territoire s’étend sur une bande de terre de 4 100 m le long de la mer Méditerranée et sa largeur varie de 350 m à 1 050 m, pour une superficie totale de 202 hectares (2 km2). L’altitude maximale de 164 m est atteinte sur un des flancs du mont Agel, qui culmine à 1 150 m. La place du Palais se trouve à 62 m.




La plage aménagée sur la nouvelle digue.


La principauté compte 5 469 m de frontière avec la France (dont : 3 274 m avec la commune de Beausoleil, 1 341 m avec Cap-d'Ail, 464 m avec Roquebrune-Cap-Martin et 390 m avec La Turbie), ainsi que 3 829 m de côte (port et plage). Au cours des dernières années, des grands travaux ont permis à Monaco de s’étendre de près de 40 hectares, principalement gagnés sur la mer par le biais de remblais. Les tout premiers travaux de remblaiement ont commencé en 1865 pour créer la voie ferrée, suivie quelques années après par la création du premier quartier industriel de Fontvieille, qui a permis de gagner 5,5 hectares sur la mer. Le fond du port de Monaco a ensuite été comblé et, dans les années 1960, le Grimaldi Forum ainsi que le Larvotto ont été construits[45]. En 1965, sur une initiative du prince Rainier III et afin de diversifier les activités de la ville, la construction du quartier de Fontvieille a permis la création de 220 000 m2 de nouveaux terrains constructibles supplémentaires ainsi que d’un nouveau port. Ce quartier accueille entre autres le stade Louis-II ainsi qu’une grande surface et un centre commercial[46]. L’extension du port de Monaco s’est également faite vers la mer.




Les extensions territoriales de Monaco.


La construction d’une digue semi-flottante de 352 m de long pour un poids total de 163 000 tonnes en 2003 a permis l'implantation de 360 places de parking, 25 000 m2 de stockage, 2 gares maritimes ainsi que des locaux administratifs et commerciaux[47]. Le terre-plein artificiel auquel la digue est reliée a permis de gagner un hectare de terrain et a vu la création d’un parc immobilier de 15 000 m2[48]. En 2006, Albert II de Monaco avait officiellement lancé un appel d'offre pour projet d’extension en mer permettant à terme de gagner 10 nouveaux hectares sur la mer. Ce projet, estimé à 8 milliards d’euros, aurait permis la construction de 275 000 m2 de plancher[49] et aurait dû s'étaler jusqu'en 2023, les premiers bâtiments livrés en 2014[45]. Il fut cependant abandonné en 2008, pour raison officiellement écologique mais aussi économique, dans un contexte de crise financière internationale[50]. Lui fut préféré un projet, plus modeste, mais marquant le retour de la construction en hauteur : la construction d'une double tour de 49 étages, la tour Odéon.



Organisation territoriale |


Article détaillé : Quartiers de Monaco.



Les quatre quartiers traditionnels de Monaco.




Les quartiers et secteurs administratifs.


Monaco est divisée en neuf quartiers et secteurs regroupés en quatre quartiers traditionnels correspondant aux anciennes communes ; chaque secteur est lui-même divisé en ilots (aussi appelés districts).






































































Subdivision Superficie
en m2
en %
La Condamine Quartier ordonnancé
295 843 14,6 %
Fontvieille Quartier ordonnancé
329 516 16,3 %
Larvotto Quartier ordonnancé
217 932 10,8 %
Jardin exotique Quartier ordonnancé
234 865 11,6 %
Monaco-Ville Secteur réservé
196 491 9,7 %
Les Moneghetti Quartier ordonnancé
115 196 5,7 %
Monte-Carlo Quartier ordonnancé
436 760 21,5 %
Ravin de Sainte-Dévote Secteur réservé
23 485 1,2 %
La Rousse Quartier ordonnancé
176 888 8,7 %
Total
2 026 976 100,0 %

Un nouveau quartier de 27 hectares, Le Portier, est en construction sur la mer.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Monaco

La Turbie

Beausoleil

Roquebrune-Cap-Martin

Cap-d'Ail
Monaco
Mer Méditerranée

Cap-d'Ail

Mer Méditerranée

Mer Méditerranée



Sismicité |


Monaco et le Département des Alpes Maritimes sont situés sur une zone de sismicité moyenne (niveau II)[51],[52].



Climat |


Le climat de Monaco est de type méditerranéen et subtropical humide avec des hivers doux et humides et des étés chauds avec énormément de soleil. La température moyenne au XXe siècle, sur plus de 75 ans d'observation est de 16,3 °C. La température moyenne varie de 10,2 °C en janvier à 23,7 °C en août. Les températures ne sont jamais trop élevées l'après-midi, grâce au vent marin. En revanche, les nuits peuvent être très chaudes et humides (+20 °C) en été à cause de la température élevée de la mer (jusqu'à 26 °C en août). L’ensoleillement annuel moyen est d'environ 2 500-2 600 heures et le nombre de jours de pluie est faible à très faible : 62 par an.


La neige et le gel sont extrêmement rares, à raison d'une ou deux fois par décennie au bord du littoral.






















































































Relevé météorologique
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 8,1 8,2 9,6 11,6 14,8 18,5 21,2 21,5 19,3 15,6 11,9 9,25 14,1
Température maximale moyenne (°C) 12,25 12,5 14 16,1 19,4 23 25,8 25,9 23,8 19,9 16,1 13,4 18,5
Ensoleillement (h) 149,7 158,9 185,5 210 248,1 281,1 329,3 296,7 224,7 199 155,2 136,5 2 574,7
Nombre de jours avec précipitations 5,9 5,2 6,7 6 5,6 2,8 1,3 2,5 4,5 7,5 7,7 6,8 62,5

Source : Moyenne des années 1911 à 1985




Démographie |



Population |















































































Nationalité Population[53]
Total 37 308
Drapeau de la France France 9 286
Drapeau de Monaco Monaco 8 378
Drapeau de l'Italie Italie 8 172
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni 2 795
Drapeau de la Suisse Suisse 1 187
Drapeau de la Belgique Belgique 1 073
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 907
Drapeau de la Russie Russie 749
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 555
Drapeau du Portugal Portugal 523
Drapeau de la Grèce Grèce 401
Drapeau des États-Unis États-Unis 366
Drapeau de la Suède Suède 323
Drapeau du Canada Canada 311
Drapeau de l'Espagne Espagne 294
Autres 1 988

Lors du recensement effectué en 2017[54], la principauté de Monaco comptait 38 300 habitants. Une des particularités de Monaco est d’avoir un nombre de nationaux en minorité dans leur propre État. Les Monégasques, au nombre de 9 259, représentent 24,17 % de la population. La communauté la plus importante est celle des Français avec 24,9 % de la population (9 286 habitants, seuls payants des impôts directs, à la France) suivie des Italiens avec 21,9 % (8 172 habitants) et des Britanniques avec 7,5 % (2 795 habitants). Les 23 % restants se partagent entre 140 autres nationalités.


Les premières traces de peuplement à Monaco datent du Paléolithique inférieur et sont attestées par la découverte d’ossements d’hommes semblables à l’homme de Néandertal dans les grottes de l’Observatoire, au-dessous de la Tête-de-Chien, rocher dominant la principauté. Des squelettes d’hommes apparentés à l’homme de Cro-Magnon ont également été retrouvés. Les avantages offerts par le port naturel de Monaco ont ensuite attiré de nombreuses populations de tout le bassin méditerranéen, mais également d’Orient et d’Europe du Nord. Les données chiffrées fiables concernant la population ne remontent qu’au XVIIIe siècle et concernent principalement le rocher de Monaco. Les historiens évaluent à un millier le nombre de personnes habitant ce petit territoire, dont 500 à 600 habitants autochtones. Lors du traité du 2 février 1867 fixant le territoire de Monaco, la population était de 1 200. Elle était de 22 297 au recensement de 1961[55] et de 31 109 en 2008.


La nationalité monégasque s’obtient par décision souveraine du prince. Les critères d’admission (nécessaires mais non suffisants, la décision appartenant au prince) sont, notamment, d’être résident depuis dix ans (après l'âge de 18 ans) et de renoncer à sa nationalité antérieure. En 2010, seules sept demandes sur 400 ont abouti[56].



























































































Pyramide des âges de Monaco en 2008 (population totale : 31 109, 119 recensés n'ont pas renseigné leur âge.)
Hommes Classe d’âge Femmes


1 530 

75 et plus

2 228 



801 

70-74

847 



947 

65-69

1 015 



1 134 

60-64

1 023 



1 120 

55-59

1 097 



1 128 

50-54

1 090 



1 194 

45-49

1 165 



1 163 

40-44

1 179 



1 003 

35-39

1 119 



751 

30-34

766 



638 

25-29

667 



647 

20-24

601 



724 

15-19

674 



727 

10-14

674 



706 

5-9

724 



577 

0-4

557 



Langues |


Article détaillé : Langues à Monaco.

En 1988, Monaco comptait 33 000 habitants, dont 17 400 parlaient français, 5 100 ligure (en fait sa variété monégasque) et 4 500 occitan[57]. Du fait de la diversité de la population, l’italien et l’anglais sont aussi communément compris et parlés.



Langue officielle |





Signalisation bilingue en monégasque et en français.


D’après la Constitution de Monaco de 1962, seul le français est langue officielle[58] et à ce titre, tous les documents officiels des institutions politiques et judiciaires sont publiés dans cette langue. C’est également la langue dominante de la principauté, parlée par environ 58 % de la population[37]. Toutefois l'hymne national est chanté dans sa version en langue monégasque : « C'est enfin le poète monégasque Louis Notari (1879 – 1961) qui écrivit en 1931 une version en langue monégasque. Elle suit mot à mot le rythme musical et reprend le trio. Ce texte, rédigé dans l'élégante simplicité de l'idiome local est maintenant définitivement adopté et chanté dans diverses manifestations[59]. »



Monaco et la Francophonie |



Monaco est membre de l' Organisation internationale de la Francophonie.


Monaco est un État membre de l'Organisation internationale de la Francophonie depuis 1970[60].


Le 21 novembre 2012 Monaco a signé avec l'Organisation internationale de la Francophonie un accord visant à renforcer les relations entre les deux parties de même qu'à établir un cadre structurel de collaboration dans plusieurs secteurs dont l'éducation et l'environnement[61].


La principauté a participé à sept éditions des Jeux de la Francophonie[62].



Langues autochtones |



Ligure (monégasque « officiel ») |

La langue[63],[64] monégasque, appelée ligure monégasque (munegascu), dont le nombre de locuteurs est estimé entre 5 000[37] et 5 100[65] (principalement des personnes âgées), est proche de l’intémélien, le parler de Vintimille. Le monégasque est parlé depuis le Moyen Âge (XIIIe siècle), lorsque les Génois se sont établis à Monaco pour en faire une place forte et ont fait appel à des Vintimillois[66]. Les premières traces de textes en cette langue remontent à 1484 dans un extrait des brèves notariales de Jean de Porta[67]. Au XIXe siècle, environ un millier de personnes parlait le monégasque[68] mais l’usage quotidien de cette langue a beaucoup reculé après la Seconde Guerre mondiale et le monégasque, parlé uniquement par une vingtaine de personnes dans les années 1960–70[69], était considéré comme en voie d’extinction. Afin d’endiguer ce déclin, l’enseignement du monégasque est devenu obligatoire dans les écoles primaires publiques de la principauté en 1976, grâce à une initiative du prince Rainier III[67], et ne le devint dans l'enseignement privé qu'en 1988, puis jusqu’en 5e en 1998. Il reste facultatif au-delà. En 2015, le monégasque serait peut-être accepté[70] en option au baccalauréat au lycée de Monaco. La réintroduction et l’utilisation du ligure monégasque dans la vie courante ont également un outil d’affirmation de l’identité de Monaco, notamment grâce au Comité des Traditions Monégasques qui a souhaité des aménagements linguistiques dans la ville et a obtenu, à l’instar de nombreuses autres villes qui pratiquent un double affichage français / langue régionale, que les panneaux indiquant l’entrée de la ville portent les inscriptions « Principauté de Monaco / Principatu de Mu̍negu »[71].


Le territoire de Monaco est un îlot linguistique en domaine occitan. Le monégasque est d’ailleurs une langue à base du génois de l'ouest encore en usage en Ligurie surtout vers Vintimille mais influencée par l’occitan alpin.


Il a existé des îlots liguriens en Provence orientale — le figoun, disparu aujourd'hui — dans les communes de Biot et Vallauris, aux environs d'Antibes, Escragnoles à l'ouest de Grasse et Mons dans le Var. C'étaient des colonies liguriennes de repeuplement en terre provençale aux XVe et XVIe siècles venues afin de faire revivre ces villages victimes de la peste et des guerres de religion[72]. Ces parlers étaient très proches du monégasque d'aujourd'hui.



Occitan |

Les attestations certaines de présence de locuteurs pratiquant l'occitan à Monaco datent des XIXe et XXe siècles. La présence de l’occitan dans ses dialectes vivaroalpin et niçois a été établie dans les années 1940[73] par Raymond Arveiller. Une vingtaine de foyers de locuteurs originaires de Nice et des communes alpines maritimes limitrophes de Monaco : Cap-d'Ail, Beausoleil, La Turbie, Roquebrune-Cap-Martin et établis dans les quartiers de La Condamine et Monte-Carlo[68]. En 2006, la proportion de locuteurs occitans à Monaco est évaluée à 15 %[74].


Il faut remarquer que la principauté de Monaco comprenait jusqu'en 1848 trois communes : Monaco proprement dit, Roquebrune et Menton. Ces deux dernières communes qui pratiquent le mentonasque et sa variante roquebrunoise (des parlers intermédiaires entre le ligure et un alpin maritime de l'occitan vivaroalpin, appelés rocabrunasc et mentounasc) ont participé au brassage de la population de Monaco (par échanges commerciaux, marchés et par mariages principalement). Ainsi, la population de la principauté d'avant 1860 a pratiqué conjointement les deux langues (monégasque et occitan). Ces communes indépendantes en février 1848 ont été rattachées à la France en septembre 1861 un an après le comté de Nice[75].



Monéguier |

Il existe une troisième langue, intermédiaire entre le monégasque « officiel » appris à l'école et l'occitan alpin maritime, la plupart l'appellent « patois de la rue »[76] ou plus rarement « monéguier/muneghié ». Cette langue mélange les apports historiques monégasques, occitans mais aussi issus de l'immigration — par la construction de Monte-Carlo et du chemin de fer notamment — comme le piémontais (de la montagne, occitan lui-même ou de la plaine, le piemonteis) ou le génois du pays de Vintimille tout proche[77].



Enseignement |


Chaque année, plus de 6 000 élèves sont scolarisés de la maternelle à la Terminale[78]. Au 31 décembre 2016, Monaco comptait en effet 6 328 élèves scolarisés, soit 0,8 % de plus que l'année précédente, une majorité d'élèves résidents et 17 % de nationalité monégasque. 7 élèves sur 10 sont dans le secteur public[79],[80].


La principauté dispose par ailleurs d'établissements d'enseignement secondaire et supérieur[81].



Religion |





Cathédrale de Monaco, siège de l’archidiocèse de Monaco.




Nouvelle Synagogue de Monaco.


Le catholicisme est religion d'État mais la liberté de culte est garantie par la constitution[82] depuis le 17 décembre 1972. Le christianisme pourrait avoir été pratiqué à Monaco à partir du IVe siècle mais les données archéologiques attestent de la présence de cette religion à partir du IXe siècle seulement. La chapelle Saint-Martin à Carnolès remonte à 1061. En 2012, 83,2 % de la population serait chrétienne[83] dont 77,8 % appartenant à l’Église catholique romaine[84].


Monaco abrite cinq chapelles catholiques (dont une construite au XVIe siècle, trois au XVIIe siècle et une au XIXe siècle) sur le Rocher. Quatre autres églises et deux chapelles du XIXe siècle et du XXe siècle se trouvent dans les autres quartiers. Sainte Dévote, la patronne de la principauté dont l’église votive se trouve à La Condamine, fait l’objet d’une fête et d’un culte particuliers, et est célébrée tous les ans le 27 janvier. La cathédrale Notre-Dame-Immaculée, située sur le Rocher, est le siège de l’archidiocèse de Monaco. La majorité des 7 200 Monégasques adhèrent à cette religion.


Le protestantisme est la deuxième religion de la principauté avec deux temples.


Peu de juifs (principalement des ashkénazes de France) résidaient à Monaco avant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, quelques retraités pratiquant le judaïsme s'y sont installés, provenant principalement de France ou du Royaume-Uni, mais également d’Afrique du Nord et de Turquie.


La communauté juive de Monaco a été fondée en 1948 avec l’Association Cultuelle Israélite de Monaco (ACIM) et la population juive est estimée à 2 %[83],[85]. On trouve une seule synagogue dans la principauté[86]. 600 Juifs vivent à Monaco[87].


160 résidents monégasques (soit 0,4% de la population) pratiquent l’islam mais la principauté ne compte pas de mosquée[87].



Politique |


Article détaillé : Politique à Monaco.



Le palais de Monaco.


Principauté indépendante, Monaco est une monarchie constitutionnelle depuis 1911, avec un prince à la tête de l’État. Le pouvoir exécutif consiste en un ministre d’État, qui préside un Conseil de gouvernement composé de six membres (lui-même et cinq Conseillers de Gouvernement, l'équivalent de ministres), responsables uniquement devant le prince.


Suivant une convention avec la France, signée en 1930, le ministre d’État était un citoyen français (en général un préfet ou un ambassadeur) désigné par le prince sur une liste présentée par l’État français. En 2002, ce traité a été remplacé pour supprimer l'intervention de la France dans ce choix[88]. Depuis cette modification donc, le Ministre d'État n'est donc plus obligatoirement de nationalité française. Ce changement a notamment permis à Monaco de satisfaire les critères d'entrée au Conseil de l'Europe.


D’après la constitution de 1962, le prince partage le pouvoir législatif avec le Conseil national qui est un parlement monocaméral. Les vingt-quatre membres de ce corps législatif sont élus pour cinq ans par un scrutin plurinominal et au suffrage universel. Dix-huit conseillers sont élus au scrutin majoritaire plurinominal, les candidats ayant recueilli suffisamment de suffrages pour être classés parmi les seize premiers sont élus. Les six conseillers restants le sont selon au scrutin proportionnel de liste ouvertes, le panachage étant autorisé.


Les affaires locales sont du ressort du Conseil communal, une assemblée de quinze membres élus pour quatre ans au suffrage universel direct et au scrutin de liste plurinominal à deux tours avec possibilité de panachage et sans vote préférentiel, présidée par le maire (actuellement Georges Marsan).


Monaco fait partie de l'Assemblée parlementaire de la francophonie de même que de l'Organisation internationale de la francophonie.



Économie |


Articles détaillés : Économie de Monaco et Chambre de développement économique de Monaco.



Vue sur Monaco.


Monaco tire la majeure partie de ses revenus des services, de la TVA monégasque[89], du commerce ainsi que de l’immobilier qui génèrent environ 40 000 emplois pour un chiffre d’affaires de plus de 11 milliards d’euros. Contrairement à ce qui est perçu, le tourisme n’arrive qu’en troisième position dans les sources de revenus et le casino de Monte-Carlo ne participe que pour moins de 4 % au budget de l’État. La principauté est l'une des trois dernières juridictions retirées par l'OCDE de sa liste des paradis fiscaux non coopératifs, en mai 2009[90].



Monnaie |


Monaco fait partie des cinq micro-États enclavés non-membres de l'Union européenne autorisés par celle-ci à utiliser l'euro. À compter du 1er janvier 1999, l’euro est donc introduit sur le territoire monégasque et, depuis le 1er janvier 2002, les pièces et les billets libellés en euro ont remplacé le franc monégasque et ont cours légal en principauté.



Accords fiscaux avec la France |


Depuis les accords du 18 mai 1963, Monaco et la France forment un ensemble fiscal au regard de la TVA. Monaco collecte sur son territoire la TVA qu'elle verse à la France qui lui rétrocède sa quote-part. Le reversement français revenant à la principauté est fixé à 108 238 802 euros au titre de l'année 2001[91]. Pour 2007, le budget de l'état monégasque est d'environ 881 millions d'euros[92]. Cela représentait donc environ 12 % du budget de l’État.


Si le principe d’un compte de partage de la TVA est parfaitement justifié dans la mesure où il s’agit de remettre les États dans la situation qui serait la leur s’il y avait eu une frontière fiscale, ses modalités de calcul posent problème. D'une part le calcul d'origine attribue à Monaco 60 % (coefficient 1,6 de la formule) de rétrocession supplémentaire, d'autre part, la dérive résultant de la formule de calcul conduit la France à reverser à Monaco des montants qui ne traduisent pas la réalité de l’activité économique de la principauté[93].



Le PNB par habitant le plus élevé au monde |


Le PNB de Monaco était de 7,240 milliards de dollars US en 2008, soit 222 022 US $/habitant[94],[95], ce qui place la principauté en tête du classement mondial des revenus par habitant.


Il est à noter une différence de méthode de calcul entre les chiffres de la Banque mondiale et les chiffres très inférieurs publiés par le gouvernement monégasque (52 145  en 2008[96]). Le gouvernement monégasque estime que les plus de 30 000 travailleurs pendulaires venant de l'étranger tous les jours (France, Italie) doivent entrer en compte dans le calcul du PNB par habitant, étant donné la nature très particulière de la ville-état. La population de référence de 2008 était ainsi de 72 351 pour le calcul officiel.



Tourisme |




Vue sur Monaco.


La situation géographique de Monaco ainsi que son climat méditerranéen ont fait de la principauté une destination prisée des touristes. Le secteur hôtelier propose plus de 2 800 chambres et a réalisé un total de 900 000 nuitées en 2006 (19 % d'Italiens, 18 % de Français, 15 % de Britanniques, 13 % de Nord-Américains, 5 % d’Allemands, 4 % de Russes). Le tourisme a toujours principalement été orienté vers la clientèle de luxe, attirée par les nombreuses manifestations sportives et culturelles et les casinos (dont le casino de Monte-Carlo) mais le secteur touristique s’est récemment redéployé vers le tourisme d’affaire, de congrès et de séminaires qui représente aujourd’hui 25 % des nuitées[97].


Le tourisme génère environ 25 % des revenus de la principauté[92] et le chiffre d’affaires du secteur hôtelier a été de 357 millions d'euros en 2005[98].



Industrie |


L’industrie représente environ 8 % du PIB de Monaco. Une centaine de petites industries non polluantes et à haute valeur ajoutée emploient environ 3 800 personnes, soit environ 9 % de la population salariée[99]. Les premières entreprises (entreprises industrielles de la Brasserie de Monaco, de la minoterie et de la chocolaterie) ont commencé à s’installer sur le premier terre-plein de Fontvieille, à partir de 1906. Ces entreprises se concentrent principalement sur les 250 000 m2 de terrain gagnés sur la mer lors de la construction du terre-plein de Fontvieille.


Le secteur « chimie-pharmacie-cosmétologie » apparaît comme le plus représenté avec 49,21 % des revenus de l’industrie et 1 200 employés mais les industries de fabrication de matériel électrique et électronique (10,2 % des revenus) ainsi que de transformation de matières plastiques (21,6 %) sont également présentes. L’imprimerie et le cartonnage contribuent également à hauteur de 6 %[100].


Le nombre d’emplois rapporté à celui des habitants est particulièrement élevé. Les migrations pendulaires sont environ de 40 000.




Panorama.



Immobilier |




Le quartier de Fontvieille.


D’après le classement du groupe immobilier Knight Frank et de la banque Citi Private Bank, établi en 2007, Monaco est la deuxième ville la plus chère du monde (derrière Londres) en ce qui concerne les prix de l’immobilier (35 000 euros par mètre carré dans les quartiers les plus chics, comme le Carré d’Or à Monte-Carlo)[101].


En 2012, le prix moyen au mètre carré pour les résidences anciennes (hors secteur protégé) se situe autour de 15 000 euros, contre 25 000 pour les immeubles plus récents autour du Carré d'Or, et plus de 35 000 euros pour les immeubles les plus prestigieux du Carré d'Or. Selon l'agence immobilière Engel & Völkers, l'avenue Princesse Grace est l'artère la plus chère de la ville, les prix pouvant y atteindre 100 000 euros le mètre carré[102],[103].


En raison d'un développement économique rapide et des choix urbanistiques du prince Rainier III, de nombreux immeubles de grande hauteur ont été construits. Contrairement à beaucoup de villes densément peuplées, les immeubles de grande hauteur à Monaco sont cependant presque exclusivement résidentiels, et non pas à usage commercial.


Article détaillé : Liste des gratte-ciel à Monaco.

Article détaillé : Urbanisme à Monaco.



Sécurité |




Un camion des pompiers monégasques.


Article détaillé : Forces armées monégasques.

La principauté dispose de sa propre force de police ainsi que de son corps de sapeurs-pompiers.



Police |


La direction de la Sûreté publique est la police d'État. Son siège se situe rue Suffren-Reymond. Elle comprend plusieurs divisions et services :



  • Le cabinet de direction ;

  • La division de police judiciaire ;

  • La division de police urbaine ;

  • La division de police administrative ;

  • La division de police maritime et aéroportuaire ;

  • La division de l'administration et de la formation.


Son directeur est un fonctionnaire de police français détaché. Il possède en général le grade de Commissaire divisionnaire, exceptionnellement d'inspecteur général. Les policiers monégasques sont recrutés par la Sûreté publique et accomplissent leur carrière en principauté. Ils sont de nationalité monégasque ou française, mais sont tous fonctionnaires monégasques titulaires. Ces fonctionnaires veillent aux respects des codes et lois monégasques.


Il existe aussi une police municipale relevant du maire.


Enfin, la Compagnie des carabiniers du prince se charge de la sécurité du prince souverain, de sa famille, du Palais princier et de ses dépendances.



Sapeurs-pompiers |


Le corps des sapeurs-pompiers de Monaco est une unité militaire composée d'une centaine d'hommes et indépendante des sapeurs-pompiers français, bien qu'utilisant des moyens (véhicules, couleurs, etc.) similaires.



Santé |


Le principauté de Monaco dispose d'un hôpital public couvrant de très nombreuses spécialités médicales, répartis sur 750 lits environ. Il se situe en contrebas du jardin exotique. Le Centre hospitalier Princesse Grace (ancien hôpital Prince Albert) date de 1902. Il a été rebaptisé du nom de la princesse Grace de Monaco en 1958. Outre les bâtiments principaux, le CHPG dispose aussi d'un hôpital destiné à la prise en charge graduée des personnes âgées le Centre de gérontologie clinique Rainier III, l'établissement pour l'hébergement des personnes âgées du Cap-Fleuri, qui a été construit à Cap-d'Ail en France, ainsi qu'une maison de retraite de centre ville, La Qietüdine. L'offre de santé monégasque comprend également le Centre Cardio-Thoracique de Monaco, le CCM qui couvre les maladies cardio-vasculaires et l'Institut monégasque de la médecine du sport, l'IM2S clinique spécialisée dans la prise en charge des pathologies osteo-articulaires et ligamentaires et les Thermes de Monaco. Le Centre d'hémodialyse privé de Monaco, le Centre d'imagerie médicale de Monaco, les laboratoires de la Condamine et de Monte-Carlo ainsi que des cabinets libéraux complètent la filière privée de santé monégasque.



Culture |


Article détaillé : Culture de Monaco.

Les journées du patrimoine constituent une occasion de découvrir les principaux sites d’intérêt, notamment les grands appartements du Palais princier, la résidence du ministre d'État, le Conseil national. Le musée océanographique quant à lui propose un droit d’admission à tarif réduit.













































































Fêtes et jours fériés
Date
Nom
Notes

1er janvier
Jour de l’an
27 janvier Fête de Sainte-Dévote
Sainte Dévote, patronne de la principauté.
Lundi suivant le dimanche de Pâques
Lundi de Pâques


1er mai
Fête du Travail
Jeudi, 40 jours après Pâques
Ascension
Lundi suivant le septième dimanche après Pâques
Lundi de Pentecôte


Jeudi, 60 jours après Pâques
Fête-Dieu
15 août Assomption
3 septembre Libération (n'est pas un jour férié)

1er novembre
Toussaint Fête de tous les saints
19 novembre Fête du Prince
Fête nationale (bien que le jour de la Saint-Albert soit le 15 novembre, le prince Albert II a décidé que la Fête nationale serait maintenue au 19 novembre, jour où l’on célébrait le bienheureux Rainier d'Arezzo dont son père, le prince Rainier III, reconnaissait le patronat)
8 décembre Immaculée Conception
25 décembre Noël


Médias |


La principauté héberge six chaînes de radio (trois en français, deux en italien et une en anglais) et deux chaînes de télévision. Plusieurs webradios sont également présentes sur le sol monégasque MC one, radio de M. Gildo Pallanca Pastor, qui émet aussi en hertzien sur la Principauté 98.2, Radio Ethic de Mme Evelyne Tonelli, fille de M. Schick, ancien directeur d’antenne de RMC ; et pour finir Radio Fréquence Évasion. L’une de ces chaînes de télévision est une chaîne locale exclusivement diffusée sur le câble, seul moyen autorisé en principauté pour recevoir la télévision. Son nom est Monaco Info. Les radios ou télévisions hertziennes s’adressent donc davantage aux publics français ou italien. L’un des projets récents d'Albert II de Monaco fut de créer une radio typiquement monégasque, « Radio Monaco », qui émettrait de Menton à Toulouse. Radio Monaco émet depuis le 12 juillet 2007.



Presse écrite |




  • (fr) Monaco Matin (édition locale de Nice-Matin)


  • (fr) Télé Monaco


  • (fr) La Principauté


  • (fr) Monaco Hebdo


  • (fr) La Gazette de Monaco


  • (fr) L'Observateur de Monaco


  • (fr) Monte-Carlo Méditerranée magazine


  • (fr)(it) QE-Magazine


  • (fr)(en)(it) AMP Monaco Portail d'information de la Principauté de Monaco


  • (fr)(en)(it)(es)(zh)(de)(ru)(ja) Le service de presse de la direction du tourisme



Radios |




  • Radio Monaco (fr) : 98,2 MHz sur la principauté et 95.4 dans Alpes-Maritimes et le Var


  • RMC (fr) : 98,8 MHz


  • Radio Monte-Carlo (it) : 106,8 / 107,3 MHz


  • RMC (it) : 92,7 / 101,6 MHz


  • Riviera Radio (en) : 106,3 / 106,5 MHz*


  • Radio FG Monaco (fr) : 96,1 MHz



Télévisions |




  • Monaco Info (fr)


  • TMC (fr)



Journalistes monégasques |



  • Yann-Antony Noghès, correspondant à Bruxelles de La Tribune, BFM TV et BFM Radio[104].


Festivals |


Monaco héberge quelques festivals de première importance, dont :



  • Festival international du cirque de Monte-Carlo

  • Festival de télévision de Monte-Carlo

  • Salon International de l'Automobile de Monaco

  • Festival du film de Monaco

  • Imagina

  • Printemps des Arts de Monte-Carlo

  • World Music Awards



Lieux et monuments |



  • Palais princier

  • Hôtel de Paris

  • Port Hercule

  • Port de Fontvieille

  • Stade Louis II

  • Opéra de Monte-Carlo

  • Casino de Monte-Carlo

  • Jardin exotique

  • Jardin japonais

  • Roseraie Princesse Grace


  • Yacht Club de Monaco construit par Foster & Partners en 2014



Musées |



  • Musée d'anthropologie préhistorique

  • Musée océanographique

  • Musée des timbres et des monnaies


  • Nouveau musée national de Monaco, collection et expositions d'art contemporain, dirigé par Marie-Claude Beaud (Villa Paloma et Villa Sauber)

  • Musée du vieux Monaco

  • Musée naval

  • Collection des voitures anciennes (de S.A.S. le Prince de Monaco)



Édifices religieux |




  • Cathédrale Notre-Dame-Immaculée, avenue Saint-Martin


  • Chapelle palatine Saint-Jean-Baptiste, XVIIe siècle, place du Palais


  • Église du Sacré-Cœur de Monaco, 1929, quartier Moneghetti, chemin de la Turbie


  • Église Saint-Charles de Monte-Carlo, 1883, place Saint-Charles


  • Église Sainte-Dévote, 1870 ; construite à l'emplacement d’une chapelle du XIe siècle, place Sainte-Dévote


  • Église Saint-Martin, 1976, quartier Plati, avenue Crovette-Frères


  • Église Saint-Nicolas de Fontvieille, 1989, place du Campanin

  • Église Saint Paul's, avenue de Grande-Bretagne

  • Chapelle de l'Annonciade, avenue de l'Annonciade

  • Chapelle des Carmes, 1913, boulevard d'Italie.

  • Chapelle des Franciscains, avenue Roqueville

  • Chapelle de la Miséricorde, 1646, place de la Mairie

  • Chapelle Saint-Honoré, début XIXe siècle, restaurée 1968, avenue des Pins

  • Chapelle de la Visitation, fin XVIIe siècle, place de la Visitation

  • Synagogue, avenue de la Costa

  • Temple protestant, rue Louis Notari

  • Temple du culte antoiniste, dédicacé en décembre 1913, 48 boulevard du Jardin-Exotique




Proches de Monaco |




  • Tête de Chien (France), promontoire de 550 mètres d'altitude dominant Monaco.


  • Mont Agel (France), point culminant du bassin versant.



Transports |


Article détaillé : Transport à Monaco.

La nouvelle gare SNCF souterraine de Monaco-Monte-Carlo, située à proximité de l'église Sainte-Dévote, offre une desserte TGV, directe et quotidienne, pour Paris, et jusqu'à 10 autres villes, via la gare proche de Nice-Ville, située sur la ligne Marseille-Vintimille, proposant également des TGV et des Intercités vers toute la France et les pays d'Europe. De Monaco, le train russe Riviera Express assure un service direct vers Moscou, une à deux fois par semaine. Il existe également plusieurs liaisons quotidiennes vers Turin, Milan et Rome via Vintimille. La gare est aussi desservie par des TER fréquents, la reliant à Menton et Vintimille au sud, Nice, Antibes, Cannes, Grasse et Saint-Raphaël au nord.


Depuis le 14 décembre 2014, la gare est desservie quotidiennement par l'EuroCity Thello assurant la mission entre Milano-Centrale et Marseille-Saint-Charles.


L'héliport de Monaco, situé sur la digue du quartier de Fontvieille, dessert l'aéroport international de Nice-Cote d'Azur, à la fréquence de trente rotations quotidiennes (sept minutes de vol, temps d'aérogare à aérogare de quinze minutes)


L'autoroute française A500 rejoint la Moyenne Corniche (RD6007) et entrant en principauté à hauteur du jardin exotique.



Services postaux |




Un des premiers timbres de Monaco à l'effigie du prince Charles III.



Historique |


Le service postal monégasque est assuré par la France depuis le traité de Péronne de 1640.


Cette relation sera toutefois interrompue pendant le protectorat sarde de 1815 à 1860 : à partir de 1818, des bureaux de poste du royaume de Sardaigne sont ouverts dans la principauté[105]. Des timbres de Sardaigne à l'effigie de Victor-Emmanuel II y sont utilisés de 1851 à 1860[105].


Ceux-ci seront remplacés par des timbres de France à l'effigie de Napoléon III des bureaux français, auxquels vont succéder les séries d'usage courant de France[106].


Enfin, à partir du 1er juillet 1885, la principauté émettra ses propres timbres, avec une première série à l'effigie du prince Charles III, dessinée par O. Dupuis et gravée par Louis-Eugène Mouchon[107].



Code postal |


En raison de l'intégration au système postal de la France, les codes postaux de Monaco commencent par « 980 », et présentent cinq chiffres, sous la forme « 980XX », comme les codes postaux français. Le code postal le plus courant à Monaco, hors CEDEX et adresses spéciales, est donc le code postal 98000.


Au contraire, la principauté d'Andorre, dont les services sont également gérés par la France, mais dont de nombreux habitants sont culturellement plus proches de la Catalogne que de la France, a refusé l'attribution d'un code postal de format français[108].


Dans de rares cas, il est considéré que le code postal de Monaco est le 99000, et c'est une erreur[109]. En effet, « 99 » n'est pas un code postal mais un ensemble de codes Insee pour les pays étrangers[110]. D'ailleurs, la principauté de Monaco porte le code Insee 99138 en tant que pays étranger. Le département de naissance d'une personne née à Monaco dans les formulaires de l'administration française est donc le 99, tout comme toute personne née hors de France. Ces codes étant sans rapport avec les services postaux, le code 980 n'est pas prévu dans les formulaires de l'administration française.


Monaco dispose du code-commune INSEE 06900. Ce code-commune se retrouve par exemple dans le fichier national des adresses « Fantoir »[111].



Tarification et adressage |


Malgré l'intégration postale avec la France, les plis envoyés de Monaco doivent être affranchis avec des timbres de Monaco, dont les illustrations et la programmation sont déterminées par l'Office des émissions des timbres-poste de Monaco (OETP), et validées par le prince. L'OETP choisit également les artistes de ces timbres et peut faire appel aux artistes, graveurs et moyens d'impression de Phil@poste Boulazac, l'imprimerie de La Poste.


De la même façon, les timbres de Monaco n'ont pas valeur postale sur le courrier posté en France.


Malgré la présence de moyens d'affranchissement différents pour Monaco et la France, les tarifs d'envois depuis la France vers Monaco sont identiques aux tarifs nationaux. Les tarifs de La Poste française étant toujours valables pour la « France métropolitaine et Monaco ». Ceci est valable aussi bien pour le courrier que pour la plupart des services d'envois de colis[112]. De la même façon, les tarifs d'affranchissement de Monaco vers Monaco ou la France sont identiques[113].


Pour le courrier envoyé à destination de Monaco, le libellé « 98.0XX Monaco » est correct. La mention du pays de destination n'est pas nécessaire pour les envois vers Monaco effectués depuis Monaco ou depuis la France. Pour les envois hors Monaco et France, la mention correcte du pays est alors « MONACO »[114], plusieurs libellés sont cependant tolérés dans la pratique par les services postaux (où XX sont les deux derniers chiffres du code postal) :



  • 980XX Monaco - FRANCE (bien que géopolitiquement incorrecte, cette mention est acceptée dans le cadre de l'intégration de Monaco au territoire postal français).

  • 980XX Monaco - EUROPE (géopolitiquement correcte, cette mention permet au courrier d'éviter des détours hors Europe, le Maroc (Morocco en anglais) étant un des plus fréquents).



Sport |


Article détaillé : Sport à Monaco.


Manifestations sportives |




Virage en épingle à cheveux du circuit de Monaco.


La principauté sert de cadre à diverses manifestations prestigieuses, parmi lesquelles :



  • le Grand Prix automobile de Monaco en Formule 1

  • le Trophée des champions (handball)

  • le Rallye Monte-Carlo en WRC

  • le Meeting d’Athlétisme « Herculis » ; le premier meeting Herculis fut organisé en 1987 et après une interruption de 2002 à 2005, la 20e édition a eu lieu le 20 août 2006, au stade Louis II[115].

  • le Festival International du Cirque

  • le Marathon de Monaco et des Riviera, qui se court au printemps, entre Vintimille et Monaco. En même temps a lieu la course des 10 kilomètres de Monte-Carlo[116].

  • la Supercoupe de l'UEFA (en 1986 puis de 1998 à 2012), match de football opposant le vainqueur de la Ligue des champions au vainqueur de la Ligue Europa[117].

  • le tournoi international de judo de Monaco : trophée Adidas à la mi-décembre

  • le Monaco Raid : raid Inter Armées

  • le tournoi international d'échecs

  • le Challenge International Denis Ravera : challenge de sport boules (lyonnaise) réservé aux jeunes (catégories moins de 23 ans, moins de 18 ans et moins de 15 ans)

  • le grand départ du Tour de France 2009 s'est fait de Monaco avec une première étape contre-la-montre de 15 km avec départ et arrivée à Monaco et le départ de la deuxième étape de Monaco[118]

  • le Red Bull X-Alps, compétition de parapente organisée tous les deux ans, qui part de Salzbourg et se termine à Monaco

  • le Meeting international de natation de Monte Carlo (www.montecarlo-swimming.org)

  • le Junping International de Monte-Carlo

  • le FxPro Monte Carlo Beach Volley féminin


Le Masters de Monte-Carlo (tournoi de tennis professionnel) est organisé chaque mois d'avril à Roquebrune-Cap-Martin au Monte-Carlo Country Club et non à Monaco.



Clubs sportifs |


Un club omnisport, l’AS Monaco, dont la section professionnelle de football s’appelle AS Monaco FC depuis le changement de statut opéré en 2002 (passage en S.A.M.). L’A.S. Monaco F.C. participe au Championnat de France de football. Elle a commencé à s’illustrer dans les années 1960 en remportant quatre titres nationaux en trois saisons (deux championnats et deux coupes de France dont un doublé en 1963) sous les ordres de son légendaire entraîneur Lucien Leduc. Ensuite, sous la présidence du Dr Jean-Louis Campora, le club allait devenir un grand d’Europe multipliant à nouveau les titres nationaux et les beaux parcours européens. À l'issue de la saison 2012-2013, l'AS Monaco retrouve la Ligue 1. L’équipe joue à domicile au stade Louis-II, complexe sportif réalisé en 1985 sur le terre-plein de Fontvieille et conçu par Henry Pottier, avec 18 500 places assises et une pelouse qui pousse sur une immense dalle de béton à 13 mètres de hauteur. Les terrains d'entraînement sont situés dans un complexe sportif situé à La Turbie, en France, à plus de 500 mètres d’altitude.


Par ailleurs, une autre section du club omnisport, l'association sportive de Monaco de basket-ball, évolue dans le monde professionnel. Les basketteurs monégasques sont en effets remontés en Pro B à l'issue de la saison 2013-2014. Et évolue maintenant dans le championnat de Pro A.


Un club de karaté, le Karaté Club Shotokan de Monaco[119] avec comme entraîneur Maître Sato 6e Dan, ancien élève de maître Tanaka, qui dirige également des stages de perfectionnement en Europe.


Un club de Shorinji Kempo, Monaco Shorinji Kempo[120] le professeur, Frank Baldet, 6e Dan est également président de la fédération française de Shorinji Kempo.


La fédération monégasque d’athlétisme[121] est présidée par le prince Albert II.


La fédération Monégasque de Judo[122], affiliée à la FIJ et à l'UEJ, qui a obtenu les meilleurs résultats aux derniers Jeux des Petits États d'Europe en 2007 et en 2009.


La fédération Monégasque de Ski[123], a été créée en 1981 à Tenerife lors du congrès annuel de la Fédération internationale de ski.


La fédération monégasque de boules, créée en 1924, elle regroupe les Club bouliste monégasque[124](axé pétanque) et le Club bouliste du Rocher[125](axé Sport-Boules ou Longue) et son centre de formation[126]. Elle est affiliée à la Fédération internationale de boules et à la Confédération mondiale des sports de boules (CMSB dont le siège est à Monaco)


Créée en 1987, la fédération monégasque de volley-ball[127], membre de la FIVB et de la CEV, est chargé de régir, d’organiser et de développer la pratique du Volley-Ball et du beach volley par tous les moyens d’action.
En 2004, la communauté du volley monégasque fut particulièrement honorée du titre de Président d’Honneur du Beach Volley de la FIVB accepté par le prince Albert II. Les dernières récompenses obtenues par le Volley monégasque furent la première médaille d’or de beach volley de l'histoire des Jeux des petits États d’Europe par l'équipe féminine en 2005 à Andorre et la médaille d'argent également en beach volley aux JPEE de 2007 qui se déroulèrent sur le territoire de la principauté de Monaco.


Le Monte Carlo Country Club, club de tennis affilié à deux fédérations (monégasque et française). Il accueille le Tournoi Masters 1000.



Danse classique |


Monaco abrite l'Académie de danse classique Princesse-Grace fondée en 1975 par la danseuse russe Marika Besobrasova[128] (disparue en avril 2010), laquelle avait créé l'École de danse classique de Monte-Carlo en 1952[129].



Personnalités liées à Monaco |



Famille régnante |




  • Albert II, prince de Monaco.


  • Charlène Wittstock, princesse de Monaco, épouse du prince Albert II.


  • Jacques de Monaco, marquis des Baux, prince héréditaire de Monaco, fils du prince Albert II.


  • Gabriella de Monaco, comtesse de Carladès, fille du prince Albert II.


  • Caroline de Monaco, sœur du prince Albert II.


  • Stéphanie de Monaco, sœur du prince Albert II.



Nés dans la principauté |




  • Alphonse de Beauchamp, littérateur et historien, né en 1767, mort à Paris le 1er juin 1832.


  • Armand Gatti, cinéaste, écrivain, journaliste et poète.


  • Danièle Thompson, réalisatrice et scénariste.


  • Daniel Elena, copilote de Sébastien Loeb.


  • Léo Ferré, chanteur, et poète.


  • Emmanuel Bellini, artiste peintre.


  • Jacques Flèchemuller, artiste peintre.


  • Marcel Dufriche, résistant et maire de Montreuil.


  • Franz Schreker, compositeur et chef d'orchestre.


  • Olivier Beretta, pilote automobile.


  • Louis Chiron, pilote automobile.


  • Charles Leclerc, pilote automobile.


  • Alban Ceray, acteur de films pornographiques.


  • Michel Ancel, concepteur de jeux vidéo et créateur de Rayman (série).


  • Alain Vanzo, ténor de l'opéra de Paris



Décédés dans la principauté |




  • Jean-Michel Alexandre de Millo (1719 – 1794), général.


  • Luigi Fagioli (1898 – 1952), pilote automobile italien.


  • Lorenzo Bandini (1935 – 1967), pilote automobile italien.


  • Roy Salvadori (1922 – 2012), pilote automobile britannique.


  • Grace Kelly (1929 – 1982), actrice américaine et princesse de Monaco, épouse de Rainier III.


  • Rainier III (1923 – 2005), prince de Monaco.


  • Louis Chiron (1899 – 1979), pilote automobile monégasque.


  • Louis II (1870 – 1949), prince de Monaco.


  • Ashraf Pahlavi (1919 – 2016), princesse iranienne.


  • Charles Pathé (1863-1957), producteur de films



Artistes |



  • Anthony Burgess (1917 – 1993), écrivain et compositeur anglais.


Sportifs habitant la principauté |





  • Björn Borg, joueur de tennis suédois.


  • Tomáš Berdych, joueur de tennis tchèque.


  • Novak Djokovic, joueur de tennis serbe.


  • Victoria Azarenka, joueuse de tennis biélorusse.


  • Caroline Wozniacki, joueuse de tennis danoise.


  • Marco Materazzi,joueur de football italien.


  • Milos Raonic, joueur de tennis canado-monténégrin.


  • Bernard Tomic, joueur de tennis australo-allemand.


  • Ivan Ljubičić, joueur de tennis croate-bosnien.


  • Radek Štěpánek, joueur de tennis tchèque.


  • Robin Söderling, joueur de tennis suédois.


  • Marat Safin, joueur de tennis russe.


  • Mischa Zverev, joueur de tennis allemand.


  • Alexander Zverev, joueur de tennis allemand.


  • Grigor Dimitrov, joueur de tennis bulgare.


  • David Goffin, joueur de tennis belge.


  • Marin Čilić, joueur de tennis croate-bosnien.


  • Alexandr Dolgopolov, joueur de tennis ukrainien.


  • Karolína Plíšková, joueuse de tennis tchèque.


  • Keke Rosberg, pilote automobile finlandais-suédois.


  • David Coulthard, pilote automobile britannique.


  • Nico Rosberg, pilote automobile germano-finlandais.


  • Jenson Button, pilote automobile britannique.


  • Luigi Fagioli, pilote automobile italien.


  • Tom Boonen, cycliste belge.


  • Axel Merckx, cycliste belge.


  • Philippe Gilbert, cycliste belge.


  • Christopher Froome, cycliste britannique-kényan.


  • Peter Sagan, cycliste slovaque.


  • Alexandre Vinokourov, cycliste kazakh.


  • Felipe Massa, pilote automobile brésilien.


  • Lewis Hamilton, pilote automobile britannique.


  • Daniel Ricciardo, pilote automobile australien.


  • Sébastien Gattuso, bobeur monégasque.




Hommes d'affaires habitant la principauté |



  • David et Frederick Barclay

  • Flavio Briatore

  • Ferroudji Kamel

  • Michele Ferrero


  • Philip Green (en)

  • Stelios Haji-Ioannou

  • Gildo Pallanca Pastor

  • Stefano Pessina

  • Dmitry Rybolovlev


  • Philip Zepter (en)



Monaco Panorama 2015.jpg



Codes |


Monaco a pour codes :



  • 3A, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,

  • LN, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,

  • MC, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,

  • MC, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,

  • MCO, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3,

  • MCO, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3,

  • MN, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-2,

  • MON, selon la liste des codes pays du CIO.



Notes et références |





  1. Monaco est à la fois une ville et un État. Monaco-Ville est le quartier où est situé le Palais princier.


  2. a b et cComité national des traditions monégasque, Histoire et tradition.


  3. « Arrêté Ministériel no 2017-2017-259 du 21 avril 2017 relatif à l’actualisation annuelle du chiffre officiel de la population de la Principauté de Monaco », IMSEE (Monaco Statistiques) et Bulletin officiel de la principauté de Monaco,‎ 2015(lire en ligne).


  4. Blevin Pierre-Alexis, Les micro-États européens, étude historique, juridique et fiscale, (Andorre, Liechtenstein, Monaco, Saint-Marin, Vatican), Éd. L'Harmattan, 2016, p. 53.


  5. a et bMonaco en chiffres, édition 2005, http://www.gouv.mc.


  6. « Présentation de Monaco », sur Diplomatie.gouv.fr.


  7. Recensement 2016 de la population


  8. Population résidente


  9. La grotte de l’Observatoire, site du jardin exotique de Monaco.


  10. « Musée d’Anthropologie préhistorique »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Gouv.mc.


  11. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, 1990, p. 19.


  12. Camille Jullian, Sur les origines de Monaco, dans Annales du Midi, 1989, Hors-Série 1, p. 107-111 (lire en ligne)


  13. Encyclopédie Larousse, article « Monaco ».


  14. (en) The third book of the historie of nature, C. Plinius, SECVNDS, université de Chicago.


  15. Grace Kelly, Rita Hayworth, : stars ou princesses ? : Chapitre IX Monarchie, p.179, par Danielle Déon Bessière, Editions Le Manuscrit, Paris, 2012


  16. (en) Trudy Ring, Robert M. Salkin, Sharon La Boda, International Dictionary of Historic Places, Taylor & Francis, 1995, p. 451.


  17. Son unique mention dans les Annali del Caffaro (it) est reprise dans les Annali d’Italia (1743-1749) de Ludovico Antonio Muratori.


  18. Georges Reymond, Jean Édouard Dugand, Monaco antique. Essai sur l'histoire ancienne de Monaco depuis les origines ligures jusqu'aux environs de l'an 1000, Les Belles Lettres, 1970, p. 206.


  19. Raymond Damien, Albert Ier, prince souverain de Monaco : précédé de l'historique des origines de Monaco et de la dynastie des Grimaldi, Institut de Valois, 1964, p. 38.


  20. Stéfanie Mourou, Les Relations internationales de la principauté de Monaco, Presses universitaires du Septentrion, 2000, p. 314.


  21. Germain-Antoine Guyot, Traité des droits, fonctions, franchises…, 1787, p. 138.


  22. M. Ulino, L'Età Barocca dei Grimaldi di Monaco nel loro Marchesato di Campagna, Giannini editore, Napoli 2008.


  23. La loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) – CRDP de Champagne-Ardenne.


  24. Francis Rosset, Monte-Carlo : de Charles III à Rainier III, Éditions Jean-Claude Marsan, 1985, p. 18.


  25. Philippe Delorme, « Monaco et les princes de Grimaldi », émission Secrets d'histoire sur France 2, 11 septembre 2012.


  26. Ronen Palan, « Paradis fiscaux et commercialisation de la souveraineté de l'État », L'Économie politique, vol. 3, no 15,‎ 2002, p. 79-97.


  27. Texte de ce traité.


  28. Stéphane Bern, « Monaco et les princes de Grimaldi », émission Secrets d'histoire sur France 2, 11 septembre 2012.


  29. Stéfanie Mourou, op. cité, p. 106.


  30. Pierre Abramovici, Un rocher bien occupé : Monaco pendant la guerre de 1939-1945, Le Seuil, 2001, p. 131.


  31. Battling Buzzards, 210 p..


  32. Stéfanie Mourou, op. cité, p. 111.


  33. a b c et dJean-Rémy Bezias, Les Alpes-Maritimes et la crise franco-monégasque de 1962, publié par le Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine.


  34. Jean Pierre Gallois, Le régime international de la Principauté de Monaco, Éditions A. Pedone, 1964, p. 150.


  35. Jean-Baptiste Robert, Histoire de Monaco, Presses universitaires de France, 1973, p. 9.


  36. Histoire de Monaco, Riviera-magazine.com.


  37. a b et cTrésor de la langue française du Québec, Ulaval.ca, Canada, 2005.


  38. Les origines phéniciennes possibles de Monaco.


  39. « Histoire des Romains, les guerres puniques »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Mediterranee-antique.info.


  40. (en) Culture of Monaco, Everyculture.com.


  41. « Des origines au XIIIe siècle », Histoire de Monaco »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Monaco.gouv.mc.


  42. Présentation du Port Hercule, Ports-monaco.com.


  43. Fernand Benoit, Recherches sur l'hellénisation du Midi de la Gaule, Éditions Ophrys, 1965, p. 96.


  44. Par exemple, dans la traduction française du Décaméron de Boccace.


  45. a et b« Monaco, un siècle d’extension sur le domaine maritime… et encore un projet »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), article du journal Les Échos, janvier 2007.


  46. Grands travaux à Monaco, http://www.gouv.mc.


  47. La digue semi-flottante, http://www.gouv.mc.


  48. Le terre-plein, http://www.gouv.mc.


  49. « Monaco, une ville sur l'eau », L'Express, 21 août 2008.


  50. Article du Point : « La crise pousse Monaco à arrêter son projet d'extension en mer ».


  51. Prévention du risque sismique


  52. Effets sur la Principauté de Monaco


  53. Recensement de la population 2016


  54. http://www.imsee.mc/Population-et-emploi/Demographie#eztoc1324806_3


  55. Émile Girardeau, « La population de Monaco et les migrations », Population (French Edition), 17e année, no 3 (juillet-septembre 1962), pp. 491-504.


  56. « Monnaie'gasque », un article du journal régional le Ravi, juillet 2012.


  57. ethnologue.com dans ethnologue.com.


  58. Art. 8. - La langue française est la langue officielle de l’État, Constitution de Monaco de 1962.


  59. Extrait de l'article sur l'hymne monégasque sur le site du Palais princier.


  60. http://www.francophonie.org/Monaco.html.


  61. http://www.gouv.mc/Action-Gouvernementale/Monaco-a-l-International/L-Aide-Publique-au-Developpement-et-la-Cooperation-Internationale/Actualites/Signature-d-un-Accord-cadre-de-cooperation-entre-l-Organisation-Internationale-de-la-Francophonie-OIF-et-le-Gouvernement-Princier.


  62. https://www.jeux.francophonie.org/etats-invites/monaco.


  63. « Langues parlées à Monaco »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), site de l’office du tourisme de la principauté de Monaco.


  64. Les institutions de Monaco, www3.monaco.mc.


  65. (en) Ligure à Monaco, dans ethnologue.com.


  66. Pierre Deguise, The French Review, vol. 43, no 2 (déc. 1969), p. 366.


  67. a et bL’enseignement de la langue monégasque.


  68. a et bRaymond Arveiller, Étude sur le parler de Monaco, Monaco : Comité national des traditions monégasques, 1967, extrait consultable en ligne.


  69. Pierre Bec, La Langue Occitane, Presses universitaires de France, Paris, 1973, rééd.de 1995, p. 11, (ISBN 978-0-320-06252-0).


  70. Pas de mention dans les options citées sur http://eduscol.education.fr/D0056/bacg-arretepreuves.htm.


  71. « Des panneaux en langue monégasque aux entrées de Monaco »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), communiqué de presse du Ministre d’État de Monaco du 22 novembre 2006.



  72. D'après P. Bec, La langue occitane, collection Que sais-je ?, no 1 059), 1963, 6e édition corrigée, 1995, 128 pages, PUF, Paris.



  73. Étude sur le parler de Monaco, Raymond Arveiller : données linguistiques recueillies entre 1943 et 1954, thèse terminée en 1961, publiée en 1967.


  74. Editorial Team, « Monaco : Language Situation », Encyclopedia of Language & Linguistics (Second Edition),‎ 2006, p. 230 (DOI 10.1016/B0-08-044854-2/01814-9) :

    « A further 15% of the population of Monaco speaks the Niçard (Niçois) variety of Provençal, which greatly influences the French of the Monegasque region. In fact, the Niçard-speaking community comprises mainly individuals of over 50 years of age, but Provençal is increasingly gaining status as a literary language. »




  75. Par Louis Canis, Notre passé, 1963, 242 pages.


  76. Travaux de l'Académie des langues dialectales de Monaco.


  77. Par Louis Barral et Suzanne Simone, Dictionnaire français-monégasque, 1983.


  78. Service public du gouvernement princier


  79. Monaco Économie, n°104 de novembre 2007 > janvier 2018, pp. 72-73


  80. Fonctionnement de l'enseignement primaire et secondaire à Monaco


  81. Enseignement supérieur à Monaco


  82. Constitution de la principauté de Monaco du 17 décembre 1972 : Art. 9. - La religion catholique, apostolique et romaine est religion d’État - Art. 23. - La liberté des cultes, celle de leur exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toutes matières sont garanties, sauf la répression des délits commis à l’occasion de l’usage de ces libertés.


  83. a et b(en) Monaco fact sheet, Encyclopédie Britannica.


  84. Présentation du diocèse de Monaco, http://www.eglise-catholique.mc.


  85. (en) The Virtual Jewish History Tour, http://www.jewishvirtuallibrary.org.


  86. (en) The Jewish community of Monaco, http://www.eurojewcong.org.


  87. a et b« RELIGIONS AU MONACO », sur www.religion-facts.com (consulté le 18 mai 2018)


  88. Traité destiné à adapter et à confirmer les rapports d'amitié et de coopération entre la République française et la principauté de Monaco.


  89. Convention France - Monaco (article 27).


  90. http://www.oecd.org/fr/pays/monaco/listedesparadisfiscauxnoncooperatifs.htm


  91. Journal Officiel du 01/09/2005.


  92. a et bSite de la Principauté.


  93. Rapport sur les relations économiques et financières entre la France et la principauté de Monaco.


  94. Atlaseco, Le Nouvel Observateur, 2011.


  95. Le Gouvernement princier dévoile le PIB de Monaco.


  96. Monaco en chiffres 2010.


  97. Tourisme à Monaco, http://www.monaco.gouv.mc.


  98. Rapport budgétaire de la Principauté de Monaco (2005), http://www.monaco.gouv.mc.


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  101. « À Londres, le mètre carré atteint des sommets », Le Figaro, 8 mai 2007.


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  103. « Princesse-Grace, « rue la plus chère du monde » », sur Monacomatin.mc, 12 juillet 2010.


  104. « Yann-Antony Noghès Journaliste pressé », sur L'Observateur de Monaco (consulté le 9 septembre 2016).


  105. a et b« Timbres de Monaco » (introduction et « période sarde »), dans Catalogue de cotations des timbres des principautés et terres polaires, Dallay, 2007-2008, page 175-176.


  106. « Timbres de Monaco » (« période de transition » et « période française »), dans Catalogue de cotations des timbres des principautés et terres polaires, Dallay, 2007-2008, page 176-182.


  107. « Timbres de Monaco » (« période classique et avant-guerre ») timbres no 1 à 10, dans Catalogue de cotations des timbres des principautés et terres polaires, Dallay, 2007-2008, p. 182-184.


  108. Les départements français : présentation et histoire – Gralon.


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  110. Code officiel géographique : Pays et territoires étrangers - Insee.


  111. Le fichier Fantoir des voies et lieux-dits, sur data.gouv.fr.


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  115. Site web d’Herculis.


  116. Site web du marathon de Monaco.


  117. Site web de l’UEFA.


  118. Tour de France 2008 - Grand Départ 2009.


  119. Site officiel du Karaté Club Shotokan de Monaco.


  120. Site officiel du Club Monégasque.


  121. Site officiel de la fédération monégasque d’athlétisme.


  122. Site officiel de la fédération Monégasque de Judo.


  123. Site officiel du Monte-Carlo Ski Club.


  124. Site du Club bouliste monégasque.


  125. Site du Club bouliste du Rocher.


  126. Site du centre de formation du Club bouliste du Rocher.


  127. Site officiel de la fédération monégasque de volley-ball.


  128. Historique - site officiel de l'Académie Princesse Grace.


  129. (en) History - site officiel de l'académie Princesse Grace.




Voir aussi |


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Bibliographie |




  • Monaco, une étrange neutralité, documentaire de Pierre Abramovici, diffusé sur Arte le 26 mai 1999.


  • Un rocher bien occupé : Monaco pendant la guerre de 1939-1945, Pierre Abramovici, Éditions du Seuil, 2001, (ISBN 978-2-02-037211-4).


  • Monaco : un pays ensoleillé dirigé par un prince magnifique de Didier Laurens, Collection « Les Docs », Hachette Littératures, 2007.


  • (mul) Reportage sur Monaco, Vues panoramiques de Monaco, avec photos visibles en 3 niveaux d'agrandissement, par Dr. Giuseppe Mazza Journalist - Scientific photographer

  • Recherches et études du service régional de l'inventaire français :

    • Monaco

    • Monte Carlo



  • Monaco, église réformée



Articles connexes |



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