Saint Cadou
Saint Cadou | |
Sculpture représentant Saint-Cado (Belz) | |
Saint | |
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Naissance | vers 522 Glamorgan |
Décès | 570 Bénévent |
Fête | 21 septembre |
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Cado(u) ou Cadoc ou Catuod ou Catoc ou Cazout ou Cadochus est un saint chrétien légendaire, fêté le 21 septembre[1]. Il serait né vers 522 dans le Glamorgan (ou Powys) au Pays de Galles, et est mort assassiné dans sa cathédrale par les Barbares.
Sommaire
1 Sens et origine du nom
2 Histoire et légende
3 Lieux de culte
4 Légende
5 Voir aussi
6 Références
Sens et origine du nom |
Cadou ou Cado est la forme familière et diminutive de Catuog.
D'après Albert Deshayes
[2], cet anthroponyme se compose du terme cat en gallois (moderne cad), a rapprocher du gaulois catu qui avait la signification de « combat » [3].
Histoire et légende |
Saint Cadou serait le fils de saint Gwynllyw roi de Glywysing et de sainte Gladys et le neveu de Pétroc de Bodmin, honoré à Lopérec (Finistère). Sa vie latine a été écrite au XIe siècle à Llancarfan.
Cadou refuse de prendre la tête de l'armée de son père, préférant combattre pour Jésus-Christ. Il est le fondateur de l'abbaye de Llancarfan et d'un monastère à Cambuslang en Écosse, puis il traverse la Manche pour venir dans le pays de Vannes. Il voyagea en Palestine, rencontre le pape pour ensuite devenir évêque de Bénévent en Italie où il serait mort vers 570[4]
Ce saint est connu au pays de Galles pour avoir fondé l'abbaye de Llancarfan (Lancarvan). Sous le nom de saint Cadoc, il est un des saints gallois les plus importants, car c'est dans son abbaye qu'ont été formés de nombreux saints celtiques dont saint Brandan et saint Malo.
Lieux de culte |
Des chapelles lui sont dédiées à Auray, Belz, Locoal-Mendon, Saint-Caradec-Trégomel dans le Morbihan, à Ploumilliau, Carnoët dans les Côtes-d'Armor ainsi qu'à Gouesnac'h, Sizun, Bannalec et Moëlan-sur-Mer dans le Finistère ou Guérande en Loire-Atlantique et le nom se trouve dans la composition d'une trentaine de noms de lieux, par exemple une anse de la Laïta en forêt de Carnoët[5].
Dans les chapelles bretonnes, il est invoqué pour guérir la surdité (à Belz), ou encore les écrouelles (fontaine Saint Cado de Ploumilliau). Selon Hersart de La Villemarqué dans le Barzaz Breiz, il aurait été invoqué par les chevaliers bretons lors du combat des Trente, ce qui expliquerait pourquoi saint Cado est devenu le patron des lutteurs et la tradition des combats de lutte bretonne lors du pardon de Saint-Cado à Gouesnach[5].
Vitrail représentant Saint Catwg dans l'église Saint Martin de Caerphilly au Pays de Galles.
Statue de Saint Cado dans la chapelle éponyme de Belz
Autre statue dans la chapelle de Belz
Statue de Saint Cadou au fronton de l'église paroissiale de Saint-Cadou (Sizun)
Statue de Saint Cadou exposée dans l'ossuaire de Sizun. Elle provient d'une chapelle désaffectée à l'entour (peut-être Loc-Ildut)
Statue de Saint Cadou du retable du maître-autel de l'église de Saint-Cadou (Sizun)
Statue de Saint Cado dans la chapelle de Careil à Guérande.
Statue de saint Cadou dans la chapelle Saint-Cadou de Gouesnach.
Légende |
Une chanson traditionnelle bretonne, reprise dans le Barzaz Breiz[6], attribue à Cado la conversion de Merlin au christianisme.
Voir aussi |
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Références |
Nominis : Saint Cadoc
Lettre de Albert Deshayes à l'association Foen Izella en 2005.
Alain Stéphan Les prénoms celtiques , éditions Jean-Paul Gisserot 1999, (ISBN 9782877473958) article « cadoc » p. 31
Alain Stéphan op.cit p. 31.
Albert Le Grand, La vie de saint Cado ou Cadoud, " Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la pluspart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches", 5e édition, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f589.image.r=gouesnach
Théodore Hersard de la Villemarqué, Le Barzaz Breiz, Chant X, quatrième fragment.
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