Disco
Pour les articles homonymes, voir Disco (homonymie).
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Origines stylistiques | Funk, soul, musique psychédélique[1],[2],[3], musique latine (en particulier salsa)[4],[5], pop rock, musique afro-cubaine (soca)[6], musique classique, gospel[7], swing[6], blues, big band[7] |
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Origines culturelles | Début des années 1970 ; États-Unis |
Instruments typiques | Chant, guitare basse, batterie, cuivres, synthétiseur, violon |
Scènes régionales | New York, Philadelphie, Chicago, Atlanta, Los Angeles, Miami, Toronto, Montréal, Vancouver, Ottawa, Paris, Côte d'Azur |
Voir aussi | La Fièvre du samedi soir, boule à facettes, discothèque, disco-funk, Italo disco, silent disco |
Genres dérivés
Synthpop, hi-NRG, Italo disco, house[8],[9],[10],[11],[12], techno, garage house
Le disco est un genre musical et une danse[13] ayant émergé aux États-Unis au milieu des années 1970. Issus des genres funk, soul, pop, salsa et psychédélique, le disco est particulièrement popularisé pendant les années 1970, et revivra brièvement pendant quelque temps[14]. Le terme dérive du mot en français « discothèque »[15]. Son public initial est issu des communautés afro-américaine, latino-américaine[16], italo-américaine[17], et psychédélique de New York et Philadelphie à la fin des années 1960 et début des années 1970. Le disco émerge en tant que réponse à la domination de la scène rock et à la stigmatisation de la musique dance par la contre-culture durant cette période. Le genre se popularisera parmi de nombreux groupes de l'époque ayant une certaine notoriété[18],[19],[20],[21],[22],[23],[17],[24].
Sommaire
1 Histoire
1.1 Années 1970
1.2 Années 1980
1.3 Années 1990
1.4 Années 2000
2 Caractéristiques musicales
3 Cinéma
4 Chansons à succès (1973-1990)
4.1 A-G
4.2 H-N
4.3 O-Z
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Bibliographie
6.2 Articles connexes
Histoire |
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La musique disco est le résultat d'un mélange de funk, de soul et de pop, enrichi par une orchestration comprenant des cordes et des cuivres (durant les années 1970) puis de synthétiseurs. Ce style musical est caractérisé par la prédominance du rythme, binaire, de tempo assez rapide (autour de 120 battements par minute), les pulsations étant marquées par la grosse caisse sur chaque temps de la mesure 4/4. Les contretemps sont soulignés par le « charleston », et très souvent d'autres effets, comme des claquements de mains, ou divers instruments, dont le piano. Le disco est à l'origine une musique de danse, il privilégie donc le rythme et l'orchestration sur le texte et la mélodie : beaucoup de morceaux des premières années sont de simples appels à la danse avec une mélodie réduite à des « accroches » destinées à habiller la rythmique, ponctué de quelques phrases répétées en boucle évoquant la fête et le monde de la nuit. Cette musique dont la principale destination était le public des discothèques, imposait des contraintes techniques particulières.
Années 1970 |
En 1972, le groupe Barrabas, hispano-américain, contribue à l'émergence du disco avec un titre comme Woman. Au début des années 1970, dans les discothèques de New York (dans les quartiers de Brooklyn, du Bronx et d'Harlem), les disc-jockeys sélectionnent des chansons soul ou funk peu connues pour leur capacité à faire danser le public. Il remixent parfois certains titres en studio, pour faire ressortir la batterie et la basse et mieux rythmer la danse : c'est le disco mix. La majorité des titres disco restent ainsi expérimentaux. Il s'agit en plus de trouver le bon tempo, la phrase de guitare qui va attraper l'oreille, d'habiller le rythme dansant de cordes ou de voix, d'allonger la durée des morceaux, d'accrocher l'oreille et le pas de danse par un motif cyclique. Le disco est né d'une stylisation du son de Philadelphie adaptée au marché blanc (les trois-quarts du marché aux États-Unis). À New York et à Miami, c'est grâce aux discothèques et aux radios que le disco démarre et triomphe. Ensuite des artistes comme les Village People ou Cerrone se produiront sur des grandes scènes, à l'image des artistes rock et funk qui les ont précédés.
La naissance du proto-disco a plutôt lieu en 1973 avec Love's Theme, morceau non chanté du Love Unlimited Orchestra (no 1). Cette même année sort aussi Soul Makossa de Manu Dibango. En 1974 Rock Your Baby de George McCrae, Rock The Boat de The Hues Corporation et surtout Never Can Say Goodbye de Gloria Gaynor. Dans leur sillage on trouve You're The First, My Last, My Everything de Barry White, Kung Fu Fighting de Carl Douglas et Doctor's Orders de Carol Douglas. Apparaît aussi le personnage-clé du remixeur comme Tom Moulton qui a remixé des milliers de titres et qui est à l'origine de plusieurs innovations comme la version allongée et les chansons mixées en continu (ce qu'il a fait avec Honey Bee, Never Can Say Goodbye et Reach Out I'll Be There sur le premier album de Gaynor). Ceci l'a aussi amené à créer le format du « 12" single », maxi 45 tours ou maxi 33 tours, disque de 30 cm comprenant en général un seul morceau par face souvent rallongé par rapport à la version du 45 tours normal.
En 1975 le disco mord encore un peu plus dans les classements surtout grâce à Donna Summer (Love To Love You Baby), KC and the Sunshine Band (That's The Way (I Like It) (plutôt funk) et Van McCoy (The Hustle). Gloria Gaynor continue son ascension et est couronnée reine des discothèques tandis que les Trammps deviennent une valeur sûre dans le monde de l'underground. 1975 est aussi l'année de Jive Talkin', premier hit des Bee Gees relookés et des groupes de studio comme Silver Convention (Fly Robin Fly). À partir de 1976, le disco fait partie du paysage, sans encore se démarquer complètement du R&B, surtout que la Motown commence à faire irruption sur le marché du 12". En 1977, cette tendance R&B, dans laquelle s'inscrivent de nouveaux venus comme Chic est complétée par une apparition massive du disco électronique dont le meilleur exemple est I Feel Love de Donna Summer. Enfin le disco connaîtra une explosion sans précédent dans l'histoire de la musique avec le film La Fièvre du samedi soir (Saturday Night Fever) présenté pour la première fois le 14 décembre 1977 (classé 24 semaines au top avec plus de 25 millions d'albums du film vendus). Cet immense succès fera d'ailleurs de l'année 1978 l'année où tous les records en matière de vente de disques ont été battus. À cette époque, les discothèques s'intègrent dans un mode de vie, qui se généralisera par la suite à toutes les couches de la société.
Cette musique reste cependant dans la ligne de la contestation des années 1970, sous un couvert superficiel qu'elle revendique. Ses thèmes favoris sont la sexualité, la vie et la nuit. Une des grandes affirmations du disco est l'androgynie dans le style, comme dans les voix, telles les voix pâmées des Bee Gees. Ce sont souvent des personnages au sens du spectacle et de la dérision affirmés, possédant le génie du déguisement et affirmant un mauvais goût voyant très assumé, depuis Amii Stewart(1979) pharaonne emplumée à Village People et ses multiples caricatures du macho nord-américain en passant par Donna Summer alanguie sur un croissant de lune et les femmes du groupe Boney M en lingerie sexy, ou enchaînées à un macho triomphant, créatures des ondes aux pieds de Neptune ou prêtes légèrement vêtues à un voyage spatial, sans parler des mystiques Earth, Wind & Fire aux pattes d'éléphant dorées sur fond d'Égypte passée à l'ordinateur, de Cerrone et de son mannequin nu sur un réfrigérateur ou des nombreuses poitrines velues des divers interprètes exhibées fièrement. Cette joyeuse exubérance s'oppose alors à un rock morose. Le disco est aussi l'occasion pour le monde non anglophone de faire irruption sur le marché avec des productions à succès: l'Italie (Peter Jacques Band, Revanche, Macho..), la France (Dalida, Claude François, Théo Vaness, Santa Esmeralda, Sheila B. Devotion, Cerrone, …,par ailleurs, de nombreux artistes connus pour autre chose publieront avec plus ou moins de réussite un ou plusieurs titres disco, d'Alain Barrière à Allain Turban en passant par Marie Laforêt, Sylvie Vartan, Eric Charden, Régine, Adamo, Dave, France Gall, Karen Cheryl, Line Renaud, Jane Manson et bien d'autres…), l'Allemagne (Donna Summer, Claudja Barry, Eruption, Boney M, Dschinghis Khan, mais surtout un producteur de génie Giorgio Moroder), mais aussi le Benelux (Patrick Hernandez, Luv'...), la Suisse (Patrick Juvet) et d'autres encore comme le Québec (France Joli, Toulouse, Saint Tropez, Boule Noire, Nanette Workman, Robert Charlebois, Michèle Richard, MTL Express...). Certains vont même de pays en pays comme Amii Stewart qui va du Royaume-Uni à l'Italie en passant par la France. Le succès du disco sera tel que même des rockers comme les Rolling Stones avec Miss You (1978) ou Emotional Rescue (1980), Kiss avec I Was Made For Lovin' You, ou Rod Stewart avec son fameux Da Ya Think I'm Sexy? toucheront à ce rythme, considéré par leurs fans comme « le grand Satan ». Et le groupe Blondie avec "Heart of Glass" un des plus grands succès sur les radios et en boîte au plus fort de la vague.
À noter le rôle non négligeable que joueront les Européens dans cette musique, comme l'italien Giorgio Moroder (producteur de Donna Summer), l'allemand Frank Farian (producteur, chanteur et compositeur du groupe Boney M.) ou encore le Français Marc Cerrone. Des artistes francophones (à l'origine) tels que Patrick Hernandez et Patrick Juvet connaitront un succès international. Mais c'est surtout Sheila qui sera véritablement à l'origine de la première chanson disco[réf. nécessaire] en France en 1974 avec le titre Samedi soir et en 1975 avec C'est le cœur (les ordres du docteur), adapté du titre de Carol Douglas, cité plus haut. Elle sera, également, novatrice en 1977 en osant chanter et danser avec trois danseurs noirs (ce que Claude François fit également dix ans auparavant, en 1967) avec le tube Love me baby mais aussi la reprise de Singin' in the rain version disco de 7 minutes, qui fera le tour de l'Europe et sera classé dans les hit-parades américains, sous le pseudonyme de S.B. Devotion (Sheila Black Devotion). Grâce à ces succès européens et outre-atlantique, le groupe Chic (avec Neil Rogers et Bernard Edwards) lui produira tout un album en 1980 avec le tube planétaire Spacer. Elle reste, à ce jour, la seule chanteuse française à avoir été classée aux Etats-Unis depuis Edith Piaf. Il ne faut pas oublier non plus le tandem Henri Belolo et Jacques Morali qui seront à l'origine de nombreux tubes et de la carrière des Village People, ils travailleront pour Patrick Juvet, Dalida, Eartha Kitt, Régine, Wayne Scott pour le film Rambo, etc...
Chronologiquement, c'est un type de musique qui s'étend environ de la première crise du pétrole à l'apparition du sida. le genre diminua autant pour des causes internes qu'externes. Tout d'abord l'offre sur le marché devint telle que l'on arriva à saturation, avec en plus une répétition abusive des artifices propres à cette musique : 1979 marque ici le sommet du genre -tout le monde ou presque veut faire du disco-. Mais c'est aussi l'apogée de campagnes anti-disco («disco sucks») comme la Disco Demolition Night, autodafé du 12 juillet 1979 au Comiskey Park de Chicago ayant dégénéré en émeute, revanche des États-Unis contre les femmes et les noirs dont le rôle était essentiel dans le monde du disco. Il y eut aussi de la part de certains interprètes des disques s'éloignant du canevas originel : 1979 est l'année de Bad Girls de Donna Summer, un LP louchant vers un son plus rock, ou de No More Tears, duo très variété internationale qu'elle fit avec Barbra Streisand. C'est aussi l'année où Michael Jackson reçoit son premier disque d'or, le 29 novembre, grâce au hit Don't Stop 'Til You Get Enough, qui tout en restant très disco est novateur. Et enfin c'est le moment où la Motown, qui avait en gros raté le train du disco (malgré quelques gros hits comme Love Hangover de Diana Ross et Don't Leave Me This Way de Thelma Houston en 1976 ou Heaven Must Have Sent You de Bonnie Pointer en 1979).[pas clair]
Années 1980 |
Diana Ross qui lance Upside Down en 1980, numéro 1 n'ayant rien à voir avec les années 1970. Les causes externes de désaffection partielle du public sont la nouvelle morale reaganienne, la baisse d'audience des discothèques et l'apparition du sida. Une autre cause est le changement psychologique de décennie qui a entraîné un renouvellement des formules de certaines radios. Elles étaient en cela encouragées par les compagnies qui, déçues par la baisse de leurs profits en 1979, avaient réduit leurs investissements en matière de disco.
À partir des années 1980, bien que le disco soit déclaré mort dans toute la presse américaine (« Disco is dead »), la période post-disco marquera paradoxalement l'émergence de nombreux courants artistiques et culturels sur le disco, par exemple la mode "aqua" et les soirées spéciales de DJs (megamixs). En effet, vers la moitié des années 1980, malgré le déclin du disco, la culture disco est à son apogée pour les fans nostalgiques. La population est retranchée en deux: il y a ceux, majoritaires, qui ont définitivement oublié le disco, et les autres, qui réécoutent sans cesse leur collection de disques. Leur slogan favoris était « Disco never dies » (« le disco ne meurt jamais »). En effet, durant les années 1980, Le genre disco évolua vers la Hi-NRG (prédominance des synthétiseurs, du nom d'une chanson d'Evelyn Thomas de 1983) dans les pays anglo-saxons et vers l'Italo disco (totalement électronique) en Europe continentale, avant d'être supplantée par la house qui délaissera le format « chanson pop ». Le genre disco influença également de nombreux genres musicaux : la new wave et son courant synthpop (Depeche Mode, New Order, Pet Shop Boys, OMD, Eurythmics) mais aussi toute la musique des clubs et discothèques (dance, house, techno, electro, hip-hop et funk urban).
À partir de 1987, le funk (urban) est remplacé par la house, relecture du disco, qui entraînera une redécouverte de la musique de danse des années 1970. Cette redécouverte a été aidée par un phénomène purement commercial qui est la réédition des titres disco en disque compact, sous forme d'albums ou de compilations. Accompagnée de « megamixes », pots-pourris remixés, elle fera la fortune de Boney M ou des Village People qui refont surface en 1988-1989. Le disco apparaît alors en cette fin des années 1980 -et plus encore lors de la décennie suivante- comme la musique d'un âge d'or convivial sans sida ni synthétiseurs envahissants. Certaines chanteuses comme Loleatta Holloway auront même plus de succès dans les années 1980-90 qu'elles n'en avaient eu auparavant, stimulées par la mode du remix, multiplication à l'infini de pseudo-nouvelles versions de leurs hits. Le remix, phénomène apparu timidement vers 1982-1984, plus largement vers 1986-1987, devient même la composante essentielle du marché de la musique de danse. On remarque aussi l'apparition de «nouvelles chansons» qui ne sont que des reliquats plus ou moins retravaillés d'anciens titres. C'est le phénomène de l’échantillonnage, le sampling, dont le précurseur est le (premier) titre rap Rapper's Delight de 1979 qui reprenait alors l'instrumental de Good Times de Chic. Au remix et à l’échantillonnage devenus rois s'ajoutent les reprises faites par les chanteurs d’origine : Gloria Gaynor rechante I Will Survive, Thelma Houston Don't Leave Me This Way et les Sister Sledge We Are Family, Lost In Music et He's The Greatest Dancer. Les reprises sont aussi un gage de succès pour un inconnu : Jimmy Somerville doit beaucoup à I Feel Love, Don't Leave Me This Way, Never Can Say Goodbye et You Make Me Feel, Take That à Could It Be Magic, Relight My Fire et How Deep Is Your Love, Kym Mazelle à Was That All It Was et Young Hearts Run Free. Une judicieuse reprise peut même revitaliser une carrière, comme l'a fait Diana Ross avec I Will Survive. Pour le public, c'est une bouffée d'air frais. Celui-ci en redemande encore et encore.
Années 1990 |
Années 2000 |
Les années 2000 marqueront le renouveau du genre avec un regain d'intérêt d'un partie de la population pour la musique des années 1970-1980 en général. Certains parlent même de la « renaissance » du disco. Cela pousse les maisons de disques à refaire des compilations et même des remix des plus grands tubes du genre mais aussi des morceaux moins connus. De nouveaux genres disco apparaissent au XXIe siècle, comme le disco house. Il existe également de nouvelles et de nombreuses façons de vivre sur cette musique (en particulier chez soi, notamment grâce à internet, aux webradios, aux lofts musicaux).
Toujours dans les années 2000, de nombreux artistes perpétuent le genre disco-funk. Parmi eux, on trouve Jamiroquai avec Little L (2001), Irene Cara et Forever My Love (2006), les Scissor Sisters avec entre autres leur tube I Don't Feel Like Dancin' (2006), la mythique Madonna et ses titres disco pop Hung Up (samplant habilement Gimme! Gimme! (A Man After Midnignt)) et Sorry, Suzanne Palmer avec Free My Love (2007), Oliver Cheatham et Saturday Night (2007) et Mika et son titre Relax (2007), qui mêle pop et disco.
Caractéristiques musicales |
Les réalisateurs artistiques de disco des années 1970 utilisent des instruments de leur époque. Le son disco est souvent associé à une rythmique basse/batterie mise très en avant dans le mix (souvent même plus forte que la voix), aux arrangements de violons et de cuivres avec des expressions linéaires à l'unisson ou bien joués dans les ponts (fill), et aux voix avec beaucoup d'effets d'écho et de réverbération. La partie rythmique, mise très en avant, est constituée d'une batterie et de percussions latines, congas, timbales mais aussi de batteries électroniques ou boîte à rythmes (I Feel Love de Donna Summer) qui appuient davantage le rythme four-on-the-floor. Chaque temps du 4/4 est mis en avant par le pied de grosse caisse, un charley marque les contre-temps et un charley ouvert sur le temps off. La grosse caisse est mixée très forte en volume. La basse est jouée souvent de manière syncopée en jouant sur les octaves, elle peut être remplacée par des sons de basse de synthétiseurs électroniques (ex : Moog). La guitare est le plus souvent rythmique, dans un style funky chicken-scratch, avec des effets comme la wah-wah ou le phaser, les temps faibles peuvent être accentués.
Le piano et/ou des claviers électro-acoustiques, très à la mode dans les années 1970, comme le Fender Rhodes, le Wurlitzer et le Hohner Clavinet, assurent l'accompagnement. Des arrangements sont réalisés avec des ensembles à cordes (violons, violoncelles...) (Love's theme de Barry White). Un autre instrument à corde se retrouve sur de nombreuses productions disco, la harpe (I Will Survive de Gloria Gaynor). Des ensembles de cuivres, trompettes, trombones, saxophones et d'autres instruments à vent comme la clarinette, le piccolo, la flûte et d'autres sont fréquents également. À la fin des années 1970, on commence à entendre des synthétiseurs qui remplaceront petit à petit les arrangements de cordes et de cuivres au cours des années 1980. Types d'arrangement que les groupes de funk utiliseront de plus en plus lors de la baisse de popularité de la disco.
Cinéma |
Pour le grand public, le disco s'incarne en 1977 dans le film de John Badham La Fièvre du samedi soir (Saturday Night Fever), qui révèle John Travolta. La bande originale, vendue à 40 millions d'exemplaires, comprend des chansons des Bee Gees et des titres disco connus (Yvonne Elliman, Tavares, KC & The Sunshine Band). Cependant le film est une véritable mystification qui n'a que peu de lien avec la réalité socio-musicale du disco.
Le succès de La Fièvre du samedi soir ouvre cependant la voie à de nombreux autres films qui lient disco et cinéma, parmi lesquels on peut citer :
Car Wash (1976)
Dieu merci, c'est vendredi (Thank God It's Friday) (1978) de Robert Klane avec Donna Summer ;
Disco Godfather (en)[25] (1979) de J. Robert Wagoner ;
Rien n'arrête la musique (Can't Stop The Music) (1980) de Nancy Walker avec les Village People ;
Staying Alive (1983), suite de Saturday Night Fever, avec Travolta dirigé par Sylvester Stallone ;
Flashdance (1983) d'Adrian Lyne.
Et plus récemment (après la vague disco des années 1980) :
Boogie Nights (1998) de Paul Thomas Anderson ;
Studio 54 (1999) de Mark Christopher. Du nom d'une mythique discothèque de New York fréquentée par toutes les stars du disco ;
Les Derniers Jours du disco (1999) de Whit Stillman. Une série de portraits subtils ;
Disco (2008) de Fabien Onteniente avec Franck Dubosc, Samuel Le Bihan et Abbes Zahmani ;
Funkytown (2011) de Daniel Roby
Chansons à succès (1973-1990) |
Voici une liste non exhaustive des tubes disco :
A-G |
Abba - Dancing Queen (1977), Gimme Gimme Gimme, Voulez-Vous
Alain Chamfort - Manureva
Alicia Bridges - I Love The Nightlife (Disco 'Round)
Amanda Lear - Follow Me, Queen of Chinatown, Fashion Pack
Amii Stewart - Knock On Wood, Light My Fire (137 Disco Heaven)
Andrea True Connection - More, More, More (1976)
Andy Gibb - Shadow Dancing (1978), Desire
Anita Ward - Ring My Bell (1979)
Arabesque - Hello Mr. Monkey, Friday Night
Ashford & Simpson - Don't Cost You Nothing, Solid
A Taste of Honey - Boogie Oogie Oogie(1978), Rescue Me
Baccara - Sorry I'm A Lady, Yes Sir I Can Boogie
- Banzai - Viva America (1975)
Barry Manilow - Copacabana (1978)
Barry White - You're The First The Last My Everything, Can't Get Enough of Your Love Babe
Bee Gees - Jive Talkin', You Should Be Dancing, Night Fever, Stayin' Alive, More Than A Woman, How Deep Is Your Love, Tragedy, If I Can't Have You, Warm Ride.
- Bionic Boogie - Dance little dreamer
Boney M. - Daddy Cool, Sunny, Rasputin, Rivers of Babylon
Bonnie Pointer - Heaven Must Have Sent You, I Can't Help Myself
Boys Town Gang - Can't Take My Eyes Off You
Brothers Johnson - Stomp !(1980)
Candi Staton - Young Hearts Run Free, Victim, Run To Me
Carl Douglas - Kung Fu Fighting (1974-75)
Carol Douglas - Doctor's orders (1974)
Celi Bee - Superman, Macho (a real real one)
Cerrone - Supernature, Give Me Love, Love In C Minor
Change - A Lover's Holiday, Paradise
Cheryl Lynn - Got To Be real, Star Love
Chic - Le Freak (1979) - Dance Dance Dance (Yowsha), I Want Your Love
Claude François -"[Soudain, il ne reste qu'une chanson]" "[Laisse une chance à notre amour]","[Cette année-là]" ,Je vais à Rio, Magnolias for ever,"[Ève]", Alexandrie Alexandra,"[Pourquoi toi]", "[Disco météo]"
Claudja Barry - Sweet dynamite, Boogie woogie dancin' shoes
The Communards - Never Can Say Goodbye, Don't Leave Me This Way
Crown Heights Affair - Dancin'
Dalida - Laissez-moi danser, Mourir sur scène, J'Attendrai, Bésame mucho, Salma ya salama, Génération 78, Kalimba de Luna, Gigi in Paradisco, Comme disait Mistinguett, Le petit bonheur, Les Feuilles mortes, Tu m'as déclaré l'amour, ça me fait rêver
Dan Hartman - Instant Replay, Relight My Fire
DD Sound - 1234 Gimee Some Mre
Diana Ross - Upside down, I'm Coming Out, Love Hang Over (1976)- Disco Tex & Sex-O-lettes - Get Dancing
Donna Summer - Love To Love You Baby, I Feel Love, Hot Stuff, Bad Girls, On The Radio, McArthur Park, Last dance
Doobie Brothers - Long Train Running, What A Fool Believes
Dschinghis Khan - Dschinghis Khan, Moskau
Double Exposure - Ten Percent
Ecstasy, Passion & Pain - Ask me, Touch and go, If you want me
Eddie Kendricks - Keep on Truckin', Boogie down(1974), Goin' up in smoke
Edwin Starr - Contact, H.A.P.P.Y. radio
Electric Light Orchestra - Last Train to London, Shine a Little Love (1979)
Eruption - I Can't Stand The Rain
Evelyn "Champagne" King - Shame, I Don't know If It's Right
First Choice - Doctor love, Armed and Extremely Dangerous
Foxy - Get Off
France Joli - Come To me, Don't Stop Dancing
Frantique - Strut your funky stuff
Gary's Gang - Keep On Dancin', Do It At The Disco
Gene Chandler - Get down, When you're number one
George Benson - Give Me The Night
George Duke - Reach Out, Shine On
George McCrae - Rock Your Baby
Gibson Brothers - Cuba, Que Sera Mi Vida
Gino Soccio - Dancer, Try It Out, It's All Right
Giorgio Moroder - Chase
Gloria Gaynor - I Will Survive (1979), Never can say goodbye
Gonzalez - Haven't stopped dancin'
Grace Jones - Pull up to the Bumper
H-N |
Harold Melvin & the Bluenotes - Bad luck, The love I lost, Don't leave me this way
Harvie Mann - Highjack
Harvey Mason - Groovin' you
Heatwave - Boogie Nights, Groove Line
Herb Alpert - Rise
Hot Blood - Soul Dracula
Hot Chocolate - You Sexy Thing
The Hues Corporation - Rock the Boat, Rock 'N' Soul
Indeep - Last Night A DJ Saved My Life
Inner Life - I'm caught up (in a one night love affair)
Isaac Hayes - Don't let go
Jackie Moore - This Time Baby
Jackson 5 - Dancing Machine
The Jacksons - Blame It On The Boogie, Shake Your Body (Down To The Ground)
Jean Carn - Was That All It Was
Jennifer - Do it for me
Jimmy Somerville - Comment te dire adieu ?, Can't Take My Eyes Off Of You
Johnnie Taylor - Disco Lady
The Jones Girls - You Gonna Make Me Love Somebody Else
Karen Cheryl - Sing to me mama, Sweet melody, Show me you are a man enough
KC and the Sunshine Band - That's The Way (I Like It), (Shake, Shake, Shake) Shake Your Booty, Get Down Tonight
Kiss - I was made for Loving You
Kool and the Gang - Fresh, Open Sesame, Ladies Night, Celebration, Get Down On It, Take My Heart, Steppin' Out, Too Hot
Lamont Dozier - Put Out My Fire, Going Back To My Roots, Boogie business
Lenny Williams - Choosing you, You got me running
Linda Clifford - Runaway love, Bridge over troubled water
Lipps Inc. - Funkytown
Loleatta Holloway - Hit and run, Love sensation
Lorraine Johnson - Feed the flame
Love & Kisses - Thank God it's Friday
Love Unlimited Orchestra - Love's Theme
Lune de miel - Paradise Mi Amor
Luv' - U.O.Me, Ooh, Yes I do
Macho - I'm a man
Madleen Kane - Fobidden Love
Martin Stevens - Love is the air, (Comme un fou) J'aime la musique
Maxin Nightingale - Right Back Where We Started
Melba Moore - This is it, You stepped into my life, Pick me up I'll dance
Meco - Star Wars Theme
MFSB - TSOP, Kay jee
Michael Jackson - Don't Stop 'Til You Get Enough, Rock with You, Off the Wall
Michael Zager Band - Let's All Chant, Music Fever
Mighty Clouds of Joy - Mighty high
Miracles - Love Machine
Musique - In the bush, Keep on jumping
Nolans - Sexy Music
O-Z |
Odyssey - Native New Yorker
Oliver Cheatham - Get Down Saturday Night(Soul)
O'Jays - I Love Music
- The Originals - Down to love town
Ottawan(France) - D.I.S.C.O., Haut les mains, T'es ok, t'es bath, t'es in
Patrick Hernandez - Born to Be Alive
Patrick Juvet - I love America, Où sont les femmes ?, Lady Night
Paul McCartney - Comin' Up
Peaches & Herb - Shake your groove thing, Fun Time
People's Choice - Do It Anyway You Wanna
The Pointer Sisters - Automatic
Phyllis Hyman - You know how to love me
The Quick - Rhythm of the jungle(You Tube)
Ric Dees - Disco Duck
Ritchie Family - Brazil, The best disco in town
Roberta Kelly - Trouble-maker, Zodiacs
Rod Stewart - Do Ya Think I'm Sexy?
The Rolling Stones - Miss You, Emotional Rescue
Rose Royce - Car Wash
Santa Esmeralda - Don't Let Me Be Misunderstood
Sharon Redd - Can You Hundle It
Sheila - C'est le cœur, Les ordres du docteur
Sheila and B. Devotion - Love me baby, Singin'in the rain, Spacer
Silver Convention - Fly Robin fly, Get up and Boogie
Sister Sledge - We Are Family, He's The Greatest Dancer, All American Girls
South Shore Commission - Free man, Train called freedom
The Spinners - Working My Way Back To You, Cupid
Stephanie Mills - Never Knew Love Like This, What cha gonna do with my lovin', Put your body in it
Sylvester - Dance (Disco Heat), You Make Me Feel (Mighty Real), I (Who Have Nothing), Do You Wanna Funk?
Tavares - Heaven must be missing an angel, More Than A Woman
The Temptations - Standing on the Top
Thelma Houston - Don't Leave Me This Way
The Three Degrees - Dirty Old Man, Love is the Message, Midnight Train
The Trammps - Disco Inferno, That's Where The Happy People Go
The Whispers - And The Beat Goes On
Tina Charles - I Love To Love
Two Man Sound - Disco Samba
Undisputed Truth - You + Me = Love
Village People - Y.M.C.A., Macho Man, In the Navy, Go west, Sex Over The Phone
Van McCoy - The Hustle(1975)- Vicki Sue Robinson - Turn The Beat Around(1976)
Walter Murphy & Big Apple Band- Fifth of Bheetoven(1976)
The Weather Girls - It's Raining Men
Wild cherry - Play That Funky Music(1976)
Yvonne Elliman - If I Can't Have You(1978
Notes et références |
(en)(2000) Last Night a DJ Saved My Life, (ISBN 978-0-8021-3688-6), page 127 : "Its [disco] music grew as much out of the psychedelic experiments ... as from ... Philadelphia orchestrations.
(en) (2008) The Pirate's Dilemma: How Youth Culture is Reinventing Capitalism, (ISBN 978-1-4165-3218-7), page 140: "Disco, which emerged from the psychedelic haze of flower power infused with R&B and social progress that was being cooked up at the Loft ..."
(en) Disco Double Take by The Village Voice : "And the scene's combination of overwhelming sound, trippy lighting, and hallucinogens was indebted to the late-60s psychedelic culture.", consulté le 29 novembre 2008.
(en) Disco: Encyclopedia II - Disco - Origins. Experiencefestival.com, consulté le 29 novembre 2008
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non valide ; le nom « Italian-Americans and disco » est défini plusieurs fois avec des contenus différents
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(1976) Stereo Review, University of Michigan, p. 75: [..] and the result—what has come to be called disco—was clearly the most compelling and influential form of black commercial pop music since the halcyon days of the "Motown Sound" of the middle Sixties..
film de 1979 (AlloCiné)
Voir aussi |
Bibliographie |
Jérôme Anthony, L'âge d'or du disco, éditions du Chêne, 2017
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