Arte







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Image illustrative de l’article Arte

Création
30 mai 1992
Propriétaire

Arte France
Arte Deutschland TV
Format d'image

16:9, 576i
720p (Allemagne)
1080i (France)
Langue

français et allemand
Pays

Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Statut
Généraliste bi-nationale publique
(Groupement européen d'intérêt économique (GEIE))
Siège social
4, quai du Chanoine Winterer
67000 Strasbourg
Site web

arte.tv
Diffusion
Aire

Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau d'Andorre Andorre
Drapeau de l'Autriche Autriche
Drapeau de la Belgique Belgique
Europe Europe (via satellite)
Drapeau de la Finlande Finlande
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau du Liechtenstein Liechtenstein
Drapeau du Luxembourg Luxembourg
Drapeau de Monaco Monaco
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Drapeau de la Suisse Suisse
Diffusion

TNT, satellite, câble et IPTV.
Chronologie












Arte (stylisé en arte, prononcé : /aʁte/), acronyme d'Association relative à la télévision européenne, est une chaîne de télévision franco-allemande de service public à vocation culturelle européenne diffusant depuis le 30 mai 1992. La chaîne est un groupement européen d'intérêt économique (GEIE) basé à Strasbourg, créé le 30 avril 1991 et composé à parité de deux pôles : Arte France (ancienne chaîne La Sept) et Arte Deutschland TV.


Elle est disponible sur la TNT, le câble, le satellite, la télévision par xDSL et Internet. Les programmes d'Arte sont disponibles gratuitement pendant sept jours sur la télévision de rattrapage Arte+7 via internet et les applications pour smartphone, tablette et télévision connectée.


Arte est également présente sur le web à travers plusieurs plateformes sur les thèmes du cinéma, de la culture contemporaine, du spectacle vivant, etc. ainsi qu'avec Arte Radio, une webradio à la demande.





Sommaire






  • 1 Histoire de la chaîne


    • 1.1 Un projet de chaîne culturelle franco-allemande (1986-1990)


    • 1.2 Naissance d'Arte (1991-1992)


    • 1.3 Années 1990


    • 1.4 Années 2000


    • 1.5 Années 2010




  • 2 Organisation


    • 2.1 Structure


    • 2.2 Mission et indépendance


    • 2.3 Fonctionnement et dirigeants


      • 2.3.1 Le comité de gérance


      • 2.3.2 L'assemblée générale


      • 2.3.3 La conférence des programmes


      • 2.3.4 Le comité consultatif des programmes




    • 2.4 Chaînes européennes partenaires


    • 2.5 Siège


    • 2.6 Financement




  • 3 Identité


    • 3.1 Nom


    • 3.2 Identité visuelle (logos)


      • 3.2.1 Ère du premier logo (1992-1995)


      • 3.2.2 Ère du deuxième logo (1995-)




    • 3.3 Slogans




  • 4 Programmes


    • 4.1 Information


    • 4.2 Thema


    • 4.3 Affaire Roswell


    • 4.4 Web




  • 5 Diffusion


  • 6 Audiences


    • 6.1 Audiences en Allemagne


    • 6.2 Audiences en France




  • 7 Voix off des bandes-annonces


  • 8 Controverses


    • 8.1 Accusations de censure


    • 8.2 Accusations de russophobie




  • 9 Notes et références


  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Articles connexes


    • 10.2 Liens externes







Histoire de la chaîne |



Un projet de chaîne culturelle franco-allemande (1986-1990) |


Dans les années 1980, le paysage audiovisuel français est en plein bouleversement avec l'apparition d'opérateurs privés (Canal+, La Cinq, TV6 et TF1). François Mitterrand, alors président de la République, a l'idée d'une chaîne culturelle et éducative à vocation européenne dès 1984[1]. Le projet donne naissance le 27 février 1986 à la chaîne La Sept (Société d'Édition de Programmes de Télévision), détenue à 45 % par FR3, à 25 % par l'État, à 15 % par Radio France et à 15 % par l'INA[2].


En octobre 1986, lors d'un sommet franco-allemand à Francfort-sur-le-Main, le président français François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Kohl parlent de renforcer le poids politique de l'Europe par la communication audiovisuelle[1]. Un an et demi plus tard, le 26 mars 1988, un groupe de travail sur une chaîne culturelle franco-allemande est mis en place en Allemagne. Il est composé de Lothar Späth, ministre-président du Bade-Wurtemberg, de Bernhard Vogel, ministre-président de Rhénanie-Palatinat, et de Klaus von Dohnanyi, premier bourgmestre de Hambourg. Le 4 novembre 1988[2], lors d'un sommet franco-allemand à Bonn, Mitterand et Kohl s'accordent sur « une chaîne culturelle franco-allemande, noyau d'une future télévision culturelle européenne ». Un groupe de travail est mis en place et les négociations débutent en 1989[3]. Le 31 octobre 1989, une rencontre a lieu sur le sujet entre Lothar Späth, ministre plénipotentiaire chargé des relations culturelles avec la France, Jack Lang, ministre de la Culture, et Catherine Tasca, ministre déléguée chargée de la Communication[2].


Le projet doit cependant surmonter une première difficulté : si en France l'audiovisuel est du ressort de l'État, en Allemagne de l'Ouest il est du ressort des onze länder avec qui il va falloir négocier[3]. En Allemagne, il est prévu que la nouvelle chaîne s'appuie sur les groupes publics ARD et ZDF, et en France, sur la jeune chaîne La Sept. Mais les Allemands hésitent à financer à parité la chaîne car ils prévoient une diffusion sur 80 % de leur territoire via le câble tandis que La Sept ne touche qu'une petite partie de la population française via le satellite TDF 1. Pour rééquilibrer, Jérôme Clément, patron de La Sept, obtient que FR3 reprenne une partie des programmes le samedi après-midi[3].


Le 2 octobre 1990, un traité interétatique est signé à Berlin établissant les fondements de la Chaîne Culturelle Européenne (CCE)[1],[4],[5]. Le traité est signé dans l'urgence, la veille de la réunification allemande, pour éviter de perdre du temps à convaincre les cinq länder d'Allemagne de l'Est[3].



Naissance d'Arte (1991-1992) |


Le 30 avril 1991, Arte, pour Association relative à la télévision européenne, est créée sous la forme d'un groupement européen d'intérêt économique (GEIE). Le siège central se trouve à Strasbourg, et le groupement est composé de deux structures paritaires : La Sept en France (existante depuis le 27 février 1986[2]) et Arte Deutschland TV en Allemagne (créé le 13 mars 1991 à parité par ARD et ZDF[2]). Jérôme Clément et Dietrich Schwarzkopf sont nommés respectivement président et vice-président du comité de gérance[4],[5].


En septembre 1991, La Sept crée La Sept Cinéma, une société de production cinématographique[4]. Le 15 novembre 1991, la première conférence des programmes d'Arte a lieu à Strasbourg afin de lancer les premières productions[6].


Le 30 mai 1992, la diffusion d'Arte débute lors d'une soirée spéciale en direct de l'Opéra de Strasbourg. De nombreux artistes sont présents tels que Gérard Depardieu, Hanna Schygulla, Mstislav Rostropovitch, Yves Lecoq, Karine Saporta et Manu Dibango[1],[7].


La chaîne est diffusée en simultané dans les deux pays sur les satellites TDF 1/2 et DFS1-Kopernikus et sur le câble[4]. Elle est visible par 900 000 Français et 10 millions d'Allemands[1].



Années 1990 |


Le 26 septembre 1992, la chaîne étend sa visibilité en France en récupérant le 5e réseau hertzien terrestre français, jusqu'alors attribué à La Cinq qui vient de faire faillite[1],[3]. Mais à partir du 13 décembre 1994, elle doit partager ce canal avec la nouvelle chaîne La Cinquième créée plus tôt dans l'année. La Cinquième est diffusée de h à 19 h et Arte le reste du temps[8],[9].


La chaîne franco-allemande se met à nouer des partenariats avec d'autres chaînes européennes. Le 4 février 1993, la RTBF (Belgique) devient membre associé du GEIE. Arte passe également des accords de coopération avec la SSR (Suisse) le 6 juillet 1995, la TVE (Espagne) le 12 juillet 1995[10], la TVP (Pologne) en décembre 1996[4].


Le 27 septembre 1993, La Sept devient La Sept-Arte[11]. En janvier 1994, Arte sort le premier numéro de son mensuel allemand ARTE Magazin. En mai de la même année, La Sept-Arte crée ARTE Éditions[4]. Le 1er janvier 1995, les groupes allemands MDR et ORB (de) rejoignent Arte Deutschland TV[12].


En 1996, la chaîne connait de nombreuses évolutions. Elle commence à diffuser 24h/24 sur le satellite et le câble, et passe un accord de coproduction cinématographique avec l'ARD et la ZDF. En février, elle diffuse son premier film en audiodescription, et le mois suivant, son premier programme en 16/9. En octobre, elle lance son site internet[4]. Le 9 novembre 1996, les cinq länder de l'ancienne Allemagne de l'Est adhèrent au traité interétatique du 2 octobre 1990[13].


La chaîne passe des accords de coopération avec l'ORF (Autriche) le 15 janvier 1998, la Rai (Italie) le 17 avril 1998[14] et l'Yle (Finlande) le 3 février 1999[6]. En septembre 1999, La Sept-Arte/La Cinquième devient actionnaire de TV5 Monde[13].



Années 2000 |


En août 2000, La Sept-Arte devient Arte France. En janvier 2001, l'accord de coopération entre Arte et la TVP (Pologne) évolue en un accord d'association, tout comme avec l'ORF (Autriche) en mars de la même année[4]. En juin, Arte France devient actionnaire à 15 % de la chaîne canadienne francophone ARTV. En octobre, Arte passe un accord de coproduction avec la BBC (Royaume-Uni)[13]. En avril 2002, la diffusion de la chaîne s'étend à 20 pays africains francophones[4]. En juin, Arte passe un accord de coproduction avec SVT (Suède)[13]. En septembre, Arte France lance Arte Radio, une webradio à la demande proposant des reportages et documentaires. En novembre, Arte est diffusée sur le réseau numérique terrestre allemand[4].


Le 13 octobre 2003, Arte inaugure son nouveau siège à Strasbourg, plus près des institutions européennes. Le bâtiment de verre situé au bord de l'Ill a été conçu par une équipe d'architectes franco-allemands[13],[15].


En avril 2005, Arte est diffusé sur la TNT française et devient donc visible 24 h/24 par tous les Français sur le canal no 7[4]. En septembre 2006, Arte et la RTBF lancent la chaîne Arte Belgique[13]. La chaîne est diffusée sur l'ADSL français à partir d'octobre 2006, et sur celui allemand à partir de 2007. En septembre 2007, elle lance son service de télévision de rattrapage ARTE +7. Arte passe à la haute définition sur le satellite Astra en juillet 2008 puis sur la TNT française en octobre de la même année. En avril 2009, Arte passe un accord de coopération avec ERT (Grèce). En mai, elle lance ARTE Live Web (rebaptisé ARTE Concert en 2014), une plateforme dédiée au spectacle vivant[4].



Années 2010 |


En avril 2010, Arte devient disponible dans trois départements français d'outre-mer : la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. En novembre, ARTE +7 est accessible sur les smartphones, la télévision connectée et les plateformes vidéos. En février 2011, ARTE Creative, une plateforme participative dédiée à la culture contemporaine et à l'art numérique, est lancée. En janvier 2012, Arte est disponible en direct et en différé sur internet, smartphones, tablettes et télévision connectée[4].


En avril 2013, ARTE Future, une plateforme dédiée aux problématiques environnementales, scientifiques et économiques, est lancée. En octobre 2013, la chaîne passe un accord de coopération avec Česká televize (République tchèque), et en décembre 2013, un accord d'association avec RTS (Suisse). En septembre 2014, le portail consacré au 7e art, ARTE Cinema, est mis en ligne. En novembre, est lancé Culture Touch, un hebdomadaire pour tablettes consacré à l'actualité culturelle[4]. Le 14 mars 2015, Arte France sort du capital de la chaine canadienne francophone ICI ARTV au profit de Radio Canada[16].


Arte devient multilingue en lançant des nouvelles versions linguistiques aux côtés du français et de l'allemand : Arte in English (anglais), Arte en español (espagnol) en novembre 2015 et Arte po polsku (polonais) en novembre 2016[17]. Cette offre, dénommée Arte Europe, n'est accessible que sur internet et propose des sous-titres pour les programmes de la chaîne. Le projet est financé à hauteur de 1,13 million d'euros par la Commission européenne afin de toucher plus d'Européens dans leur langue maternelle[18].



Organisation |



Structure |




Centre d'émission 2 de la ZDF à Mayence.


Arte est un groupement européen d'intérêt économique (GEIE) créé le 30 avril 1991 et dont le siège est situé à Strasbourg. Il est composé à parité de deux pôles d'édition et de fourniture de programmes[19] :




  • Arte France (anciennement La Sept puis La Sept-Arte), dont le siège est à Issy-les-Moulineaux ;

    Détenu à 45 % par France Télévisions, à 25 % par l'État français, à 15 % par Radio France et à 15 % par l'INA[20].

    Sa présidente est Véronique Cayla et sa directrice générale Anne Durupty.




  • Arte Deutschland TV GmbH, dont le siège est à Baden-Baden ;

    Détenu à 50 % par l'ARD et à 50 % par ZDF[21].

    Ses deux directeurs-gérants sont Markus Nievelstein et Wolfgang Bergmann.




Le 25 septembre 2006, Arte lance une version belge, Arte Belgique, créée en collaboration avec la RTBF avec l'aide de la Communauté française de Belgique. Il s'agit d'un décrochage quotidien de h 30 remplaçant le signal d'Arte et qui diffuse des émissions visant à promouvoir le monde culturel de la partie francophone de la Belgique. À partir de septembre 2011, des programmes flamands sont diffusés en association avec la VRT[22],[23]. Devenue en 2015 une simple coquille vide après la perte de ses subventions[24], la chaîne s'arrête cette même année.


Arte France possède des filiales dans le cinéma avec Arte France Cinéma, la radio avec Arte Radio et l'édition (livre ou multimédia) et la production avec Arte France Développement. Elle a également participé ou participe encore au financement de chaînes françaises et internationales telle que TV5 Monde ou ARTV.



Mission et indépendance |


Arte est conçue comme une chaîne culturelle franco-allemande, dont la vocation est de devenir européenne[3].



« Le Groupement a pour objet de concevoir, réaliser et diffuser ou faire diffuser par satellite ou par tout autre moyen, des émissions de télévision ayant un caractère culturel et international au sens large, et propres à favoriser la compréhension et le rapprochement des peuples en Europe. »



— Article 2.1 du Contrat de formation d'Arte du 30 avril 1991[5].


Arte est une chaîne indépendante, qui n'est soumise à la surveillance et au contrôle que de ses seuls sociétaires. Elle n'est donc pas contrôlée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel français, malgré l'implantation de son siège à Strasbourg[25],[26].



« La Chaîne Culturelle Européenne a la responsabilité exclusive de la programmation. Elle est également responsable de la réalisation des programmes, qu'elle assume de même que la gestion du personnel et du budget sous la surveillance et le contrôle des seuls sociétaires et, partant, à l'exclusion de toute intervention d'autorités publiques, y compris d'autorités indépendantes chargées de la régulation de l'audiovisuel dans le pays du siège. De même, la direction, la gestion et la rémunération du personnel ainsi que l'établissement du budget des sociétaires français et allemand relèvent de la seule responsabilité de ces mêmes sociétaires. »



— Article 1.1 du Traité interétatique du 2 octobre 1990[5].



Fonctionnement et dirigeants |


La centrale Arte GEIE, basée à Strasbourg, gère la programmation et la diffusion tandis que les deux pôles Arte France et Arte Deutschland financent et fournissent une grande partie de la programmation[27]. Chacun des pôles fournit 40 % des programmes et les chaînes européennes partenaires les 20 % restants[28].


Les postes de dirigeants sont répartis entre Français et Allemands. La chaîne est dirigée au quotidien par le Comité de gérance sous l'égide de l'Assemblée générale qui définit les grandes orientations et vote le budget. Les programmes sont établis par la Conférence des programmes avec l'aide du Comité consultatif des programmes.



Le comité de gérance |


Le comité de gérance dirige la chaîne au quotidien et rend compte régulièrement de son action à l'assemblée générale. Il est composé de quatre membres : le président, le vice-président, le directeur des programmes et le directeur de la gestion. Les représentants d'Arte France et d'Arte Deutschland TV GmbH prennent part régulièrement aux réunions élargies du Comité de gérance[29].


Les postes de la présidence sont répartis entre Allemands et Français selon le principe de la présidence tournante. Les dirigeants sont nommés pour une période de quatre ans, rallongée à cinq ans en juin 2014 pour assurer une plus grande continuité dans la gouvernance et la stratégie de la chaîne[30].


Conseil de surveillance


Arte France est sous la surveillance d'un conseil dont le président est Bernard-Henri Lévy [1]






Présidents du Comité de gérance[30],[31] :




  • 1er mai 1991 – 31 décembre 1994 : Jérôme Clément (La Sept-Arte) ;


  • 1er janvier 1995 – 31 décembre 1998 : Jérôme Clément (La Sept-Arte) ;


  • 1er janvier 1999 – 31 décembre 2002 : Jobst Plog (de) (Arte Deutschland) ;


  • 1er janvier 2003 – 31 décembre 2006 : Jérôme Clément (Arte France) ;


  • 1er janvier 2007 – 31 décembre 2010 : Gottfried Langenstein (Arte Deutschland) ;


  • 1er janvier 2011 – 31 décembre 2015 : Véronique Cayla (Arte France) ;

  • Depuis le 1er janvier 2016 : Peter Boudgoust (de) (Arte Deutschland).



Vice-présidents[30],[31] :




  • 1er mai 1991 - 31 décembre 1994 : Dietrich Schwarzkopf (de) (Arte Deutschland) ;


  • 1er janvier 1995 – 31 décembre 1998 : Jörg Rüggeberg (Arte Deutschland) ;


  • 1er janvier 1999 – 31 décembre 2002 : Jérôme Clément (Arte France) ;


  • 1er janvier 2003 – 31 décembre 2006 : Gottfried Langenstein (Arte Deutschland) ;


  • 1er janvier 2007 – 31 décembre 2010 : Jérôme Clément (Arte France) ;


  • 1er janvier 2011 – 31 décembre 2015 : Gottfried Langenstein (Arte Deutschland) ;

  • Depuis le 1er janvier 2016 : Anne Durupty (Arte France).








Directeurs des programmes[31],[2] :




  • 1er mai 1991 - 11 août 1992 : André Harris ;


  • 12 août 1992 - 28 septembre 1993 : Alain Maneval ;


  • 29 septembre 1993 - 31 décembre 2004 : Victor Rocaries ;


  • 1er janvier 2005 - 30 octobre 2012 : Christoph Hauser ;

  • Depuis le 1er novembre 2012 : Alain Le Diberder.



Directeurs de la gestion[31],[2] :




  • 1er mai 1991 - 31 décembre 1994 : Winfried Enz ;


  • 1er janvier 1995 - 31 décembre 2004 : Wolfgang Bernhard ;


  • 1er janvier 2005 - 31 décembre 2012 : Victor Rocaries ;

  • Depuis 1er janvier 2013 : Armin Breger.




Conseil de surveillance


ARTE France est sous la surveillance de Bernard-Henri Lévy qui est en le président en tant que philosophe et écrivain[32].



L'assemblée générale |


L'Assemblée générale prend les décisions concernant les grandes orientations de la chaîne, vote le budget, nomme le Comité de gérance et les responsables de services d'Arte GEIE. Elle se compose de six Français et de six Allemands représentant les membres du GEIE et se réunit quatre fois par an. Les chaînes partenaires associées ont une voix consultative[33].






Présidents de l'Assemblée générale[30],[31] :




  • 1er mai 1991 - 31 décembre 1994 : Willibald Hilf (de) (Arte Deutschland) ;


  • 1er janvier 1995 – 31 décembre 1998 : Jobst Plog (de) (Arte Deutschland) ;


  • 1er janvier 1999 – 31 décembre 2002 : Georges Fillioud (Arte France) ;


  • 1er janvier 2003 – 31 décembre 2006 : Jobst Plog (de) (Arte Deutschland) ;


  • 1er janvier 2007 – 31 décembre 2010 : Véronique Cayla (Arte France) ;


  • 1er janvier 2011 – 31 décembre 2015 : Markus Schächter (Arte Deutschland) ;

  • Depuis le 1er janvier 2016 : Nicolas Seydoux (Arte France).



Vice-présidents[30],[31] :




  • 1er mai 1991 - 31 décembre 1994 : Daniel Toscan du Plantier (La Sept-Arte) ;


  • 1er janvier 1995 – 31 décembre 1998 : Daniel Toscan du Plantier (La Sept-Arte) ;


  • 1er janvier 1999 – 31 décembre 2002 : Dieter Stolte (de) (Arte Deutschland) ;


  • 1er janvier 2003 – 31 décembre 2006 : Rémy Pflimlin (Arte France) ;


  • 1er janvier 2007 – 31 décembre 2010 : Jobst Plog (de) (Arte Deutschland) ;


  • 1er janvier 2011 – 31 décembre 2015 : Rémy Pflimlin (Arte France) ;

  • Depuis le 1er janvier 2016 : Thomas Bellut (Arte Deutschland).





La conférence des programmes |


La conférence des programmes définit la ligne éditoriale de la chaîne et établit la grille des programmes soumise à l'Assemblée générale. Elle se réunit une fois par mois à Strasbourg pour sélectionner les émissions proposées par les membres et décider de leur programmation. La Conférence des Programmes comprend quatre responsables d'Arte GEIE – dont le directeur des programmes, qui la préside – ainsi que deux représentants des membres français et allemands et un représentant de chacun des partenaires associés, avec voix consultative. Les chaînes partenaires associées y sont également conviées en fonction de l'ordre du jour[28].



Le comité consultatif des programmes |


Le comité consultatif des programmes conseille le Comité de gérance et l'assemblée générale en matière de programmes. Ses membres, huit Français et huit Allemands, sont des personnalités de la vie civile et culturelle de leur pays respectif. Les chaînes partenaires associées y participent avec voix consultative[34].



Chaînes européennes partenaires |


Arte a passé de nombreux accords d'association, de coopération ou de coproduction avec les autres chaînes publiques européennes[35],[36],[37] :




  • Chaînes partenaires associées d'Arte GEIE :


    • RTBF en Belgique, depuis le 4 février 1993[10] ;


    • Telewizja Polska (TVP) en Pologne, depuis janvier 2001 (fait suite à un accord de coopération établi en décembre 1996) ;


    • Österreichischer Rundfunk (ORF) en Autriche, depuis mars 2001 (fait suite à un accord de coopération établi le 15 janvier 1998[14]) ;


    • Česká televize (ČT) en République tchèque, depuis février 2014 (fait suite à un accord de coopération établi en octobre 2013).

    • RAI Com en Italie, depuis juillet 2016[38]


    • RTÉ en Irlande, depuis novembre 2016[38]




  • Chaînes partenaires liées à Arte GEIE par un accord de coopération :


    • Société suisse de radiodiffusion et télévision (SRG SSR) en Suisse, depuis le 6 juillet 1995[10] ;


    • Yle en Finlande, depuis le 3 février 1999[14] ;


    • Ellinikí Radiofonía Tileórasi (ERT) en Grèce, depuis avril 2009.




  • Chaînes partenaires liées à Arte GEIE par un accord de coproduction :


    • British Broadcasting Corporation (BBC) au Royaume-Uni, depuis octobre 2001 ;


    • Sveriges Television (SVT) en Suède, depuis juin 2002.




D'autres chaînes européennes ont passé des accords sans que l'on sache s'ils sont encore valables. La Radio télévision suisse (RTS) a établi un accord d'association en décembre 2013 et la Radio Televisión Española (RTE) d'Espagne un accord de coopération le 12 juillet 1995[10]. Par le passé, des accords de coopération ont été conclus avec la Nederlandse Programma Stichting (nl) (NPS) des Pays-Bas de 2001 à 2004 et avec la Rai d'Italie du 17 avril 1998[14] à 2001[37].



Siège |




Siège d'Arte, au bord de l'Ill.


De 1992 à 2004, le siège de la chaîne se trouve au 2 rue de la Fonderie, dans le centre-ville de Strasbourg[39].


En mars 1998, l'assemblée générale d'Arte décide de la construction d'un nouveau siège qui puisse répondre aux besoins grandissants de la chaîne. Un premier appel d'offre européen est remporté en décembre 1998 par le cabinet britannique Ian Ritchie Architects (en) mais des désaccords persistants mettent fin à la collaboration. Un nouvel appel d'offre est lancé en juillet 1999 qui se voit remporté par l'équipe d'architectes franco-allemand Hans Struhk/Paul Maechel le 20 octobre 1999. La première pierre est posée le 3 mai 2001 et les travaux sont achevés en avril 2004 pour un montant total de 30,5 millions d'euros. L'inauguration a lieu le 13 octobre 2004 en présence des officiels[39],[40].


Le nouveau siège est situé 4 quai du Chanoine Winterer à Strasbourg, au bord de l'Ill, à proximité des institutions européennes. Le bâtiment consiste en un rectangle de 98 m de long sur 48 m de large, habillé de façades vitrées. Il offre 4 800 m2 de surface pour environ 450 collaborateurs[39],[15].


En 2004, Arte et la ville de Strasbourg lance avec l'aide du Centre européen d'actions artistiques contemporaines un concours auprès d'artistes européens pour installer une œuvre devant le siège d'Arte. Le 18 octobre 2006, est inauguré L'Homme girafe, une sculpture de Stephan Balkenhol, artiste allemand vivant entre la France et l'Allemagne. L'œuvre représente le corps d'un homme debout sur un tabouret, vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise blanche, avec à la place du visage humain le cou et la tête d'une girafe[41].




Financement |


Le groupement Arte est financé à 95 % par la contribution à l'audiovisuel public perçue en France et en Allemagne. La chaîne ne peut pas avoir recours à la publicité mais peut faire appel à des parrainages[42]. Les trois entités qui composent Arte, le Groupement Européen d’Intérêt Économique (GEIE), ARTE France et ARTE Deutschland TV GmbH sont juridiquement indépendantes et présentent chacune un bilan, un compte de résultat et un rapport de gestion. ARTE GEIE bénéficie d’une autonomie financière et de gestion.








































Budgets du groupe Arte[43](en millions d'euros)
Année
1999[44]
2000[45]
2001[46]
2002[47]
2003[48]
2004[49]
2005[50]
2006[51]
2007[52]
2008[53]
2009[54]
2010[55]
2011[56]
2012[57]
Budget
277,87
287,64
314,26
340,25
354,93
352,75
362,23
356,63
368,22
375,19
399,43
413,09
421,23
440,25
















Budgets d'Arte GEIE
(en millions d'euros)
Année
2013[58]
2014[59]
2015[60]
Budget
124,35
127,14


Identité |



Nom |


« Arte » est un acronyme signifiant officiellement « Association relative à la télévision européenne »[61],[5].



Identité visuelle (logos) |



Ère du premier logo (1992-1995) |




Ère du deuxième logo (1995-) |




Slogans |


La chaîne a connu plusieurs slogans et accroches de campagnes promotionnelles en France et en Allemagne[62].






En France


  • 1992 : « Laissez-vous déranger par Arte »

  • 1994 : « Arte, ma télé a du talent »

  • 2000 : « Arte et fière de l'être »

  • 2004 : « Arte, vivons curieux »

  • 2012 : « Arte, la télé qui vous allume »

  • 2016 : « Arte, ouverture permanente »



En Allemagne


  • 1993 : « Arte. Der europäische Kulturkanal » (« Arte. La chaîne culturelle européenne »)

  • 1994 : « Arte. Das Programm von heute » (« Arte. Le programme d'aujourd'hui »)

  • 1995 : « Arte. Europäisch fernsehen » (« Arte. Téléviser européen »)

  • 1996 : « Arte. Sehen Sie selbst! » (« Arte. Voyez vous-même ! »)

  • 1998 : « Arte. Was für ein Angebot! » (« Arte. Quel programme ! »)

  • 2000 : « Arte erleben » (« expérimenter Arte »)

  • 2008 : « Gebt mir einen Grund fernzusehen » (« Donnez-moi une raison de regarder la télévision / de voir plus loin » - jeu de mots sur 'fernzusehen')

  • 2012 : « Arte bewegt » (« Arte remue »)





Programmes |


Voir la catégorie : Émission diffusée sur Arte.

Cinéma d’art et d’essai ou de patrimoine, films muets, thrillers, sagas historiques, séries audacieuses, documentaires culturels et de découverte, Arte, chaîne publique généraliste, culturelle et européenne, diffuse tous les genres de programmes. La Chaîne porte un regard européen sur l’actualité du monde, donne la priorité à l’investigation et pose des repères pour comprendre et aller plus loin. Sans oublier une large place au spectacle vivant : théâtre, danse et toutes les musiques des grands classiques à la scène émergente.


Depuis janvier 2009 en soirée, les horaires des programmes français et allemands sont légèrement décalés pour mieux coller aux habitudes des téléspectateurs des deux pays : le prime-time démarre à 20 h 15 en Allemagne et à 20 h 40 en France.


En 2014, la chaîne lance « Tandem », projet de création de fictions TV franco-allemande qui vise à combler le vide en la matière et à concurrencer à terme les productions nord-américaines[63]. Le premier volet s'intéresse à l'énergie nucléaire dans un thriller allemand, Le jour de vérité (réalisé par Anna Justice), et une comédie française, Mon cher petit village (réalisé par Gabriel Le Bomin).



Information |


Arte s'est lancée dans l'information dès le 3 juillet 1992 avec 8 ½, un journal télévisé quotidien tout en images de 10 minutes diffusé à 20 h 30. Le 12 septembre 1998, le programme laisse sa place à Arte Info, un JT sur l'actualité européenne diffusé à 19 h 50[2] et présenté en alternance par des journalistes français et allemand. En janvier 2010, le programme fusionne avec Arte Culture pour former Arte Journal. Le 7 janvier 2012, le journal est allégé de la partie culture et se voit présenté en deux éditions, une pour chaque langue : un journal à 19 h 45 en France et un journal à 19 h 10 en Allemagne[64]. Une édition supplémentaire existe en semaine à 13 h 20[65].


À partir du 1er janvier 1996, le 7 ½, une émission d'information proposant des reportages, est diffusée quotidiennement à 19 h 30[2]. L'émission est remplacée par des reportages quotidiens de 26 minutes. Le 7 janvier 2004, le programme cède sa place à Arte Reportage, un magazine d'actualité internationale de 52 minutes diffusé tous les samedis à 18 h 35. Il est présenté alternativement par Andrea Fies et William Irigoyen[66],[67].


Yourope est un magazine se consacrant aux sujets de société du point de vue des jeunes européens. Diffusé le samedi à 14 h, le programme est présenté par Andreas Korn depuis sa création le 10 janvier 2010[68]. Après près de 310 émissions, l'émission tire sa révérence en décembre 2016[69].


28 minutes est un magazine d'actualité et de débats diffusé en semaine à 20 h 15 depuis le 9 janvier 2012. Il est présenté par Élisabeth Quin avec la coopération de journalistes et de chroniqueurs[70],[71].


Depuis le 9 février 2014, la chaîne diffuse le dimanche matin Arte journal junior, un journal de 14 minutes pour les 8-12 ans[72]. Le programme devient le 7 septembre 2015 un journal quotidien matinal de six minutes, tandis que le rendez-vous du dimanche, renommé Arte Junior, le mag, s'articule autour de dossiers et reportages[73],[74].



Thema |


Les soirées Thema d'Arte sont des soirées thématiques qui articulent différents documents audiovisuels autour de thèmes très variés : d'une période de l'histoire à la découverte d'un pays, d'un sujet de société à des sujets plus légers.



  • Soirée Thema du mardi ou De quoi j'me mêle : cette version courte des soirées Thema (documentaires suivis d'un débat) s'intéresse à des sujets politiques ou d'actualité avec un débat polémique. Elle a été créée par le journaliste Daniel Leconte et est présentée en alternance par Émilie Aubry et Thomas Kausch.

  • Soirée Thema du dimanche : cette version longue est construite sur un film et plusieurs documentaires traitant de sujets de société variés.


  • Thematinée diffusée comme son nom l'indique les matins en semaine et constituée de documentaires sur un même thème.



Affaire Roswell |


Lors de la première émission de L'Odyssée de l'étrange le 21 juin 1995 sur TF1, Jacques Pradel annonce la sortie d'un film prouvant l'existence de l'extraterrestre de Roswell montrant des images publiées ensuite par le magazine VSD[75]. La chaîne Arte décide de dénoncer ce qu'elle considère comme un canular, en diffusant le 29 août 1995 une soirée intitulée Extraterrestres, la preuve[76]. Avec un contre-document "pseudo-russe" réalisé par Jean-Teddy Filippe montrant lui aussi la dissection d'une chose venue de l'espace, suivi d'un débat animé par Michel Polac[75].


Après avoir commercialisé une cassette VHS sous le titre L'extra-terrestre de Roswell, TF1 diffuse le 23 octobre 1995[77] de larges extraits du film présenté par Ray Santilli comme la dissection de l'extra-terrestre de Roswell. Le film a été vendu à 27 pays pour une somme totale estimée à 30 millions de francs[78],[79].
À la suite de cette diffusion, l'émission a été décriée dans la presse[80]. En 2005, Santilli avoua que le film était un faux, l'extra-terrestre ayant été fabriqué par John Humphreys[81].



Web |


Arte s'est particulièrement développée sur internet en se dotant d'un service de télévision de rattrapage et en créant plusieurs portails et applications sur divers sujets :




Logo d'Arte Live.




Logo d'Arte +7.



  • ARTE Live ou ARTE Direct
    Depuis janvier 2012, la chaîne est diffusée en direct et en différé sur le site internet, ainsi que sur smartphones, tablettes et télévision connectée via l'application Arte[4].


  • ARTE +7[82]
    Lancé en septembre 2007, le service de télévision de rattrapage d'Arte permet de voir ou revoir les programmes pendant les sept jours qui suivent leur diffusion à l'antenne[4].


  • ARTE Info[83]

    Lancée en octobre 2013[réf. nécessaire], la plateforme regroupe tous les programmes d'informations de la chaîne : Arte Journal, Arte Reportage, 28 minutes, les soirées Thema, Le Dessous des cartes, Vox Pop et Yourope[84].





Enregistrement par ARTE Concert d'un spectacle de The Celtic Social Club au festival TFF Rudolstadt (de) de 2015.




  • ARTE Concert, anciennement ARTE Live web[85]
    Lancée en mai 2009, la plateforme est dédiée au spectacle vivant en Europe, et tout particulièrement à la scène émergente (musiques du monde, théâtre, opéra, pop, rock, jazz ou danse). Plus de 600 spectacles sont diffusés chaque année, pour moitié en direct, en provenance des plus belles salles de spectacle ou de festivals[4]. En 2015, la programmation va du Hellfest à Clisson au gala d'ouverture de la Philharmonie de Paris, en passant par un concert de Christine and the Queens. De janvier à septembre 2015, le site totalise 11,1 millions de vidéos vues, dont 8,1 millions rien qu'entre juin et août[86]. Jusqu'en février 2014, cette plateforme se nommait ARTE Live Web[87].


  • ARTE Creative[88]
    Lancée en février 2011, la plateforme est dédiée à la culture contemporaine et à l'art numérique[4]. Elle fait la part belle à la contre-culture : arts numériques, street art, design, jeux vidéo... et sert de laboratoire d'idées et de créations. On y trouve des émissions tels que Tracks, Karambolage ou Ploup. Des partenariats sont noués avec des artistes, des universités et des écoles d'art[89].


  • ARTE Future[90]
    Lancée en avril 2013, la plateforme est consacrée aux problématiques environnementales, scientifiques et économiques[4]. Elle propose de nombreux articles et documentaires abordant des sujets aussi variés que l'astronomie, les technologies, le numérique, la santé, les animaux et l'environnement. L'offre peut se concentrer sur un sujet spécifique tel que le projet Solar Impulse ou une découverte scientifique du CNRS. La plateforme propose également de visionner des magazines tels que X:enius ou FutureMag ainsi que de tester de nouvelles formes de documentaires comme Polar Sea 360° permettant de voir à 360°. En 2015, ARTE Future reçoit en moyenne 340 000 visites mensuelles[91].


  • ARTE Cinema[92]
    Lancée en septembre 2014, la plateforme est dédiée au 7e art. Elle rassemble un catalogue des films diffusés sur la chaîne mais aussi des courts- et longs-métrages rares ou inédits. Il y a également des magazines pour cinéphiles tels que Blow Up, Court-circuit, Plan Séance ou Leçon de cinéma, et des reportages, interviews et making-of sur l'actualité cinématographique. Le tout est desservi par un guide des programmes[4],[93].


  • Culture Touch
    En novembre 2014, Arte lance un hebdomadaire numérique pour tablettes offrant un aperçu de l'actualité culturelle en Europe et dans le monde. Culture Touch propose chaque vendredi une sélection de sujets issus des magazines de la chaîne, des extraits de documentaires et de reportages, tout genres confondus : de l'opéra à l'electro, de la danse classique au hip-hop, de la peinture au street art, du cinéma aux jeux vidéo en passant par la littérature[4],[94]...





Diffusion |


ARTE est diffusée en clair depuis 1992 en numérique en version multilingue (français, allemand, langue originale et audiodescription le cas échéant). Les adaptations linguistiques se font par sous-titrage, doublage, voice-over, commentaire en voix off ou interprétation.


La chaîne diffuse ses premiers programmes en 16/9 en mars 1996[95]. Elle passe au tout 16/9 sur la TNT française le 6 septembre 2008[96]. Elle commence une diffusion en haute définition en juillet 2008 sur le satellite en Allemagne et en octobre 2008 sur la TNT en France[95].


En France, ARTE est diffusée[97],[95] :



  • sur la TNT, en HD sur le multiplex R4 (Multi 4) ;

  • sur le satellite, en SD et HD sur Astra 1, Hot Bird 13 et Eutelsat 5 West A via les bouquets de TNT par satellite TNTSAT et Fransat ou les bouquets satellite Canalsat et Bis Télévisions ;

  • sur le câble, en SD et HD via Numericable ;

  • sur la télévision IP, en SD et HD via les bouquets des différents opérateurs (p.ex. Orange, SFR, Free, Bouygues Telecom ou Darty) ;

  • sur le site internet ou les applications de la chaîne, en télévision de rattrapage et en direct.


En Allemagne, ARTE est diffusée[98],[95] :



  • sur la DVB-T (Télévision Numérique Terrestre), en Haute définition (depuis le 29 mars 2017[réf. souhaitée]) ;

  • sur le satellite, en SD et en HD sur Astra 1 ;

  • sur le câble, en SD et en HD via tous les opérateurs, p.ex. Kabel Deutschland, Unitymedia ou Primacon ;

  • sur la télévision IP, en SD et HD ;

  • sur le site internet ou les applications de la chaîne ou des deux actionnaires allemands (ARD et ZDF), en télévision de rattrapage et en direct.


ARTE est retransmise dans toute l'Europe par satellite depuis 1995. Elle est également diffusée sur les réseaux câblés en Belgique et aux Pays-Bas, en Autriche, en Suisse, en Italie, en Espagne et en Finlande[99],[95].


ARTE est diffusée en Afrique par satellite[95] via le bouquet payant Canal+ Overseas[99].



Audiences |



Audiences en Allemagne |

































































































































































































































































































































































































































































Audiences mensuelles allemandes

Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Moyenne annuelle

1992


1993


1994


1995


1996
0,3 % 0,3 % 0,4 % 0,4 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 %[100]

1997
0,2 % 0,3 % 0,2 % 0,2 % 0,2 % 0,2 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,2 % 0,3 % 0,3 %[101]

1998
0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,4 % 0,4 % 0,4 % 0,3 % 0,3 % 0,5 % 0,4 % 0,5 % 0,5 % 0,4 %[102]

1999
0,2 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,4 % 0,3 %[103]

2000
0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,4 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,4 % 0,4 % 0,3 % 0,4 % 0,3 %[104]

2001
0,3 % 0,4 % 0,3 % 0,3 % 0,3 % 0,4 % 0,4 % 0,4 % 0,3 % 0,3 % 0,4 % 0,4 %[105]

2002
0,4 % 0,3 % 0,4 % 0,3 % 0,4 % 0,5 % 0,3 % 0,4 %[106]

2003
0,3 % 0,3 % 0,4 % 0,3 % 0,4 % 0,3 % 0,4 % 0,3 %[107]

2004
0,4 % 0,3 % 0,4 % 0,4 % 0,4 % 0,4 % 0,4 % 0,4 % 0,5 % 0,4 % 0,4 % 0,5 % 0,4 %[108]

2005
0,5 % 0,5 % 0,4 % 0,4 % 0,5 % 0,5 % 0,4 % 0,5 % 0,5 % 0,4 % 0,5 % 0,6 % 0,5 %[109]

2006
0,6 % 0,5 % 0,6 % 0,5 % 0,5 % 0,4 % 0,5 % 0,5 % 0,5 % 0,6 % 0,6 % 0,6 % 0,5 %[110]

2007
0,6 % 0,6 % 0,7 % 0,5 % 0,6 % 0,7 % 0,8 % 0,8 % 0,7 % 0,6 % 0,7 % 0,7 % 0,6 %[111]

2008
0,7 % 0,7 % 0,7 % 0,6 % 0,6 % 0,5 % 0,7 % 0,7 % 0,6 % 0,6 % 0,6 % 0,6 % 0,6 %[112]

2009
0,7 % 0,8 % 0,8 % 0,7 % 0,7 % 0,8 % 0,7 % 0,6 % 0,7 % 0,7 % 0,7 % 0,8 % 0,7 %[113],

2010
0,8 % 0,8 % 0,8 % 0,7 % 0,6 % 0,6 % 0,7 % 0,9 % 0,7 % 0,7 % 0,9 % 0,8 % 0,7 %[114]

2011
0,7 % 0,8 % 0,7 % 0,7 % 0,7 % 0,8 % 0,8 % 0,8 % 0,7 % 0,7 % 0,7 % 0,8 % 0,7 %[115]

2012
0,9 % 0,7 % 0,7 % 0,8 % 0,7 % 0,8 % 0,8 % 0,8 % 0,8 % 0,7 % 0,7 % 0,8 % 0,8 %[116]

2013
0,9 % 0,8 % 0,8 % 0,8 % 0,8 % 1,0 % 0,9 % 0,9 % 0,9 % 0,9 % 0,9 % 1,0 % 0,9 %[117]

2014
1,0 % 0,9 % 0,9 % 1,0 % 1,0 % 0,9 % 1,0 % 1,0 % 1,1 % 0,9 % 0,9 % 1,1 % 1,0 %[118]

2015
1,1 % 1,0 % 0,9 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % 0,9 % 0,8 % 1,0 %
1,0 %[119]

2016
1,0 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % 0,9 % 0,9 % 1,0 % 1,0 % 1,1 % 0,9 % 1,0 % 1,1 %
1,0 %[120]

2017
1,1 % 1,1 % 1,0 % 1,0 % 1,1 % 1,1 % 1,1 % 1,1 % 1,1% 1,0 % 1,1% 1,3%*
1,1 %[121]

2018
1,3 %* 1,1 % 1,1 % 1,2 %
1,2 %*[120]

Légende :




* Maximum historique


Fond vert : meilleur score mensuel de l'année.


Fond rouge : moins bon score mensuel de l'année.



Audiences en France |


En 2014, Arte est en 10e position des chaînes françaises, avec une audience stable par rapport à l'année précédente[122].







































































































































































































































































































































































































































Audiences mensuelles françaises

Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Moyenne annuelle

1992


1993
0,9 %**

1994
1,0 %

1995
1,2 %

1996
1,5 % 1,3 % 1,3 % 1,5 % 1,5 % 1,4 %

1997
1,4 % 1,4 % 1,5 % 1,5 % 1,7 % 1,6 % 1,5 %

1998
1,6 %

1999
1,7 %

2000
1,6 %

2001
1,6 %

2002
1,6 %

2003
1,8 %

2004
2,0 %

2005
1,8 %

2006
1,6 %

2007
1,7% 2,0 % 2,1 % 1,8 % 1,6 % 1,8 % 1,7 % 1,6 %

2008
1,8 % 1,7 % 1,8 % 1,6 % 1,7 % 1,6 % 1,7 %

2009
1,6 % 1,8 % 1,6 % 1,7 % 1,6 % 1,9 % 1,6 % 1,8% 1,8 %

2010
1,7 % 1,5 % 1,6 % 1,7 % 1,6 % 1,4 % 1,3 %** 1,7 % 1,4 % 1,6 % 1,8 % 1,6 % 1,6 %

2011
1,3 %** 1,4 % 1,5 % 1,4 % 1,6 % 1,8 % 1,6 % 1,7 % 1,5 %

2012
1,9 % 1,6 % 1,7 % 1,9 % 1,8 % 2,0 % 2,2 % 1,8 %

2013
2,0 % 1,9 % 1,8 % 1,9 % 2,0 % 2,1 % 1,9 % 2,3 % 2,2 % 2,0 %

2014
2,1 % 1,9 % 2,0 % 2,2 % 2,0 % 1,9 % 2,1 % 2,2 % 2,0 %

2015
2,2 % 2,1 % 2,0 % 2,2 % 2,4 % 2,2 % 2,3 % 2,0 % 2,5 % 2,2 %

2016
2,6 % 2,3 % 2,1 % 2,2 % 2,1 % 2,2 %
2,3 % 2,4 % 2,5 %
2,3 %
2,5 %
2,3 %*

2017
2,3 % 2,1 % 2,2 % 2,1 % 2,0 % 2,2 % 2,1 % 2,3 % 2,2 % 2,2 % 2,4 % 2,8 %*
2,2 %

2018
2,5 % 2,3 % 2,4 % 2,5 %[123]
2,3 %[124]
2,2 %[125],[126]
2,6 %[127]
2,3 %[128],[129]



Source : Médiamétrie[130]

Légende :




* Maximum historique


** Minimum historique


Fond vert : meilleur score mensuel de l'année.


Fond rouge : moins bon score mensuel de l'année.



Voix off des bandes-annonces |






Voix françaises[131] :




  • 30 mai 1992 - 28 février 2011 : Sylvie Caspar[132],[133]

  • Depuis le 28 février 2011 : Lila Tamazit[134] et Julien Sibre

  • Avec également Stephan di Bernardo[134]



Voix allemandes[131] :



  • 1992 - 1993 : Doris Streibl

  • Depuis 1994 : Barbara Stoll

  • Depuis 2011 : Frank Stoeckle





Controverses |



Accusations de censure |


Malgré sa réputation de chaîne « indépendante », Arte a été accusée à plusieurs reprises de « censure ».



  • Dans l'émission de débat 28 minutes en date du 16 mai 2012, consacrée à la crise de la dette publique grecque, certains propos d'un des invités, Vicky Skoumbi, rédactrice en chef de la revue Alithia (Αλήθεια), ont été coupés avant la diffusion. Selon la journaliste, qui, par la suite, s'est exprimée, outrée, dans une lettre ouverte, il s'agirait d'une pure censure destinée à manipuler l'information, couplée à une réduction volontaire de son temps de parole[135]. Le 23 mai 2012, Franck Firmin Guion, producteur du programme, répond sur le site Internet d'Arte que la chaîne « ne pratique jamais aucune censure », et justifie les coupures par un souci de clarté et par un enregistrement dont le temps excédait de huit minutes la durée de diffusion[136].

  • En septembre 2008, la chaîne déprogramme le documentaire Le Système Octogon de Jean-Michel Meurice, qui aborde le sujet délicat des liens entre l'argent nazi et le financement du parti politique allemand CDU dans les années 1950. Diffusé sur la RTBF en Belgique, le film restera bloqué pendant trois ans sur la chaîne franco-allemande, qui se justifie alors par la controverse que ce sujet suscite parmi les historiens[137]. Le documentaire est finalement diffusé le 1er juin 2011 sur Arte, amputé de dix minutes[138].

  • En 2017, la chaîne a déprogrammé un documentaire de Joachim Schroeder, Un peuple élu et mis à part : L'Antisémitisme en Europe consacré à l'antisémitisme en Europe, qu’elle avait produit et financé. Plusieurs historiens allemands ont dénoncé « la censure » exercée par la chaîne franco-allemande[139]. Dans le magazine Causeur, le journaliste Luc Rosenzweig accuse Arte d'avoir déprogrammé le documentaire parce qu « on y met trop en lumière la haine antijuive qui progresse dans la sphère arabo-musulmane et dans une certaine gauche obsédée par l'antisionisme »[140].



Accusations de russophobie |


Pour le journaliste Serge Halimi, dans le contexte de la guerre en Ukraine ou de l'élection de Donald Trump aux États-Unis, la Russie constitue pour Arte et d'autres médias occidentaux une « cible régulière, voire obsessionnelle »[141].



Notes et références |





  1. a b c d e et f« Naissance d'Arte, télévision franco-allemande », sur le site de l'Ina (consulté le 25 novembre 2015).


  2. a b c d e f g h et i[PDF]« 1991-2001 : Arte 10 ans », sur le site d'Arte, avril 2001(consulté le 2 décembre 2015).


  3. a b c d e et fAurélie Marx, « Arte, une aventure franco-allemande », sur histoire-entreprises.fr, 11 septembre 2013(consulté le 25 novembre 2015).


  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u« Dates clés », sur le site d'Arte (consulté le 25 novembre 2015).


  5. a b c d et e[PDF]« Traités fondateurs d'Arte », sur le site d'Arte (consulté le 25 novembre 2015).


  6. a et bCaroline Gourdin, « Dix ans déjà pour la chaîne franco-allemande Arte », sur le site du Soir, 30 mai 2002(consulté le 25 novembre 2015).


  7. « Démarrage Arte », sur le site de l'Ina, 30 mai 1992(consulté le 25 novembre 2015).


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