Harmonium





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Image illustrative de l’article Harmonium
Harmonium de Alexandre-François Debain

Variantes modernes
Reed-Organ
Variantes historiques

Physharmonica, poïkilorgue

Classification

Instrument à vent,

Famille

Instrument à clavier et à anches libres
Œuvres principales

César Franck : L'organiste, Georges Bizet : 3 esquisses musicales, Sigfrid Karg-Elert : Portraits, Impressions, Intarsien

Instrumentistes célèbres

Joris Verdin, Anne Page
Principaux facteurs

Alexandre-François Debain, Alexandre Père et Fils, Victor et Alphonse Mustel

L’harmonium est un instrument de musique à vent, à anches libres, à clavier et à soufflerie. Le musicien qui en joue est un harmoniumiste.


Les germes de l'harmonium se trouvent dans l'instrument à anches libres inventé en France par Gabriel-Joseph Grenié au début du XIXe siècle, des tuyaux d'orgue à anches libres sur une soufflerie régulée à pression variable. En effet, contrairement aux anches battantes de l'orgue à tuyaux, les anches libres, vibrant de part et d'autre de leur cadre, peuvent supporter une amplitude vibratoire variable et être expressives (du pianissimo au fortissimo) sans voir une modification significative de leur accord. De nombreux instruments perfectionnèrent ce principe. On peut citer le physharmonica d'Haeckl, l'harmoniflûte ou encore le poïkilorgue des Cavaillé-Coll.


L’harmonium, dérivé de l'orgue-expressif de Grenié fut inventé en Europe par le Français Alexandre-François Debain (1809-1877) qui le fit breveter en 1842. Jakob Alexandre (1804-1876) et son fils Edouard (1824-1888) avec Auguste Victor Mustel (1842-1919) et Alphonse Mustel (1873-1937) mèneront l'instrument, qu'ils appellent orgue-mélodium, orgue celesta, kunstharmonium, harmonium-celesta à son point de perfection. Victor Mustel y ajoute un célesta au deuxième clavier.




Sommaire






  • 1 Facture


    • 1.1 Principaux types d’harmonium




  • 2 Facteurs célèbres


  • 3 Galerie de photos


  • 4 Compositions pour harmonium


    • 4.1 Solos et musique de chambre


    • 4.2 Parties orchestrales




  • 5 Discographie


  • 6 Exemples musicaux


  • 7 Notes et références


  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Article connexe


    • 8.2 Liens externes


    • 8.3 Bibliographie







Facture |




César Franck : 5e pièce de l'organiste sur un harmonium Debain de 1878


S'apparentant à l'orgue avec le principe des registres de différentes sonorités, dans sa forme la plus répandue il comprend un clavier et la réserve d'air est alimentée par une pompe à pied : l’air est insufflé (dans les modèles français), ou aspiré (dans les instruments de facture allemande, américaine et anglaise), et fait vibrer des anches libres (même principe que l'harmonica et l'accordéon). Lorsque le mode « expression » est activé, le réservoir est mis hors service, les anches sont alimentées directement par les pompes à pieds ; le musicien peut alors produire des nuances très plastiques en modulant son pompage d'air, la difficulté principale résidant dans l'alimentation régulière du sommier. C'est sur l'harmonium français que se permet les plus grandes nuances, puisque l'air insufflé dans les anches est envoyé vers l'extérieur de l'instrument, alors que dans le cas de l'harmonium à aspiration, l'air et le son sont aspirés dans les soufflets. Mais c'est aussi une des raisons de la mauvaise réputation de l'harmonium. En effet, l'utilisation de l'« expression » demande une maîtrise et coordination parfaite des pieds, sans quoi les nuances recherchées sont ponctuées de hoquets.



Principaux types d’harmonium |



  • Instrument d'un clavier (souvent avec transpositeur pour les instruments d'église) disposant de plusieurs registres (ou demi registres) de 16, 8 et 4 pieds. La soufflerie est actionnée par une paire de pédales que l'instrumentiste doit activer. Le clavier est coupé en basses et dessus entre mi 3 et fa 3.

  • Plus rare, instrument à un ou deux claviers (quelques rares modèles à trois claviers) et pédalier d'orgue. L'instrument possède alors un ventilateur pour alimenter le soufflet.

  • L'harmonium indien, un instrument portatif qui dispose d'un soufflet actionné à la main.

  • L'harmoniflûte : instrument portatif se plaçant sur un pied en bois tourné qui permet d'actionner son soufflet avec les pieds (visuellement proche de l'accordéon). Rare et inusité de nos jours.


Contrairement à l'orgue, on ne trouve généralement ni mutation, ni mixture.


La disposition « classique » de l'harmonium français soufflant est à quatre jeux et demi.



Basses




  • F : Forte (ouvre un volet situé au-dessus des jeux no 3 et 4)

  • 4 : Basson 8'

  • 3 : Clairon 4'

  • 2 : Bourdon 16'

  • 1 : Cor anglais 8'


Expression Grand-jeu (genouillère ; appelle les no 1, 2, 3 et 4)


Dessus


  • 1 : Flûte 8'

  • 2 : Clarinette 16'

  • 3 : Fifre 4'

  • 4 : Hautbois 8'

  • 5 : Musette 16'

  • VC : Voix céleste 16' (ajoute un rang ondulant au no 2)

  • T : Trémolo, système mécano-pneumatique qui fait trembler le dessus du no 2.

  • F : Forte (ouvre un volet situé au-dessus des jeux no 3, 4 et 5).


On trouve encore d'autres registres de combinaisons selon les facteurs qui n'ont pas manqué d'imagination (Violoncelle dans la basse, Voix humaine dans le dessus, jeux de saxophone, baruphone, écho céleste, chœur angélique...) ainsi que de multiples inventions (parfois plus anecdotiques et commerciales que réellement musicales) destinées à multiplier encore les possibilités musicales (« mains doublées » d'Alexandre : accouplements d'octaves graves et aiguës ; « Médiophones » : colonne de résonance au-dessus des sommiers, « Harmoniphrase » : système d'accompagnement automatique du plain-chant chez Dumont-Lelièvre...).


L'harmonium d'art mis au point par Mustel présente de nombreux enrichissements :


Basses


  • Prol : Prolongement (système qui garde les notes jouées sur la première octave).

  • Mét : Métaphone (ouvre un espace de résonance au-dessus des anches et modifie leur sonorité).

  • F : Forte fixe (ouvre un volet situé au-dessus des jeux no 3 et 4).

  • 0 : Forte expressif (forte pneumatique, qui s'ouvre et se ferme en fonction de la pression dans les pompes).

  • 6 : Contrebasse 16' (appelle le no 2 sur la première octave uniquement).

  • 5 : Harpe éolienne 2' (deux rangs ondulants).

  • 4 : Basson 8'

  • 3 : Clairon 4'

  • 2 : Bourdon 16'

  • 1P : Percussion et cor anglais 8' (de petits marteaux frappent les anches dès qu'on effleure les touches).

  • 1 : Cor anglais 8'


Prolongement (talonnière) Expression Double-expression (dispositif mécano-pneumatique qui fait varier la pression entre basse et dessus, commandé par genouillères) Grand-jeu (talonnière ; appelle les no 1, 2, 3 et 4)


Dessus


  • 1 : Flûte 8'

  • 1P : Percussion et flûte 8'

  • 2 : Clarinette 16'

  • 3 : Fifre 4'

  • 4 : Hautbois 8'

  • 5 : Musette 16'

  • 6 ou VC : Voix céleste 16' (deux rangs ondulants)

  • 7 : Baryton 32'

  • 8 : Harpe éolienne 8'

  • 0 : Forte expressif

  • F : Forte fixe (ouvre un volet situé au-dessus des jeux no 3, 4 et 5)

  • Mét : métaphone


Certains Orgues-Mustel présentent un second clavier avec célesta, accouplable au premier par un mécanisme de balanciers.



Facteurs célèbres |



  • Alexandre Père et Fils


  • Aristide Cavaillé-Coll (1811-1899)


  • Charles-Henry Bildé, né le 10 février 1861 à Harville (Meuse), mort en 1947 à Brenthonne (Haute-Savoie). Il a réalisé près de 400 harmoniums dans sa vie (Orly, Annecy, Brenthonne). Gabriel Fauré a souvent joué lors de ses séjours à Annecy-le-Vieux sur un de ses harmoniums implanté dans l'église de 1912 à 1965.

  • Alexandre-François Debain

  • H. Christophe et Étienne

  • Les Petits-fils de Maurice Kasriel, 6 rue Tolain, Paris

  • Dumont-Lelièvre Les Andelys

  • Damien Frères[1] par Saint-Pierre-la-Garenne, hameau du Goulet, dans l'Eure

  • La famille Mustel, dont Alphonse Mustel

  • Richard

  • Rodolphe


  • Parson Rajaofetra (28 juin 1930 - 27 février 2017) Isoraka (Antananarivo - Madagascar) est l'un des trois fils d'un industriel, Emilien Rajaofetra, qui a créé la manufacture d'harmonium, depuis l'année 1914 plus connu sous le nom de "Harmonia Rajaofetra". Parson Rajaofetra a ouvert sa propre boutique depuis 1956 face au jardin du Tombeau de Rainiharo ou Fasan-Rainiharo dans le quartier d'Isoraka. Durant sa vie, et surtout avec la complicité de sa femme Jacqueline, il a su guidé ses quatre fils (Roberto, Thierry, Mami et Francis) dans la vie musicale de l'enseignement à la réparation, en passant par la manufacture, la représentation....



Galerie de photos |




Compositions pour harmonium |



Solos et musique de chambre |


De nombreux compositeurs du XIXe et du XXe siècle ont écrit pour l'harmonium :




  • Hector Berlioz 3 pièces pour orgue-expressif.


  • Georges Bizet 3 esquisses musicales.


  • Léon Boëllmann : Les Heures Mystiques, 100 pièces en 2 volumes.


  • Cécile Chaminade : La nef sacrée.


  • Anton Dvorak Bagatelle no 1 pour harmonium, 2 violons et un violoncelle.


  • André Fleury : 24 pièces (1930-33).


  • César Franck publie en 1865 sa première œuvre pour harmonium ; version originale de Prélude, Fugue et Variation pour duo piano et harmonium ; en 1890 il entreprend d'écrire cent pièces pour harmonium mais il n'aura le temps d'en écrire que 63 avant que la mort ne l'emporte.


  • Alexandre Guilmant très nombreuses pièces originales (noëls ; pièces de salon), transcriptions d'œuvres d'orgue, duos, etc.


  • Leoš Janáček : version originale du premier cahier du cycle pour piano Sur un sentier recouvert.


  • Simon Jeffes : Music for a found harmonium.


  • Sigfrid Karg-Elert : Transcriptions d'opéras de Wagner ; Portraits opus 101 ; Impressions, 12 pièces opus 112 ; 3 Sonatines opus 14 ; Intarsien op. 76.


  • Jean Langlais : 24 pièces en 1933 et 12 pièces en 1962.


  • Louis James Alfred Lefébure-Wély : pièces (Boléro de concert) et recueils.


  • Gaston Litaize : 24 Préludes Liturgiques.


  • Guy Ropartz : Au pied de l'Autel pour orgue ou harmonium, en deux volumes (premier volume en 1919[2] et deuxième volume en 1947).


  • Louis Vierne : 24 Pièces en style libre pour orgue ou harmonium (1913).



Parties orchestrales |




  • Arthur Honegger : Le Roi David inclut dans son orchestration un harmonium.


  • Gustav Mahler : dans le deuxième mouvement de la huitième symphonie.


  • Rossini : Petite messe solennelle écrit à l'origine pour deux pianos et harmonium.


  • Richard Strauss : dont l'emploi curieux de l'harmonium est très réussi dans son opéra Ariane à Naxos.


  • Piotr Ilitch Tchaïkovski : les mesures finales de la Symphonie Manfred (souvent jouées avec l’orgue ou même omises).



Discographie |



  • Anne Page :


    • French music for harmonium vol. 1 (1988/2002) et vol. 2 (1990/2001)


    • Sigfrid Karl-Elert (sic), vol. 1 (1991-2002).


    • César Franck L’organiste (2008).



  • Arno Kerkhof :

    • Divertissement (2010).



  • Les Voix Célestes, Musique de salon du Second Empire, Collection L’Harmonium français (2010).

  • Dieter et Anita Stalder :

    • Harmonium-Klavier, duo 1 (1994), duo 2 (1994), duo 3 (1995), duo 4 (2000).


  • Dirk Luijmes :

    • (Awfully) Nice Family A century of harmonium (2001).


  • Dick Sanderman :


    • Boléro de concert (1997).


    • Harmonieus (2001).



  • Jean-Jacques Donze :

    • Noëls populaires pour chœur et harmonium (1999).


  • Johannes Matthias Michel :


    • Sigfrid Karg-Elert, Harmonium works vol. 1 (1997), vol. 2 (1998), vol. 3 (1998), vol. 4 (2000), vol. 5 (2002).


    • Die duos für Harmonium und Klavier, avec Ernst Breidenbach, (1996 et 1997).


    • Duos pour piano & harmonium (2001).



  • Joris Verdin, L'Harmonium Français, (1992) - Trois suites pour harmonicorde, (1995) - César Franck, Œuvres pour Harmonium - Nun klingen sie wieder 2 et Erich Höbarth, violon (2004).

  • Kurt Lueders :


    • L'harmonium au salon (1996).

    • Alexandre Guilmant, Noël au salon (2005).



  • Kurt Fuchs et Thomas Haubrich :

    • Harmoniumdokumentation (2002).


  • Louis-Jean Guillou :

    • Harmonium, bombarde & flûte - Cantiques bretons (2008).


  • Mark Richli :

    • Sonaten für Harmonium Sigfrid Karg-Elert (2002).


  • Nico Declerck :

    • Les cloches du soir (2002).


  • Scott Brothers Duo :

    • Duos for harmonium & piano (2009).


  • Christian Ott : "Romantic Impressions", original works by S. Karg-Elert and transcriptions by other composers. Harmonium d'art, harp (Isabelle Lagors) and organ (2013).



Exemples musicaux |



  • Aubade d'Alfred Lebeau interprétée par Jean-Luc Perrot sur un harmonium Médiophone Dumont-Lelièvre Écouter l'enregistrement.

Harmonium-médiophone Dumont-Lelièvre modèle G, "Petit vertical style renaissance". Le haut du meuble cache le système « médiophone ». Le médiophone est constitué de boîtes de résonance spéciales, placées au-dessus de certaines anches, et faisant office de « porte-voix ». Au sommet de cette caisse de résonance, séparés en basse et dessus, des volets commandés par 2 genouillères permettent d'ouvrir ou fermer ce médiophone, et donc de faire des nuances séparées entre graves et aigus.


  • Kyrie (Messe grégorienne IX) sur un harmonium Harmoniphrase Dumont-Lelièvre Écouter l'enregistrement.

Le système Harmoniphrase qui équipe certains harmoniums Dumont-Lelièvre est un système breveté par Dumont[3]. Ce système, mécanique et débrayable, fonctionne en tirant légèrement le clavier vers soi et permet à l'instrument lorsqu'on joue un thème à un seul doigt de réaliser mécaniquement une harmonisation de ce thème. Dans ce système, le clavier devient assez dur, car une seule touche appelle alors plusieurs autres touches pour former les accords. Ces harmoniums étaient proposés en zones rurales, où les personnes qui touchaient l'instrument n'étaient pas nécessairement versées dans la science de l'accompagnement. Évidemment, dans le système Harmoniphrase, l'harmonisation est « note contre note ».


  • Motion Picture Soundtrack, chanson extraite de Kid A, quatrième album du groupe de rock britannique Radiohead.

Pour cette chanson, exemple plutôt rare d'utilisation d'un harmonium dans un répertoire qui n'est ni classique, ni liturgique, le chanteur Thom Yorke s'est accompagné avec un harmonium Putnam & Co des années 1850[4].




  • A Sunny Morning du groupe bruxellois Beautiful Badness intègre un harmonium dérivé de Mannborg dans son répertoire pop-rock.

  • La chanteuse allemande Nico jouait également de façon courante de l'harmonium, tant sur ses disques en studio qu'en concert. Sa version très personnelle de Das Lied Der Deutschen, l'hymne national allemand, en est une très belle illustration.



Notes et références |





  1. « Orgue Damien de l'église Saint-Germain d'Auxerre », notice no PM61001008 à Rémalard, Orne.


  2. Au pied de l'Autel (premier volume) : partitions libres sur l’International Music Score Library Project.


  3. L'harmonium français, « Collection Dumont », sur www.harmonium.fr (consulté le 19 mai 2018)


  4. « Motion Picture Soundtrack », sur www.radiohead.fr




Voir aussi |


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Article connexe |


  • Harmonium indien


Liens externes |




  • Collection Debain Divers modèles d'harmoniums et harmonicorde.

  • Restauration et collection (Belgique)

  • Facture et ancêtres de l'harmonium

  • Collection


  • (it) Harmoniums

  • Victor MANGEOL - Facture d'harmoniums

  • - RAJAOFETRA Parson - Luthier & Facteur d'harmonium (Madagascar)

  • - Grand luthier & facteur d'harmonium à madagascar



Bibliographie |




  • Alexandre-François Debain, Historique du procès en contrefaçon des Harmoniums Debain, Debain, Paris. [1]


  • Michel Dieterlen, L'harmonium, une aventure musicale et industrielle, thèse, Université de Reims, 1982.


  • Alphonse Mustel, L'orgue-expressif ou harmonium, Tome I, Mustel & Fils éditeurs, Paris, 1903. [2]

  • Un inventaire non-exhaustif des harmoniums du département de la Marne est en cours de publication dans le Bulletin de la Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts de la Marne (SACSAM) (consultable en ligne : http://academie.chalons.free.fr/publication/bulletins%20de%20liaison.html).



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