Rieulay
Pour les articles homonymes, voir Marchienne.
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La mairie de Rieulay. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Canton | Sin-le-Noble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Ostrevent | ||||
Maire Mandat | Marc Delécluse 2018-2020 | ||||
Code postal | 59870 | ||||
Code commune | 59501 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 1 360 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 187 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 22′ 50″ nord, 3° 15′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 16 m Max. 27 m | ||||
Superficie | 7,29 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Géolocalisation sur la carte : France
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Rieulay est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle absorbe en 1946 la commune de Marchiennes-Campagne.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Communes limitrophes
2 Histoire
3 Héraldique
4 Politique et administration
5 Population et société
5.1 Démographie
5.1.1 Évolution démographique
5.1.2 Pyramide des âges
6 Économie
7 Lieux et monuments
8 L'église Notre-Dame-des-Orages
9 Environnement
9.1 Le site des Argales
9.2 La maison du Terril de Rieulay
10 Personnalités liées à la commune
11 Pour approfondir
11.1 Bibliographie
11.2 Articles connexes
11.3 Liens externes
12 Notes et références
12.1 Notes
12.2 Références
Géographie |
Communes limitrophes |
Histoire |
Héraldique |
Les armes de Rieulay se blasonnent ainsi : "D'hermines à la croix de gueules, chargée de cinq roses d'or."
|
Politique et administration |
Laurent Houllier a été conseiller général du canton de Douai-Sud de 2004 à 2011.
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
---|---|---|---|---|
Début | Fin | |||
Daniel Mio (d)[1] | 1977 | 2006 (démission (en)) | 29 ans | Parti socialiste |
Laurent Houllier (d)[2] | 2006 | 2017 (démission (en)) | 11 ans | Parti socialiste |
Marc Delécluse (d)[3],[4],[5] | 27 janvier 2018 | En cours | 1 an, 2 mois et 10 jours | Parti socialiste |
Population et société |
Démographie |
Évolution démographique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].
En 2016, la commune comptait 1 360 habitants[Note 1], en augmentation de 0,89 % par rapport à 2011 (Nord : +0,95 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 1,2 | |
7,8 | 13,6 | |
12,6 | 12,6 | |
24,4 | 23,8 | |
19,7 | 16,4 | |
16,8 | 15,5 | |
18,4 | 16,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 0,7 | |
4,6 | 8,2 | |
10,4 | 11,9 | |
19,8 | 19,5 | |
21,0 | 19,9 | |
22,5 | 20,9 | |
21,5 | 18,9 |
Économie |
Lieux et monuments |
- La chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours
- L'oratoire Saint-Joseph
- Les caves de Rieulay.
- La médiathèque.
- Le Pigeonnier du XVIIe siècle, inscrit aux bâtiments de France
- Le terril de Rieulay (n° 144)
La chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours
Les caves de Rieulay.
La médiathèque.
L'église Notre-Dame-des-Orages |
- L'église Notre-Dame-des-Orages.
L'Église, vue depuis l'ancien cimetière.
Le clocher, vue en contre-plongée.
L'intérieur de l'Église
Environnement |
Le site des Argales |
Terril no 144, Rieulay sur Commons
Il s'agit d'une ancienne tourbière et de quelques prairies transformées dans les années 1900 en vaste domaine industriel ; les Houillères du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais y ont - du début des années 1900 à 1975 - accumulé une très grande quantité de stériles miniers (essentiellement constitués de grès et de schistes noirs), qui en profondeur deviennent peu à peu rouges sous l'action de la chaleur auto-entretenue dans le terril par un phénomène de combustion lente[12],[13],[14]
En 1975, alors que le terril s'étendait sur 140 ha (sur la commune de Rieulay, mais aussi en partie sur la commune de Pecquencourt[12], les houillères ont décidé d'exploiter les restes de charbons qui se trouvaient encore dans le terril, activité qui a cessé en 1988, laissant un site déstructuré par l'exploitation et un vaste bac à schlamms (bassin de décantation des schlamms, boues noires issues du lavage des restes de charbons).
Le site a ensuite fait l'objet d'un programme de paysagement, d'un classement en Espaces Naturels Sensibles (par le Conseil général du Nord et de réhabilitation écologique qui a permis d'en faire un cœur de nature et de le réintégrer dans le paysage et le cadre de vie de la commune. Comme c'est le cas de la plupart des ENS, le site est en partie ouvert à certains loisirs et à la découverte de la nature : une partie des zones humides est ouverte à la pratique de la pêche et de la voile. Une autre partie est ouverte aux loisirs équestres et au VTT (sur les pistes réservées à cet effet), un parking et la Maison du terril de Rieulay accueillant les visiteurs qui peuvent trouver des informations et des visites guidées[12].
Le reste du site est consacré à la nature et au paysage culturel que constitue ce site.
Le remodelage (mise en sécurité) et la réhabilitation du terril et de ses dépressions humides ont permis de l'intégrer (comme élément renaturé) dans les éléments paysagers, naturels et culturels (Patrimoine mondial de l'Unesco) du Parc naturel régional Scarpe-Escaut puis de la Trame verte et bleue régionale et nationale. Des techniques de génie écologique adapté au substrat particulier y ont été mises en œuvre à grande échelle sous l'égide de l'Etablissement Public Foncier du Nord-Pas-de-Calais, durant plusieurs décennies et se prolongeront dans les « plans de gestion » successif qui visent à y favoriser ou préserver la biodiversité, tout en conservant au site une vocation de loisirs et de découverte.
L’EPF puis le gestionnaire encouragent la renaturation du site, avec le retour d’un boisement (bouleaux, l’espèce pionnière typique de ces milieux), tout en le contrôlant pour conserver des espaces ouverts de schistes noir très propices aux espèces pionnières et aux espèces thermophiles (qui apprécie la chaleur du substrat noir qui accumule bien la chaleur du soleil)[12].
Si l’origine du site est artificielle, les processus de recolonisation qui s’y déroulent sont bien l’expression de la naturalité et ils contribuent à la biodiversité. 25 ha sont traités en réserve ornithologique, le site étant devenu un lieu majeur pour l’hivernage des oiseaux d’eau dans la région[12]. Une gestion différentiée et restauratoire est assurée par les gardes du Conseil général, basée sur des opérations de fauchage, le pâturage extensif ou le scrappage, de manière à conserver une mosaïque de milieux adaptée à une grande partie de la biodiversité potentielle du site.
Cette réhabilitation n’est pas une mesure compensatoire financée par les houillères (qui ne payaient pas non plus de taxes professionnelle), mais une opération résultant de la volonté et des financements de la commune du parc naturel et du département et de la région. Le dernier exploitant a contribué au remodelage et aux premiers aménagements.
Ce n'est pas le terril le plus haut d'Europe (qui est situé non loin de là à Loos-en-Gohelle, mais c'est celui dont la base a la plus grande étendue (si l'on prend en compte que le terril double de Germinies (près de Lallaing) qui cumule 200 ha de surface est en réalité séparés par la Scarpe et constitue donc deux terrils (qui portent d'ailleurs deux numéros différents ; n° 143 « Germinies Sud » et 143A « Germinies Nord »)[12].
La maison du Terril de Rieulay |
Personnalités liées à la commune |
Aureily, géante de la commune.
Pour approfondir |
Bibliographie |
Articles connexes |
- Liste des communes du Nord
- Terril de Rieulay de la Compagnie des mines d'Aniche
Liens externes |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
- Rieulay sur le site de l'Institut géographique national
- Rieulay Village - Site de présentation, d'actualités sur le village de rieulay
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
« Parc naturel régional Scarpe-Escaut, présidence : Érick Charton succède à Daniel Mio », La Voix du Nord
« Rieulay : les derniers vœux de Laurent Houllier, ému et amer », La Voix du Nord
Jean-Luc Rochat, « À l'issue d'une élection serrée, le nouveau maire est Marc Delécluse », La Voix du Nord
Bruno Place, « Rieulay : la liste de Marc Delécluse élue au premier tour », L'Observateur du Douaisis
Marie-Caroline Debaene, « Sans surprise, Marc Delécluse officiellement installé dans le fauteuil du maire. », La Voix du Nord
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
« Évolution et structure de la population à Rieulay en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 31 juillet 2010)
« Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du 20 mai 2011], sur le site de l'Insee (consulté le 31 juillet 2010)
CG 59, présentation du terril des Argales
PNR, Vidéo sur les Argales de Grégory Smellinckx , photographe animalier]
Les Argales, sur Wikimapia
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