Gabon







République gabonaise











Drapeau
Drapeau du Gabon.


Blason
Armoiries du Gabon.




Description de l'image Gabon (orthographic projection).svg.














Devise nationale
Union, Travail, Justice
Hymne national

La Concorde











































Administration
Forme de l'État
République, régime présidentiel
Président de la République
Ali Bongo
Vice-Président de la République
Pierre Claver Maganga Moussavou
Premier ministre
Emmanuel Issoze Ngondet
Président de l'Assemblée nationale
Richard Auguste Onouviet
Président du Sénat
Lucie Milebou-Aubusson
Langues officielles
Français
Capitale
Libreville

0° 23′ 24″ N, 9° 24′ 07″ E























Géographie
Plus grandes villes
Libreville, Port-Gentil
Superficie totale
267 667 km2
(classé 76e)
Superficie en eau
Négligeable
Fuseau horaire
UTC + 1













Histoire
Indépendance
De la France
Date
17 août 1960[1]





















Démographie
Gentilé
Gabonais
Groupes ethniques
Fang, Mpongwè, Mbete, Punu, Teke, Obamba

Population totale (est. 2015)

1 725 290[2] hab.
(classé 150e)
Densité
6,3 hab./km2





















Économie

PIB nominal (2014)

18,18 milliards de USD[3]
en augmentation (7,40 %)[4] (107e)

PIB (PPA) par hab. (2015)

18 600 USD[5] (90e)

IDH (2012)

en augmentation 0,683[6] (moyen  ; 106e)
Monnaie
Franc CFA (XAF​)

















Divers
Code ISO 3166-1
GAB, GA​
Domaine Internet
.ga
Indicatif téléphonique
+241



Le Gabon, en forme longue la République gabonaise, est un pays situé en Afrique centrale, traversé par l'équateur, frontalier à l'est, au sud-est et au sud de la république du Congo, au nord-ouest de la Guinée équatoriale et au nord du Cameroun. Ancienne colonie française, le Gabon est indépendant depuis 1960.


C’est un pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées et protégées dans treize parcs nationaux dont le parc national de la Lopé, inscrit au patrimoine mondial par l'UNESCO.


Une faible population, d'importantes ressources forestières et un pétrole abondant ont permis au Gabon d'être l'un des pays les plus prospères d'Afrique. C'est, en effet, le pays affichant l'indice de développement humain le plus élevé d'Afrique subsaharienne selon l'Organisation des Nations unies, disposant du deuxième revenu par habitant derrière la Guinée équatoriale et devant le Botswana. Le PIB a augmenté de plus de 6 % par an pour la période 2010-2012. Cependant, du fait de l'inégalité dans la répartition des revenus, une proportion importante de la population reste pauvre.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Histoire géologique et paléontologique


    • 1.2 Préhistoire et protohistoire


    • 1.3 Le peuplement du Gabon


    • 1.4 L'arrivée des Européens


    • 1.5 La colonisation française


    • 1.6 L'indépendance




  • 2 Politique


    • 2.1 La Françafrique


    • 2.2 Diplomatie et relations internationales




  • 3 Géographie


    • 3.1 Géographie physique


      • 3.1.1 Climat


      • 3.1.2 Topographie


      • 3.1.3 Principaux cours d'eau


      • 3.1.4 Faune et flore


        • 3.1.4.1 Faune, galerie photographique


        • 3.1.4.2 Flore, galerie photographique


        • 3.1.4.3 Parcs nationaux






    • 3.2 Géographie administrative


      • 3.2.1 Pays frontaliers


      • 3.2.2 Subdivisions






  • 4 Économie


    • 4.1 Généralités


    • 4.2 Secteurs économiques


    • 4.3 Transports


      • 4.3.1 Transport routier


      • 4.3.2 Transport ferroviaire


      • 4.3.3 Transport fluvial


      • 4.3.4 Transport aérien






  • 5 Population


    • 5.1 Langues


    • 5.2 Démographie


      • 5.2.1 Données sanitaires




    • 5.3 Éducation




  • 6 Culture


    • 6.1 Masques


      • 6.1.1 Lien externe




    • 6.2 Religions autochtones et importées


      • 6.2.1 Généralités


      • 6.2.2 Christianisme


      • 6.2.3 Islam


      • 6.2.4 Mouvements ésotérico-religieux




    • 6.3 Musique et danses


    • 6.4 Littérature


    • 6.5 Cinéma


    • 6.6 Sport




  • 7 Ordres et décorations du Gabon


  • 8 Personnalités gabonaises


    • 8.1 Politique


    • 8.2 Militaire


    • 8.3 Sport


    • 8.4 Musique


    • 8.5 Activistes




  • 9 Télécommunications


  • 10 Notes et références


  • 11 Voir aussi


    • 11.1 Bibliographie


    • 11.2 Filmographie


    • 11.3 Articles connexes


    • 11.4 Liens externes







Histoire |


Articles détaillés : Histoire du Gabon et Chronologie du Gabon.


Histoire géologique et paléontologique |


Article détaillé : Groupe fossile de Franceville.

Le Gabon recèle les traces de vie pluricellulaire les plus anciennes connues à ce jour (2018). Elles remontent à 2,1 milliards d'années et ont été découvertes dans le Francevillien de la région de Franceville en 2008[7],[8],[9]. En juin 2014, le CNRS annonce la découverte de nouveaux fossiles macroscopiques d'une taille allant jusqu'à 17 cm et confirme l'âge du gisement fossile à 2,1 milliards d'années[10].



Préhistoire et protohistoire |


Concernant l'aspect humain, il existe des traces d'un peuplement préhistorique du Gabon remontant à 400 000 ans et se poursuivant jusqu'à l'âge du fer. Les Pygmées actuels, qui seraient issus de ce peuplement, sont les premiers habitants connus de ce qui est actuellement le Gabon. Chasseurs cueilleurs, ils s'installent environ 5 000 ans avant notre ère. Une vague de peuplement bantoue leur succède. Les Bantous étant eux-mêmes partis il y a 5 000 ans de la zone sahélienne en voie d'assèchement, leur expansion vers le sud et l'est date d'environ 1 000 ou 2 000 ans avant notre ère[11],[12]. À la différence des Pygmées, les peuples bantous sont semi-sédentaires et pratiquent l'élevage ; ils maîtrisent aussi la métallurgie dès le Ier millénaire av. J.-C. Arrivés au Gabon, ils trouvèrent donc un peuplement pygmée sur place[13].



Le peuplement du Gabon |


Plus tard, les Mpongwes (des Bantous), s'installent entre le XIe siècle et le XVIIIe siècle dans la zone de l'actuelle province de l'Estuaire[13],[14]. Le peuplement du Gabon se poursuit jusqu'au XVIe siècle tant par le nord via la vallée de l'Ivindo (Mitsogos, Okandés, Bakotas…) que par le sud (Échiras, Punus, Balumbus, Bandjabis, Adoumas/Nzébis…) Les Fangs, eux aussi bantous[15], s'installent progressivement jusque dans le courant du XIXe siècle[16].



L'arrivée des Européens |


Le peuplement du Gabon se constitue donc par vagues successives d'immigration, jusqu'au XIXe siècle, de Pygmées puis plus massivement de Bantous, de nos jours majoritaires. C'est lors de ce processus qu'accostent, au XVe siècle, les premiers Européens, des Portugais. Le nom du Gabon lui vient de ces premiers colons ; Gabão en portugais signifie « caban », en rapport avec la forme de l'Estuaire qui borde les côtes de Libreville. D'après le dictionnaire de l'origine des noms et surnoms des pays africains d'Arol Ketchiemen[17], il est cependant fort probable que le nom « Gabon » ait été emprunté aux populations africaines locales.


Les Portugais, suivis des Hollandais, se livrent à la traite négrière, commerçant avec les chefs côtiers et notamment les Mpongwes, établis dans l'estuaire du Komos et les Orungus, implantés dans le delta de l'Ogooué. Les esclaves sont d'abord destinés aux plantations de Sao Tomé avant que ne se développe le commerce avec l'Amérique. Le commerce concerne aussi le caoutchouc, le bois, l'ivoire… Durant cette période, qui s'étend jusqu'au XIXe siècle, les Européens ne cherchent pas à pénétrer le pays ; ils établissent des implantations et des fortins dans la zone littorale et les relations avec l'intérieur du pays passent par les peuples côtiers[18],[19].



La colonisation française |


La France occupe le Gabon progressivement à partir du milieu du XIXe siècle, après un traité signé avec le « roi Denis », en 1839. Les explorateurs commencent à pénétrer l'hinterland (tels Paul Belloni Du Chaillu, qui donnera son nom au massif du Chaillu, ou Pierre Savorgnan de Brazza qui remonte le cours de l'Ogooué).


En 1886, le Gabon devient une colonie qui, dès 1888, est fusionnée avec celle du Congo sous le nom de Gabon-Congo puis, en 1898, de Congo français[20]. En 1904, à la suite d'un décret du 29 décembre 1903[21], le Gabon redevient une colonie distincte, le reste du Congo français formant les deux colonies du Moyen-Congo et d'Oubangui-Chari et le territoire militaire du Tchad[20]. En 1910, les colonies du Gabon et du Congo sont intégrées dans l'Afrique-Équatoriale française[20]. Durant la Seconde Guerre mondiale, le Gabon est, avec l'AEF, dans le camp de la France libre[22]. En 1946, le Gabon devient un territoire d'outre-mer[20].


En octobre 1958, la Communauté française étant nouvellement créée, le Conseil de gouvernement du Gabon, s'appuyant sur l'article 76 de la nouvelle Constitution de la Ve République (version de 1958), demande la transformation du Gabon en département français. Léon Mba, président du Gabon, charge Louis Sanmarco, administrateur colonial, de présenter la demande auprès du gouvernement métropolitain. Sanmarco reçoit une fin de non recevoir, le général de Gaulle n'y étant pas favorable, au grand dam de Léon Mba[23],[24].



L'indépendance |


Le 17 août 1960, comme la grande majorité des colonies françaises d'Afrique subsaharienne, le Gabon accède à l'indépendance. Indépendance contraire au souhait de son Premier ministre Léon Mba qui avait demandé à ce qu'il devienne un territoire d'outremer français[25] ; ce dernier en devient le premier président[1]. Il sera soutenu par la France qui assurera même militairement son maintien au pouvoir (intervention de l'armée française en 1964 à son profit)[26], cela jusqu'à son décès en 1967 où il est remplacé par son directeur de cabinet, Albert-Bernard Bongo, appelé par la suite « Omar Bongo Ondimba ».


Le président Bongo instaure le monopartisme avec la création du Parti démocratique gabonais. L'exploitation des richesses naturelles du pays (bois, minerais et surtout pétrole) assure une relative prospérité au Gabon ; le président Bongo devient un chef d'État très courtisé, notamment par la France qui en fait un de ses alliés africains les plus sûrs.


À la fin des années 1980, la chute du cours du pétrole plonge le Gabon dans une grave crise économique, incitant la population à multiplier les revendications sociales et politiques[27]. Une conférence nationale pour refonder le pays est ouverte en 1990 qui débouche finalement sur le rétablissement du multipartisme[28].


Malgré cette certaine démocratisation, la situation économique du pays n'évolue guère tandis qu'Omar Bongo et son parti présidentiel se maintiennent au pouvoir. Ali Bongo succède à son père à la mort de celui-ci en 2009[29].



Politique |


Article détaillé : Politique au Gabon.



Le président Omar Bongo Odimba en 2004.




Le président Ali Bongo Ondimba en 2010.


Le Gabon a un régime hybride. Il comporte à la fois les caractéristiques du régime présidentiel et de celui dit parlementaire. Le premier président de la République gabonaise est Léon Mba en 1960. Omar Bongo devient le deuxième président de la République gabonaise en 1967, à la mort de Léon Mba. Il est alors, à 32 ans, le plus jeune chef d'état au monde[22]. Il restera au pouvoir de 1967 jusqu'à son décès en 2009. Entre 1968 et 1990, le pays est sous le régime du parti unique, le Parti démocratique gabonais (PDG).


En 1973, Omar Bongo, candidat unique, est élu à l'issue de la première élection présidentielle organisée dans le pays. Toujours candidat unique, il est réélu en 1979 et 1986.


Une conférence nationale se tient en mars-avril 1990. À l'issue de celle-ci, d'importantes réformes politiques sont adoptées, dont la création d'un sénat national, la décentralisation des finances, la liberté de rassemblement et de la presse, l'abolition du visa de sortie obligatoire et le multipartisme. Les premières élections législatives multipartites en presque trente ans ont lieu en septembre-octobre 1990[28].


Après cette conférence nationale, dans le cadre d'élections où il n'est plus seul candidat, Omar Bongo est de nouveau élu en 1993, 1998 et 2005, quoique dans des conditions souvent contestées[28].


Il meurt le 8 juin 2009, à l'âge de 73 ans, sans successeur désigné[30]. L'intérim est assuré par la présidente du Sénat, Rose Rogombé, jusqu'à l'élection anticipée de 2009[31].


Le 3 septembre 2009, Ali Bongo, ministre de la Défense et fils d'Omar Bongo Ondimba, devient le troisième président du Gabon, élu à l'occasion d'un scrutin majoritaire à un tour[32], avec 41,79 % des suffrages exprimés, soit environ 141 000 voix sur un total de 800 000 électeurs inscrits. Il devance Pierre Mamboundou, crédité de 25,64 % des voix, et André Mba Obame, le nouveau chef de l'opposition gabonaise et ancien ministre de l'Intérieur[29]. Les résultats sont fortement contestés et suite aux fort soupçons de fraude, des émeutes éclatent et sont violemment réprimés par les forces de l'ordre, fidèles au pouvoir[33].


Depuis, le président Bongo prône le concept de « Gabon émergent », politique visant notamment à la diversification de l'économie afin de diminuer sa dépendance aux cours mondiaux du pétrole[34]. En 2018, cela ne s'est pourtant pas concrétisé, notamment du fait de la baisse des cours du pétrole et d'investissements peu judicieux tandis le chômage des jeunes reste élevé[35].


Le 31 août 2016, la commission électorale annonce qu'Ali Bongo remporte le scrutin à cinq mille voix près. L'opposition dénonce immédiatement ces résultats. Des émeutes encore plus violemment réprimées que celles de 2009 éclatent, avec comme point d'orgue l'attaque du quartier général de l'opposition par la garde présidentielle qui fait de nombreux morts. Le 24 septembre 2016, Ali Bongo est proclamé vainqueur par la Cour constitutionnelle avec 50,66 % des voix, suivi de Jean Ping avec 47,24 % des suffrages.


Le 2 février 2017, le Parlement européen adopte une résolution déclarant que les résultats de la présidentielle « manquent de transparence » et sont « extrêmement douteux »[36].



La Françafrique |


Article détaillé : Françafrique.

L'expression « Françafrique » désigne le système de relations (économiques, politiques, militaires…) et les réseaux d'influence utilisés par la France pour son action en Afrique, essentiellement auprès de ses ex-colonies. Le Gabon est considéré comme un des symboles de la Françafrique[37],[38],[39], les deux pays entretenant des liens très étroits ; ils sont liés par de nombreux accords[40] et, particulièrement, un accord de défense[41]. Le Gabon, à Libreville et Port-Gentil, abrite une des dernières bases permanentes françaises en Afrique, celle du 6e bataillon d'infanterie de marine, forte de 1 000 soldats[42],[43]. Économiquement, l'entreprise Total est le principal producteur de pétrole du pays[44] ; la France, réciproquement, reste le principal fournisseur du Gabon[45].


L'affaire Elf, datant de 1994, qui éclate en France et ne tarde pas à éclabousser Omar Bongo et son entourage[46], ou « l'affaire des biens mal acquis » de 2007[47],[48] sont considérées comme représentatives de la face sombre du système « Françafrique »[49],[50],[51].



Diplomatie et relations internationales |


Du fait du poids économique de son pays et de la longévité du président Omar Bongo à son poste, qui lui a permis d'entretenir des relations suivies avec les dirigeants internationaux, le Gabon occupe une place non négligeable dans la diplomatie africaine, voire au-delà[52],[53]. Le pays s'est investi dans les conflits entre le Tchad et la Libye, en Angola, Namibie… et, plus récemment, dans le conflit syrien ou en Centrafrique, y compris militairement[54].


Le Gabon est membre de plusieurs organisations internationales dont les Nations unies, l'Union africaine, la CEMAC, la CEEAC[55], la Francophonie[56] et l'OCI[57].



Géographie |


Voir l'article détaillé Géographie du Gabon


Géographie physique |



Climat |


Le Gabon est situé en Afrique centrale[58], à hauteur de l'équateur. Son climat est de type équatorial, chaud et humide, avec une alternance de saisons sèches et de saisons des pluies au cours de l'année. On distingue deux saisons humides (février-mai, grande saison des pluies et septembre-décembre, petite saison des pluies) et deux saisons sèches (mai-septembre, grande saison sèche et décembre-janvier, petite saison sèche).


Les températures moyennes sont comprises entre 21 °C au sud-ouest du pays (Port-Gentil, Lambaréné, Mouila, Tchibanga, Mayumba) et 27 °C sur la côte et à l'intérieur du pays[59]. Les extrêmes vont de 18 °C à 36 °C[60]. Les précipitations varient de 1 500 mm au nord-est et dans les régions de savane à 3 300 mm au nord-ouest et au sud-ouest[61]. Le taux d'humidité atmosphérique est en moyenne de 85 %, il peut atteindre 100 % en saison des pluies[62].



Topographie |




Topographie du Gabon.


On distingue trois types de relief[59] :



  • les plaines côtières (larges de 20 à 300 km) à l'ouest du pays ; les plaines et dépressions (plaines karstiques de la Nyanga et de la Ngounié, plaine de la Lopé, plaines de la région des Lacs, aux alentours de Lambaréné) ; les deltas maritime et intérieur de l'Ogooué.

  • les massifs montagneux qui comprennent les monts de Cristal au nord-est de Libreville, le massif du Chaillu au centre (culminant à 1 020 mètres au mont Milondo) et le massif du Mayombe qui s'étend sur 800 km parallèlement à la côte de l'Atlantique[63] ;

  • les plateaux et collines. Le plus grand ensemble de plateaux est localisé au nord-est (Woleu-Ntem et Ogooué-Ivindo) ; les plateaux Batéké, à l'est de la province du Haut-Ogooué, présentent un paysage de savane au milieu de la forêt[64].


Selon les estimations, 77 à 85 %[65] du territoire est recouvert par la forêt. Le Gabon possède ainsi le plus fort taux de superficie forestière par habitant en Afrique[66],[67].


La longueur du littoral est de 885 km[5].


Le point culminant du Gabon est le mont Bengoué, 1 070 mètres, 0° 57′ 38″ N, 13° 40′ 54″ E, dans le nord-est du pays dans la province de l'Ogooué-Ivindo[68].


Article détaillé : Forêt du bassin du Congo.



Principaux cours d'eau |




Hydrographie du Gabon.







































Nom
Type
Longueur
Bassin ou sous-bassin

Ogooué
fleuve
1 200 km
215 000 km2

Ivindo
rivière
500 km
59 000 km2

Ngounié
rivière
300 km
33 100 km2

Nyanga
fleuve
600 km
22 000 km2

Komo (ou Como)
fleuve
230 km
5 000 km2


Le bassin hydrographique de l'Ogooué couvre l'essentiel du territoire gabonais. C'est la raison pour laquelle cinq des neuf provinces administratives portent son nom. L'Ivindo, qui draine le quart nord-est du pays, et la Ngounié en sont les principaux affluents.


Le second bassin versant est celui de la Nyanga, le fleuve le plus méridional du pays. Le troisième est celui du Komo, qui prend source en Guinée équatoriale. C'est son estuaire, où est installée Libreville, qui a d'abord attiré les Européens au Gabon, plutôt que le delta marécageux de l'Ogooué.


Le Ntem, au nord, sert partiellement de frontière avec le Cameroun[69],[70].




Faune et flore |


La faune et la flore du Gabon sont remarquables car la forêt équatoriale y est encore relativement bien préservée. Un grand nombre d'espèces animales et végétales sont protégées[71]. La biodiversité gabonaise est sans doute l'une des plus élevées de la planète[72] avec « 700 espèces d’oiseaux, 98 espèces d’amphibiens, entre 95 et 160 espèces de reptiles, près de 10 000 espèces de plantes, plus de 400 essences forestières et 198 espèces différentes de mammifères[73]. » On y trouve de nombreuses espèces animales rares (le pangolin du Gabon, le picatharte…) ou endémiques (cercopithèque à queue de soleil…).


Le pays est une des réserves de faune les plus variées et les plus importantes d’Afrique[74] : c'est un important refuge pour les chimpanzés (dont le nombre est estimé, en 2003, entre 27 000 et 64 000[75]) et les Gorilles (35 000 recensés en 1983[76]). La « Station d'études des gorilles et chimpanzés » à l'intérieur du parc national de la Lopé[77],[78] se consacre à leur étude.


Il abrite aussi plus de la moitié de la population des éléphants de forêt d'Afrique[79] avec 22 000 individus (2005) dans le parc national de Minkébé[80].



Faune, galerie photographique |



Perroquet stylisé sur la gouverne arrière d'un boeing d'Air Gabon.


L'emblème animal du Gabon est le perroquet gris ; il figurait sur les avions de la défunte compagnie nationale Air Gabon[81] et il est celui de La Poste gabonaise depuis 2007.





Flore, galerie photographique |

L'arbre typique du pays est l'Okoumé[82].




Parcs nationaux |

À l'occasion du sommet de la Terre, à Johannesbourg, en 2002, le Gabon a annoncé la création d'un réseau de 13 parcs nationaux, couvrant au total plus de 10 % du territoire du pays[66],[83]. Le parc national de la Lopé est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[84].
























































































Parc national
Province
Superficie
Type de paysage

Akanda

Estuaire
540 km2
Mangrove

Birougou

Ngounié, Ogooué-Lolo
690 km2
Montagne

Ivindo

Ogooué-Ivindo
3 000 km2
Forêt équatoriale

Loango

Ogooué-Maritime
1 550 km2
Côte sableuse

Lopé

Ogooué-Ivindo
4 970 km2
Forêt et savane

Mayumba

Nyanga
970 km2
Côte sableuse

Minkébé

Woleu-Ntem
7 560 km2
Forêt équatoriale

Monts de Cristal

Estuaire
1 200 km2
Montagne

Moukalaba-Doudou

Nyanga
4 500 km2
Forêt équatoriale

Mwagna

Ogooué-Ivindo
1 160 km2
Forêt équatoriale

Plateaux Batéké

Haut-Ogooué
2 050 km2
Forêt équatoriale

Pongara

Estuaire
870 km2
Mangrove, côte sableuse

Waka

Ngounié
1 070 km2
Montagne




Gabon location map.svg



Localisation de la ville

Libreville


Estuaire

Haut-Ogooué

Moyen-Ogooué

Ngounié

Nyanga

Ogooué-Ivindo

Ogooué-Lolo

Ogooué-Maritime

Woleu-Ntem

Redpoint2.svg

Parc national
d'Akanda

Redpoint2.svg

Parc national
de Birougou

Redpoint2.svg

Parc national
d'Ivindo

Redpoint2.svg

Parc national
de Loango

Redpoint2.svg

Parc national
de Mayumba

Redpoint2.svg

Parc national
de la Lopé

Redpoint2.svg

Parc national
de Minkébé

Redpoint2.svg

Parc national
des Monts de Cristal

Redpoint2.svg

Parc national de
Moukalaba-Doudou

Redpoint2.svg

Parc national
de Mwagna

Redpoint2.svg

Parc national
des plateaux Batéké

Redpoint2.svg

Parc national
de Pongara

Redpoint2.svg

Parc national
de la Waka

Redpoint2.svg

Réserve de
Wonga Wongué




Source : « Agence nationale des parcs nationaux »



Géographie administrative |



Pays frontaliers |


Les frontières terrestres du Gabon sont de 2 551 km et se décomposent comme suit : 1 903 km de frontière commune avec la république du Congo, 350 km avec la Guinée équatoriale et 298 km avec le Cameroun[5].



Subdivisions |


Article détaillé : Provinces du Gabon.

Le Gabon est divisé en 9 provinces, dirigées chacune par un gouverneur, elles-mêmes subdivisées en départements dépendant d'un préfet et, parfois, en districts, dépendant d'un sous-préfet[85].







Carte du Gabon


 v · d · m 


Équateur

Estuaire

Haut-Ogooué

Moyen-Ogooué

Ngounié

Nyanga

Ogooué-Ivindo

Ogooué-Lolo

Ogooué-Maritime

Woleu-Ntem


Localisation de la ville

Franceville



Localisation de la ville

Koulamoutou



Localisation de la ville

Lambaréné



Localisation de la ville

Libreville



Localisation de la ville

Makokou



Localisation de la ville

Mouila



Localisation de la ville

Oyem



Localisation de la ville

Port-Gentil



Localisation de la ville

Tchibanga


mont Bengoué

mont Bengoué
mont Bengoué

mont Milondo

mont Milondo
mont Milondo

mont Iboundji

mont Iboundji
mont Iboundji

Guinée équatoriale

République du Congo

Cameroun





Numérotation des provinces du Gabon


Provinces (chef-lieu entre parenthèses)



  1. Estuaire (Libreville)


  2. Haut-Ogooué (Franceville)


  3. Moyen-Ogooué (Lambaréné)


  4. Ngounié (Mouila)


  5. Nyanga (Tchibanga)


  6. Ogooué-Ivindo (Makokou)


  7. Ogooué-Lolo (Koulamoutou)


  8. Ogooué-Maritime (Port-Gentil)


  9. Woleu-Ntem (Oyem)






Économie |


Article détaillé : Économie du Gabon.


Généralités |


Le Gabon est un pays au sous-sol très riche. Il exporte du manganèse, du pétrole (il adhère à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1975 et s'en retire en 1995[22] puis réintègre l'organisation en 2016[86]), du gaz, du fer, du bois et bien d'autres produits de son sol et de son sous-sol depuis longtemps. L'exploitation des mines d'uranium de Mounana, situées à 90 km de Franceville, a été interrompue en 2001 du fait de l'arrivée sur le marché mondial de nouveaux concurrents[87],[88]. La relance de l'exploitation de ses importants gisements d'uranium est aujourd'hui d'actualité. Le train de Franceville à Libreville (le Transgabonais) exporte, depuis les années 1980, les ressources des mines de manganèse, d'uranium et de fer situées à Moanda. Les gisements ferreux de Bélinga au nord-est de Makokou, dont les réserves sont estimées à un milliard de tonnes[89], ne sont pas encore exploités[90],[91],[92]. Cependant, globalement, la « manne pétrolière » n'a que très partiellement servi à moderniser le pays et à diversifier l'économie.


Le pays possède l'indice de développement humain le plus élevé d'Afrique subsaharienne[93]. Il dispose, pour ce qui concerne l'Afrique continentale, du deuxième revenu par habitant derrière la Guinée équatoriale et devant le Botswana[94]. Le PIB par habitant est relativement élevé, ≈ 15 à 16 000 $ US[95] avec le 73e rang mondial. Et, quoique touché par la crise internationale de 2009, le PIB gabonais a, depuis, augmenté de plus de 6 % par an pour la période 2010-2012[5].


Cependant, du fait de l'inégalité dans la répartition des revenus, une proportion importante de la population reste pauvre. Le PIB en parité de pouvoir d'achat place le pays à la 113e place[5] et la Banque mondiale estime qu'en 2005 un tiers de la population est touché par la pauvreté[96]. Du point de vue social, « Le Gabon est confronté au paradoxe socio-économique d’appartenir de par son PIB par tête au groupe des Pays à Revenus Intermédiaires (PRI) tout en s’apparentant de par ses indicateurs sociaux au groupe des Pays les moins avancés (PMA) »[97],[34] sachant que le pays connaît en outre un taux de chômage élevé, à 27 % de la population active en 2012[95].



Secteurs économiques |


Les hydrocarbures représentent près de 50 % du PIB, 60 % des recettes fiscales et 80 % des exportations[98]. Shell Gabon et Total Gabon assurent 60 % de la production[99]. La ville de Port-Gentil et ses environs (cap Lopez) concentrent la majeure partie des activités pétrolières (raffinage, oléoduc, terminal pétrolier)[100].


Le deuxième secteur économique, en poids dans le PIB, est celui du bois[101], qui représente 13 % des exportations et 60 % des recettes d'exportation hors pétrole. C'est, après l'État, le premier employeur du pays, avec 28 % de la population active[102]. Il y a une soixantaine d'essences de bois exploitées, l'okoumé et l'ozigo étant les deux principales. Le Gabon est le second producteur mondial d'okoumé (après le Cameroun) et le premier exportateur mondial[103]. Depuis le 1er janvier 2010[104], le Gabon interdit l’exportation des grumes pour favoriser la transformation locale du bois[105],[106].


Le troisième secteur économique est celui des minerais, notamment le manganèse, qui représente 4 % du PIB et 6 % des exportations du pays[107]. Le Gabon est le deuxième producteur mondial de manganèse, après la Chine[92].


L'agriculture gabonaise est peu développée, l'essentiel de la production agricole est vivrière. Le secteur agricole représente, en 2007, 3,5 % du PIB[108]. Il existe une filière cacao-café héritée de la période coloniale ; elle est en déclin constant depuis les années 1970[109]. La production de caoutchouc s'est stabilisée depuis le milieu des années 1990 mais le niveau de production est très faible (l'ordre de grandeur est de 1 à 20) par rapport aux principaux producteurs[110]. L'élevage est, quant à lui, essentiellement « villageois », commercialisé sur place[111]. Enfin le potentiel halieutique du Gabon est élevé, mais sous-exploité ; les Gabonais sont les plus gros consommateurs de poisson par habitant de la sous-région et la pêche ne couvre qu'un tiers des besoins[112],[113].



Transports |


La prédominance des forêts au Gabon est telle que la problématique du transport, tant pour les personnes que pour les marchandises, est un sujet crucial pour le pays et son économie. Les cours d'eau ont toujours été le principal moyen de communication dans l'inextricable végétation car la navigation aérienne est très coûteuse, le réseau routier est limité et le chemin de fer (le Transgabonais) se résume à une seule ligne.


Cela fait que l'Ogooué reste une importante voie d'évacuation pour l'okoumé[114] et que les deux principales villes du pays, Libreville et Port-Gentil, ne sont pas reliées par route, sa construction devant s'achever en 2017[115],[116].



Transport routier |


Article détaillé : Routes du Gabon.

La densité et la qualité du réseau routier gabonais sont très faibles. L'Afrique a la densité la plus faible du monde[117] et la densité du réseau gabonais est inférieure de plus de la moitié à celle du continent dans son ensemble (Afrique 81,5 km pour 1 000 km2, Gabon 34,26[118]). Le réseau routier est estimé à 9 170 km dont environ 10 % est bitumé (1 055 km) ; parmi ces routes bitumées, moins de 20 % sont considérées comme en bon état[119].



Transport ferroviaire |


Le Transgabonais, long de 669 km, construit entre 1978 et 1986, est essentiellement dédié aux matières premières extraites dans l'Est du pays, dans la région de Franceville. Il permet d'acheminer le minerai jusqu'au port d'Owendo. Sa construction a aussi bénéficié aux exploitants de bois, le train « lourd » comportant jusqu'à 270 wagons, étant bien adapté au transport pondéreux[120]. La mise en exploitation du gisement de fer de Bélinga devrait s'accompagner de la création d'un nouvel axe ferroviaire reliant Bélinga à Booué, gare du Transgabonais et, par ailleurs, porte d'entrée du parc national de la Lopé[121],[122],[123].



Transport fluvial |


Le transport fluvial est opéré essentiellement à partir des ports d'Owendo, près de Libreville et de Port-Gentil car c'est là que convergent les marchandises de ce pays tourné vers la mer pour son commerce extérieur.


Le transport fluvial et maritime de passagers se concentre essentiellement sur les liaisons Libreville - Port-Gentil (via l'océan, du fait de l'absence de route) et sur la desserte régionale de la zone des lacs (département d'Ogooué et des Lacs) aux alentours de Lambaréné[124],[120]. La longueur des voies navigables est estimée à 1 600 km en 2010[5].



Transport aérien |


Le Gabon dispose de trois aéroports internationaux : l'aéroport de Libreville, celui de Port-Gentil, celui de Franceville ainsi que de soixante aérodromes locaux dont trente à vocation commerciale[125],[126].



Population |



Langues |


Article détaillé : Langues au Gabon.



Pancarte en français au musée national de Libreville.


La langue officielle du Gabon est le français. La population y est estimée à 80 % francophone[127],[128]. Il s'agit de la plus forte proportion de tous les pays du continent africain. Le Gabon est membre de plein droit de l'Organisation internationale de la francophonie[56] de même que de l'Assemblée parlementaire de la francophonie[129].


Avant la Seconde Guerre mondiale très peu de Gabonais avaient appris le français et presque tous ceux qui connaissaient le français travaillaient alors dans l'administration coloniale. Après la guerre, la France introduit l'éducation primaire pour tous dans toutes ses colonies africaines et le recensement de 1960 montre que 47 % des Gabonais de plus de quatorze ans parlent le français alors que seulement 13 % savent lire et écrire dans cette langue. Dans les années 1990, le taux d'alphabétisation atteint environ 60 %. Le français est la langue maternelle d'un tiers des Gabonais.


Plus de 10 000 Français vivent au Gabon[130] et la France prédomine dans les relations extérieures du Gabon, économiquement et culturellement parlant.


Le Gabon abrite la première station de radio internationale du continent africain, Africa no 1, qui diffuse ses émissions en français. Les émetteurs sont installés à Moyabi, à 600 km au sud de Libreville[131].


Une cinquantaine de langues bantoues[132] ainsi que le baka, langue pygmée, sont pratiquées au Gabon[133].


Le Gabon compte près d'une cinquantaine d'ethnies. Aucune des ethnies gabonaises n'est majoritaire, mais les plus importantes au point de vue numérique sont les Fangs (ou Ekangs) (32 %), les Mpongwès (sous-groupe Myènès) (15 %), les Obambas (ou Mbédés) (14 %) et les Punus (12 %)[132].


Viennent ensuite les Guisirs (ou Échiras), les Vilis, les Nzebis (ou Banzebis ou Ndzebis), les Bakotas (ou Kotas, Ikotas ou Ba-Kotas), les Vungus, les Massangos (ou Massangus), les Tékés, les Myènès, etc. D'autres ethnies comptent seulement quelques centaines d'individus[134]. Culturellement, certaines sont amenées à se fondre progressivement dans la masse et à perdre leur langue et leurs particularités.


Il est difficile de donner une liste exhaustive d'ethnies car certaines ne sont que des sous-ensembles d'autres groupes et tout dépend du niveau de détail utilisé.


Plusieurs noms ou orthographes peuvent apparaître pour désigner la même ethnie. En effet, le préfixe Ba est souvent la marque du pluriel dans les langues bantoues si bien que « Bapunu » et « Punu » désignent la même ethnie, envisagée au pluriel ou au singulier. On peut aussi trouver une forme plus ou moins francisée du même nom ; « Punu » et « Pounou » sont un seul et même mot différemment orthographié[135].




Démographie |


Voir l'article détaillé Démographie du Gabon

Le Gabon fait partie de la « zone de sous-peuplement » de l'espace Gabon-Congo avec une densité de population très faible (5,7 hab./km2 contre 37 hab./km2 pour l'ensemble du continent africain) et une fécondité sensiblement inférieure à la moyenne : en 2010 l'indice synthétique de fécondité était de 4,6[137] et le taux de croissance annuelle de 2 %, contre 5,8 et 2,8 % pour l'Afrique subsaharienne[138],[139].


Cette faible fécondité, notamment dans l'est du pays, a été une des raisons de la création du « Centre international de recherches médicales de Franceville » en 1979[138],[139],[140].


Le paradoxe de ce pays peu peuplé est que la moitié de sa population vit dans les deux grandes villes (Libreville et Port-Gentil) ce qui donne au Gabon l'un des plus forts taux d'urbanisation de l'Afrique avec une concentration de peuplement élevée. En comparaison, à l'intérieur du pays, la densité hors agglomération est similaire à celle des pays désertiques sahariens, inférieure à 2 hab./km²[141].











































































































Pyramide des âges du Gabon en 2010 (milliers)
Hommes Classe d’âge Femmes



90-94





85-89





80-84





75-79





70-74




12 

65-69

12 



16 

60-64

16 



22 

55-59

22 



26 

50-54

26 



32 

45-49

31 



37 

40-44

37 



44 

35-39

45 



53 

30-34

53 



63 

25-29

63 



74 

20-24

73 



86 

15-19

85 



87 

10-14

86 



89 

5-9

87 



94 

0-4

92 





Source des graphiques[142] U.N. World Population Prospects, révision 2012.






  • Population : 0−14 ans : 42,2 % ; 15−64 ans : 54 % ; + 65 ans : 3,9 %


  • Taux de migration : 0 % (en 2007), -0,2 % (est. 2013[5])




Données sanitaires |


L'indicateur sanitaire le plus préoccupant est le taux de mortalité infantile qui s'établit à 51 décès/1 000 naissances normales en 2010[142]. Le programme des Nations unies pour le développement constate que, parmi les huit objectifs du millénaire, c'est celui qui a le moins progressé[143].


La prévalence du SIDA est, à l’instar de l’ensemble de l'Afrique, élevée, avec, en 2012, un taux de 4,1 % de personnes infectées dans la tranche d'âge 15−49 ans[144],[145]. Ce taux est cependant en baisse constante depuis le maximum historique constaté en 2008[146],[147].


L'état sanitaire global du Gabon s’améliore, l'OMS constatant qu'« on assiste vraisemblablement à une transition du profil national vers un poids des maladies non transmissibles surpassant celui des maladies transmissibles[148] ».



  • Espérance de vie des hommes : 61 ans (2009)[149]

  • Espérance de vie des femmes : 63 ans (2009)[149]

  • Taux de croissance de la population : 1,9 % (en 2010)[150]

  • Taux de natalité brut : 27  (en 2009)

  • Taux de mortalité brut : 9,14  (est. 2011)[151]




Éducation |


Article principal : Éducation au Gabon.

Parmi les objectifs du millénaire, ceux concernant l'éducation (« Assurer l'éducation primaire pour tous ; promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes ») sont en passe d'être atteints. En 2010, le « taux net de scolarisation dans le primaire » atteint 94,7 % en 2010 et « l'indice de parité entre sexes (IPS) dans l’enseignement primaire » s'établit à 96,7 % (2005)[152]. Le taux global d'alphabétisation de la population est un des plus élevés de la région à 85,4% (en 2005)[153],[154]. En revanche, au niveau secondaire, l'efficacité du système d'enseignement est faible « marqué par des taux de redoublement (31 %) et d’abandons et d’exclusions élevés (20,1 % de taux d’exclusion), tout comme les résultats aux
examens nationaux (23 % de réussite au BEPC et 30 % au baccalauréat en 2007)[155] »
.



Culture |


Voir l'article détaillé Culture du Gabon


Masques |


Article détaillé : Masque gabonais.



Masque punu.


Les masques traditionnels ont une part importante dans la culture gabonaise. Chaque ethnie a ses propres masques aux significations et utilisations variées[156],[157]. Ils sont fréquemment utilisés dans les cérémonies traditionnelles[158] (mariage, naissance, deuil, etc.) Les plus connus et les plus prisés sur les grands marchés de l'art sont les masques tékés, obambas, kotas, punus et fangs que l'on retrouve dans de grands musées européens, nord-américains et asiatiques[159],[160].



Lien externe |


Site du « Musée national des Arts et Traditions du Gabon »



Religions autochtones et importées |



Généralités |


Avant la colonisation, les peuples du Gabon partageaient des croyances animistes caractérisées par des mythes et des rites variés mais ayant comme points communs le culte des ancêtres, dont l'esprit pouvait toujours influer sur l'existence des vivants, et le recours aux fétiches[161],[162]. Il y eut, à partir du XIXe siècle, une véritable compétition entre missionnaires catholiques et protestants pour évangéliser les Gabonais[163],[164]. En pratique, beaucoup de personnes associent aujourd'hui une foi chrétienne et d'anciennes croyances autochtones. Il faut noter le succès au Gabon de toutes sortes d'Églises, notamment évangéliques, inspirées de modèles américains ou africains[165].



Christianisme |




Église Saint-Michel de Nkembo à Libreville.


La population est estimée à 75 % catholique, 20 % protestante[166].


L'Église catholique gabonaise est sous l'égide de Mgr Basile Mvé Engone, archevêque métropolitain de Libreville (depuis avril 1998)[167] et dont dépendent[168] quatre autres diocèses gabonais et un vicariat apostolique. D'abord diocèse en 1955, il a été érigé en archidiocèse métropolitain (pour tout le Gabon) en 1958[169]. De très nombreuses associations sont reliées à celui-ci.


Concernant la frange traditionaliste, la mission de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X a été créée en 1986[170],[171].



Islam |


L'Islam au Gabon concerne 1 à 12 % de la population.


Il existe dans le pays une minorité musulmane[172] composée essentiellement d'immigrés d'Afrique de l'Ouest[173]. Le président gabonais, Ali Bongo est devenu musulman, comme son père, Omar Bongo[174], converti en 1973[175].



Mouvements ésotérico-religieux |


Articles connexes : Liste d'obédiences maçonniques, École de la Rose-Croix d'Or et Antiquus Mysticusque Ordo Rosae Crucis.

En marge des pratiques religieuses, à mi-chemin entre ésotérisme et réseau d'influence, on peut mentionner l'existence de la franc-maçonnerie au Gabon qui compte un nombre notable d'adeptes dans les milieux dirigeants. Il existe une « Grande Loge du Gabon », appartenant à la même obédience que la GNLF (Grande Loge nationale française) et un « Grand rite équatorial gabonais »[176].


Il existe aussi un mouvement rosicrucien au Gabon[177],[178].


Les rites et traditions mystiques ethniques, en lien avec la symbolique des masques, de la musique et des danses sont encore très présents au Gabon, particulièrement le Bwiti qui s'est largement diffusé[179].




  • Bwiti[180],[181]


  • Ndjembé[182]


  • Ndjobi[183],[184]


  • Mouiri ou mwiri[185],[186]


  • Mvett[187],[188]


  • Byeri[189],[190]


  • Ikokhou[191]


Source : André Raponda-Walker et Roger Sillans (préf. Théodore Monod et Hubert Deschamps), Rites et croyances des peuples du Gabon : essai sur les pratiques religieuses d'autrefois et d'aujourd'hui, Paris, Présence africaine, coll. « Enquêtes et études », 1962.



Musique et danses |


Voir l'article détaillé Musique gabonaise

La musique gabonaise plonge ses racines dans la musique traditionnelle. La musique d'aujourd'hui est un mélange de sonorités traditionnelles et modernes[192]. Les danses typiques gabonaises sont l'ingwala de l'ethnie Nzebi, l'eko de l'ethnie Fang, l'ikokou[191] et le mbouanda des Punus ainsi que les danses mpongwè et téké[193]. En 2016, afin de valoriser ce patrimoine, une association socioculturelle décide d'organiser le tournoi des 9 provinces, le premier concours de danses traditionnelles africaines au Gabon, dans les vestiges du CICIBA[194].




Littérature |


Pays de culture orale jusqu'au XXe siècle, le Gabon est riche d'épopées traditionnelles, telles le mvett chez les Fangs[195],[196], ou bien l'ingwala chez les Nzebis que certains conteurs s'efforcent de maintenir vivantes. André Raponda-Walker (1871-1968) a publié une anthologie de Contes gabonais, recueillis au cours de sa longue existence auprès d'une vingtaine d'ethnies[197].


S'essayant d'abord à la poésie (Ndouna Depenaud, Wisi Magangue-Ma-Mbuju, Georges Rawiri), les écrivains gabonais n'abordent le roman qu'à partir des années 1970 et surtout 1980. Ainsi Histoire d'un enfant trouvé de Robert Zotoumbat, Oncle Mâ, Le bruit de l'héritage (qui a d'ailleurs été un livre à succès) et La vocation de dignité de Jean Divassa Nyama. Depuis les années 1990, les femmes se sont mises à l'écriture et Justine Mintsa, par exemple, a atteint une certaine renommée internationale[198]. Bessora, quant à elle, commence à publier à la fin des années 1990 et reçoit des prix littéraires pour Les taches d'encre (2001) et Cueillez-moi jolis messieurs… (2007)[199].


Entre autres sujets, la littérature gabonaise aborde les thèmes de la place de la femme dans la société et des contradictions entre culture traditionnelle et modernité. On peut noter aussi le court roman de Freddy-Hubert Ndong Mbeng, Les matitis, qui dessine avec beaucoup de réalité la vie un peu difficile des jeunes à Libreville au début des années 1990. Dans La mouche et la glu[200], Maurice Okoumba-Nkoghé présente un amour impossible entre deux jeunes gens[201].


Depuis une dizaine d'années un nouveau genre de littérature se développe au Gabon, la nouvelle. Genre peu connu dont Jean Juste Ngomo est le fer de lance. Il a déjà à son actif deux livres composés d'une trentaine de nouvelles (Nouvelles d'Ivoire et d'outre-tombe, Nouvelles du Como et de nulle part[202]). Son inspiration est directement puisée dans le mysticisme, l'épouvante et le fétichisme gabonais[203],[204].



Cinéma |


Comme celui d'autres pays africains, le cinéma gabonais souffre d'un manque de moyens financiers[205], du petit nombre de salles de projection disponibles dans le pays (qui préfèrent, d'ailleurs, diffuser de grandes productions commerciales) et d'un manque de public[206],[207]. C'est encore à l’Institut français du Gabon (ex « centre culturel français de Libreville »[208]), qui possède une salle de projection, qu'on a le plus de chances de voir un film gabonais[209].


Néanmoins, un certain nombre de films, principalement des courts-métrages, ont été produits depuis les années 1970. Plusieurs cinéastes gabonais ont d'ailleurs été primés au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Il s'agit de Philippe Mory qui tourne en tant que réalisateur en 1971 le premier long-métrage gabonais, Les tam-tams se sont tus. Considéré comme un précurseur et comme le père du cinéma gabonais, il joue son premier grand rôle dans le film français On n'enterre pas le dimanche (prix Louis-Delluc 1959) de Michel Drach, qui fait de lui une vedette internationale. Il est ainsi le premier comédien d'Afrique noire à tenir un rôle principal dans un film français[210],[211].


Le FESPACO reconnaîtra aussi Pierre-Marie Dong en 1972 et 1973 pour des courts-métrages, Imunga Ivanga pour son film Dolè et Henri Joseph Koumba Bibidi pour Les couilles de l'éléphant (meilleure musique) en 2001 ; ce dernier film sera un grand succès africain, diffusé dans au moins huit autres pays[212]. Imunga Ivanga reçoit le Tanit d'or (en) des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) pour Dolè[213]. En 2013, le FESPACO consacre une journée à une rétrospective du cinéma gabonais[214].


Un feuilleton produit en 1994 pour la télévision gabonaise, l'Auberge du Salut, a connu un réel succès dans le pays et a été diffusé dans d'autres pays d'Afrique (Côte d'Ivoire et Burkina Faso).


Le CENACI (Centre national du Cinéma gabonais), devenu en 2010 l'IGIS (Institut gabonais de l'image et du Son), dirigé jusqu'en 2009 par Charles Mensah puis par Imunga Ivanga[215], s'efforce de soutenir la production de films de réalisateurs gabonais[216].



Sport |


Le football est le premier sport au Gabon. Le pays dispose d'un championnat professionnel de football à 14 clubs, la LINAF[217]. En 2011, le Gabon est champion d'Afrique de football des moins de 23 ans[218]. En 2012, il co-organise la coupe d'Afrique des nations de football avec la Guinée équatoriale ; il atteint le stade des quarts de finale[219]. Le Gabon accueille la Coupe d'Afrique des nations de football 2017[220].


Une palette d'autres sports existe dans le pays, tels l'athlétisme, le basket-ball, la boxe et les sports de combat[221], le cyclisme, avec la Tropicale Amissa Bongo, compétition internationale équivalent à un « Tour du Gabon cycliste »[222] ainsi que Le marathon du Gabon qui est une course de marathon se déroulant tous les ans, en novembre, dans les rues de Libreville.


Le Gabon est aussi une destination touristique pour la pêche sportive (au tarpon notamment) avec les sites de Setté Cama et la lagune Fernan Vaz[221].


Le Gabon a participé à 10 éditions des Jeux olympiques d'été (jamais aux Jeux olympiques d'hiver). Aux Jeux olympiques de Londres, en août 2012, le Gabon obtient la première (et pour l'instant la seule) médaille olympique de son histoire grâce à Anthony Obame qui remporte la médaille d'argent en taekwondo dans la catégorie des plus de 80 kg[223],[224]. Le même devient champion du monde de taekwondo en plus de 87 kg, le 20 juillet 2013[225],[224].



Ordres et décorations du Gabon |



  • ordre de l’Étoile équatoriale ;


  • ordre national du Mérite ;

  • ordre de l’Éducation nationale ;

  • ordre militaire de la Panthère noire ;

  • ordre du mérite agricole gabonais.



Personnalités gabonaises |


Cette liste énumère des personnalités gabonaise ou d'origine gabonaise.



Politique |




  • Léon Mba, homme politique, premier président du Gabon.


  • Omar Bongo, homme politique, deuxième président du Gabon, au pouvoir pendant près de 42 ans.


  • Jean-Hilaire Aubame, homme politique, opposant.


  • Paul Mba Abessole, homme politique, opposant à Omar Bongo au sortir de la conférence nationale de 1990, chef de l'opposition jusqu'en 2002, dirigeant du Rassemblement national des bûcherons, cofondateur du MORENA (Mouvement de redressement national, parti politique).


  • André Mba Obame, homme politique, plusieurs fois ministre sous Omar Bongo, et qui devient opposant à la mort de ce dernier.


  • Ali Bongo, fils d'Omar Bongo, ancien ministre de la Défense, président du Gabon depuis 2009.


  • Pascaline Bongo, fille d'Omar Bongo, très influente dans la politique gabonaise.


  • Jean Ping, homme politique, longtemps ministre des Affaires étrangères et ancien président de la commission de l'Union africaine.


  • Pierre Mamboundou, homme politique, opposant jusqu'à sa mort en 2011.


  • Georges Rawiri, homme politique, plusieurs fois ministre et président du Sénat décédé en 2005.


  • Rose Francine Rogombe, présidente par intérim en 2009 lors du décès d'Omar Bongo et présidente du Sénat jusqu’à sa mort en 2015.


  • Bruno Ben Moubamba, homme politique, opposant, président de l'Union du peuple gabonais depuis 2015.



Militaire |



  • Charles N'Tchoréré, militaire ayant servi en tant que capitaine pour la France lors des deux guerres mondiales.


Sport |




  • Pierre-Emerick Aubameyang, footballeur international gabonais.


  • Daniel Cousin, footballeur gabonais qui a longtemps évolué en France (RC Lens).


  • Ruddy Zang-Milama, sprinteuse, championne d'Afrique du 100 m en 2012.


  • Stéphane Lasme, joueur de basket-ball ayant évolué chez les Warriors de Golden State et au Heat de Miami en NBA.


  • Théodore Zué Nguéma, footballeur international, attaquant, il est le meilleur buteur de la sélection nationale avec 31 buts.


  • Anthony Obame, taekwondoka, premier médaillé de l'histoire du Gabon aux Jeux olympiques lors de l'édition 2012 à Londres dans la catégorie des plus de 80 kg (médaille d'argent).


  • Jérôme Efong Nzolo, premier arbitre noir du championnat de Belgique de football, il a emporté 4 fois le titre de meilleur arbitre de ce championnat (2007, 2008, 2009 et 2013[226]).



Musique |




  • Patience Dabany, chanteuse.


  • Lord Ekomy Ndong, rappeur du groupe Movaizhaleine.


  • Pierre Akendengué, chanteur de folklore.


  • Oliver N'Goma, chanteur d'afrozouk.



Activistes |




  • Grégory Ngbwa Mintsa (mort à 57 ans le 10 avril 2014[227],[228]), lauréat du prix de l’intégrité de Transparency International 2010[229].


  • Marc Ona Essangui, dirigeant de la société civile gabonaise, prix Goldman 2009[230],[231].



Télécommunications |



  • Lignes de téléphone fixe : 18 700 (2014)[232] ;

  • Téléphones portables : 2 942 719 (2014)[233] ;

  • Utilisateurs d'Internet : 122 740 (2011)[234] ;

  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 6 (2014)[235].



Notes et références |





  1. a et b« 17 août 1960, Proclamation de l'indépendance du Gabon », sur Perspective monde, Université de Sherbrooke.


  2. « FAO ».


  3. (en) « GDP (current US$) », Banque mondiale.


  4. « Le Gabon intégré pour la première fois dans le Rapport global sur la Compétitivité du World Economic Forum : 9e/38 en Afrique », sur legabon.org, septembre 2012 : « Depuis 2010 et après 2 années de fort ralentissement, l’économie gabonaise renoue avec une forte croissance, à 7,4 % en 2012 (-2,7 en 2009) ».


  5. a b c d e f et g(en) « Gabon », sur World factbook, CIA.


  6. (en) « Country profile of human development indicators », Programme des Nations unies pour le développement.


  7. Cyril Langlois (EPOC, Université Bordeaux 1), « De Burgess au Gabon : les plus anciennes traces fossiles de pluricellulaires », Planet-Terre, ENS Lyon,‎ 15 septembre 2010(lire en ligne).


  8. AFP, « Et si la vie multicellulaire avait 1,5 milliard d'années de plus ? », L'Express,‎ 1er juillet 2010(lire en ligne).


  9. Grégory Raymond, « L’histoire de la vie bouleversée », lejdd.fr,‎ 1er juillet 2010(lire en ligne).


  10. « Une vie complexe il y a 2 milliards d’années : l’hypothèse se confirme ! », sur futura-sciences.com, 26 juin 2014.


  11. « Bantou », sur universalis.fr.


  12. Collectif, Histoire générale de l'Afrique, vol. 2 : Afrique ancienne, Unesco, p. 582.


  13. a et b« Gabon, histoire », sur Universalis.fr.


  14. Nicolas Métégué N'Nah, Histoire du Gabon : des origines à l'aube du XXIe siècle, L'Harmattan, 2006(lire en ligne).


  15. Jean-Marie Hombert, Pither Medio et Raymond Nguema, « Les Fangs sont-ils bantous ? », Pholia, Laboratoire de phonétique et linguistique africaine, Université Lyon 2, no 4,‎ 1989, p. 133-147 (lire en ligne).


  16. (en) « From origins to independance. An historical point regarding Gabon », sur legabon.org.


  17. Arol Ketchiemen, Dictionnaire de l'origine des noms et surnoms des pays africains, Favre, 2014, p. 141 à 145.


  18. Collectif, Histoire générale de l'Afrique, vol. 5 : L’Afrique du XVIe au XVIIIe siècle, Unesco, p. 31 et sq.


  19. Elikia M'Bokolo, « Le Gabon précolonial : étude sociale et économique », Cahiers d'études africaines, vol. 17, nos 66-67,‎ 1977, p. 331-344 (lire en ligne).


  20. a b c et dArchives nationales d'outre-mer 2015.


  21. Décret du 29 décembre 1903 portant organisation du Congo français et dépendances.


  22. a b et c« Gabon », Encyclopédie Larousse en ligne.


  23. Louis Sanmarco, Le colonisateur colonisé, Pierre-Marcel Favre, p. 210-211.


  24. Alexandre Gerbi, « Aux origines du mal ou L’affaire gabonaise (1958) », 16 octobre 2008.


  25. Yves-Laurent Goma, « Léon Mba le président qui ne voulait pas de l'indépendance du Gabon », RFI, 23 août 2010.


  26. « Présentation du Gabon, géographie et histoire », sur diplomatie.gouv.fr, Ministère des affaires étrangères.


  27. Thème : Le consensus politique au Gabon, de 1960 à nos jours, MALD CNRS - Université Paris I (lire en ligne [PDF]).


  28. a b et c« Gabon : situation institutionnelle », sur etat.sciencespobordeaux.fr.


  29. a et b« La cour constitutionnelle du Gabon valide l'élection d'Ali Bongo », Libération,‎ 4 septembre 2009(lire en ligne).


  30. « Omar Bongo Ondimba (1935-2009) », Jeune Afrique, no 2527,‎ 15 juin 2009.


  31. « Rose Francine Rogombé, présidente du Gabon par intérim », Libération,‎ 11 juin 2009(lire en ligne).


  32. « Gabon », sur recef.org, Réseau des compétences électorales francophones.


  33. « L'élection gabonaise est un coup de force », lemonde.fr,‎ 4 septembre 2009(ISSN 1950-6244, lire en ligne).


  34. a et bGabon émergent, République Gabonaise, juillet 2012(lire en ligne [PDF]).


  35. « Gabon : l’échec de la diversification économique », RFI Afrique (consulté le 10 août 2018).


  36. « Crise post-électorale : l'UE adopte une résolution contre le Gabon - RFI », RFI Afrique,‎ 2 février 2017(lire en ligne).


  37. « Omar Bongo, le symbole de la Françafrique », Le Point,‎ 8 juin 2009(lire en ligne).


  38. « Jean-Christophe Rufin : « Sarkozy n'a jamais rompu avec la Françafrique » », Jeune Afrique,‎ 6 mars 2012(lire en ligne).


  39. « Armée française en Afrique : renégociation des accords de défense, rompre avec la « Françafrique » », Jeune Afrique,‎ 16 mai 2012(lire en ligne).


  40. « Liste des accords et traités entre la France et le Gabon, de 1960 à nos jours », sur www.affaires-etrangeres.gouv.ga.


  41. Un nouvel accord de défense a été signé en 2011, plus restrictif que celui en vigueur jusqu'à l'heure, qui stipulait qu'en cas d'agression du Gabon, la France interviendrait immédiatement. Cf. Philippe Vittel (député), « Avis présenté au nom de la commission de la défense nationale et des forces armées sur le projet de loi (no 3195) adopté par le Sénat, autorisant la ratification du traité instituant un partenariat de défense entre la République française et la République gabonaise » [PDF], sur assemblee-nationale.fr, 30 mars 2011, « La France et le Gabon », Ministère des Affaires étrangères et du Développement international.


  42. « 6° bataillon d'infanterie de marine », sur defense.gouv.fr.


  43. « Forces prépositionnées », sur defense.gouv.fr.


  44. « Le secteur pétrolier au Gabon 2014 », Direction générale du Trésor.


  45. « La France demeure le principal fournisseur du Gabon, représentant en 2011 le chiffre record de 780 millions d’euros, marquant une progression de +37 % par rapport à 2010. » in « Plan stratégique « Gabon Émergent » : projets prioritaires et opportunités d'affaires pour les entreprises françaises », Ubifrance.


  46. La FIBA (French international bank of Africa), banque d'affaire dont la famille Bongo est actionnaire, au même titre que la République du Congo (dont la fille aînée du président Denis Sassou-Nguesso, Édith, est la seconde épouse d'Omar Bongo), est mêlée à cette affaire politico-financière.


  47. « L'affaire des biens mal acquis », sur transparency-france.org.


  48. « L'affaire dite des « biens mal acquis » franchit une nouvelle étape », France 24, 17 janvier 2012.


  49. « « Françafrique », un mot-valise entre mallettes et scandales », Le Monde,‎ 16 septembre 2011(lire en ligne).


  50. « La Françafrique, mode d'emploi d'une filière occulte », lefigaro.fr,‎ 14 septembre 2011(lire en ligne).


  51. Antoine de Ravignan, « Le scandale des biens mal acquis. Enquête sur les milliards volés de la Françafrique (Xavier Harel et Thomas Hofnung) La Découverte », Alternatives Internationales, no 53,‎ décembre 2011 — Recension du livre..


  52. « Gabon, vue d'ensemble », Banque mondiale : « Le Gabon a joué un rôle stratégique en faveur de la paix et de la stabilité dans la région. »


  53. Hamidou Anne, « Diplomatie et hégémonie régionale en Afrique subsaharienne (2) », sur terangaweb.com (consulté le 27 janvier 2014).


  54. C'est ainsi qu'en 2014 le Gabon participe à la « Mission de consolidation de la paix en Centrafrique » (MICOPAX), cf. « Fiche d'information de l'état : Gabon », sur operationspaix.net et « Présentation du Gabon », sur diplomatie.gouv.fr, Ministère des Affaires étrangères ; c'est à Libreville, en 2008, qu'avait été signé l'« accord de paix global » entre les protagonistes Centrafricains de l'époque, cf. « Historique de l'opération MICOPAX », sur operationspaix.net.


  55. « Le Gabon et les organismes internationaux », sur gabon-international.com.


  56. a et b« 77 États et gouvernements », sur francophonie.org.


  57. (en + fr + ar) « Les états membres », sur OIC-OCI.org.


  58. Selon la classification de l'ONU : « Composition des régions macrogéographiques (continentales), composantes géographiques des régions et composition de groupements sélectionnés économiques et d'autres groupements », 31 octobre 2013.


  59. a et bMinistère de l'Agriculture, Gabon : rapport de pays pour la conférence technique internatinale de la FAO sur les ressources phytogénétiques, FAO, 1995(lire en ligne [PDF]).


  60. « Cadre physique », sur stat-gabon.org.


  61. Michel Mbadinga, État, entreprises et développement au Gabon : contribution à une étude géographique, Maison de la géographie de Montpellier - Université Montpellier III, Paul Valéry, 2006(lire en ligne). — Thèse de doctorat en géographie.


  62. « Conseil aux voyageurs, Gabon », sur diplomatie.belgium.be, Royaume de Belgique, Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement.


  63. (en) « Chaillu Massif », Encyclopædia Britannica.


  64. « Le parc national des plateaux Batéké », sur gabon-services.com.


  65. La FAO donne le chiffre de 85 % (« Processus programmes forestiers nationaux au Gabon », sur fao.org) tandis que l'annuaire statistique officiel de 2009 donne 80 % (Annuaire statistique 2009, Direction générale des statistiques du Gabon (lire en ligne [PDF]), p. 1) et le PNUE 84,5 % (Afrique. Atlas d'un environnement en mutation, PNUE, 2008(lire en ligne [PDF]), p. 175).


  66. a et b« La gestion durable de la forêt au Gabon : un enjeu pour l’AFD », AFD, p. 3.


  67. Chris Wilks, La conservation des ecosystèmes forestiers du Gabon, IUCN, 1990, 215 p. (lire en ligne).


  68. (en) « Relief and drainage », sur www.britannica.com. — notice Gabon de l'Encyclopædia Britannica.


  69. « Caractéristiques physiques du Gabon », sur bch-cbd.naturalsciences.be.


  70. Jacques Lerique, « Hydrographie hydrodrologie », dans Géographie et cartographie du Gabon, atlas illustré, Ministère de l'Éducation de la République gabonaise (lire en ligne [PDF]).


  71. Guide d'identification des espèces de faune gabonaise inscrites à la convention CITES, année 2012, Ministère des eaux et forêts (lire en ligne [PDF]).


  72. Chris Wilks, La conservation des ecosystèmes forestiers du Gabon, IUCN, 1990, 215 p. (présentation en ligne), p. 16.


  73. « Le Gabon, berceau de la biodiversité », sur gabon-international.com, Présidence du Gabon.


  74. La protection de la faune sauvage : mémento juridique, Ministère des eaux et de forêts, 2011(lire en ligne [PDF]).


  75. Rebecca Kormos, Chimpanzés d'Afrique de l'Ouest : état de conservation de l'espèce et plan d'action, IUCN/SSC (présentation en ligne), p. 18.


  76. Chris Wilks, La conservation des ecosystèmes forestiers du Gabon, IUCN, 1990, 215 p. (présentation en ligne), p. 17.


  77. (en) « Station d'études des gorilles et chimpanzés », National Primate Research Center, University of Wisconsin, Madison.


  78. « Une station dédiée à la Recherche », sur ecotrop.com (consulté le 13 février 2014).


  79. AFP, « Gabon : 11 000 éléphants tués depuis 2004 », Sciences et Avenir,‎ 7 février 2013(lire en ligne).


  80. « Les jardiniers de la forêt équatoriale », Gabon Magazine,‎ hiver 2007(lire en ligne).


  81. Jean-Paul Labourdette, Gabon, São Tomé et Principe 2008-2009, Petit Futé, 2008, 370 p., p. 110.


  82. Claude Bouet, « La saga de l'okoumé au Gabon », Sciences humaines, ORSTOM, vol. XVII, nos 3-4,‎ 1980, p. 269-272.


  83. Atlas interactif, p. ix.


  84. « Écosystème et paysage culturel relique de Lopé-Okanda », sur whc.unesco.org, Unesco.


  85. « Découpage administratif », sur stat-gabon.org.


  86. « Hydrocarbures : le Gabon réintègre l’Opep », Jeune Afrique,‎ 1er juillet 2016(lire en ligne).


  87. « COMUF, premier site uranifère réaménagé d'Afrique centrale », sur areva.com.


  88. « Reportage au Gabon : Mounana, 40 ans d’extraction de l’uranium… et après ? », Radio France internationale.


  89. « Les enjeux par secteur, le fer », sur gabon-services.com.


  90. « Le Gabon engage la renégociation du contrat d’exploitation de Bélinga avec la partie chinoise », sur gabon-services.com.


  91. « Le Gabon choisira le partenaire stratégique de la mine de Belinga dans 18 mois », sur agenceecofin.com, 31 août 2012.


  92. a et bChristophe Le Bec, « Gabon : fin de monopole pour la Comilog », Jeune Afrique,‎ 8 février 2012(lire en ligne).


  93. « Indice de développement humain en Afrique ».


  94. « RNB par habitant, méthode Atlas ($ US courants) », Banque mondiale.


  95. a et b« Gabon », sur Africaneconomicoutlook.org, Perspectives économiques en Afrique.


  96. « Gabon », Banque mondiale (consulté le 13 février 2014). — Ratio de la population pauvre en fonction du seuil de pauvreté national (% de la population) = 32,7 %.,« Situation économique et financière du Gabon en 2014 », sur tresor.economie.gouv.fr (consulté le 13 mars 2015).


  97. « Plan stratégique Gabon émergent : vision 2025 et orientations stratégiques 2011 2016 », p. 9.


  98. République gabonaise, Document de stratégie pays 2011-2015, Banque africaine de développement (lire en ligne [PDF]).


  99. « Les enjeux par secteur, le pétrole », sur gabon-services.com.


  100. « Commercialisation », sur total-gabon.com.


  101. « Gabon, l'émergence par les matières premières », sur africadiligence.com, 21 mai 2014.


  102. Atlas interactif, p. 5.


  103. (en) « Country profile, Gabon », Forests monitor, 2006.


  104. En pratique l'interdiction est entrée en vigueur le 15 mai 2010.


  105. « Indicateurs clés », sur gabon-services.com.


  106. « Le Gabon interdit l’exportation de grumes », Radio France International, 18 mai 2010.


  107. « Présentation du Gabon », Ministère des Affaires étrangères.


  108. Gabon, Banque africaine de développement, OCDE, coll. « Perspectives économiques en Afrique », 2008(lire en ligne).


  109. Annuaire statistique 2009, p. 149.


  110. « Gabon, production de caoutchouc en milliers de tonnes », Perspective monde, Université de Sherbrooke.


  111. Annuaire statistique 2009, p. 151.


  112. « Gabon », sur acpfhish2-eu.org.


  113. « La pêche industrielle ne constitue pas une priorité au Gabon », sur panapress.com.


  114. Les réseaux de transport terrestres au Gabon, p. 210.


  115. « Le premier tronçon de la route Libreville-Port-Gentil sera livré dans quatre ans (officiel) », sur fr.starafrica.com, 20 août 2013(consulté le 24 janvier 2014).


  116. Loic Ntoutoume, « Un prêt chinois de 64,8 milliards CFA pour la route vers Port-Gentil », sur gabonreview.com, 1er octobre 2013(consulté le 24 janvier 2014).


  117. « Afrique : la plus faible densité du réseau routier au monde », sur lesafriques.com, 6 mai 2013.


  118. « Carte d'Afrique par densité du réseau routier » (consulté le 24 janvier 2014).


  119. « Infrastructures : routes et transports », Les cahiers de l'émergence, legabon.org, portail officiel de la République gabonaise,‎ juin 2013, p. 2 (lire en ligne).


  120. a et bLes réseaux de transport terrestres au Gabon, p. 220.


  121. Les réseaux de transport terrestres au Gabon, p. 226.


  122. « Les enjeux du gisement de Bélinga au Gabon », sur coopgabon.net.


  123. (en) The report : Gabon 2012, Oxford Business Group (lire en ligne).


  124. Annuaire statistique 2009, p. 197.


  125. « Transport aérien au Gabon », Aéroport de Libreville.


  126. Annuaire statistique 2009, p. 206.


  127. « Rapport d'information Assemblée nationale », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le 2 juillet 2010).


  128. « Rapport 2006-2008 », sur www.francophonie.org (consulté le 22 janvier 2014).


  129. « Les membres », Assemblée parlementaire de la francophonie.


  130. « Gabon », sur mfe.org, Ministère des Affaires étrangères - Maison des Français de l'étranger.


  131. « Qui sommes-nous ? », sur africa1.com.


  132. a et b« Gabon », Université Laval.


  133. (en) Fiche langue (code «bkc») dans la base de données linguistique Ethnologue..


  134. « Les principales ethnies du Gabon et leur localisation », Centre d'études stratégiques du bassin du Congo.


  135. Mabik-ma-Kombil, Parlons yipunu : langue et culture des Punu du Gabon-Congo, L'Harmattan, 2001, 210 p. (présentation en ligne), p. 9.


  136. Notice RAMEAU, « Teke (peuple d'Afrique) », BnF.


  137. Il est estimé à 4.1 enfants/femme en 2012 selon « Enquête Démographique et de Santé 2012 », Direction générale des statistiques, Banque mondiale.


  138. a et b« Gabon, géographie », sur universalis.fr.


  139. a et bCharles Mboutsou, « Hypofécondité gabonaise en question : problème résolu ou mise en jachère d’une préoccupation majeure pour le développement du Gabon », Gabonica, Université Omar Bongo, CERGEP, no 5,‎ novembre 2011(lire en ligne).


  140. Jean-Paul Gonzales, « Centre international de recherches médicales de Franceville » [PDF], sur blogs.senat.fr, 13 octobre 2011.


  141. « Fiche pays : Gabon » [PDF], sur e-geopolis.eu.


  142. a et b« U.N. World Population Prospects, révision 2012 » (consulté le 7 février 2014).


  143. Objectifs du millénaire pour le développement, troisième rapport national, Gabon, PNUD, septembre 2010(lire en ligne [PDF]), p. 59.


  144. « Prévalence du VIH/sida au Gabon : résultats de l’EDSG-II 2012 » [PDF], sur measuredhs.com.


  145. « Gabon », ONUSIDA.


  146. Prévalence : 5,0 (2009), 4,6 (2010), 4,3 (2011), 4,0 (2012) selon « Prévalence du VIH, total (% de la population âgée de 15 à 49 ans) », Banque mondiale.


  147. « OMD But 6 : Combattre le VIH/SIDA, Tuberculose, Paludisme et autres maladies - CIBLE 7 : Stopper d’ici 2015, la propagation du VIH et commencer à inverser la tendance - graphique 13 », OMS.


  148. « Résumé analytique », OMS.


  149. a et b« Indicateurs », Banque mondiale.


  150. « Statistiques des Nations unies ».


  151. « Taux de mortalité brut (par 1 000 habitants) Gabon », Université de Sherbrooke.


  152. « Les OMD au Gabon », sur ga.undp.org, Programme des Nations unies pour le Développement.


  153. « Profil pays, Gabon » [PDF], sur ga.undp.org, Programme des Nations unies pour le Développement, 2006.


  154. « Vers la scolarisation universelle de qualité pour 2015, évaluation diagnostique Gabon » [PDF], Organisation internationale de la francophonie, République gabonaise, Ministère de l'Éducation nationale et de l'Instruction civique, conférence des ministres de l'Éducation des pays ayant le français en partage, 2008.


  155. Données mondiales de l’éducation, Gabon, UNESCO, 2010, 7e éd. (lire en ligne [PDF]), p. 14.


  156. Vincent Bobanga (Musée national des arts et traditions du Gabon), « Le Masque, une source documentaire pour l’histoire du Gabon », ScienceSud, vol. 2, no 1,‎ janvier-juin 2009 (lire en ligne [PDF]).


  157. « Les origines et traditions, les masques », sur gabonart.com, Présidence du Gabon.


  158. Les masques du Gabon (lire en ligne [PDF]). — Publié à l’occasion de l’exposition Masques du Gabon présentée au musée de l’Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie du 8 décembre 2007 au 20 juillet 2008.


  159. « Art africain, marché de l'art », sur artkhade.com.


  160. Dominique Raizon, « Plus de 500 œuvres d’art africain mises aux enchères, à Paris », sur rfi.fr, 16 juin 2006.


  161. Étienne Tassé et Isaac De Bilanga, « Gabon : les crimes rituels ouvertement dénoncés », Syfia international, 2007(consulté le 14 septembre 2008).


  162. « Gabon - Crime rituel : À vif, on lui arrache la langue, les reins, le cœur et le cerveau », Gabon libre, 2013(consulté le 12 mars 2013).


  163. (en) David E. Gardinier, « The Schools of the American Protestant Mission in Gabon (1842-1870) », Revue française d'histoire d'outre-mer, vol. 75, no 279,‎ 1988, p. 168-184 (présentation en ligne).


  164. Emmanuelle Nguema Minko, Gabon : l'unité nationale ou la rancune comme mode de gouvernance, L'Harmattan, 2010, 289 p. (lire en ligne), p. 89.


  165. André Mary et Maixant Mebiame Zomo, « Gabon », IRD, Relitrans.


  166. Le gouvernement gabonais donne le chiffre de 20 % (« Démographie », Présidence de la République gabonaise), tandis que l'Université de Sherbrooke l'estime à 33,5 % en 2005 (« Protestants », Université de Sherbrooke, Perspective Monde) sur la base de la « World christian database ».


  167. (en) « Living Bishops of Gabon », sur catholic-hierarchy.org (consulté le 23 janvier 2014).


  168. (en) « Notice sur catholic hierarchy », sur catholic-hierarchy.org.


  169. (en) « Archdiocese of Libreville », sur catholic-hierarchy.org (consulté le 23 janvier 2014).


  170. « Lettre aux Amis et Bienfaiteurs de la mission St-Pie X du Gabon », sur laportelatine.org, mars 2011.


  171. « Entretien de Mgr Fellay au Gabon, à l’occasion des 25 ans de la fondation de la Mission Saint-Pie X », sur DICI (Documentation informations catholiques internationales), 8 juin 2011.


  172. Le World Factbook de la CIA l'estime à « moins de 1 % », le département d'état américain à 12 % ((en) « Gabon, International Religious Freedom Report 2006 », US Department of State).


  173. (en) « Gabon, International Religious Freedom Report 2006 », US Department of State.


  174. « Ali Bongo Ondimba désigné Khalife général des musulmans du Gabon », sur gabonlibre.com, 20 septembre 2009.


  175. « Gabon : Omar Bongo Ondimba, un président œcuménique », JeuneAfrique,‎ 16 juin 2009(lire en ligne).


  176. Georges Dougueli, « République maçonnique gabonaise », Jeune Afrique,‎ 13 avril 2011(lire en ligne).


  177. « École gnostique la rose-croix d'or, accueil Gabon ».


  178. Achille Moutsinga, « Gabon, la Rose-Croix se dévoile », sur africa-info.org.


  179. « Les rites et les danses », sur gabonart.com, Présidence du Gabon.


  180. Luc Heusch, « Considérations sur le symbolisme des religions bantoues », L'Homme, vol. 4, no 184,‎ 2007, p. 167-189 (lire en ligne).


  181. Stanislaw Swiderski, « Le Bwiti, société d'initiation chez les Apindji au Gabon », Anthropos, vol. 60,‎ 1965(lire en ligne).


  182. Gérard Collomb, « Fragments d'une cosmologie Banzèbi », Journal des africanistes, vol. 53, nos 1-2,‎ 1983, p. 107-118 (lire en ligne).


  183. Jacques Alain Nitsi, Processus de symbolisation et appartenances culturelles, Université Lumière-Lyon-2, 2005(lire en ligne) — thèse de doctorat.


  184. Claude-Richard M'Bissa, Le Ndjobi au Congo et au Gabon : Histoire et fonction sociale, L'Harmattan RD Congo, juillet 2013, 266 pages p. (présentation en ligne).


  185. « Chants du Mwiri chez les Akélé du Gabon », sur sorosoro.org.


  186. « Sociétés secrètes du Gabon » [vidéo], sur ina.fr.


  187. Angèle Christine Ondo, « L’espace corporel intérieur dans le mvet », Journal des africanistes, vol. 79, no 2,‎ 2010(lire en ligne).


  188. Grégoire Biyogo, L'encyclopédie du mvett, t. 1 : Du haut Nil en Afrique centrale, Menaibuc, 2002.


  189. Bernardin Minko Mve, Gabon entre tradition et post-modernité : dynamique des structures d'accueil fang, Harmattan, 2003, 250 p. (présentation en ligne).


  190. Camille Gonzales, « Byéri, le culte des ancêtres fang », La vie protestante,‎ septembre 2011(lire en ligne [PDF]).


  191. a et b« Gabon, À la découverte du patrimoine culturel gabonais : la danse Ikoku », sur gaboneco.com, 5 mars 2012.


  192. « Tableau synoptique de la chanson gabonaise du XXe siècle », sur gabonreview.com.


  193. « Les rites et les danses », sur gabonart.com, Présidence du Gabon.


  194. Espoir Gabon, « Résumé du TOURNOI DES 9 PROVINCES - ESPOIR GABON - CULTURE 7 MAG », 21 septembre 2016(consulté le 8 septembre 2017).


  195. Seydou Christian, « Épopée et identité : exemples africains », Journal des africanistes, t. 58 (fascicule 1),‎ 1988, p. 7-22 (lire en ligne).


  196. Pierre Smith, « Comptes rendus : Tsira Ndong Ndoutoume, Le Mvett », L'Homme, vol. 17, no 1,‎ 1977, p. 136-137 (lire en ligne).


  197. André Raponda Walker, Contes gabonais, Éditions Présence africaine, 2001 (1re éd. 1967), 384 p. (ISBN 2708705717).


  198. « Justine Mintsa », The University of Western Australia/School of Humanities.


  199. Grégoire Biyogo, Corpus des corpus : répertoire des auteurs et des livres du Gabon, vol. 1, L'Harmattan (lire en ligne), p. 98.


  200. Nkoghe Okoumba, La mouche et la glu, Présence africaine, 1984(ISBN 9782708704305).


  201. « Résumé de La mouche et la glu », sur azokhwaunblogfr.unblog.fr, 31 octobre 2011.


  202. « La page de l’auteur, sur le site des éditions l'Harmattan ».


  203. « Promouvoir l'art et la culture, numéro spécial », En seulement quelques mots,‎ décembre 2012(lire en ligne [PDF]).


  204. Constance Desloire, « 50 figures de la littérature gabonaise de 1960 à 2010 de Éric Joël Békalé : recension de l'ouvrage », Le Monde diplomatique,‎ novembre 2013.


  205. « Aucun pays d’Afrique noire en dehors de la République Sud-africaine ne dispose à lui tout seul de suffisamment de moyens financiers et techniques ni de ressources humaines » in « Le cinéma gabonais », sur gabonreview.com/igis.


  206. « Pour une relance du cinéma au Gabon ! », sur ambagabon.ma, 25 février 2013.


  207. « Où sont les salles de cinéma ? », sur gaboncine.com, 6 août 2013.


  208. « Le CCF nouveau est arrivé : l’Institut français du Gabon », Ambassade de France à Libreville, novembre 2011.


  209. « Site de l'Institut français du Gabon ».


  210. « Philippe Mory », sur cineclubdecaen.com.


  211. « Philippe Mory », sur africultures.com.


  212. Kanel Engandja-Ngoulou, Le développement des industries culturelles au Gabon, L'Harmattan, 2012, 326 p. (ISBN 978-2-296-96045-9, lire en ligne), p. 218.


  213. « Afrique : le film gabonais Dolè Tanit d'or des JCC », sur fr.allafrica.com.


  214. Les films retenus sont : « La Cage » (1962) de Robert Darene avec Philippe Mory, « Les tam-tams se sont tus » (1971) de Philippe Mory, « Obali » (1976) et « Ayouma » (1977) de Pierre Marie Dong et Charles Mensah, « Ilombè » (1978) de Charles Mensah, « Demain, un Jour nouveau » (1978) de Pierre Marie Dong, « Dôlè » (1999) d’Imunga Ivanga et « Les Couilles de l’éléphant » (2000) d’Henri Joseph Koumba Bididi. (« FESPACO 2013 : le Gabon, pays d'invité d'honneur », sur fespaco-bf.net (consulté le 4 février 2014)).


  215. « IGIS », sur africine.org (consulté le 4 février 2014).


  216. « Mission », sur le site de l'IGIS.


  217. « Présentation de la LINAF » (consulté le 17 janvier 2014).


  218. « CAN U23 : le Gabon sacré, l’Égypte qualifiée pour les JO », Afrik.com, 10 décembre 2011.


  219. « Site officiel de la CAF ».


  220. AFP, « CAN 2017 : pour la prochaine CAN, le Gabon a été préféré à l'Algérie », Eurosport, 8 avril 2015.


  221. a et bDominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Gabon - São Tomé et Principe 2014, Petit Futé, p. 75.


  222. Sébastien Barbey, « Tropicale Amissa Bongo - La présentation », sur cyclismactu.net, 18 janvier 2010(consulté le 3 février 2014).


  223. « JO 2012/Taekwondo : le Gabonais Anthony Obame a remporté l'argent chez les +80kg, la première médaille olympique de l'histoire de son pays », Radio France internationale, 11 août 2012.


  224. a et b« Gabon : Ali Bongo glorifie Anthony Obame », sur afrik.com, 23 juillet 2013.


  225. « Anthony Obame : « J’étais une autre personne aux Mondiaux » », Radio France internationale, 29 juillet 2013(consulté le 17 janvier 2014).


  226. « Gabon Football : le Gabonais Efong Nzolo, « arbitre de l'année » en Belgique pour la quatrième fois », Jeune Afrique.


  227. « Décès de l’activiste gabonais Grégory Ngbwa Mintsa », RFI.


  228. « Gregory Ngbwa Mintsa : « Pour que les citoyens cessent d’avoir peur » », gabonreview.com, 22 mai 2013(consulté le 22 janvier 2014).


  229. Rosie Slater, « Les héros de la lutte contre la corruption : une interview avec Gregory Ngbwa Mintsa », Transparency International, 16 mai.


  230. « Gabon : la communauté internationale se mobilise pour Marc Ona Essangui », sur farmlandgrab.org, 15 avril 2013(consulté le 22 janvier 2014).


  231. « Recipient by year », sur goldmanprize.org.


  232. « Marché de la téléphonie fixe au Gabon - 3e trimestre 2014 » [PDF], ARCEP Gabon, p. 3.


  233. « Marché de la téléphonie mobile au Gabon - 3e trimestre 2014 » [PDF], ARCEP Gabon, p. 3.


  234. « Gabon : nombre d'internautes », Journal du Net.


  235. « Marché de l'Internet au Gabon - 2e trimestre 2014 » [PDF], ARCEP Gabon, p. 3.




Voir aussi |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





Bibliographie |



  • « Gabon-Congo : histoire administrative », sur anom.archivesnationales.culture.gouv.fr, Archives nationales d'outre-mer, 17 juin 2016(consulté le 12 juin 2016)

  • « Spécial Gabon : portrait géopolitique », Enjeux, Yaoundé, Fondation Paul Ango Ela, no 37,‎ 2008

  • Association Rupture-solidarité, Le Gabon malgré lui, Paris, Karthala, 2005, 224 p. (ISBN 284586695X)


  • Xavier Cadet, Histoire des Fang, peuple gabonais, Paris, L'Harmattan, 2009, 459 p. (ISBN 9782296075818) — Texte remanié d'une thèse de doctorat d'histoire, Université Lille 3, 2005

  • Gilchrist Anicet Nzenguet Iguemba (dir.), Le Gabon : approche pluridisciplinaire, Paris, L'Harmattan, 2006, 253 p. (ISBN 9782296015296)

  • Marc-Louis Ropivia, L'Afrique et le Gabon au XXIe siècle, Paris, Mare & Martin, 2008, 350 p. (ISBN 2849340472)

  • Léandre Edgard Ndjambou, « Les réseaux de transport terrestres au Gabon », Les Cahiers d’Outre-Mer,‎ janvier-juin 2008 (lire en ligne)

  • Annuaire statistique 2009, Direction générale des statistiques du Gabon (lire en ligne [PDF])

  • Atlas forestier interactif du Gabon, Ministère de l'économie forestière, des eaux, de la pêche et de l'aquaculture - World Resources Institute, 2009(lire en ligne)



Filmographie |




  • Talents du Gabon, films documentaires gabonais réunis par Roland Duboze et Nathalie Valentin, Play Film, Paris, 2007, 156 min (DVD).


  • Les sentiers de l'intégration, Gabon, film documentaire de Léonard Odambo, Unesco, Paris, 2006, 49 min (DVD).



Articles connexes |



  • Liste des administrateurs coloniaux au Gabon


  • Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur de l'Afrique.


  • Paul Belloni Du Chaillu, explorateur du Gabon.


  • Charles N'Tchoréré, militaire.

  • Routes du Gabon

  • Villes du Gabon



Liens externes |




  • Site officiel.


  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque nationale d’Israël • Bibliothèque nationale tchèque • WorldCat




  • Portail de l’Afrique Portail de l’Afrique
  • Portail du Gabon Portail du Gabon
  • Portail de la langue française et de la francophonie Portail de la langue française et de la francophonie



Popular posts from this blog

Арзамасский приборостроительный завод

Zurdera