Allociné

































































Allociné

logo de Allociné
Logo d'Allociné.



Création

1993
Fondateurs

Jean-David Blanc et Patrick Holzman

Forme juridique

Société anonyme

Slogan
Ne restez pas simple spectateur

Siège social

Paris
Drapeau de France France
Actionnaires

WebediaVoir et modifier les données sur Wikidata

Activité

Cinéma

Produits
Services et des informations cinématographiques en ligne

Société mère

Webedia (groupe Fimalac)
Effectif
96 (2012)[1]

Site web

www.allocine.fr


Chiffre d'affaires

en diminution 20 926 100 € (2012)[1]

Résultat net

en augmentation 2 947 700 € (2012)[1]

Allociné est une société française fournissant des informations cinématographiques en ligne.


Initialement, Allociné est un service d'informations téléphoniques sur les programmes de cinéma, qui s'est imposé grâce à un numéro mnémotechnique (40 30 20 10 puis 01 40 30 20 10) et l'absence de surtaxe à l'appel, contrairement à ses concurrents. L'entreprise se diversifie ensuite pour s'imposer comme le portail web de référence en France dans ce domaine[2].


Si Allociné se concentre principalement sur la promotion des nouveautés en salles et en DVD et l'information concernant la programmation, son site offre également une base de données couvrant tous les films qui ont été diffusés en France, de manière similaire à l'Internet Movie Database.


En 2005, Allociné étend sa base de données aux séries télévisées. En 2011-2012 existe la chaîne de télévision Allociné TV[3]. À la même période, Allociné lance Allociné Productions, une filiale spécialisée dans la production audiovisuelle.


Un temps propriété de Canal+ puis de Universal, la société est de nouveau devenue indépendante, avant d'être rachetée par Tiger Global, un fonds d'investissement américain en juin 2007. En juillet 2013, 98 % d'Allociné sont rachetés pour un montant de 66,9 millions d'euros par Fimalac, fonds d'investissement de Marc Ladreit de Lacharrière[4],[5].




Sommaire






  • 1 Historique


  • 2 Allociné TV & Allociné Productions


  • 3 Allociné dans le monde


  • 4 Fonctions communautaires


  • 5 Émissions


    • 5.1 Liste des émissions


    • 5.2 Émissions disparues




  • 6 Fréquentation et chiffres d'affaires


  • 7 Siège


  • 8 Organigramme


  • 9 Polémique


  • 10 Notes et références


  • 11 Voir aussi


    • 11.1 Bibliographie


    • 11.2 Articles connexes


    • 11.3 Lien externe







Historique |




  • 1992 : création d'Allociné par la société Production du téléphone (fondateurs : Jean-David Blanc et Patrick Holzman)[réf. nécessaire].

  • 1994 : le service d'information téléphonique sur la programmation des salles est complété par un service de réservation de place.

  • 1995 : lancement du service sur le Minitel[réf. nécessaire].

  • 1997 : lancement du service sur le web (www.allocine.fr)[6].

  • 1999 : Allociné Édition Mobile est disponible sur le WAP.

  • août 2000 : développement du télé-achat par l'acquisition de cinestore.com, site de vente de produits dérivés cinématographiques et de disques vidéos issu de la vente par correspondance. La vente des billets en ligne ne représente en effet que 15 à 20 % du chiffre d'affaires d'Allociné.

  • début 2000 - mai 2001 : Allociné est repris par Canal Numédia (filiale web de Canal+) à 25 %, puis 75 % en août 2000 pour être racheté à 100 % par Canal Plus en mai 2001.

  • janvier 2001 : lancement du service Allociné Vision, un service sur web (allocine-vision.com) qui permet de consulter des émissions sur le cinéma. Il évolue par la suite en Kiosque Ciné.

  • avril 2002 : le service par téléphone abandonne le numéro historique 01 40 30 20 10 pour le numéro surtaxé 0 892 892 892 (0,34 euro la minute).

  • premier semestre 2002 : expérimentation de la vidéo à la demande en haut débit sur Internet au cours.

  • 2002 : développement d'une offre pour mobiles, du fait de l'émergence du haut débit mobile (3G). Allociné investit également le domaine de la télévision, après s’être développé sur le minitel, le téléphone (audiotel), le mobile, les portails des opérateurs (SFR Ciné), le web et dans la presse (Allociné Mag). Lancé en 2000, Allociné TV fusionne avec son concurrent le 26 avril 2002, sous la marque Allociné Info (Allociné TV 50 %, Ciné Info 50 %) ; elle est diffusée sur TPS (Ciné Info est initialement contrôlé par Suez et donc diffusée sur TPS) sous ce nom jusqu’en décembre 2002.

  • 2002 : propriété de Vivendi Universal, Allociné est rattaché à la filiale Internet du groupe.

  • septembre 2003 : à la faveur de la restructuration du groupe Vivendi Universal, AlloCiné est cédée et redevient indépendante.

  • 2004 : Allociné parvient à dégager des bénéfices, malgré 4,5 millions d'euros de pertes en 2003.

  • 2004 : la société est reprise par le fonds d'investissement français CITA (Compagnie d'investissement dans les technologies avancées) Gestion FCPR1, créé en 1985 à parité entre des institutions financières françaises et koweïtiennes.

  • mai 2005 : Allociné complète son portail d'information avec les contenus sur les séries télévisées.

  • juin 2005 : lancement au Royaume-Uni du portail web allocine.co.uk.


Outre une « marge de progression importante » (moins de 1 % des billets de cinéma sont vendus en ligne en France contre 60 % aux États-Unis d’après le service de presse d'Allociné), Allociné occupe une position de quasi-monopole de portail du cinéma, vendant ses contenus et ses services à l'ensemble des portails généralistes et aux opérateurs de téléphonie mobile. Elle illustre le parcours d’une société dans un « secteur facile à dématérialiser », la vente de place de cinéma, et la mise en place des stratégies multimédias afférentes.



  • octobre 2006 : Allociné entre au capital d'Abricoo, une société d'ingénierie spécialisée dans les blogs et les applications Web 2.0.

  • janvier 2007 : le site web est passé, pour la diffusion de média, des formats désuets Microsoft Windows Media / Real au format Flash Video (Adobe), à l'instar de YouTube et Dailymotion, ergonomie comprise.

  • 2007 : poursuite du développement international avec le lancement du site web en Allemagne (allocine.de).

  • juin 2007 : Allociné est cédé à Tiger Global, un fonds d'investissement américain qui acquiert une participation majoritaire au sein du capital de la société pour un montant non communiqué. Selon Le Figaro, la valorisation atteindrait 120 millions d'euros. Claude Esclatine, transfuge de France Télévisions, est nommé PDG.

  • février 2008 : allocine.co.uk devient ScreenRush.co.uk.

  • août 2008 : arrêt du service sur Minitel.

  • janvier 2009 : Allociné prend 34 % du capital de la régie cinéma Talent Group et procède à l'acquisition du site web allemand filmstarts.de.

  • octobre 2009 : une nouvelle version d'Allociné est publiée le 15 octobre.

  • février 2010 : lancement du service Alloclap d'information par téléphone sur un lieu de tournage où une plaque signalétique est installée. Le service téléphonique Alloclap utilise l'ancien numéro historique (01 40 30 20 10).

  • mai 2010 : la société Allociné achète le site turc Beyazperde.com au portail web mynet.com (centré sur le cinéma)[7],[8],[9],[10].

  • 2011 : l'application Allociné débarque chez les FAI sur les décodeurs TV.


  • 5 septembre 2011 : lancement de la chaîne de télévision Allociné TV sur les réseaux câble et satellite (dès le 5 septembre sur les réseaux Orange, Free et Bouygues, à partir du 20 septembre sur Canalsat et Numericable et dès le 4 octobre chez SFR). Allociné TV est une chaîne axée sur le cinéma, gratuite et indépendante. Elle consacre sa grille à l'actualité et la diffusion des films de cinéma. Également annoncée, la diffusion de 190 films et 1 heure de direct chaque jour.


  • 15 avril 2012 : Allociné TV est fermé, après la diffusion pendant quelques mois sur les réseaux du satellites, câbles et ADSL[11].

  • juillet 2013 : 98 % d'Allociné sont cédés à Fimalac pour un montant de 66,9 millions d'euros. La société est transférée dans les locaux de sa filiale Webedia, rachetée deux mois plus tôt et propriétaire des sites Internet Pure People, Pure Trend et Pure Medias, auxquels s'adjoindront lebonguide.com, OverBlog, CanalBlog et Jeuxvideo.com en 2014 et Easyvoyage en 2015. Au cours des deux années suivantes, plus des deux tiers des employés sont amenés à quitter la société ou licenciés par la nouvelle direction, et plusieurs cas sont portés devant le tribunal des Prud'hommes de Paris, lequel statue en faveur des ex-salariés[2].

  • décembre 2013 : le site anglais Screenrush, lancé en juin 2005 au Royaume-Uni comme Allociné UK, est fermé. Screenrush disparaît du web sans aucune communication officielle[12].

  • juin 2014 : en partenariat avec Spotify, les bandes originales des films sont disponibles via les fiches des films[13],[14].



Allociné TV & Allociné Productions |








































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Création
5 septembre 2011
Disparition
15 avril 2012
Propriétaire
Allociné
Langue

Français
Pays

Drapeau de la France France
Statut
Thématique nationale privée
Diffusion
Diffusion
réseaux du satellites, câbles et ADSL

Allociné TV était une chaîne de télévision thématique privée, lancée par le site web Allociné le 5 septembre 2011. Elle proposait des magazines et des documentaires sur le cinéma, elle diffusait aussi le soir des films de différentes catégories. La chaîne est arrêtée depuis le 15 avril 2012.


Le 5 septembre 2011 a lieu le lancement de la chaîne de télévision Allociné TV sur les réseaux câble et satellite de Orange, Free et Bouygues, à partir du 20 septembre sur CanalSat et Numericable et le 4 octobre chez SFR. Allociné TV est une chaîne axée sur le cinéma, gratuite et indépendante des autres chaînes. Elle propose 24 h sur 24 émissions et reportages sur l’actualité et les coulisses du 7e art. Également annoncée, la diffusion de 190 films et 1 heure de direct tous les soirs. Le financement de la chaîne se fait par la publicité[15],[16]. L'ensemble de ses programmes sont produits par sa filiale AlloCiné Productions.


Le 18 octobre 2011, Allociné TV annonce qu'elle est candidate à l'obtention d'une fréquence TNT9 pour laquelle le CSA a lancé un appel d'offres. Le 9 janvier 2012, la chaîne renonce à postuler à l'appel à candidatures du CSA et indique qu'elle continuera à émettre sur le câble et le satellite 11.


Le 15 avril 2012, l'actionnaire américain d'Allociné décide de la fermeture d'Allociné TV après moins d'un an de diffusion.


AlloCiné Productions, la filiale de production audiovisuelle du groupe est conservée.


Grâce à cette structure spécialisée AlloCiné se positionne rapidement comme un concepteur et producteur de contenus broadcast en élaborant des émissions pour de nombreuses chaines de télévision ainsi que pour les cinéma Gaumont Pathé. AlloCiné Productions s'illustre également dans la publicité, et dans la fiction, par exemple avec Dedans AlloCiné (série diffusé sur AlloCiné ainsi qu'en DVD-Blu-ray et primée au festival international de la Rochelle), LiliCorne (court métrage primé aux États-Unis) et Les Ravis de la Crèche pour le groupe M6.



Allociné dans le monde |


Allociné est présent dans les pays suivants :













































Langue
Pays
Site internet
Ouverture
Fermeture

(fr)

Drapeau de la France France

Site officiel
5 septembre 2011


(de)

Drapeau de l'Allemagne Allemagne

www.FilmStarts.de



(pt)

Drapeau du Brésil Brésil

www.AdoroCinema.com
Août 2011


(tr)

Drapeau de la Turquie Turquie

www.Beyazperde.com



(es)

Drapeau de l'Espagne Espagne

www.SensaCine.com




Fonctions communautaires |


En plus de proposer une banque de données sur tous les films sortis en France, Allociné propose aux internautes de s'inscrire au site, leur permettant de poster sur les forums de leur choix, de réagir aux films via leurs critiques personnelles. Des blogs y sont hébergés, bénéficiant ainsi de la base de données interne. Chaque film, chaque acteur, chaque réalisateur possède son propre forum que chacun est libre d'étoffer. En septembre 2008, leurs forums possédaient près de 12 000 000 messages répartis dans environ 284 000 sujets.


En 2008, Allociné crée le Club 300, qui rassemble les contributeurs et les experts ciné/séries. La plupart sont des membres influents et fidèles du site Allociné mais d'autres sont aussi des blogueurs extérieurs qui font partager leur passion. Ces membres sont invités régulièrement à des avant-premières et des soirées.


Dès janvier 2009, Allociné ouvre sa plateforme éditoriale aux contributions des internautes sur la rubrique Séries TV puis sur les films. Un ensemble de fonctionnalités permet aux utilisateurs de participer directement au contenu éditorial en créant de nouvelles fiches séries ou films par exemple.



Émissions |


À l'origine producteur de programmes sur le web, Allociné via Allociné Productions a produit plusieurs centaines de numéros d'émissions pour la télévision : Plein 2 ciné diffusé sur France 2, Face au film diffusé sur Ciné +, Le Ciné de Luigi et Mercredi c'est ... diffusés sur France 4, Plan Séance diffusés sur Arté, Cette semaine au cinéma, diffusé dans les cinéma Gaumont-Pathé, ainsi que des programmes d'infotainment diffusés sur Canal Play, SFR, SFR Jeux à la demande et Bbox. Sur le web, certaines de ses productions comme Faux Raccord, FanZone, La Minute, Dedans AlloCiné et Merci Qui ? sont considérées comme des émissions cultes.



Liste des émissions |




  • Faux Raccord : émission hebdomadaire lancée le 15 janvier 2010 traitant des erreurs et faux raccords présents dans les films présentée par Michel et Michel. (Une nouvelle version, plus courte : Faux Raccord Reloaded, voit le jour en 2016).


  • Dedans Allociné : émission hebdomadaire humoristique racontant les fausses coulisses du site AlloCiné.


  • Top 5 : émission quotidienne établissant un Top 5 sur différents sujets du cinéma.


  • Fanzone : émission quotidienne sur les sagas, les suites et les super-héros. (Une nouvelle version Live, voit le jour en 2017)


  • Ma scène préférée : émission où des stars du cinéma parlent de leurs scènes favorites.


  • Carnet de voyages : émission tournée pendant les festivals de cinéma.


  • Face au film : émission hebdomadaire confrontant des équipes de film face aux critiques et aux questions des internautes.


  • Cinétrip : émission mensuelle présentant les plus grands lieux de tournage à travers le monde.


  • Aviez-vous remarqué ? : les petits détails des plus grands films.


Allociné possède également une webradio, fournie par le bouquet Goom Radio[17].



Émissions disparues |




  • Game in Ciné : émission traitant des jeux vidéo en rapport avec des films.


  • Direct to DVD : émission bimensuelle traitant des films sortants directement en DVD.


  • Tueurs en séries : émission hebdomadaire, sortant le vendredi et traitant des séries télévisées.


  • À l'affiche cette semaine : émission diffusée sur la chaîne de télévision d'Allociné, paraissant le mercredi et parlant de tous les films de la semaine en diffusant aussi leurs bandes annonces


  • Best Film Directors : émission relatant la carrière des plus grands réalisateurs américains. Elle se termine le 9 mars 2012.


  • Bubbles : bandes-annonces enrichies d'informations ou d'anecdotes écrites.


  • Escale à Nanarland : émission bimensuelle, puis hebdomadaire à partir de septembre 2011, lancée le 29 octobre 2010, et parlant des nanars en collaboration avec le site Nanarland.


  • Hollywood Boulevard : émission relatant la carrière de stars du cinéma.


  • La Minute : émission quotidienne, sortant le vendredi, traitant des sujets de cinémas récents.


  • Le Son de cinéma: émission mensuelle puis bimensuelle lancée en 2011 et traitant de l'actualité musicale du cinéma. Elle se termine le 27 octobre 2012


  • Merci qui ? : émission diffusée les lundi, mercredi et vendredi, de 2008 à 2010, elle proposait avec humour des anecdotes méconnues du cinéma. Elle se termine le 27 juin 2010 et reste pour beaucoup une des émissions culte d'AlloCiné.


  • On ramasse les copies! : émission de micro-trottoir qui consistait à interroger un spectateur de cinéma sur le film qu'il venait de voir.


  • Parallèle Cannes : émission quotidienne durant le Festival de Cannes 2010.


  • Planète Ciné : émission hebdomadaire paraissant le mercredi, elle est considérée comme le zapping du cinéma, montrant de courts extraits du net ou de la télé en rapport avec le cinéma. Elle se termine le 27 juillet 2012.


  • Plein 2 ciné : émission hebdomadaire, sortant tous les mercredis et parlant des sorties de la semaine en montrant les bandes-annonces.Elle disparait du site le 17 octobre 2012 mais continue d'être diffusée sur France 2.


  • Tapis rouge : interviews à chaud sur le tapis rouge durant le Festival de Cannes 2012.


  • Tout un programme : émission quotidienne (du lundi au vendredi) diffusée exclusivement sur la chaîne de télévision d'Allociné. Présentée par la rédaction d'AlloCiné, l'émission conseillait les spectateurs sur les films diffusés chaque soir sur toutes les chaînes du câble.



Fréquentation et chiffres d'affaires |


En décembre 2011, Allociné rassemble 8,4 millions de visiteurs par mois, soit 75 % des sites de cinéma en France (avec pour principal concurrent Premiere.fr, à la différence duquel et également pour d'autres sociétés ou magazines, Allociné propose des informations et non des critiques de cinéma). Présent dans plusieurs pays étrangers comme la Chine, le Brésil, la Russie ou encore le Royaume-Uni, le groupe compte 40 millions de visiteurs par mois dans le monde (soit la deuxième meilleure audience derrière IMDB). En 2010, son chiffre d'affaires est de 25 millions d'euros (dont 80 % à partir de la publicité) et 2,6 millions de bénéfices ; en 2003, deux ans après la bulle Internet, Allociné arrive difficilement à rentabiliser son modèle (six millions de chiffres d'affaires et sept millions de pertes), ce qui avait conduit Vivendi à le revendre ainsi qu'à un plan social faisant passer le nombre de salariés de 80 à 20. En 2004, la société renoue avec les bénéfices et voit les dividendes à ses actionnaires multipliés par deux en 2005, par quatre en 2006 et par sept en 2007, avant d'être vendue au groupe d'investissement américain Tiger[18]. En 2015, le groupe AlloCiné est vendu par Tiger à Webedia, qui vient d'être racheté par Fimalac, fonds d'investissement de Marc Ladreit de Lacharrière. AlloCine cesse d'exister comme société en 2016 pour devenir une marque de l'éditeur de site Wébédia.



Siège |


Ses différents sièges se sont situés au :



  • 29 rue du Louvre, Paris 2e ;

  • 120 avenue des Champs-Élysées, Paris 8e[18] ;

  • 3 avenue Hoche, Paris 8e.


Son siège actuel se situe dans les locaux de Webedia, au 2 rue Paul-Vaillant-Couturier à Levallois-Perret[19].



Organigramme |


(au 1er janvier 2016)[19]




  • Véronique Morali (présidente du directoire)

  • Cédric Siré (directeur général)

  • Stéphanie Pardo (directrice administrative et financière)

  • Arnaud Metral (directeur des publications)

  • Yoann Sardet (rédacteur en chef AlloCiné)



Polémique |


En octobre 2015, alerté par les plaintes de nombreux internautes, le site du quotidien belge L'Avenir affirme qu'Allociné aurait « dopé » la sortie des Nouvelles Aventures d’Aladin en ne référençant que des critiques de presse plutôt favorables et en bloquant le forum consacré au film[20], alléguant des messages à caractère raciste ou antisémite alors que, selon Les Inrocks, « ce traitement n’avait pas été réservé pour des productions beaucoup plus controversées »[21]. Certains utilisateurs s'étonnent également du nombre d'avis positifs provenant d'internautes inscrits uniquement pour noter le film[22],[23]. Devant l'émoi suscité, relayé par de nombreux sites d'informations et les réseaux sociaux, la direction publie un communiqué dans lequel elle affirme que « hors achat média clairement identifié comme tel, aucun contenu n'a été acheté/commandé/sponsorisé pour Les Nouvelles Aventures d'Aladin » tout en regrettant les proportions prises par une polémique qui n’a « définitivement pas lieu d’être »[24]. Loin de calmer les esprits, l'article génère des centaines de commentaires témoignant des dérives constatées par les internautes depuis de nombreux mois[25].


En février 2016, Télé Obs revient dans un long article sur la polémique, en s'appuyant sur les témoignages d'anciens salariés qui dénoncent « la gestion catastrophique d’Allociné depuis son rachat par Webedia »[2]. « Ligne éditoriale soumise aux desiderata publicitaires et aux lubies des réseaux sociaux », élargissement du « panel des médias, en ajoutant des sites de type Voici ou Public, peu réputés pour avoir la dent dure, tout en décalant d’une demi-journée la publication des critiques les plus négatives » afin « d’augmenter la note moyenne du film et de ne pas impacter[26] les entrées du premier mercredi », développement du native advertising et du brand publishing, « procédés qui consistent à faire payer une marque en échange d’un package promotionnel allant d’une mise en avant traditionnelle (affichages, vidéos, etc.) à un panaché de publireportages (diaporamas, articles) » accroissant « la pression des distributeurs sur la rédaction »[2]… La vérification des avis, effectuée jusqu'alors par un community manager en interne afin de lutter contre les faux profils créées par certains distributeurs pour « gonfler artificiellement l’indice de popularité de leurs films », est ainsi désormais confiée à un prestataire extérieur soupçonné d'avoir « automatisé le service de modération »[2]. Invitée à être « gentille » avec le film de Jamel Debbouze Pourquoi j'ai pas mangé mon père lors de sa sortie en avril 2015, la rédaction se voit remettre par la suite « une liste de titres “à bichonner” : Aladin, Les Tuche 2 et Camping 3 », tandis que l'ordre est donné de « couper les commentaires d’Aladin sur l’ensemble du site juste avant sa sortie »[2]. En moins de trois ans, une majorité des collaborateurs historiques (54 sur 96) quitte la société, amplifiant « les dysfonctionnements éditoriaux » au risque de « casser le rapport de confiance à l’utilisateur »[2].


Dans une réponse aux auteurs de l'article, Cédric Siré, directeur général de Webedia, assume des choix « forts, stratégiques [et] majeurs » qui n'ont « qu’un seul objectif : rendre AlloCiné meilleur »[27].


Le 22 février, le site Arrêt sur images publie des extraits d'un mail interne adressé aux salariés du groupe Webedia par les rédacteurs en chef d'Allociné, Yoann Sardet et Vincent Garnier, dans lequel ces derniers admettent qu'il leur a été « demandé d'être vigilants sur Aladin et Pourquoi j’ai (pas) mangé mon père […] comme c’est le cas sur certains films “sensibles” » sans pour autant les faire bénéficier d’un « traitement éditorial de faveur », l’enjeu consistant à « trouver le bon équilibre dans nos échanges avec [les distributeurs], en maintenant l’indépendance de notre ligne éditoriale ». Quant aux nombreux départs, ils reconnaissent que si « le manque de dialogue, le choc de cultures, les a priori de part et d’autre ou le souvenir d’un certain “âge d’or d’Allociné” ont eu des conséquences désastreuses sur le moral des équipes, source de rancœurs et de conflits plus ou moins ouverts […] cette phase douloureuse est maintenant du passé »[28].



Notes et références |




  1. a b et cAllociné (radiée en 2014) sur societe.com


  2. a b c d e f et gGuillaume Loison et Nicolas Schaller, « Allociné : le grand malaise » sur Téléobs, 18 février 2016.


  3. AlloCiné TV, c'est fini!


  4. Jean-Baptiste Jacquin, « Allociné : remastériser pour ne pas finir en navet », Le Monde, 11 juillet 2013


  5. « Fimalac rachète 98 % d'Allociné », Challenges.fr avec AFP, 16 juillet 2013


  6. « AlloCiné la pépite du cinéma de retour dans l'Hexagone », lesechos.fr,‎ 12 février 2014(lire en ligne, consulté le 30 janvier 2018)


  7. [1]


  8. [2]


  9. [3]


  10. [4]


  11. Annonce de la fermeture de Allociné TV


  12. « @Screenrush - now in her final days », tweet d'un ancien employé de Screenrush, 2 décembre 2013.


  13. Thierry Wojciak, « Allociné fait sa BO », cbnews.fr, 23 juin 2014 (consulté le 11 juillet 2014).


  14. « Les BO débarquent sur Allociné », allocine.fr, 19 juin 2014 (consulté le 11 juillet 2014).


  15. [5]


  16. [6]


  17. Allociné, la radio « Copie archivée » (version du 12 août 2011 sur l'Internet Archive)


  18. a et bPhilippe Guedj, « Allociné, l'incontournable blockbuster français », GQ, mai 2012, pages 48-52.


  19. a et bWebedia sur topmanagement.fr.


  20. Alexis Seny, « Allociné a-t-il vendu son âme au diable et à... Aladin ? » sur lavenir.net, 18 octobre 2015.


  21. François-Luc Doyez, « Allociné a-t-il manipulé les notes du film Aladin ? », sur Les Inrocks, 19 octobre 2015


  22. Matthias Bertrand, « Allociné donne cinq étoiles à Aladin, les internautes dénoncent une supercherie », sur lesoir.be, 19 octobre 2015


  23. Christophe Bourdon, « Les Nouvelles Aventures d'Aladin : vos gueules les critiques» sur rtbf.be, 26 octobre 2015.


  24. « Revue de presse, critiques internautes : la vérité sur "l’affaire" Aladin », sur allocine.fr, 19 octobre 2015


  25. Alexis Seny, « Censure, manipulation et sponsoring: Allociné répond sans convaincre » sur lavenir.net, 20 octobre 2015.


  26. On notera l'usage impropre du pseudo-verbe impacter en lieu et place de "influer" par exemple.


  27. Guillaume Loison et Nicolas Schaller, « Cédric Siré : “AlloCiné est l’intégration la plus réussie de Webedia” » sur Téléobs, 18 février 2016.


  28. Vincent Coquaz, « Allociné : la rédaction en chef reconnait à demi-mot favoriser certains films », arretsurimages.net, 22 février 2016 (article payant) repris par Les Inrocks.



Voir aussi |



Bibliographie |


  • Diana Derval, Wait marketing : Communiquer au bon moment, au bon endroit, éd. d'Organisation, Eyrolles, Paris, 2006, p. 90-92 (ISBN 2-7081-3776-X)


Articles connexes |



  • Rotten Tomatoes

  • Internet Movie Database



Lien externe |


  • Site officiel



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