Arletty






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Arletty



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Portrait d'Arletty par le studio Harcourt.






























Nom de naissance
Léonie Marie Julia Bathiat
Naissance
15 mai 1898
Courbevoie, Seine, France
Nationalité
Drapeau de France Française
Décès
23 juillet 1992(à 94 ans)
Paris 16e, France
Profession
Actrice
Films notables
Hôtel du Nord
Circonstances atténuantes
Fric-Frac
Le jour se lève
Les Visiteurs du soir
Les Enfants du paradis



Arletty, nom de scène de Léonie Bathiat, née le 15 mai 1898 à Courbevoie[1] et morte le 23 juillet 1992 à Paris[2], est une actrice et chanteuse française.


Elle figure dans quelques chefs-d'œuvre du patrimoine cinématographique français des années 1930 et 1940 : Hôtel du Nord en 1938, Le jour se lève en 1939, Les Visiteurs du soir en 1942, Les Enfants du paradis en 1945, quatre films de Marcel Carné, les trois derniers dialogués par Jacques Prévert.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Jeunesse


    • 1.2 Débuts dans le monde


    • 1.3 Cinéma


    • 1.4 Sous l'Occupation


    • 1.5 Après la guerre




  • 2 Rôles marquants


  • 3 Prix Arletty


  • 4 Filmographie complète


    • 4.1 Complément filmographique




  • 5 Théâtre, opérettes, revues


  • 6 Publications


    • 6.1 Autobiographie


    • 6.2 Biographie


    • 6.3 Lettres




  • 7 Notes et références


  • 8 Annexes


    • 8.1 Biographies


    • 8.2 Dans la fiction


    • 8.3 Article connexe


    • 8.4 Liens externes







Biographie |



Jeunesse |


Léonie Marie Julia Bathiat raconte, dans son livre La Défense, qu'elle est née à Courbevoie, 33, rue de Paris, « dans un rez-de-chaussée sombre éclairé par le sourire de mes parents »[3]. Elle est la fille de Michel Bathiat, ajusteur-tourneur pour les tramways de Paris, et de Marie Marguerite Philomène Dautreix, lingère[3]. Elle a un frère aîné, Pierre[4]. Par ailleurs, on apprend de son biographe Michel Souvais que les Bathiat descendaient de l'épistolière Miette Tailhand-Romme, sœur du conventionnel auvergnat Gilbert Romme, auteur du calendrier républicain[4], « une miniature [de Miette Tailhand-Romme] d'Andreï Voronikhine témoigne également de l'étonnante ressemblance d'Arletty avec son aïeule du temps de 1789 »[4].


Souffrant de problèmes respiratoires, elle est mise en pension à l'âge de quatre ans et demi dans la ville de sa famille paternelle, Clermont-Ferrand. Elle reçoit une éducation religieuse dans l'institution privée Sainte-Thérèse jusqu'en 1910. Elle poursuit ses études à Puteaux à l'Institution Martinois. Le secrétariat étant pour les femmes un métier d'avenir, elle étudie la sténographie chez Pigier[5]. La guerre de 1914 fauche sur le champ de bataille son premier amour, surnommé « Ciel » à cause de la couleur de ses yeux, drame à l'origine de sa promesse de ne jamais se marier pour ne pas être veuve de guerre. Son père, promu chef de traction, meurt le 2 décembre 1916, écrasé par un tramway. Arletty, son frère et sa mère sont alors expulsés du pavillon affecté aux employés des tramways de Paris[6].



Débuts dans le monde |


En 1917, elle se laisse séduire par le jeune banquier Jacques-Georges Lévy qui l'emmène dans sa villa du 18, avenue Alphonse-de-Neuville, à Garches. Ils ont pour voisins Coco Chanel et André Brulé. Jacques-Georges lui fait connaître le théâtre, les grands couturiers, les bons restaurants et la haute société parisienne[7].


Elle le quitte pour le marchand de tableaux Paul Guillaume — l'ami de Picasso, Modigliani, Soutine — qui la recommande à Armand Berthez, directeur du théâtre des Capucines. Un temps mannequin chez Poiret, sous le pseudonyme d'Arlette (prénom choisi dans le roman Mont-Oriol de Maupassant[8]), Berthez anglicise son nom en Arletty[9] pour mener les revues de Rip, où la fantaisie et le luxe sont de mise, et chanter, dès 1928, dans les opérettes de Maurice Yvain comme Yes, Gabaroche, Azor (1932), de Raoul Moretti (Un soir de réveillon, 1932), et de Reynaldo Hahn (Ô mon bel inconnu).


En 1928, elle rencontre l'homme d'affaires de bonne famille Jean-Pierre Dubost qui restera son fidèle compagnon[10].



Cinéma |






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Arletty fait ses débuts au cinéma en 1930 avec Victor Boucher dans La Douceur d'aimer. Elle se distingue dans un premier rôle, dès 1931, dans le film de Jean Choux, Un chien qui rapporte. Arletty inspire les peintres Marie Laurencin, Kees van Dongen, Moïse Kisling, Fujita et Jean-Gabriel Domergue qui la prennent comme modèle. Elle a pour ami Pierre de Régnier, fils de Marie et Henri de Régnier, mais enfant naturel de Pierre Louÿs.


Sa carrière sur scène prend un tournant décisif, en 1932, dans l'opérette de Raoul Moretti, Un soir de réveillon, aux Bouffes-Parisiens, avec Henry Garat, Dranem et Koval. Elle joue ensuite dans Ô mon bel inconnu, une opérette de Reynaldo Hahn, sur un livret de Sacha Guitry. Puis c'est Au Bonheur des dames avec Michel Simon, joué près de 500 fois sans interruption malgré leurs désaccords successifs.


Elle fait la connaissance de Louis-Ferdinand Céline ; celui-ci lui dédiera en 1948 son scénario Arletty, jeune fille dauphinoise. Elle tourne La Guerre des valses de Ludwig Berger avec Fernand Gravey, Dranem et Madeleine Ozeray. Elle rencontre Marcel Carné dans Pension Mimosas de Jacques Feyder où elle a notamment Françoise Rosay comme partenaire.




Ancien hôtel de Donnant à Belle-Île-en-Mer. Arletty possédait une maison à la sortie du village de Donnant.


Marcel Carné lui offre alors l'un de ses plus mémorables rôles au cinéma : celui de « Mme Raymonde » dans Hôtel du Nord sur un scénario coécrit par Henri Jeanson, rôle qui la rend célèbre et la fait entrer de son vivant dans la légende du Paris populaire : « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?  », lance-t-elle à Louis Jouvet sur une porte d'écluse du canal Saint-Martin (et non pas sur la passerelle jouxtant cette écluse).


Dans le même registre, elle incarne Marie qu'a-d'ça dans Circonstances atténuantes de Jean Boyer auprès de Michel Simon. Elle lance, gouailleuse : « Pas folle, la guêpe ! » Elle enregistre la chanson de ce film, Comme de bien entendu et de nombreuses ritournelles de ses revues ainsi que La Java et Mon Homme, pour rendre hommage à sa grande amie Mistinguett.


En 1939, elle reprend dans le film réalisé par Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara, Fric-Frac, son rôle de « Loulou » créé à la scène en 1936 dans la pièce du même nom d'Édouard Bourdet. Dans ce film, elle forme avec Michel Simon un inénarrable duo de petits malfrats dont les accents canailles mâtinés d'argot parisien et même de javanais séduisent leur victime, le naïf bijoutier incarné par Fernandel.



Sous l'Occupation |




Arletty en 1943 (photo studio Harcourt)


En 1941, Arletty interprète Madame sans gêne de Roger Richebé, Dominique dans le film Les Visiteurs du soir avec Alain Cuny, Jules Berry, Marie Déa, et surtout Garance des Enfants du paradis, réalisé par Marcel Carné sur le scénario de Jacques Prévert, avec Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur et Maria Casarès. Elle entretient alors une relation amoureuse avec Antoinette d'Harcourt, épouse de François-Charles d'Harcourt[11], puis avec Hans Jürgen Soehring[12], un officier allemand, l'un des hommes de confiance de Göring à Paris. Ils se rencontrent à Paris, le 25 mars 1941, présentés par Josée de Chambrun, épouse de René de Chambrun et fille de Pierre Laval. Soehring est, à l'époque, assesseur au conseil de guerre de la Luftwaffe à Paris. Elle aurait dit à Michèle Alfa et Mireille Balin qui avaient aussi comme amants des officiers allemands : « On devrait former un syndicat ». Sur le tournage des Enfants du paradis, Arletty, alors enceinte de son amant, avorte[13].


Au théâtre des Bouffes-Parisiens, elle joue Isabelle dans Voulez-vous jouer avec moa, une comédie de Marcel Achard, avec Pierre Brasseur.



Après la guerre |


À la Libération, en juillet 1944, Soehring lui demande de fuir avec lui. Arletty refuse. Le 20 octobre 1944, elle est arrêtée, non pour fait de collaboration, mais en raison de sa liaison affichée avec Hans Jürgen Soehring. Elle est internée quelques jours à Drancy puis quelques semaines à Fresnes avant d'être astreinte à la résidence surveillée pendant 18 mois[14]. Prise à partie par l'un des FFI lors de son arrestation, elle répond : « Si mon cœur est français, mon cul, lui, est international ! », phrase qui lui avait été suggérée par Henri Jeanson mais qui est peut-être apocryphe[15]. Elle répond à une détenue qui lui demandait des nouvelles de sa santé : « Pas très résistante »[16],[17].


Symbolisant la collaboration horizontale, elle aurait répondu à ses juges « Si vous ne vouliez pas que l'on couche avec les Allemands, fallait pas les laisser entrer »[18], renvoyant ainsi la République à ses responsabilités dans la débâcle de 1940.


Lorsqu'elle est libérée, on lui conseille de quitter la capitale. Elle trouve refuge pour dix-huit mois au château de La Houssaye-en-Brie, chez des amis résistants. Son idylle avec l'officier allemand se poursuit secrètement, ils passent Noël 1946 ensemble. Soehring la demande en mariage, mais elle refuse, fidèle à sa promesse de jeunesse[6].


En 1946, le comité d'épuration lui inflige un blâme, assorti d'une interdiction de travailler pendant trois ans[19].




Plaque commémorative au no 14 de la rue de Rémusat à Paris, où Arletty vécut de 1969 à sa mort.


En 1949 elle se sépare de Soehring, qui se marie en Allemagne.


Elle renoue avec le théâtre et joue Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams dans une adaptation de Jean Cocteau et une mise en scène de Raymond Rouleau, avec Yves Vincent, Héléna Bossis, Daniel Ivernel et Louis de Funès débutant[20]. Puis La Descente d'Orphée avec Jean Babilée. Elle paraît aussi dans Un otage de Brendan Behan avec Georges Wilson.


Elle joue encore dans quelques films, Portrait d'un assassin avec Erich von Stroheim, Gibier de potence avec Georges Marchal, L'Amour Madame, aux côtés de François Périer, Le Grand Jeu avec Jean-Claude Pascal et Gina Lollobrigida, Maxime d'Henri Verneuil avec Michèle Morgan et Charles Boyer. En tournant Et ta sœur, elle fait la connaissance de Jean-Claude Brialy qui fait ses débuts. Plus tard, elle retrouve Marie Déa et Hélène Perdrière, des amies qui lui sont restées fidèles.


Parmi ses relations amicales, elle compte Paul Chambrillon[21].


En 1966, elle perd son frère ainsi que Jean-Pierre, son ami intime et unique compagnon de route malgré des « hauts et des bas ». Elle perd aussi partiellement la vue[22] et doit interrompre Les Monstres sacrés de Jean Cocteau au théâtre des Ambassadeurs. Elle disparaît de la scène et de l'écran, mais prête sa voix à différents documentaires.


À partir de 1984, elle soutient activement l'Association des artistes aveugles et sa présidente fondatrice Marguerite Turlure (qu'elle surnomme « ma Marguerite du Faubourg St-Martin » en ajoutant toujours « moi aussi je suis une fleur des faubourgs » — témoignage de Didier Guelfucci, habitué des après-midi de la rue de Rémusat et bras droit de Mme Turlure), amie de longue date rencontrée par l'entremise de la chanteuse Renée Lebas… Jusqu'à sa mort, Arletty reste fidèle à l'Association des artistes aveugles dont elle est pour toujours la présidente d'Honneur. Cet engagement s'explique par le drame qu'a vécu l'actrice en 1966, un accident oculaire qui l'a rendue quasiment aveugle[23].


En 1989, elle accepte la présidence d'honneur de l'association "Souvenance de cinéphiles" sise à Puget-Théniers-06260.


Elle meurt le 23 juillet 1992 à 94 ans, dans son appartement parisien de la rue de Rémusat, elle est incinérée au crématorium du Père Lachaise et ses cendres sont ensuite inhumées dans le caveau familial du cimetière des Fauvelles à Courbevoie.



Rôles marquants |


Si son souvenir semble, pour beaucoup, indissociable de son rôle de « Mme Raymonde » dans Hôtel du Nord (1938) de Marcel Carné ("Atmosphère, atmosphère ! Non mais est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?"), son interprétation de Garance, dans un autre Carné Les Enfants du paradis (1943), est souvent considéré comme son rôle le plus marquant et le point culminant de sa carrière d'actrice. Cette interprétation a parfois été qualifiée de « lumineuse »[réf. nécessaire], ce qui pourrait tenir tant au jeu de l'actrice qu'au traitement particulier des éclairages mis en place par Roger Hubert, directeur de la photographie du film.



Prix Arletty |


En 1981, la comédienne Fanny Vallon fonde les Prix Arletty en hommage à la célèbre comédienne du film Hôtel du Nord. La comédienne a présidé à la remise des Prix portant son nom jusqu'à sa mort. Parmi les lauréats, on compte les comédiennes Zabou Breitman, Isabelle Carré et Dominique Blanc. Le jury de ces Prix était composé de grands noms du cinéma et du théâtre, Pierre Arditi, Gérard Depardieu, Jackie Sardou, Micheline Presle, ou encore l'acteur et metteur en scène Robert Hossein.



Filmographie complète |





  • 1930 : La Douceur d'aimer de René Hervil : une dactylo


  • 1931 : Un chien qui rapporte de Jean Choux : Josyane Plaisir


  • 1932 : Enlevez-moi de Léonce Perret : Lulu

  • 1932 : Une idée folle de Max de Vaucorbeil : Anita, une danseuse

  • 1932 : La Belle Aventure de Reinhold Schünzel et Roger Le Bon : Mme Desminières


  • 1933 : Je te confie ma femme de René Guissart : Totoche

  • 1933 : Le Voyage de monsieur Perrichon de Jean Tarride : Anita

  • 1933 : Un soir de réveillon de Karl Anton : Viviane

  • 1933 : La Guerre des valses de Ludwig Berger et Raoul Ploquin : la chocolatière


  • 1934 : Pension Mimosas de Jacques Feyder : Parasol

  • 1934 : Le Vertige de Paul Schiller : Emma


  • 1935 : La Garçonne de Jean de Limur : Niquette

  • 1935 : Amants et Voleurs de Raymond Bernard : Agathe

  • 1935 : La Fille de madame Angot de Jean Bernard-Derosne : Mme Ducoudray

  • 1935 : Aventure à Paris de Marc Allégret : Rose de Saint-Leu


  • 1936 : Le Mari rêvé de Roger Capellani : Ève Roland

  • 1936 : Faisons un rêve de Sacha Guitry : participation au prologue

  • 1936 : Messieurs les ronds-de-cuir d'Yves Mirande : la belle-sœur de La Hourmerie

  • 1936 : Feu la mère de madame, court métrage de Germain Fried : Yvonne, l'épouse de Lucien

  • 1936 : Mais n'te promène donc pas toute nue, court métrage de Léo Joannon : Clarisse Ventroux


  • 1937 : Désiré de Sacha Guitry : Madeleine, la femme de chambre

  • 1937 : Aloha, le chant des îles de Léon Mathot : Ginette

  • 1937 : Les Perles de la couronne de Sacha Guitry et Christian-Jaque : la reine d'Éthiopie


  • 1938 : Mirages ou Si tu m'aimes d'Alexandre Ryder : Arlette

  • 1938 : Hôtel du Nord de Marcel Carné : Mme Raymonde, la prostituée

  • 1938 : La Chaleur du sein de Jean Boyer : Bernadette, la plus jeune mère

  • 1938 : Le Petit Chose de Maurice Cloche : Irma Borel


  • 1939 : Circonstances atténuantes de Jean Boyer : Marie-Jeanne dite « Marie qu'a d'ça »

  • 1939 : Fric-Frac de Claude Autant-Lara et Maurice Lehmann : Loulou

  • 1939 : Le jour se lève de Marcel Carné : Clara, la partenaire de Valentin


  • 1940 : Tempête de Dominique Bernard-Deschamps : Ida Maulaincourt


  • 1941 : Madame Sans-Gêne de Roger Richebé : Catherine Hubscher, blanchisseuse


  • 1942 : Boléro de Jean Boyer : Catherine, l'amie d'Anne-Marie

  • 1942 : Les Visiteurs du soir de Marcel Carné : Dominique, troubadour dépêché par le diable

  • 1942 : L'Amant de Bornéo de Jean-Pierre Feydeau et René Le Hénaff : Stella Losange

  • 1942 : La Femme que j'ai le plus aimée de Robert Vernay : La Divette

  • 1942 : La Loi du 21 juin 1907, court métrage de Sacha Guitry : Gertrude


  • 1943 : Les Enfants du paradis, première époque Le Boulevard du crime de Marcel Carné : Garance, la beauté

  • 1943 : Les Enfants du paradis, deuxième époque L'Homme en blanc de Marcel Carné : Garance, la beauté


  • 1947 : La Fleur de l'âge, film inachevé de Marcel Carné


  • 1948 : Madame et ses peaux-rouges (Buffalo Bill et la bergère), film inachevé de Serge T. de Laroche


  • 1949 : Portrait d'un assassin de Bernard Roland : Marthe


  • 1950 : Georges Braque, documentaire d'André Bureau : narratrice


  • 1951 : L'Amour, Madame de Gilles Grangier : elle-même

  • 1951 : Gibier de potence de Roger Richebé : Mme Alice


  • 1953 : Le Père de Mademoiselle de Marcel L'Herbier et Robert-Paul Dagan : Édith Mars


  • 1954 : Le Grand Jeu de Robert Siodmak : Mme Blanche

  • 1954 : Huis clos de Jacqueline Audry : Inès

  • 1954 : L'Air de Paris de Marcel Carné : Blanche Le Garrec


  • 1956 : Mon curé chez les pauvres d'Henri Diamant-Berger : Nine, l'épouseuse

  • 1956 : Vacances explosives de Christian Stengel : Arlette Bernard


  • 1958 : Le Passager clandestin de Ralph Habib : Gabrielle, l'amie de Lotte

  • 1958 : Et ta sœur de Maurice Delbez : Lucrèce du Boccage

  • 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret : Juliette Harmier

  • 1958 : Maxime d'Henri Verneuil : Gazelle


  • 1959 : Paris la belle, court métrage documentaire de Pierre Prévert et Marcel Duhamel : narratrice


  • 1960 : Les Primitifs du XIIIe, court métrage documentaire de Pierre Guilbaud : narratrice


  • 1961 : Les Petits Matins (Mademoiselle stop) de Jacqueline Audry : Gabrielle, la maîtresse de Rameau


  • 1962 : La Loi des hommes de Charles Gérard : la comtesse

  • 1962 : La Gamberge de Norbert Carbonnaux : la mère d'Albert

  • 1962 : Le Jour le plus long de Ken Annakin et Andrew Marton : Mme Barrault

  • 1962 : Tempo di Roma de Denys de La Patellière : Cri-cri

  • 1962 : Le Voyage à Biarritz de Gilles Grangier : Fernande


  • 1967 : Dina chez les rois, court métrage documentaire de Dominique Delouche : narratrice et lectrice


  • 1977 : Jacques Prévert, moyen métrage documentaire de Jean Desvilles : narratrice et témoignage


  • 1985 : Carné, l'homme à la caméra, documentaire de Christian-Jaque : voix de la caméra




Complément filmographique |


En outre on peut voir et entendre Arletty dans les titres suivants :




  • 1977 : À perte de vie... Jacques Prévert, documentaire pour la télévision de Georges Ferraro, témoignage d'Arletty

  • 1977 : Ciné Follies, film de montage de Philippe Collin avec des extraits de comédies musicales


  • 1978 : Les quatre-vingts ans d'Arletty, documentaire pour le cinéma de Moïse Maatouk, témoignage d'Arletty


  • 1981 : Notre Dame de La Croisette, documentaire de Daniel Schmid, avec des images d'archives


  • 1987 : Arletty sur Seine, documentaire de Michel Ayats, dernière apparition d'Arletty, avec les témoignages de Micheline Boudet, Michel Souvais, Jean-Claude Brialy, Cartero


  • 1988 : Arletty raconte Arletty, documentaire pour la télévision de Moïse Maatouk, témoignage d'Arletty


  • 1990 : Ne m'oubliez pas : Hommage à Bernard Blier, documentaire pour la télévision de Mathias Ledoux, témoignage d'Arletty


  • 1991 : Nylon Blues, documentaire de Françoise Levie, avec des images d'archives

  • 1991 : A comme Acteur de Frédéric Sojcher, voix[réf. à confirmer]


  • 1997 : On connaît la chanson d'Alain Resnais, avec Arletty chantant Et le reste


Certaines filmographies indiquent deux œuvres supplémentaires avec Arletty[réf. nécessaire] :




  • Mademoiselle Josette, ma femme de Karl Anton en 1933


  • Un fil à la patte de Karl Anton en 1933.



Théâtre, opérettes, revues |





  • Octobre 1919 : C.G.T Roi revue d'André Barde et Michel Carré, Théâtre des Capucines


  • Janvier 1920 : Mazout alors revue de Saint-Granier et Briquet, Théâtre de la Potinière


  • Mars 1920 : Le Danseur de Madame de Paul Armont et Jacques Bousquet, Théâtre des Capucines


  • Septembre 1920 : L'École des cocottes de Paul Armont et Marcel Gerbidon, Théâtre des Variétés


  • Octobre 1920 : Le Scandale de Deauville de Rip et Gignoux, Théâtre des Capucines


  • Février 1921 : Si que je s'rai roi revue de Rip et Gignoux, habillée par Paul Poiret, avec Paul Pauley, Théâtre des Capucines


  • Septembre 1921 : Bo Ko Mo Fo Li revue de C.A. Carpentier et Fernand Rouvray, Théâtre du Perchoir


  • Novembre 1921 : Y a du feu revue de Maurice Rumac, Théâtre du Perchoir


  • Mars 1922 : Nonnette opérette d'André Barde, musique Charles Cuvillier, Théâtre des Capucines


  • Mai 1922 : Ce que l'on dit aux femmes de Tristan Bernard, Théâtre des Capucines


  • Octobre 1922 : L'Homme du soir de Rip, Théâtre des Capucines


  • Novembre 1922 : Simone est comme ça d'Yves Mirande et Alexis Madis, Théâtre des Capucines


  • Décembre 1922 : Pourquoi m'as-tu fait ça ? d'Yves Mirande et Alexis Madis, Gustave Quinson, Théâtre des Capucines


  • Juillet 1923 : Je ne trompe pas mon mari de Georges Feydeau et René Peter, Théâtre Antoine


  • Janvier 1924 : L'Oiseau vert de Paul Colline et René Ferréol, musique Tremolo, Théâtre des Deux Ânes


  • Avril 1924 : Bob et Moi d'André Barde, musique Charles Cuvillier, Théâtre Michel, habillée par Patou, duchesse de Montgomerry


  • Mai 1924 : La Danseuse éperdue de René Fauchois, théâtre Édouard VII, avec Montel


  • Septembre 1924 : Hé ris haut ! de Paul Colline et Georges Merry, Théâtre des Deux Ânes


  • Janvier 1925 : Où allons-nous ? revue de Rip et Briquet, Théâtre des Capucines


  • Mai 1925 : Polo de René Peter, Théâtre Michel


  • Septembre 1925 : Le Péché capiteux opérette de Pierre Veber, musique René Mercier, Théâtre de l'Étoile


  • Octobre 1925 : Mon gosse de père de Léopold Marchand, Théâtre Michel


  • Décembre 1925 : Voulez-vous être ma femme ? de Jacques Richepin, adaptation Yves Mirande, Théâtre de la Renaissance


  • Mai 1926 : Le Mage du Carlton de Léopold Marchand et Georges Dolley, Comédie Caumartin


  • août 1926 : No no ta dette revue de Pierre Veber et André Dahl, Moulin de la Chanson


  • Novembre 1926 : La Revue de Montmartre revue de Georges Merry et Géo Charley, Théâtre du Perchoir


  • Mars 1927 : Knock Out de Jacques Natanson et Jacques Théry, théâtre Édouard VII, avec Pierre Blanchar


  • août 1927 : Humourican Legion d'André Dahl, La Boîte à Fursy


  • Janvier 1928 : Yes de Pierre Soulaine, Albert Willemetz, Robert Bousquet, René Pujol, musique Maurice Yvain, Théâtre des Capucines


  • Décembre 1928 : Le cochon qui sommeille ou le coq d'Inde opérette de Rip et Robert Dieudonné, musique Claude Terrasse, mise en scène Georgé, Concert Mayol


  • Février 1929 : Jean V opérette de Jacques Bousquet et Henri Falk, musique Maurice Yvain, Théâtre Daunou


  • Mai 1929 : Vive Leroy opérette d'Henri Géroule et René Pujol, musique Fred Pearly et Pierre Chagnon, mise en scène Harry Baur, Théâtre des Capucines


  • Novembre 1929 : Plus ça change, féerie de Rip, musique Mathé, mise en scène Georgé, Le Moulin de la Chanson


  • Avril 1930 : Par le temps qui court revue de Rip, Théâtre Daunou


  • Décembre 1930 : Mistigri de Marcel Achard, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre Daunou


  • Avril 1931 : La Viscosa comédie de Rip, habillée par Madame Rasimi, Théâtre du Palais-Royal


  • Avril 1932 : Xantho chez les courtisanes opérette de Jacques Richepin, musique Marcel Lattès, Théâtre des Nouveautés


  • Septembre 1932 : Azor opérette de Raoul Praxy, Max Eddy, musique Gaston Gabaroche, Théâtre des Bouffes-Parisiens, avec Koval, Gabaroche et Marnac, orchestre Marcel Cariven


  • Décembre 1932 : Un soir de réveillon opérette de Paul Armont et Marcel Gerbidon, musique Raoul Moretti, Théâtre des Bouffes-Parisiens


  • Octobre 1933 : Ô mon bel inconnu opérette de Sacha Guitry, musique Reynaldo Hahn, Théâtre des Bouffes-Parisiens


  • Janvier 1934 : Le Bonheur Mesdames opérette de Francis de Croisset et Albert Willemetz, musique Henri Christiné, Théâtre des Bouffes-Parisiens, avec Michel Simon


  • Octobre 1934 : La Revue des Variétés revue de Rip, mise en scène Edmond Roze, Théâtre des Variétés


  • Février 1935 : Les Joies du Capitole opérette de Jacques Bousquet, Albert Willemetz, musique Raoul Moretti, Théâtre de la Madeleine puis Théâtre de la Michodière et Théâtre de l'Étoile


  • Octobre 1935 : La Revue des Nouveautés revue de Rip, Théâtre des Nouveautés


  • Avril 1936 : L'École des veuves de Jean Cocteau, A.B.C.


  • Octobre 1936 : Fric-Frac d'Édouard Bourdet, Théâtre de la Michodière


  • Juin 1937 : Crions-le sur les toits : Le Paradis-Palace de Tristan Bernard, Théâtre de la Madeleine


  • Mars 1938 : Cavalier seul de Jean Nohain et Maurice Diamant-Berger, Théâtre du Gymnase


  • Mai 1943 : Voulez-vous jouer avec moâ ? de Marcel Achard, mise en scène Pierre Brasseur, Théâtre des Bouffes-Parisiens


  • Octobre 1949 : Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre Édouard VII


  • Octobre 1950 : La Revue de l'Empire d'Albert Willemetz, Ded Rysel, André Roussin, musique Paul Bonneau, Maurice Yvain, Francis Lopez, Henri Bourtayre, mise en scène Maurice Lehmann et Léon Deutsch, Théâtre de l'Empire


  • 1952 : Les Compagnons de la marjolaine de Marcel Achard, mise en scène Yves Robert, Théâtre Antoine


  • 1954-1955 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, tournée Karsenty


  • 1955 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins


  • Mars 1959 : La Descente d'Orphée de Tennessee Williams, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de l'Athénée


  • Novembre 1960 : L'Étouffe-Chrétien de Félicien Marceau, mise en scène André Barsacq, Théâtre de la Renaissance, avec Francis Blanche


  • Février 1962 : Un otage de Brendan Behan, mise en scène Georges Wilson, Odéon-Théâtre de France


  • Septembre 1966 : Les Monstres sacrés de Jean Cocteau, mise en scène Henri Rollan, Théâtre des Ambassadeurs




Publications |



Autobiographie |



  • Arletty, La Défense, Paris, Éditions de la Table ronde, 1971 (réimpr. Ramsay Poche Cinéma (ISBN 978-2841149155)), 240 p.Document utilisé pour la rédaction de l’article.


Biographie |



  • Arletty et Michel Souvais, Je suis comme je suis, Paris, Vertiges du Nord/Carrère, 1987, 224 p. (ISBN 2-86804-404-2)Document utilisé pour la rédaction de l’article Suite de ses mémoires sous la forme d'une conversation avec son secrétaire et ami Michel Souvais.


Lettres |




  • Amoureuse et rebelle Histoires d'amour et lettres inédites d'Edith Piaf, Albertine Sarrazin. Lettres commentées par Denis Demonpion, Bertrand Dicale et Jacques Layani, Textuel, 2008, 216 p. (ISBN 978-2845973107).


  • Arletty-Soehring. Hélas ! Je t'aime, correspondante inédite établie par Denis Demonpion, Le Cherche Midi, 2018, 558 p.



Notes et références |





  1. Archives en ligne de l’état civil des Hauts-de-Seine, commune de Courbevoie, acte de naissance no 212, année 1898 (page 56/158).


  2. « ARLETTY », sur LES GENS DU CINEMA © (consulté le 16 juillet 2018)


  3. a et bPierre Monnier, Arletty, Éditions du Rocher, 1998, 186 p. (ISBN 978-2-268-02861-3), p. 16.


  4. a b et cMichel Souvais, Arletty, confidences à son secrétaire, Editions Publibook (ISBN 9782748387353, lire en ligne)


  5. Monnier 1998, p. 21.


  6. a et bDenis Demonpion, Arletty, Flammarion, 1996, 485 p. (ISBN 978-2-080-66940-7), p. 43.


  7. Souvais 2006, p. 47.


  8. Souvais 2006, p. 50.


  9. Olivier Barrot, Raymond Chirat, Noir et blanc : 250 acteurs du cinéma français, 1930-1960, Flammarion, 2000, p. 27.


  10. Demonpion 1996, p. 123


  11. Arletty, une passion coupable, Ozap


  12. Né en 1908, il est, avant-guerre, magistrat et membre du parti nazi. Il s'engage dans l'aviation et devient officier dans la Luftwaffe. Il combat près de Monte Cassino en 1943. Après guerre, nommé en 1954 consul en Angola, puis consul de la République fédérale d'Allemagne à Léopoldville (aujourd'hui, Kinshasa) en République démocratique du Congo, il meurt noyé avec son fils dans le fleuve Congo le 9 octobre 1960.


  13. Arletty, confidences à son secrétaire -, Editions Publibook (ISBN 9782748387353, lire en ligne)


  14. Denis Demonpion, Arletty, Flammarion, 1996, p. 301.


  15. Jérôme Dupuis, « Le beau nazi d'Arletty », sur L'Express, 2 octobre 2008


  16. Page 167 de son autobiographie La Défense, Éditions de la Table ronde, 1971.


  17. Arletty raconte une variante de cette anecdote, en 1986, dans un entretien accordé au quotidien Présent.
    Arletty et Jean Cochet (propos recueillis par), « Une parenthèse heureuse dans le Front populaire (10) : Arletty, princesse du Septième Art », Présent, no 1156,‎ 6 septembre 1986, p. 4« Un matin, je suis reçue par un petit juge, qui me toise avec arrogance et me demande sur un ton méprisant : « Alors, Bathiat, comment vous sentez-vous, ce matin ? » Et moi, du tac au tac, je lui réponds : « Pas très résistante, M. le juge. » Ce matin-là, j'étais contente de moi. »



  18. Laurent Joly, La délation dans la France des années noires, Perrin, 2012, p. 147.


  19. Demonpion 1996, p. 315


  20. [vidéo] Un tramway nommé Désir sur YouTube, représentation du 15 octobre 1949 au théâtre Édouard VII, dans laquelle joue Arletty.


  21. Marie-Béatrice Baudet, « Le cahier bleu de Boudard », Le Monde, no 22257,‎ 5 août 2016, p. 17.
    Article publié dans le cadre d'un feuilleton estival titré / Ecrivains en prison », dont il est le quatrième volet (sur six). La version disponible en ligne (accès intégral pour les seuls abonnés) sur le site Lemonde.fr est titrée « Les cahiers bleus d’Alphonse Boudard ».

    « Il y a deux ans, une correspondance de son mari [Alphonse Boudard] à Paul Chambrillon, fin connaisseur de Céline, ami d’Arletty et de Raimu, avait été achetée plus de 1 000 euros à l’hôtel Drouot. »



  22. « Arletty : vingt-cinq ans qu'elle nous manque », sur parismatch.com, 28 juillet 2017


  23. Demonpion 1996, p. 403




Annexes |


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Biographies |




  • Philippe d'Hugues, Arletty, Paris, H. Veyrier, 1978.


  • Christian Gilles, Arletty ou la liberté d'être, Paris, Librairie Séguier, 1988, 208 p. (ISBN 2-906284-86-6)Document utilisé pour la rédaction de l’article Notamment illustré par des œuvres du photographe de plateau Raymond Voinquel (collaboration à l'iconographie : André Bernard)

  • Claudine Brécourt-Villars, Les Mots d'Arletty, Paris, Éditions de Fanval, 1988, 156 p. (ISBN 2-86928-202-8)

  • Denis Demonpion, Arletty, Paris, Flammarion, coll. « Cinéma & Spectacles », 1998, 480 p. (ISBN 9782080669407, présentation en ligne)

  • Michel Souvais, Arletty, confidences à son secrétaire, Paris, Publibook, 2006, 204 p. (ISBN 9782748332247, présentation en ligne)

  • Robert de Laroche, Arletty, Paroles retrouvées, La Tour verte, coll. « La muse Celluloïd », 2012, 160 p. (ISBN 9782917819197, présentation en ligne)


  • (it) Gianni Lucini, Luci, lucciole e canzoni sotto il cielo di Parigi - Storie di Chanteuses nella Francia del primo Novecento), Novara, Segni e Parole, 2014, 160 p. (ISBN 978-88-908494-4-2)



Dans la fiction |



  • 2015 : Arletty, une passion coupable, téléfilm d'Arnaud Sélignac ; Laetitia Casta incarne le rôle-titre.


Article connexe |


  • Histoire du cinéma français


Liens externes |




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    • WorldCat




  • (en) Arletty sur l’Internet Movie Database


  • Arletty sur le site Ciné-ressources (Cinémathèque française)


  • Arletty sur Les Archives du spectacle.net

  • Interview d'Arletty avec Marcel Carné (Paris Match, 1992)


  • (de) Eine Liebe in Zeiten des Krieges (Die Zeit, no 32, 2009)



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