Maison de Sales





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de Sales

Armes de la famille.
Armes de la famille : de Sales



Blasonnement

D'azur, à deux fasces d'or, chargées chacune d'une autre fasce de gueules, accompagnées d'un croissant d'or en chef et de deux étoiles à six rais d'or en cœur et en pointe

Devise

« Nec plus nec minus » ou « Ny plus ny moins »
Branches
de Brans, Roussy de Sales
Période

XIe siècle (filiation non prouvée)- XVe siècle (filiation prouvée)- XXIe siècle
Pays ou province d’origine

Comté de Genève
Charges
maître d'hôtel, conseiller ducal
Fonctions militaires
officiers, gouverneur d'Annecy, gouverneur hospitalier
Fonctions ecclésiastiques
évêques
Preuves de noblesse
Autres

Académie florimontane (fondateur et membres)

La maison de Sales (Salesium) est une ancienne famille noble d'extraction chevaleresque savoyarde, originaire du mandement de La Roche (Comté de Genève), dont est issu saint François de Sales.




Sommaire






  • 1 Titres et possessions


    • 1.1 Titres


    • 1.2 Possessions




  • 2 Histoire


  • 3 Armoiries


  • 4 Personnalités


  • 5 Voir aussi


    • 5.1 Bibliographie


    • 5.2 Article connexe




  • 6 Notes et références





Titres et possessions |



Titres |


Barons (1613), puis comtes (1632) puis marquis de Sales (1665), originaires de La Roche-sur-Foron (Comté de Genève). Marquis de Thrézun ; comtes de Châteauvieux ; barons de Couvette, Duingt, Richemont, Thorens, La Thuile ; seigneurs de Boisy, Brens, Chernier, Cholex, Dérée (voir ci-dessus), La Foge, Groisy, Noiret, Novelles, Usillon, Vallières, Verrières, Villaroget, Villy, Vuad.



Possessions |


Liste par ordre alphabétique et non exhaustive des possessions tenues en nom propre ou en fief de la famille de Sales :




  • château du Barrioz, à Argonay (1886) ;


  • palais Benso di Cavour, à Turin ;


  • château de Brens, à Bons-en-Chablais ;


  • château de Châteauvieux, à Duingt ;


  • château d'Héré, à Duingt ;


  • château de Lathuile, à Lathuile ;


  • château de Novel, à Annecy ;


  • château de Sales, à Thorens-Glières ;


  • hôtel de Sales à Annecy ;


  • château de Thorens, à Thorens-Glières.



Histoire |



Originaire de La Roche, la famille de Sales s'installe dans la baronnie de Thorens, possession de la maison de Compey. D'après Jean-Louis Grillet, la famille de Sales aurait obtenu en 1073, du comte de Genève, Robert (?), des privilèges dans la châtellenie de La Roche, confirmés par des actes de 1442 et 1497, reconnu en 1660 par le conseil et la chambre des comptes du Genevois[1].


Les Sales furent ensuite au service des princes de Luxembourg. Le seigneur François de Sales, père du saint-homme, occupait d'ailleurs la prestigieuse charge de maître d'hôtel de la maison du prince Sébastien de Luxembourg-Martigues.


Au XVIIe siècle, la famille de Sales connut une ascension rapide, occupant dès lors les plus hautes charges à la cour de Savoie à Turin et passant du titre de baron (1613) à celui de comte (1632), puis en fin au titre de marquis (1665). Tout au long des XVIIIe siècle/XIXe siècle, jusqu'à l'Annexion de la Savoie à la France (1860), la famille de Sales fut très proche du pouvoir, notamment par le truchement du comte de Duingt (alias le marquis Paul-François de Sales), du comte Eugène de Roussy de Sales (1822-1915) et bien sûr du proche cousin de ce dernier, le Premier ministre Camille de Cavour. A notre époque encore, le comte Jean-François de Roussy de Sales (1928-1999) fut un ami très proche du dernier roi d'Italie, Humbert II.



Armoiries |
















Figure

Blasonnement

French heraldic crowns - marquis v2.svg
Blason deSales.svg

Les armes de la Maison de Sales se blasonnent ainsi :

D'azur, à deux fasces d'or, chargées chacune d'une autre fasce de gueules, accompagnées d'un croissant d'or en chef et de deux étoiles à six rais d'or en cœur et en pointe[2]




  • Devise :


    • « Nec plus nec minus » ou « Ny plus ny moins »

    • Devise de saint François de Sales : « Nunquam excidet »




  • Cri d'armes : Mamours-Mamours.


  • Couronne de marquis ou heaume de front à cinq grilles pour la branche aînée.
    • Couronne comtale pour les branches cadettes.



  • Cimier : Hercule avec une massue sur l'épaule droite.


  • Tenants : deux sauvages ceints et couronnés de feuilles de peuplier, armés de massues abattues.




Orn ext comtesse de l'Empire.svg
Blason à dessiner.svg



Armes de la comtesse Philippine de Sales, comtesse de l'Empire (décret du 3 décembre 1809, lettres patentes du 14 février 1810, Paris).

Coupé, le premier d'azur à deux étoiles surmontées d'un croissant d'argent ; et de gueules à trois coquilles en fasce d'or sur le tout, au signe distinctif de comtesses attachées aux maisons des princes de notre famille, qui est d'azur au portique ouvert à deux colonnes d'or.[3]



  • Livrées : les couleurs de l'écu[3].


Branches cadettes :



  • Roussy de Sales : En 1857, Félix-Léonard de Roussy obtient que le nom patronymique de son épouse (Pauline de Sales) soit accolé au sien à titre héréditaire, afin que ce nom prestigieux ne disparaisse pas. Ainsi se forme la famille de Roussy de Sales. Pauline était issue de la principale des branches cadettes de la Maison de Sales. Son cousin, le marquis Paul-François de Sales, représentant la branche aînée, meurt sans postérité (il est enterré dans l'église de Thorens : pierre tombale visible). Pauline et Paul-François descendaient tous deux de Louis de Sales, deuxième frère de saint François de Sales, gouverneur d'Annecy et conseiller du duc Victor-Amédée Ier.


Personnalités |


Il existe un lignage complet de la famille de Sales de l'an 1000 à nos jours. Toutefois, il est important de noter que le comte Amédée de Foras n'accorde aucune authenticité, dans son ouvrage, aux neuf premiers degrés de la généalogie de cette famille, puisqu'il n'existe pas de preuves tangibles.


La famille de Sales compte un nombre important d'ecclésiastiques, de militaires, d'ambassadeurs et de ministres :



  • un Gérard de Sales (selon le père Monod), officier d'armes du roi Rodolphe III de Bourgogne, premier vidome de La Roche[4] ;

  • un Aimon de Sales (v. 1151), vicaire d'Arducius de Faucigny, évêque de Genève (non mentionné dans le )[4] ;


  • Guillaume de Sales (v. 1211), noble, chapelain ( ou curé) de l'église des Templiers de Chambéry[4],[5].




  • Humbert de Sales (début du XIVe siècle), professeur de droit et juge en Chablais et Genevois[6] ;

  • Jean III de Sales, écuyer et maître d'hôtel de Louise de Savoie[4]. Son aîné, Louis (I), donne naissance à la branche de Sales de Brends, tandis que le second, François (I), seigneur de Boisy et acquéreur du château de Thorens, père des trois suivants[4] :


    • François de Sales (1567–1622), évêque de Genève, saint et docteur de l'Église catholique[4] ;


    • Jean-François de Sales (1578-1635), frère du précédent, évêque de Genève[4] ;

    • Louis de Sales (1577-1654), frères des précédents, gouverneur d'Annecy, conseiller du duc Victor-Amédée Ier de Savoie, membre du conseil de guerre du prince Thomas de Savoie-Carignan, membre de l'Académie florimontane[4], à l'origine de la branche des Roussy de Sales, dont :

      • Charles-Auguste de Sales (1606-1660), prince-évêque de Genève, fils du précédent, protecteur et restaurateur du couvent des frères hermites des voirons, auteur du « Pourpris historique de la Maison de Sales » (1659), « Histoire du Bienheureux François de Sales » (1634), « Vie de la Mère Marie-Aymée de Blonay » (1655)[4] ;






  • Jean-François de Sales, chevalier d'honneur du Conseil de Genevois, président de la noblesse de Genevois, premier de Sales, marquis de Thorens[4] ;


  • Charles de Sales (en) (1625–1666), frère du précédent, commandeur de l'ordre de Malte, gouverneur hospitalier à Saint-Christophe[4] ;




  • Pierre-François de Sales évêque d'Aoste de 1741 à 1783 ;

  • Benoît-Maurice de Sales (1760-1797), marquis, l'un des deux commandants des forces sardes lors de la guerre du Faucigny de 1793 ;


  • Françoise-Joséphine-Marie-Philippine de Sales (15 juin 1762 - Turin † 5 avril 1849 - Turin), marquise de Cavour, sœur de Benoît-Maurice, mère de Michele Benso de Cavour et grand-mère paternelle de Camille de Cavour, veuve du sieur Giuseppe Filippo Benso di Cavour[7] (1741-1807), 4e marchese di Cavour, conte di Isolabella e de Cellarengo, signore di Santena, dame d'honneur (1re dame) de Pauline Bonaparte princesse Borghèse (1810), comtesse de l'Empire (décret du 3 décembre 1809, lettres patentes du 14 février 1810, Paris) ;


  • Félix-Léonard de Roussy de Sales (1785-1857), baron, charge de secrétaire du roi, chevalier de la Légion d'Honneur et commandeur dans l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare ;

  • Anières de Sales (vivante en 1886), comtesse, nièce d'Emmanuel Flocard de Mépieu, et héritière du château du Barrioz.



Voir aussi |



Bibliographie |




  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, 1981, 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0).


  • André Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France et des Maisons souveraines, vol. A18, Grenoble, Allier Frères, 1861(ISSN 2019-8086, lire en ligne), p. 396.

  • Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 5, Grenoble, Allier Frères, 1878, p. 327-344



Article connexe |


  • Armorial et nobiliaire de Savoie


Notes et références |




  1. Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, 1807, p. 310.


  2. « Annuaire de la Noblesse de France et des Maisons souveraines de l'Europe, publié sous la direction de M. Borel d'Hauterive, 1855 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) sur Gallica et Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, 1863


  3. a et b« BB/29/974 page 270. », Titre de comtesse accordé à Françoise, Joséphine, Marie, Philippine de Sales, veuve du sieur Bens de Cavour par décret du 3 décembre 1809. Paris (14 février 1810)., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le 4 juin 2011)


  4. a b c d e f g h i j et kJean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, 1807, p. 310-330 (lire en ligne).


  5. Timoléon Chapperon, Chambéry à la fin du XIVe siècle, éditions Dumoulin, 1863, p. 69.


  6. Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, 1866, 542 p. (lire en ligne), p. 375, REG 1570, du 15 janvier 1306.


  7. Hearder, Cavour, Bari, 2000, p. 4.



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