Astéroïde







Diagramme d'Euler des corps du système solaire.




L’astéroïde géocroiseur (433) Éros sur lequel s’est posée la sonde NEAR Shoemaker.





(243) Ida ainsi que sa lune Dactyle. Dactyle est la première lune astéroïdale à avoir été découverte.


Un astéroïde.mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter est une planète mineure (voir ci-contre le diagramme d'Euler des corps du système solaire) qui est composée de roches, de métaux et de glaces, et dont les dimensions varient de l'ordre du mètre (limite actuelle de détection) à plusieurs centaines de kilomètres.



  • Lorsque leur diamètre avoisine ou dépasse 1 000 km, ce qui est rarissime, leur forme peut être sphérique et ils peuvent prendre alors également le statut de planète naine. C'est le cas de Cérès. Dans le cas contraire, ils ont généralement une forme irrégulière et font partie de la classe des petits corps.

  • Les astéroïdes (appelés météoroïdes pour les plus petits) pénétrant dans l'atmosphère d'un autre corps créent des météores. Si une partie de l'astéroïde réussit à toucher la surface du corps impacté, elle forme alors une météorite et peut créer un cratère d'impact.


En 1801, le premier astéroïde est découvert et nommé Cérès ; il est le plus grand du système solaire. Depuis, plus de 580 000 astéroïdes du Système solaire ont été répertoriés (en 2015, date à laquelle une sonde spatiale a tourné pour la première fois autour de Cérès). Les premiers astéroïdes découverts ont une orbite située entre celles de Mars et de Jupiter, aussi cette zone est-elle appelée la ceinture principale d’astéroïdes. Une autre zone située au-delà de l’orbite de Neptune comporte une forte concentration d’astéroïdes : la ceinture de Kuiper.


La composition des astéroïdes de la ceinture de Kuiper est plus riche en glace et plus pauvre en métaux et en roches, ce qui les apparente à des noyaux cométaires[1]. Contrairement aux comètes les astéroïdes sont inactifs, cependant quelques-uns ont été observés avec une activité cométaire[2].


On suppose que les astéroïdes sont des restes du disque protoplanétaire qui ne se sont pas regroupés en planètes.


Certains astéroïdes croisant l’orbite de la Terre (appelés géocroiseurs) sont considérés comme potentiellement dangereux, à cause du risque de collision, et sont surveillés par des systèmes automatisés.




Sommaire






  • 1 Premières découvertes


  • 2 Méthodes de détection


    • 2.1 Inventaire


    • 2.2 Observation à l'œil nu




  • 3 Liste d’astéroïdes connus


  • 4 Dénomination


  • 5 Exploration des astéroïdes


  • 6 Principaux groupements


    • 6.1 Ceinture principale


    • 6.2 Géocroiseurs


    • 6.3 Troyens


    • 6.4 Ceinture de Kuiper


    • 6.5 Objets épars et objets détachés


    • 6.6 Nuages de Hills et d'Oort


    • 6.7 Centaures


    • 6.8 Astéroïdes croisant l'orbite des autres planètes




  • 7 Astéroïdes ou planètes ?


  • 8 Astéroïdes et comètes


  • 9 Classification selon leur composition


  • 10 Astéroïdes notables


  • 11 Les astéroïdes et la Terre


    • 11.1 Les risques d'impacts avec la Terre


      • 11.1.1 Risques d'impacts selon la taille




    • 11.2 Exploitation minière des astéroïdes




  • 12 Références


  • 13 Annexes


    • 13.1 Liens internes


    • 13.2 Liens externes







Premières découvertes |




La planète naine (1) Cérès vue par la sonde spatiale Dawn.


Le premier astéroïde est découvert fortuitement par Giuseppe Piazzi, directeur de l’observatoire de Palerme. Le 1er janvier 1801, alors qu’il mène des observations dans la constellation du Taureau afin d’établir un catalogue stellaire, il repère un nouvel astre. Le lendemain, il constate avec surprise que celui-ci s’est déplacé vers l’ouest[3]. Il suit le déplacement de cet objet pendant plusieurs nuits. Son collègue, Carl Friedrich Gauss, utilise ces observations pour déterminer la distance exacte de cet objet inconnu à la Terre. Ses calculs situent l’astre entre les planètes Mars et Jupiter. Piazzi le nomme Cérès, du nom de la déesse romaine qui fait sortir la sève de la terre et qui fait pousser les jeunes pousses au printemps, et également déesse protectrice de la Sicile.


Selon la loi de Titius-Bode, formulée en 1766 par Johann Daniel Titius et divulguée par Johann Elert Bode, une planète aurait dû graviter entre Mars et Jupiter. Une campagne d’observation, initiée par Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande en 1796, avait été lancée afin de la localiser[3]. Piazzi, sans le vouloir, avait devancé ses collègues avec la découverte de Cérès sur l’orbite de l’hypothétique planète.


Entre 1802 et 1807, trois autres objets sont découverts sur des orbites voisines : Pallas, Junon et Vesta. Les quatre nouveaux corps sont alors considérés comme de véritables planètes. Le terme de petites planètes est généralement employé ; cependant dès 1802, William Herschel propose l’appellation d’astéroïde, qui signifie littéralement « en forme d’étoile », à cause de leur aspect au télescope, différent de celui en forme de disque régulier des autres planètes[4]. Avec, de plus, leur petite taille ou l’inclinaison orbitale élevée de Pallas, il s’agissait selon lui d’objets du Système solaire à distinguer des planètes.


Il faut attendre 1845 pour qu’une nouvelle petite planète soit découverte, Astrée, par Karl Ludwig Hencke. Dès lors, les découvertes ne cessent de se multiplier et l’appellation proposée par Herschel s’impose. En juillet 1868, cent astéroïdes sont connus. La millième découverte homologuée a lieu en novembre 1921 (969 Leocadia) et la dix-millième en octobre 1989 ((21030) 1989 TZ11). En règle générale, l’ordre des dates de découverte diffère de l’ordre de numérotation des astéroïdes, car l’affectation d’un numéro se fait après une détermination suffisamment fiable de l’orbite de l’objet.


Heinrich Olbers, le découvreur de Pallas et Vesta, avait émis l’hypothèse que les astéroïdes étaient les fragments d’une planète détruite. Cet objet supposé fut même baptisé ultérieurement Phaéton. L’hypothèse la plus communément admise aujourd’hui considère les astéroïdes comme des résidus du Système solaire primitif n’ayant pu s’agglomérer jusqu'à former une planète, à cause notamment de l’influence gravitationnelle de Jupiter[5].
Ils sont donc considérés comme des reliques du Système solaire, leur étude plus poussée et leur exploration permettraient d’en savoir davantage sur la formation du Système solaire.


La majorité des découvertes d’astéroïdes se font dans la zone comprise entre Mars et Jupiter, et appelée la ceinture d’astéroïdes (ou ceinture principale). Mais d’autres sont découverts en dehors de cette zone, soit parce qu’ils possèdent une orbite qui les fait s’éloigner de la ceinture principale, soit parce qu’ils sont situés dans une tout autre zone du Système solaire (voir Principaux groupements).


L’étude des astéroïdes fut longtemps délaissée par les astronomes. Nous les connaissons depuis maintenant plus de deux cents ans, mais ils étaient considérés comme les rebuts du Système solaire[6]. On sait maintenant que les astéroïdes sont une clé importante de la compréhension de la formation du Système solaire et c’est pour cette raison que les astronomes montrent un plus grand intérêt envers ces objets.



Méthodes de détection |


Jusqu’en 1998, les astéroïdes étaient découverts à l’aide d’un processus en quatre étapes [7].[réf. incomplète] :



  1. Tout d’abord, une région du ciel était photographiée à l’aide d’un télescope à large champ. Des paires de photographies étaient prises à intervalles réguliers – typiquement une heure – et ce, sur une durée de plusieurs jours ;

  2. deuxièmement, deux films de la même région sont observés dans un stéréoscope. Tout corps en orbite autour du Soleil aura alors bougé légèrement. Dans le stéréoscope, l’image de ce corps apparaîtra alors comme flottant légèrement sur le fond des étoiles ;

  3. troisièmement, une fois qu’un objet se déplaçant a été identifié, sa position était mesurée précisément en utilisant un microscope, la position étant mesurée relativement à celle d’une étoile connue.
    Note : ces trois premières étapes ne constituent pas une découverte d’un astéroïde : l’observateur n’a trouvé qu’une apparition.


  4. l’étape finale de la découverte était d’envoyer la position et l’heure de la découverte à Brian G. Marsden du Centre des planètes mineures qui, à l’aide de programmes informatiques, calcule si cette apparition est reliée à d’autres apparitions sur la même orbite. Si c’est le cas, l’observateur de l’apparition finale est déclaré le découvreur et obtient l’honneur de nommer l’astéroïde. Le nom proposé doit néanmoins être approuvé par l’Union astronomique internationale.


Depuis 1998, la plupart des astéroïdes sont découverts à l’aide de systèmes automatisés qui comprennent des caméras CCD et des ordinateurs reliés directement aux télescopes. Voici les principales équipes utilisant de tels systèmes, classées par le nombre de découvertes numérotées au 4 octobre 2015[8] :



  • l’équipe du Lincoln Near-Earth Asteroid Research (LINEAR) : 145 541 astéroïdes découverts ;


  • Spacewatch : 113 261 astéroïdes ;

  • l’équipe du Near Earth Asteroid Tracking (NEAT) : 40 255 astéroïdes ;

  • l’équipe du Mount Lemmon Survey : 40 056 astéroïdes ;

  • le Catalina Sky Survey : 23 034 astéroïdes ;

  • l’équipe du Lowell Observatory Near-Earth-Object Search (LONEOS) : 21 336 astéroïdes.


En orbite autour de la Terre, le satellite de la NASA WISE a, quant à lui, découvert 33 000 astéroïdes en 2010, dont 2007 numérotés au 4 octobre 2015[9].



Inventaire |


Au 14 novembre 2016, le Centre des planètes mineures dénombre 480 806 astéroïdes numérotés, dont 20 364 nommés, et 242 561 astéroïdes non numérotés ; soit un total de 723 367 orbites connues[10].



Observation à l'œil nu |


Les astéroïdes sont presque impossibles à observer à l’œil nu. Ils sont bien plus petits que les planètes, et très peu lumineux. L’astéroïde 4 Vesta en est l’exception, puisque c’est le seul qu’il soit parfois possible d’observer sans appareil optique. Sa luminosité n’étant toutefois pas très grande, il faut donc savoir où poser le regard.


Un astéroïde ressemble plus ou moins à une étoile qui brille dans le ciel nocturne. Le meilleur moyen pour partir à la chasse aux astéroïdes avec ses jumelles ou son télescope est d’observer le fond étoilé, plusieurs nuits d’affilée, et de détecter les points lumineux qui se déplacent par rapport au fond, qui, lui, paraît stable. Certains catalogues répertorient la position des astéroïdes, et il est alors plus facile de pointer le télescope au bon endroit.



Liste d’astéroïdes connus |


Article détaillé : Liste des planètes mineures.

Certains astéroïdes sont relativement bien connus, du fait de leur taille importante ou encore parce qu'ils sont géocroiseurs.



Dénomination |


Article détaillé : Désignation des astéroïdes.

Dans les premières décennies du XIXe siècle, les astéroïdes furent affublés d'un symbole astronomique (Ceres symbol.svg pour Cérès, 2Pallas symbol.svg pour Pallas, Juno symbol.svg pour Junon, etc.), à l'instar des planètes du Système solaire. Les astéroïdes étaient à cette époque considérés comme des planètes à part entière. En 1851, devant leur nombre grandissant, le spécialiste allemand Johann Franz Encke prit la décision de remplacer ces symboles par une numérotation.


En 1947, l'américain Paul Herget, directeur de l'observatoire de Cincinnati, est chargé par l'Union astronomique internationale de fonder le Centre des planètes mineures. Depuis, la désignation des planètes mineures est assurée par ce centre.


Quand l’orbite d’un astéroïde est confirmée, l’apparition reçoit une première désignation constituée de l’année de découverte suivie d’une lettre représentant la quinzaine durant laquelle s’est produite la découverte, et d’une seconde lettre indiquant l’ordre de découverte pendant cette quinzaine (la lettre I n’est pas utilisée). Si plus de 25 objets sont découverts dans une quinzaine, on recommence l’alphabet en ajoutant un numéro qui indique combien de fois la seconde lettre est réutilisée (exemple : 1998 FJ74).


L’astéroïde reçoit ensuite un numéro permanent, noté entre parenthèses, accompagnant la première désignation (exemple : (26308) 1998 SM165), puis parfois, et plus tard, un nom qui remplace la première désignation (exemple : (588) Achille). Les premiers ont reçu les noms de personnages de la mythologie grecque ou romaine, à l’instar des planètes et de leurs satellites, d’autres mythologies ont ensuite été utilisées (nordique, celtique, égyptienne…) ainsi que des noms de lieux, des prénoms ou des diminutifs, des noms de personnages fictifs, d’artistes, de scientifiques, de personnalités des milieux les plus divers, des références à des événements historiques[11]… Les sources d’inspirations pour nommer un astéroïde sont désormais très variées.


Ces dernières années, le rythme de découverte est tel que les astéroïdes sans noms sont majoritaires. Quelques groupes d’astéroïdes ont des noms ayant un thème commun. Par exemple, les centaures sont nommés d’après les Centaures de la mythologie et les Troyens sont nommés d’après les héros de la guerre de Troie. Au 9 décembre 2011, sur 310 376 astéroïdes numérotés, le dernier nommé était (301638) Kressin, et le premier astéroïde sans nom était (3708) 1974 FV1.



Exploration des astéroïdes |




L’astéroïde Éros survolé par la sonde Near, le 19 septembre 2000 (vidéo).


Les premières images rapprochées d’un astéroïde sont l’œuvre de la sonde Galileo envoyée vers Gaspra en 1991 et Ida en 1993.


Lancée le 17 février 1996 par la NASA la sonde NEAR Shoemaker se met en orbite autour de l’un des plus gros astéroïdes géocroiseurs : Éros. Après avoir établi une cartographie complète de la surface de 433 Éros entre avril et octobre 2000, et bien que cela n'ait pas été prévu initialement, la sonde se pose en douceur sur l’astéroïde le 12 février 2001. Son dernier signal est reçu le 28 février.


En 2003, la JAXA lance la sonde Hayabusa vers l’astéroïde Itokawa, avec pour objectif de s’y poser en douceur et d’en prélever des échantillons. Malgré plusieurs pannes et incidents[12], la sonde revient sur Terre le 13 juin 2010, sans que l’on sache si elle contient effectivement des échantillons[13]. Finalement, le 16 novembre, la Jaxa annonce que l’analyse des particules récoltées par Hayabusa a confirmé leur origine extraterrestre[14]. Le Japon devient ainsi le premier pays à s’être posé sur un astéroïde et en avoir rapporté des échantillons.


En 2012, Planetary Resources se constitue en vue de l'exploitation minière des astéroïdes, suivie en 2013 par la compagnie Deep Space Industries.



Principaux groupements |



Ceinture principale |




Schéma du Système solaire interne, jusqu'à l'orbite de Jupiter, faisant apparaître les orbites des planètes internes et la position approximative du cœur de la ceinture d'astéroïdes ; les astéroïdes troyens sont également représentés.


Article détaillé : Ceinture d'astéroïdes.

La ceinture dite principale, entre les orbites de Mars et Jupiter, distante de deux à quatre unités astronomiques du Soleil, est le principal groupement : plus de 720 000 objets y ont été répertoriés à ce jour. L’influence du champ gravitationnel de Jupiter les a empêchés de former une planète.
Cette influence de Jupiter est également à l’origine des lacunes de Kirkwood, qui sont des orbites vidées par le phénomène de résonance orbitale.



Géocroiseurs |


Article détaillé : Objet géocroiseur.

Les astéroïdes géocroiseurs sont des astéroïdes dont l’orbite est relativement proche de celle de la Terre. Au 3 septembre 2011, on en dénombre 8 113[15].


Les Amors, dont 433 Éros fait partie, les Atens et les Apollons en sont les principaux groupes.


Seuls les Atens et les Apollons croisent l’orbite de la Terre, et l’intérêt grandissant qu’on leur porte est lié à la crainte de les voir entrer en collision avec celle-ci.
Ces croiseurs sont appelés ECA Earth-Crossing Asteroids ou NEO Near Earth Objects en anglais.


L’agence spatiale européenne (ESA) a entamé en 2004 un projet à long terme de protection de la Terre contre les géocroiseurs.



Troyens |


Article détaillé : Troyen (astronomie).

Les astéroïdes troyens sont situés sur l’orbite d’une planète, aux deux points de Lagrange, L4 et L5. On en compte 4 990 au 3 septembre 2011[16].


La quasi-totalité des Troyens sont sur l’orbite de Jupiter. Mars possède sept astéroïdes troyens, Neptune neuf, et la Terre un seul (2010 TK7, découvert en 2010 par le télescope spatial WISE[17]).


À ce jour les autres planètes ne semblent pas en posséder, sans doute en raison de l’influence soit du Soleil, soit des planètes voisines susceptibles de perturber les points de Lagrange, ou n'ont pas encore été découverts.



Ceinture de Kuiper |




Vue d'artiste de la ceinture de Kuiper et du nuage d'Oort.


Article détaillé : Ceinture de Kuiper.

La ceinture de Kuiper, située au-delà de l'orbite de Neptune, semble être potentiellement la plus grande concentration de petits corps du Système solaire. Au 3 septembre 2011, 1 229 objets transneptuniens sont dénombrés par le Centre des planètes mineures[15].


Le premier membre découvert de cette ceinture fut Pluton, longtemps le seul objet connu de cette zone. Son unicité et sa taille supposée similaire à celle de la Terre ont fait qu'il a longtemps été considéré comme planète. Néanmoins, la confirmation en 1978 de son compagnon, Charon, a permis de définitivement savoir que Pluton était bien plus petit qu'imaginé. Il faudra ensuite attendre 1992 pour qu'un autre objet de Kuiper soit découvert : ce sera (15760) Albion, classé par la suite dans la catégorie des cubewanos ou objets classiques de la ceinture de Kuiper. La découverte de ce corps attira l’attention des astronomes sur les objets «transneptuniens», leur laissant dire que comme prédit il devait en exister en grandes quantités. Aujourd'hui, plusieurs membres de la ceinture de Kuiper, de taille comparable à celle de Pluton ou de Charon sont connus.


Le plus grand objet identifié dans la ceinture de Kuiper est Pluton — Éris, de taille à peine supérieure mais clairement plus massif, est un objet épars, la plupart du temps situé bien au-delà des limites de la ceinture de Kuiper.


Cette ceinture serait la source de près de la moitié des comètes qui sillonnent le Système solaire.



Objets épars et objets détachés |


En 2005 fut découvert un objet épars dont la taille était initialement estimée à près de 3 000 kilomètres. Cet objet, depuis lors nommé Éris et dont la taille a été aujourd'hui réévaluée à 2 326 kilomètres (soit seulement une vingtaine de kilomètres de plus que Pluton), a relancé le débat sur la démarcation entre les gros objets et les planètes du Système solaire. Ainsi, en août 2006, l’Union astronomique internationale décide de créer le statut de planète naine, aussitôt décerné à Pluton qui perd celui de planète, à (136199) Éris, tous deux transneptuniens, et à (1) Cérès, le plus gros astéroïde de la ceinture principale. D’autres objets de la ceinture de Kuiper sont candidats à ce nouveau statut.



Nuages de Hills et d'Oort |


Articles détaillés : Nuage de Hills et Nuage de Oort.

Le nuage de Hills, parfois nommé nuage d'Oort interne, serait un disque de débris situé entre 100 à 3 000 et 30 000 à 40 000 unités astronomiques du Soleil. Le nuage de Oort (ˈɔrt), aussi appelé le nuage d’Öpik-Oort (ˈøpik), est un vaste ensemble sphérique hypothétique de corps situé à environ 50 000 ua du Soleil[18] (≈ 0,8 année-lumière). Ces deux structures sont donc situées bien au-delà de l’orbite des planètes et de la ceinture de Kuiper. La limite externe du nuage de Oort, qui formerait la frontière gravitationnelle du Système solaire[19], se situerait à plus d’un millier de fois la distance séparant le Soleil et Pluton, soit environ une année-lumière et le quart de la distance à Proxima du Centaure, l’étoile la plus proche du Soleil. Il n'est d'ailleurs pas exclu qu'il existe un continuum entre le nuage de Oort « solaire » et une structure similaire autour du système Alpha Centauri.



Centaures |


Article détaillé : Centaure (planétoïde).

Les Centaures sont des astéroïdes qui naviguent autour du Soleil entre les orbites des planètes géantes (au nombre de 319 au 3 septembre 2011, en incluant certains objets épars[15]).
Le premier qui fut découvert est 2060 Chiron, en 1977. On suppose généralement que ce sont des astéroïdes ou des comètes, provenant probablement de la ceinture de Kuiper, qui ont été éjectés de leurs propres orbites.



Astéroïdes croisant l'orbite des autres planètes |


Outre les géocroiseurs, il existe d’autres regroupements d’astéroïdes, suivant qu’ils croisent l’orbite d’une autre planète du Système solaire. Certains astéroïdes peuvent faire partie de plusieurs regroupements. Il est à noter que si le terme de géocroiseur est répandu, ceux qui suivent sont très rarement employés.




  • Herméocroiseurs : croisent l’orbite de Mercure


  • Cythérocroiseurs : croisent l’orbite de Vénus


  • Géocroiseurs : croisent l'orbite de la Terre


  • Aréocroiseurs : croisent l’orbite de Mars


  • Zénocroiseurs : croisent l’orbite de Jupiter


  • Kronocroiseurs : croisent l’orbite de Saturne


  • Ouranocroiseurs : croisent l’orbite d’Uranus


  • Poséidocroiseurs : croisent l’orbite de Neptune


  • Hadéocroiseurs : croisent l'orbite de Pluton (lequel n'est plus reconnu comme planète depuis 2006).



Astéroïdes ou planètes ? |


Les avancées techniques aidant, dès 1980, le nombre d’objets découverts augmenta considérablement et des corps très massifs, de la taille de Pluton, alors considérée comme une planète, furent observés. Les scientifiques en vinrent alors à se demander comment différencier une planète d’un gros astéroïde.


Rappelons aussi que, selon la théorie de Laplace (astronome en 1796), les planètes et le Soleil seraient nées simultanément d’un nuage de gaz et de poussières en rotation. Issus de ce nuage, une multitude de planétoïdes seraient le résultat d’une histoire mouvementée, caractérisée par une succession de processus antinomiques d’accrétion et de collisions. Astéroïdes et planètes ayant été formés à partir de la même matrice protoplanétaire, on peut se demander sur quels critères physiques s’appuyer pour les différencier. La très grande majorité des astéroïdes est de forme très irrégulière, ce qui contraste avec les formes quasi-sphériques des planètes ; cependant, les très gros astéroïdes, tels Cérès, sont également quasi-sphériques. La nature de la surface n’entre pas non plus en compte dans la différenciation. La différenciation se fait essentiellement par la taille :


Un astéroïde se définit implicitement comme un corps n’excédant pas 1 000 km de diamètre et gravitant autour du Soleil. Ce diamètre correspond approximativement à celui de Cérès, le plus gros astéroïde de la ceinture principale.


Toutefois, de nouveaux objets découverts ont défrayé la chronique : (20000) Varuna, (28978) Ixion, (50000) Quaoar, (90377) Sedna, (90482) Orcus et (136199) Éris. Détectés soit sur des orbites similaires à Pluton, soit au-delà, ces objets ont des tailles comprises entre 1 300 km et 2 600 km et se situent à la frontière entre planètes et astéroïdes.


En août 2006, l’Union astronomique internationale, a revu la notion de planète et défini une nouvelle classe d’objets, les planètes naines. Ainsi, Pluton, Éris et Cérès furent classés dans la catégorie « planète naine », bien que Cérès continue à être également considérée comme un astéroïde.



Astéroïdes et comètes |


Article détaillé : Astéroïde cométaire.

Astéroïdes et comètes sont des petits corps du Système solaire. Les premiers ne présentent pas d’activités lorsqu’ils passent au périhélie (formation d’une chevelure ou d’une queue). Une minorité a cependant été observée avec une activité cométaire, comme le Centaure (2060) Chiron ou 133P/Elst-Pizarro dans la ceinture principale. Ces objets, qualifiés d'astéroïdes actifs, sont catalogués à la fois comme astéroïde et comme comète.


Les astéroïdes appartenant à la catégorie des damocloïdes sont des objets possédant une orbite à longue période et une forte excentricité tout comme les comètes périodiques. Il s’agit peut-être de noyaux cométaires devenus inactifs.


Selon une étude publiée dans la revue Nature en 2009, 20 % des objets de la ceinture principale seraient des noyaux cométaires[20]. Ces noyaux, provenant de la ceinture de Kuiper, auraient été propulsés vers le Système solaire interne lors du grand bombardement tardif provoqué notamment par la migration de Neptune.



Classification selon leur composition |


Article détaillé : Classification spectrale des astéroïdes.




253 Mathilde, de classe C.


La composition des astéroïdes est évaluée d’après leur spectre optique mesurant la lumière réfléchie, qui correspond à la composition de leur surface. Celle des météorites est connue avec l'analyse des fragments retrouvés sur Terre.


Le système classique de classification spectrale des astéroïdes, élaboré en 1975, les classe selon un système basé sur leur couleur, leur albédo et leur spectre optique. Ces propriétés étaient censées correspondre à la composition de leur surface. Il faut noter, cependant, que certains types sont plus facilement détectables que d'autres. Ainsi, ce n'est pas parce que la proportion d'astéroïdes d'un type donné est plus importante qu'ils sont effectivement plus nombreux. Il existe des systèmes de classification plus récents, dont deux se démarquent : Tholen et SMASS.


À l'origine, la classification des astéroïdes se basait sur des suppositions au sujet de leur composition :



  • type C - carbone

  • type S - silice

  • type M - métallique


Ceci a porté à confusion, car le type spectral d'un astéroïde ne garantit pas sa composition.



Astéroïdes notables |






























































































Numéro Nom Diamètre ou
dimensions (km)
Date de découverte
Commentaire
87 Sylvia 260,9 16 mai 1866 Premier système triple d’astéroïdes
243 Ida 56×24×21 29 septembre 1884 Visité par Galileo en 1993
243 I Dactyle 1,4 28 août 1993 Lune d’Ida
253 Mathilde 66×48×46 12 novembre 1885 Visité par NEAR Shoemaker en 1997
433 Éros 13×13×33 13 août 1898 Visité par NEAR Shoemaker en 2001, il est le premier géocroiseur à avoir été découvert[21]
624 Hector 105 10 février 1907 Plus grand astéroïde troyen Jovien découvert
951 Gaspra 19×12×11 30 juillet 1916 Le premier astéroïde à avoir été visité par une sonde (Galileo en 1991)
2060 Chiron 200 18 octobre 1977
1er Centaure découvert
3753 Cruithne 5 10 octobre 1986 Orbite particulière co-orbitale avec la Terre
4179 Toutatis 4,5×2,4×1,9 4 janvier 1989 Croisa de près la Terre en 2004
4769 Castalie 1,8×0,8 9 août 1989 Premier astéroïde dont on a eu une image radar
5261 Eurêka 20 juin 1990 Premier astéroïde troyen martien découvert (point L5)


Les astéroïdes et la Terre |



Les risques d'impacts avec la Terre |


Les astronomes doivent conventionnellement communiquer leurs observations d'astéroïdes nouveaux au Centre des planètes mineures [22]. Le risque est identifié et fait l'objet d'une remédiation autant que possible : lire stratégies de déviation des astéroïdes.






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Impact (vue d’artiste, Don Davis).


Lorsqu’un astéroïde ou un fragment d’astéroïde pénètre dans l’atmosphère de la Terre, les frottements avec cette dernière provoquent sa combustion. Si l’objet est assez volumineux, cette combustion n’est pas complète et il percute alors la surface de la Terre.


En 2010, plus de 5 400 astéroïdes et comètes ont été détectés dans un rayon de 195 millions de kilomètres autour du Soleil, assez près de notre planète pour que les astronomes les classent dans la catégorie des objets proches de la terre (Near Earth Objects, NEO) ou géocroiseurs. Ceux qui mesurent plus de 140 m de large et passent à moins de 7,4 millions de kilomètres de l’orbite de la Terre sont considérés comme dangereux. Au 30 avril 2008, les astronomes avaient catalogué plus de 900 corps célestes de ce type, dont (99942) Apophis, un astéroïde qui passera à 32 000 km de la terre en 2029. La probabilité qu’un de ces objets dangereux entre en collision avec la Terre est quasi nulle à l’échelle du temps humain, mais quasi certaine à l’échelle du temps cosmique, le phénomène d’accrétion n’étant nullement terminé. C’est la raison pour laquelle des observateurs surveillent constamment leur position — recalculant leur orbite et les risques d’impact qu’ils présentent — et scrutent les régions voisines de l’espace à la recherche de nouvelles menaces.


Par exemple l’observatoire de Remanzacco a signalé que le 27 juin 2011, à 17 heures TU, un astéroïde d’un diamètre compris entre 5 et 20 m était passé à 12 300 km de la Terre. Cet événement se reproduit, en moyenne, une fois tous les six ans d’après la NASA[23].



Risques d'impacts selon la taille |


  • Taille du corps : < 10 m :

    • Fréquence d’impact : 200 fois par an ;

    • Conséquence d’une chute sur la Terre : désintégration dans l’atmosphère.



  • Taille du corps : 10 à 100 m :

    • Fréquence d’impact : une fois par siècle (exemples connus : Meteor Crater, Arizona, il y a 50 000 ans; Toungouska, Sibérie, 30 juin 1908) ;

    • Conséquence possible d’une chute sur la Terre : destruction d’une ville, raz-de-marée.



  • Taille du corps : 100 m à 1 km :

    • Fréquence d’impact : une fois tous les 5 000 à 30 000 ans

    • Conséquence probable d’une chute sur la Terre : environ cinq millions à cent millions de morts.



  • Taille du corps : > 5 km :

    • Fréquence d’impact : une fois tous les 100 millions d’années ;

    • Conséquence d’une chute sur la Terre : hiver d'impact, disparition de l’humanité, catastrophe globale.



  • Taille du corps : de 100 à 200 km

    • Fréquence d'impact : une fois tous les 1 milliard d'années ;

    • Conséquence d'une chute sur la Terre : vaporisation des océans, disparition de toute forme de vie sur Terre.




Exploitation minière des astéroïdes |


Article détaillé : Exploitation minière des astéroïdes.

Dans les années 2010, des projets d'exploitation minière des astéroïdes sont lancés par des sociétés privées du secteur spatial, Planetary Resources et Deep Space Industries. Les astéroïdes sont en effet riches en matériaux précieux, tels les métaux lourds et les terres rares, présents sur leur surface car ces corps sont trop petits pour avoir subi la différenciation planétaire[24] : la valeur commerciale d'un km3 d'astéroïde, hors frais d'exploitation, est estimée à 5000 milliards d'euros[25]. La NASA a également pour ambition de capturer un petit astéroïde (de 7 à 10 mètres de diamètre, avec un poids maximal de 500 tonnes) et de le mettre en orbite stable autour de la Lune. Les faisabilités et le coût de ces projets font l'objet de débats, seule la sonde Hayabusa ayant réussi en 2010 à ramener quelques poussières de l'astéroïde Itokawa[26].


Le 22 janvier 2014, l'Agence spatiale européenne a annoncé la première détection certaine de vapeur d'eau dans l'atmosphère de Cérès, le plus grand objet de la ceinture d'astéroïdes[27].
La détection a été réalisée par des observations en infrarouge lointain (en) du télescope spatial Herschel[28].
La découverte est particulière parce qu'on s'attend à ce que les comètes, et non les astéroïdes, comportent des queues et des jets. Selon l'un des scientifiques, « la délimitation entre les comètes et les astéroïdes devient de plus en plus floue[28] ».



Références |




  1. « Bestiaire des petits corps du Système solaire », in Ciel et Espace Hors Série no 15, octobre 2010.


  2. « Le sursaut de Scheila (l’astéroïde) », sur cieletespace.fr, 2010(consulté le 16 février 2011).


  3. a et bPierre Kohler, Le Ciel, atlas guide de l’univers, Hachette, 1982.


  4. (en) « How the first dwarf planet became the asteroid Ceres » [PDF], 2009 . (consulté le 22 février 2011).


  5. (en) M. Masetti, K. Mukai, « Origin of the Asteroid Belt », NASA Goddard Spaceflight Center, 1er décembre 2005(consulté le 23 février 2011).


  6. Patrick Michel, Alain Cirou, « Astéroïdes : le monde extraordinaire des petites planètes », Ciel et Espace Radio, 23 mai 2007(consulté le 3 juillet 2011).


  7. (en) Jenifer B. Evans, Frank C. Shelly et Grant H. Stokes, « Detection and Discovery of Near-Earth Asteroids by the LINEAR Program », Lincoln Laboratory Journal, vol. 14, no 2,‎ 2003, p. 200-203 (lire en ligne).


  8. (en) « Minor Planet Discoverers », sur cfa.harvard.edu, 2015(consulté le 10 octobre 2015).


  9. (en) « NASA’s NEOWISE Completes Scan for Asteroids and Comets », NASA, Jet Propulsion Laboratory,‎ 1er février 2011(lire en ligne).


  10. (en) MPC Archive Statistics, "Orbits and Names".


  11. « Les noms des astéroïdes » [PDF], sur adsabs.harvard.edu (consulté le 25 février 2011).


  12. « Hayabusa flirte avec Itokawa », Espace Magazine, no 18,‎ janvier-février 2006, p. 48-51.


  13. « Grande incertitude autour de Hayabusa », sur flashespace.com, 2005(consulté le 11 août 2009).


  14. « Hayabusa a bien rapporté des morceaux d’astéroïde », sur cieletespace.fr, 2010(consulté le 17 novembre 2010).


  15. a b et c(en) « Unusual Minor Planets », sur minorplanetcenter.net, 2011(consulté le 3 septembre 2011).


  16. (en) « Trojan Minor Planets », sur minorplanetcenter.net, 2011(consulté le 3 septembre 2011).


  17. « Découverte du premier astéroïde troyen de la Terre », Maxisciences, 29 juillet 2011.


  18. (en) (en) A. Morbide « Origin and dynamical evolution of comets and their reservoirs », version 1, 2005..


  19. (en) NASA Solar System Exploration, « Oort Cloud » (consulté le 2 décembre 2008).


  20. « Des comètes déguisées en astéroïdes », sur cieletespace.fr, 2009(consulté le 16 février 2011).


  21. Astronomie, premier contact de Gaétan Morissette.


  22. Astéroïdes : de la vie à la mort, dans le cadre du programme "La nuit des étoiles" sur Arte.


  23. (en) Remanzacco : close approach.


  24. Marielle Court, « Exploiter les minerais des astéroïdes », sur lefigaro.fr, 15 février 2013.


  25. Jean-Pierre Luminet, « Pourquoi et comment exploiter les astéroïdes ? », émission Science publique sur France Culture, 26 avril 2013.


  26. Tristan Vey, « La Nasa veut mettre un astéroïde en orbite autour de la Lune », sur lefigaro.fr, 12 avril 2013.


  27. Michael Küppers, Laurence O’Rourke, Dominique Bockelée-Morvan, Vladimir Zakharov, Seungwon Lee, Paul von Allmen, Benoît Carry, David Teyssier, Anthony Marston, Thomas Müller, Jacques Crovisier, M. Antonietta Barucci et Raphael Moreno, « Localized sources of water vapour on the dwarf planet (1) Ceres », Nature, vol. 505, no 7484,‎ 2014, p. 525–527 (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/nature12918, Bibcode 2014Natur.505..525K).


  28. a et bJ.D. Harrington, « Herschel Telescope Detects Water on Dwarf Planet - Release 14-021 », NASA, 22 janvier 2014(consulté le 22 janvier 2014).



Annexes |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

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Les dix plus gros astéroïdes de la ceinture d'astéroïdes (+ diamètre ou plus grande dimension)





  • Cérès (952 km)


  • Vesta (≈ 560 km)


  • Pallas (≈ 545 km)


  • Hygie (≈ 407 km)


  • Métis (≈ 235 km)


  • Junon (≈ 234 km)


  • Iris (≈ 200 km)


  • Astrée (191 km)


  • Hébé (185 km)


  • Flore (≈ 136 km)



Astéroïdes visités par des sondes spatiales (+ dates des visites + noms des sondes + nature de la mission)





  • Annefrank (2002, Stardust, survol)


  • Braille (1999, Deep Space 1, survol)


  • Cérès (2015-2016, Dawn, mise sur orbite)


  • Éros (2000-2001, NEAR, mise sur orbite + atterrissage)


  • Gaspra (1991, Galileo, survol)


  • Ida (1993, Galileo, survol)


  • Itokawa (2005, Hayabusa, mise sur orbite + atterrissage + retour d'échantillons)


  • Lutèce (2010, Rosetta, survol)


  • Mathilde (1997, NEAR, survol)


  • Toutatis (2012, Chang'e 2, survol)


  • Šteins (2008, Rosetta, survol)


  • Vesta (2011-2012, Dawn, mise sur orbite)




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  • Liste des astéroïdes par ordre alphabétique (16863 objets recensés au 25 décembre 2011)

  • Liste des 500 premiers astéroïdes par ordre de taille

  • Liste des astéroïdes passant à proximité de la Terre

  • Différences entre comètes, astéroïdes, météores et météorites


  • Conférence donnée à l'Institut d'astrophysique de Paris le 8 novembre 2011, par Patrick Michel, astrophysicien et responsable du Groupe de Planétologie de l'Observatoire de la Côte d'Azur.




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