Châteauneuf-sur-Charente





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Châteauneuf-sur-Charente
L'hôtel de ville.

Blason de Châteauneuf-sur-Charente
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la FranceFrance

Région

Nouvelle-Aquitaine

Département

Charente

Arrondissement

Cognac

Canton

Charente-Champagne

Intercommunalité

Communauté d'agglomération du Grand Cognac

Maire
Mandat
Jean-Louis Levesque
2014-2020

Code postal
16120

Code commune
16090
Démographie

Gentilé
Castelnoviens

Population
municipale
3 545 hab. (2016 en augmentation de 3,87 % par rapport à 2011)
Densité 148 hab./km2
Géographie

Coordonnées

45° 35′ 58″ nord, 0° 03′ 09″ ouest

Altitude
Min. 16 m
Max. 99 m

Superficie
24,02 km2
Localisation


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Liens

Site web

www.chateauneufsurcharente.fr


Châteauneuf-sur-Charente est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (dans la région Nouvelle-Aquitaine).


Ancien chef-lieu de canton, elle est avec Cognac et Jarnac, l'une des trois villes situées au cœur du vignoble charentais, et des trois la plus petite.


Ses habitants sont les Castelnoviens et les Castelnoviennes[1].





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation et accès


    • 1.2 Hameaux et lieux-dits


    • 1.3 Communes limitrophes


    • 1.4 Géologie et relief


    • 1.5 Hydrographie


    • 1.6 Climat




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


    • 3.1 Préhistoire


    • 3.2 Époque romaine


    • 3.3 Moyen Âge


      • 3.3.1 Guerre de Cent Ans




    • 3.4 Ancien Régime


      • 3.4.1 Guerres de religion


      • 3.4.2 Chemin de la Poste




    • 3.5 Du XVIIIe au XXe siècle




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Tendances politiques et résultats


    • 4.2 Liste des maires




  • 5 Démographie


    • 5.1 Évolution démographique


    • 5.2 Pyramide des âges




  • 6 Économie


    • 6.1 Agriculture




  • 7 Équipements, services et vie locale


    • 7.1 Enseignement


    • 7.2 Sports et équipements




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


      • 8.1.1 Patrimoine religieux


        • 8.1.1.1 Église Saint-Pierre


        • 8.1.1.2 Église de Saint Surin


        • 8.1.1.3 Temple




      • 8.1.2 Patrimoine civil


      • 8.1.3 Patrimoine naturel et rural




    • 8.2 Jumelages


    • 8.3 Personnalités liées à la commune


    • 8.4 Héraldique




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références




  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Articles connexes


    • 10.2 Liens externes







Géographie |



Localisation et accès |


Châteauneuf est située entre Angoulême (préfecture) et Cognac (sous-préfecture), plus précisément entre Angoulême et Jarnac, au bord de la Charente, pour l'essentiel sur sa rive gauche.


Elle se trouve à 17 km à l'ouest et en aval d'Angoulême et 24 km à l'est de Cognac. Elle est aussi à 13 km au sud-est et en amont de Jarnac, 9 km au sud d'Hiersac, 15 km de Blanzac, 16 km de Barbezieux, 20 km de Rouillac, 21 km d'Archiac[2].


Châteauneuf est au carrefour de plusieurs routes départementales relativement importantes :



  • La D 699 entre Angoulême et Jonzac par Nersac et Archiac la traverse d'est en ouest. Elle permet d'aller aussi vers Pons après Archiac.

  • La D 14 de Baignes à Rouillac par Barbezieux et Hiersac traverse la commune du nord au sud, ainsi que la Charente par un pont en pierre. La D 14 rejoint la N 10 au sud en direction de Bordeaux à Pont-à-Brac (commune de Nonaville). C'était la route de la Poste entre Paris et Bordeaux avant 1760[3].

  • La D 10 de Cognac à Aubeterre par Saint-Même-les-Carrières et Blanzac longe la rive gauche de la Charente et traverse la N 10 à Pétignac (commune de Jurignac).

  • La D 22, route de Jarnac à Villebois-Lavalette par Vibrac longe la Charente sur la rive droite et coupe aussi la N 10; mais la D 42 permet d'aller rapidement à Angoulême par l'échangeur de Roullet-Saint-Estèphe.

  • Enfin un réseau routier secondaire dessert aussi les communes voisines[4].


La ligne ferroviaire Angoulême - Saintes traverse la commune en longeant la Charente, et Châteauneuf y possède une gare SNCF. Elle est desservie plusieurs fois par jour par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.


Châteauneuf possède aussi une halte fluviale pour les péniches de location.



Hameaux et lieux-dits |


La commune compte de nombreux hameaux, comme, sur la rive droite de la Charente : Saint-Surin, Pellegeais, les Coupeaux, la Coutardière, et sur la rive gauche, les Peyronnets, les Jobits, le Gré, le Grand Gaudy, Longeville, le Bois Durand, le Grand Bourgloux, chez Merlet, Haute Roche, Chassors, etc. ainsi que des fermes et des lotissements plus récents[4].


L'ancienne commune de Saint-Surin a été rattachée au territoire de Châteauneuf en 1858[5].



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Châteauneuf

Angeac-Charente

Saint-Simeux

Mosnac

Bouteville
Châteauneuf
Roullet-Saint-Estèphe

Bellevigne

Birac




Géologie et relief |


Le sous-sol de la commune est constitué par le calcaire du Bassin aquitain comme les trois quarts ouest du département de la Charente, et se trouve sur la limite entre le Jurassique au nord et le Crétacé au sud.


Le Jurassique supérieur occupe une zone minuscule en bordure de la vallée de la Charente au nord de la commune et sur les deux rives (Boisragon et Pellegeais). Il s'agit du Purbeckien, marne riche en argile et en gypse de la fin du Jurassique mordant sur la période du Crétacé inférieur, et amorçant la zone du Pays Bas située plus à l'ouest.


Le Crétacé supérieur[Note 1] s'étage entre le Cénomanien au nord et dans les parties basses, et le Coniacien sur les hauteurs au sud et à l'ouest.


Du nord-est au sud-ouest, deux cuestas successives très proches l'une de l'autre forment un palier intermédiaire. La première sépare le Turonien inférieur du Turonien supérieur (calcaire plus dur, appelé aussi Angoumien), et forme le bord sud de la vallée de la Charente. On retrouve cet escarpement vers l'est en direction de Claix, La Couronne et le plateau d'Angoulême, et vers l'ouest en direction de Saint-Même-les-Carrières. La deuxième cuesta, plus haute, est dans le Campanien et va vers l'ouest en direction de Bouteville et Segonzac, et vers l'est en direction de Jurignac, Plassac-Rouffiac et Villebois-Lavalette. Mais le territoire communal s'arrête à ce premier palier et au Coniacien.


L'Angoumien a été exploité par des carrières de pierre de taille souterraines, souvent reconverties en champignonnières, ou à ciel ouvert (Peuroty, Haute Roche, la Combette...).


La vallée de la Charente est occupée par des alluvions du Quaternaire. Ces alluvions sont récentes pour la partie inondable, et plus anciennes sur de basses terrasses, au nord et à l'est de la commune (La Patte d'Oie - Saint-Surin et les Peyronnets)[6],[7],[8].


Article connexe : Géologie de la Charente.

Le point culminant de la commune est à l'altitude de 99 m, sur la limite ouest ; le sud et l'ouest de la commune dépassent souvent les 90 m d'altitude, ce qui correspond au plateau au sommet de la première cuesta. Au sud-est de la commune, les plateaux sont légèrement plus bas, à environ 70 m d'altitude. Le point le plus bas de la commune est à 16 m, au bord de la Charente sur la limite nord. La ville est construite essentiellement sur la rive gauche de la Charente, qui est la rive concave d'un grand méandre, et son altitude est d'environ 30 m[4].



Hydrographie |


La ville est établie sur les berges de la Charente, en rive gauche d'un grand méandre.


La Noue est un petit bras de la Charente situé sur la rive droite. La Vélude, ruisseau venant de Saint-Estèphe et affluent de la Charente sur sa rive gauche, limite la commune au nord-est. Deux autres petits affluents prenant naissance dans la commune au pied de la cuesta traversent la ville avant de se jeter dans la Charente. On trouve aussi quelques fontaines et lavoirs, comme la Font qui pisse au pied de Haute Roche[4].



Climat |


Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.







































































































Données climatiques
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6

Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[9].

Article connexe : Climat de la Charente.


Toponymie |


Les formes anciennes attestées sont Castelli Novi en 1147[10], Castrum novum en 1144, Castronovo en 1245[11], Chasteauneuf, Chasteauneuf sur Charente au XVIe siècle[12].


Avant le XIe siècle, Châteauneuf s'est d'abord appelée Bardevilla[13] (ou Berdeville selon Corlieu XVIe siècle[12],[14],[Note 2]), avant de devenir Châteauneuf du fait de la construction d'un nouveau château au XIIe siècle, d'où son nom le château neuf[15].


L'origine du nom de Bardeville remonterait à un personnage franc Bardo auquel est apposé le suffixe -villa, ce qui correspondrait à Bardone villa, ou « domaine de Bardo »[16]. Les noms en -ville en Charente, fréquents entre Barbezieux et Châteauneuf, seraient issus des implantations franques après le VIe siècle en Aquitaine, comme au sud-est de Toulouse[17].


Pendant la Révolution, la commune de Châteauneuf s'est appelée provisoirement Val-Charente[5], tandis que celle de Saint-Surin s'est appelée Surin-Charente[18].


La commune, nommée Châteauneuf en 1793, est devenue officiellement Châteauneuf-sur-Charente en 1891[5].



Histoire |



Préhistoire |


Un habitat préhistorique est attesté[19]. Le site de Fontaury correspond à Homo sapiens[20]. La grotte à Melon est un site Moustérien[21].


Grâce à l'archéologie aérienne, des vestiges d'enceintes ou de fossés protohistoriques ont aussi été trouvés sur la commune[22].



Époque romaine |


La voie romaine entre Saintes et Périgueux passe sur les coteaux en limite sud de la commune, son emprise étant toujours utilisée et nommée le chemin Boisné.


Quelques vestiges romains ont été trouvés principalement sur la rive droite, près de Saint-Surin.


Un cimetière de guerriers de l'Antiquité tardive (probablement franc ou mérovingien) a été trouvé au Gré[23],[22].



Moyen Âge |


Le premier château, sur l'île de la Fuie (appelée aussi Calais), une île de la Charente, existait déjà probablement du temps de Clovis et fut incendié vers 1081[24] . Sa situation lui permettait de contrôler la navigation sur le fleuve et probablement son franchissement par un gué ou peut-être un premier pont. Il s'agissait certainement d'un fortin primitif, en bois, du type de la motte castrale. Après l'incendie, un nouveau château fut construit, en pierre, sur le coteau voisin en rive gauche de la Charente, dominant le site initial, d'où le nom de « chasteau neuf »[23].


Le site même où s'étend la ville permet de comprendre pourquoi il fut choisi par ses premiers occupants : présence d'une île sur la Charente, facilitant le passage à gué, permettant d'établir un ouvrage défensif ; falaises à proximité, offrant peut-être un refuge et plus certainement un point de vue dominant sur le fleuve, et la possibilité d'exploiter des carrières d'une pierre aisée à tailler ; terres cultivables riches, dans la vallée de la Charente ; ruisseaux et sources. La ville même était probablement fortifiée, plusieurs documents mentionnant la présence de portes[Note 3], douves et fossés, mais pas de remparts[Note 4]. Il n'en reste plus trace de nos jours, pas plus que du château dont les derniers vestiges sont incorporés à l'urbanisation actuelle.


Pendant longtemps, Châteauneuf offrira le seul pont en pierre sur la Charente entre Cognac et Angoulême, ce qui en fera une place forte convoitée.


Châteauneuf appartient tout d'abord aux Taillefer, comtes d'Angoulême. Le comte d'Angoulême vend les terres en 1098.


Au XIIe siècle, profitant de l'absence du comte d'Angoulême, Guillaume Taillefer, les seigneurs d'Archiac, Cognac et Jarnac avaient formé contre lui une ligne puissante et le seigneur de Jarnac était venu mettre le siège devant Châteauneuf. Dès son retour, le comte d'Angoulême défit le seigneur et le fit prisonnier[23].


Au cours du Moyen Âge, Châteauneuf se trouvait sur un itinéraire secondaire est-ouest fréquenté par les pèlerins du Limousin et du Périgord allant au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et à Saintes pour les reliques de saint Eutrope. Cet itinéraire longeait la Charente par Angoulême et Cognac[25].


Châteauneuf reviendra aux comtes d'Angoulême en 1242, grâce à son rachat par Isabelle Taillefer mariée à Hugues X de Lusignan, qui donneront la seigneurie à un de leurs cadets, Geoffroy de Lusignan. On doit à ce dernier les armes de la ville et sa devise « Qui craint moins la mort que les lions »[26].


Ultérieurement, la seigneurie de Châteauneuf passa à Jean d'Eslion, sieur d'Arlay, puis à Amaury et à Guillaume de Craon, seigneurs de Jarnac, et enfin à Guy VIII de la Rochefoucauld, qui l'acheta à Guillaume de Craon dont il était le gendre, ayant épousé sa fille Marguerite.



Guerre de Cent Ans |


Le traité de Brétigny, signé en 1360, rétrocéda Châteauneuf aux Anglais comme tout l'Angoumois[Note 5]. Ils l'occupèrent pendant vingt ans. C'était la guerre de Cent Ans, qui fera des ravages en Angoumois et Saintonge. Les Anglais privilégiaient cette place à cause de son pont. En 1376 le duc de Berry, après avoir pris Merpins, vint assiéger Châteauneuf qui se défendit vigoureusement avec l'appui de la garnison anglaise du château de Bouteville. Le siège dura quatre ans, le roi Charles V vint diriger les opérations en personne et Châteauneuf dut capituler.


La paix revenue, le bon comte Jean vint souvent résider à Châteauneuf, à Chassors où il se rendait à pied[23],[Note 6].


La seigneurie fut donnée en apanage à Louis d'Orléans, frère du roi Charles VI ; son petit-fils Charles, père de François Ier, mourut à Châteauneuf le 1er janvier 1496. Sa veuve, Louise de Savoie, duchesse d'Angoulême, conserva cette seigneurie jusqu'à son décès le 22 septembre 1531. Temporairement possédée par Philippe Chabot, amiral de France, la seigneurie de Châteauneuf passa ensuite à la couronne au milieu du XVIe siècle.



Ancien Régime |



Guerres de religion |


Châteauneuf eut à souffrir des guerres de religion, et fut occupée tour à tour par les deux partis en guerre.


L'église Saint-Pierre sera à nouveau endommagée lors des révoltes contre la gabelle de 1555 à 1560 et lors des guerres de religion.


Par la suite, les rois de France engagèrent la seigneurie à divers seigneurs, Châteauneuf passant ainsi successivement, aux sieurs de Rochechouart, puis de Mortemart, au duc d'Épernon, au maréchal de Navailles, à la marquise de Courcillon, aux marquis de Brunoy…


Enfin le comte d'Artois reprit la seigneurie en 1777, à titre d'apanage, et la conserva jusqu'à la Révolution.


Le 16 août 1768, un énorme orage causa la mort de huit personnes[23].



Chemin de la Poste |


Châteauneuf était située sur la route de Paris à Bordeaux, appelée route de la Poste[27],[Note 7]. Celle-ci était en ligne droite entre Chaunay et Barbezieux par Villefagnan, Aigre, Saint-Cybardeaux, Châteauneuf et Pont-à-Brac, avant qu'elle ne soit déviée au XVIIIe siècle pour desservir Angoulême par Turgot, intendant de la généralité de Limoges. Elle traversait la Charente à Châteauneuf[28],[29].



Du XVIIIe au XXe siècle |


En 1813 la ville a souffert des inondations[30].


L'architecte diocésain Paul Abadie fut l'artisan de la restauration de l'église Saint-Pierre, en deux campagnes, 1846-1850 et 1858-1861.


À la fin du XIXe siècle, Châteauneuf bénéficia de l'arrivée du chemin de fer avec l'ouverture de la ligne d'Angoulême à Saintes en 1867 (qui sera fatale au trafic fluvial pénalisé par le faible gabarit des bateaux et l'impossibilité de l'augmenter), et de Châteauneuf à Barbezieux en 1872, prolongée vers Bordeaux en 1907.



Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Charente.



Liste des maires |










































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1989
1995
René Caille

PS
 
1995
2001

Jacques Bobe

UDF puis
UMP

Député
Président du Conseil Général
2001
2014
Gérard Castaing

UMP
Artisan retraité
2014
En cours
Jean-Louis Lévesque

DVG
Médecin

Les données manquantes sont à compléter.



Démographie |



Évolution démographique |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].



En 2016, la commune comptait 3 545 habitants[Note 8], en augmentation de 3,87 % par rapport à 2011 (Charente : +0,17 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
2 156 2 184 2 153 2 277 2 346 2 336 2 739 3 030 3 034



























1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
3 565 3 541 3 750 3 774 3 204 3 174 2 888 2 783 2 870



























1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 996 3 025 2 808 2 876 3 020 2 975 3 002 3 015 3 285



























1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 -
3 475 3 500 3 554 3 522 3 422 3 434 3 413 3 545 -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[33].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |















































Pyramide des âges à Châteauneuf-sur-Charente en 2007 en pourcentage[34].
Hommes Classe d’âge Femmes


1,0 

90  ans ou +

4,1 



10,2 

75 à 89 ans

18,4 



15,3 

60 à 74 ans

16,0 



21,2 

45 à 59 ans

18,8 



20,4 

30 à 44 ans

17,5 



14,9 

15 à 29 ans

11,9 



16,9 

0 à 14 ans

13,1 















































Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[35].
Hommes Classe d’âge Femmes


0,5 

90  ans ou +

1,6 



8,2 

75 à 89 ans

11,8 



15,2 

60 à 74 ans

15,8 



22,3 

45 à 59 ans

21,5 



20,0 

30 à 44 ans

19,2 



16,7 

15 à 29 ans

14,7 



17,1 

0 à 14 ans

15,4 




Économie |



Agriculture |


La viticulture est une activité importante de Châteauneuf, qui est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[36].


Certains producteurs vendent cognac, pineau des Charentes et vin de pays à la propriété.



Équipements, services et vie locale |



Enseignement |


Le collège d'enseignement secondaire Maurice-Genevoix regroupe 400 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 17 classes[37].


Châteauneuf possède une école élémentaire, Marcelle-Nadaud, comprenant neuf classes, ainsi qu'une école maternelle, Marie-Curie[38].


De plus, il existe une école primaire privée sous contrat, l'école Sainte-Marthe, accueillant 120 élèves[39].



Sports et équipements |



  • Piscine municipale.

  • Terrain de Tennis.

  • Dojo.

  • Salle de Musculation et de basket.

  • Skate Park.

  • Salle des fêtes.



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |



Patrimoine religieux |



Église Saint-Pierre |

Article détaillé : Église Saint-Pierre de Châteauneuf-sur-Charente.

L'église paroissiale Saint-Pierre est remarquable par sa statuaire et en particulier le cavalier du frontispice, qui représente le 1er empereur romain chrétien, Constantin, écrasant le paganisme. Cette statue symbolise la victoire de la chrétienté sur le paganisme, matérialisée par l'édification de l'église, puisque celle-ci fut construite sur un ancien lieu de culte païen.


Elle est également remarquable par sa haute façade de 24 mètres, divisée en trois parties verticales et trois parties horizontales. Elle est ainsi considérée comme une des plus belles façades de Charente. De 1846 à 1860, l'architecte Paul Abadie entreprit la restauration de l'église. Les remarquables pentures, les ferrures, les heurtoirs du portail ainsi que la ferronnerie des deux portes vitrées donnant accès à l'église ont été réalisés en 1851 par le ferronnier d'art Pierre Boulanger[40]. L'église est en partie romane (XIIe siècle), en partie gothique avec un clocher gothique (XVe siècle).


L'église cache un détail amusant, un escargot sculpté en haut-relief, à l'extrémité de la nef, côté autel. L'escargot petit-gris est un symbole charentais, censé à la fois représenter le caractère des habitants, discrets, pacifiques, peu enclins à s'exciter, un brin casaniers, et montrer leur attachement à cet animal, sous l'angle culinaire. Les Castelnoviens aiment à montrer cette "cagouille" à leurs hôtes. Sa recherche occupe les enfants lors de la visite du monument.


L'église Saint-Pierre était un ancien prieuré bénédictin de l'abbaye de Bassac.


Elle est classée monument historique depuis 1862[41],[42].



Église Saint-Pierre





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Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l'église Saint-Pierre.


Église de Saint Surin |



L'église Saint-Surin


Dans les années 700-800, c'est-à-dire à l'époque où régnèrent Pépin le Bref puis Charlemagne, les bergers qui demeuraient en colonies dans le secteur élevèrent une église. La petite église de Saint-Surin, désaffectée et vendue au moment où elle allait être inscrite au nombre des monuments historiques, remonte au VIIIe ou IXe siècle. Elle a été simplement surélevée et voûtée au XIe siècle.


Elle a été donnée à l'abbaye Saint-Florent de Saumur par l'évêque Girard II en 1114.


Elle est le type authentique et absolument conservé de la plupart des édifices religieux postérieurs de la vallée de la Charente... Sans entretien, la petite église se détériore au fil du temps, mais en 1982, une association naît pour la restauration de l'église.


Elle est inscrite monument historique depuis 1925[43].



Temple |

Le temple protestant est situé rue du Temple.



Patrimoine civil |


Le manoir ou logis de Berdeville, à côté de l'église, et qui présente quelques éléments de fortification, ne doit pas être confondu avec le château qui donna son nom à la commune, lequel a disparu : ce manoir fut probablement construit au XVe siècle par la famille Bompart, qui n'étaient pas les seigneurs du lieu. Il fut profondément remanié par la suite et abrite aujourd'hui l'hôpital. Il fait face à l'église, formant avec elle un ensemble pittoresque.


Châteauneuf disposait d'un pont médiéval sur la Charente, qui fut longtemps le seul pont de pierre sur le fleuve entre Cognac et Angoulême. Il avait une grande importance : il a été gardé par les Anglais par le traité de Brétigny (1360) et repris en 1380 (la même bataille provoqua la destruction partielle de l'église). Ce pont a malheureusement souffert de la sécheresse de 1976 : le très bas niveau de l'eau dans la Charente a mis à sec les fondations sur pilotis de bois, qui ne se conservent parfaitement qu'à condition de ne pas entrer en contact avec l'air. Ceci a provoqué l'effondrement partiel d'une pile du pont. La décision a été prise alors de démolir l'ouvrage, et de le remplacer par un pont en béton, d'un gabarit plus important. Le site y a perdu beaucoup de son charme, mais la circulation sur la Charente en a été améliorée. Pendant les travaux, les usagers ont traversé la Charente sur un pont militaire provisoire.


L'Hôtel de Ville, qui fut aussi tribunal et prison, dispose d'une architecture néoclassique rare dans la région, avec colonnes, fronton, et escalier monumental.



Patrimoine naturel et rural |



  • Près du terrain de camping, une petite plage de sable fin au bord de la Charente offre aux promeneurs un moment de détente et une jolie vue sur l'île Mattard. Le Bain des Dames propose des jeux et un "pré" pour les enfants (tables de tennis, ballons, buvette l'été...).

  • De belles falaises sont également présentes à l'ouest de la ville, où ont été trouvés des vestiges du néolithique, et qui offrent un superbe panorama. Il faut notamment se rendre au site de la Font Qui Pisse (falaises calcaires, plusieurs grottes, site d'escalade...).

  • On peut également se rendre sur deux petites îles, les îles de la Fuie, qui servent d'embarcadère pour le tourisme fluvial.

  • les environs de Châteauneuf comportent maints sites pittoresques et de beaux panoramas sur les basses collines de la Charente et sur le fleuve ; c'est un pays au climat agréable, une terre douce à vivre qui n'est pas sans évoquer, parfois, la Provence ou la Toscane. Vigne, figuier, amandier, chêne-vert... émaillent le paysage où l'on voit dépasser les clochers de très anciennes églises romanes ou les toits de maisons de viticulteurs.

  • Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune et le fleuve.




Jumelages |



  • Drapeau de l'Allemagne Alfter (Allemagne) depuis 1979 dans le land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie[44]


Personnalités liées à la commune |




  • Hélie du Tillet (~ 1480-1530), garde-scel de Châteauneuf en 1488, annobli par François Ier, il a donné son nom à un fief de la paroisse qui s'étendait aussi sur Bouteville et il est le premier du nom de la famille du Tillet[45].


  • Ernest Antoine Emmanuel Monis (1846-1929), né à Châteauneuf. Avocat, député, sénateur de Gironde, président du Sénat, ministre de la Justice.


  • Jules Martin-Buchey (1850-1918), né et habitant à Châteauneuf, ancien professeur d'histoire auteur de La géographie historique et communale de la Charente.


  • Antoine Monis (1882-1952), haut fonctionnaire, fils d'Ernest Monis, est né à Châteauneuf.


  • Gérard Simonnot, ancien coureur cycliste né à Châteauneuf en 1953.


  • François Gabart, skipper né en 1983, a vécu à Châteauneuf.


  • Didier Lebaud, ancien coureur cycliste (Tour de France 1979 - 1981) né à Châteauneuf en 1954.



Héraldique |


Article connexe : Armorial des communes de la Charente.

Blason Châteauneuf-sur-Charente 2.svg

Blasonnement : Burelé d'or et d'azur de dix pièces, au lion contourné d'argent brochant sur le tout (à gauche).


Blason Châteauneuf-sur-Charente 1.svg

Les armoiries originelles sont : Burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion contourné de gueules brochant sur le tout (à droite), qui étaient celles de Geoffroy de Lusignan, ainsi que sa devise :


« Qui craint moins la mort que les lions » (Qui plus mortis contemptor quam leo).


Au XXe siècle, la municipalité semble avoir désiré en modifier les couleurs.



Notes et références |



Notes |





  1. Il n'y a pas véritablement de Crétacé inférieur dans le nord et l'est du Bassin aquitain. Le Crétacé supérieur est directement en contact avec le Jurassique supérieur.


  2. L'historien local François de Corlieu l'a traduit du latin depuis une charte de la fondation de l'église de Châteauneuf.


  3. Il y avait trois portes : la porte du Pont, la porte du Plaineau à l'est, et le Pourtal de la Ville, à l'ouest (réf. Martin-Buchey).


  4. Châteauneuf avait le statut de ville, comme Barbezieux, terme réservé au Moyen Âge à une bourgade ceinte de murailles.


  5. Les Anglais avaient conservé la Saintonge au sud de la Charente (Saintes, Barbezieux, Chalais).


  6. Ce hameau homonyme de Chassors, paroisse à 10 km, est à 500 m de la ville. Martin-Buchey a peut-être fait la confusion avec le logis de cette commune.


  7. La photo de la planche ne montre pas la commune de Nonaville, mais le sud de Barbezieux.


  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.




Références |




  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », 2013(consulté le 22 avril 2014)


  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper


  3. Pascal Baudouin, « Routes et route postale », 2007(consulté le 13 juin 2011)


  4. a b c et dCarte IGN sous Géoportail


  5. a b c et dDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  6. Carte du BRGM sous Géoportail


  7. Visualisateur Infoterre, site du BRGM


  8. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Cognac », sur Infoterre (consulté le 20 novembre 2011)



  9. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le 1er janvier 2013)



  10. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, 1899 (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 154


  11. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, 1905 (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 232


  12. a et bFrançois Corlieu, Recueil en forme d'histoire, Paris, Derache (1846, Laffite reprint 2002), 1576, 81 p. (ISBN 2-86276-384-5, lire en ligne), p. 20


  13. (la) P. Boissonnade, Quomodo Comites Engolismenses erga reges Angliae et Franciae se gesserint et comitatus adjuncti fuerint, 1152-1328, Chasseignac, Angoulême, 1893, 154 p. (lire en ligne), p. 6


  14. Jean-Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache (réimprimé en 1980 par Bruno Sépulchre, Paris), 1844, 334 p. (lire en ligne), p. 208


  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1989 (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 179.


  16. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928


  17. Michel Rouche, L'Aquitaine des Wisigoths aux Arabes (418-781), t. 2, Jean Touzot, 1979, 776 p. (présentation en ligne), p. 135-136, fig.18


  18. Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, Bulletins et mémoires, Société archéologique et historique de la Charente, 1986, « Toponymie révolutionnaire en Charente », p. 272-278 [lire sur le site d'André J.Balout (page consultée le 19 juillet 2012)] [PDF]


  19. Louis Duport, L'Homme, l'Outil et l'Art Préhistorique en Charente, Catalogue d'exposition, 1989(lire en ligne)


  20. La préhistoire dans la vallée de la Charente, article publié à la suite d'une conférence, 16 décembre 2014(lire en ligne)


  21. Jean Piveteau, La paléontologie humaine en Charente (lire en ligne)


  22. a et bChristian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », 1993, 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 110


  23. a b c d et eJules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 121-124


  24. « Premier château fort », notice no IA00041638, base Mérimée, ministère français de la Culture


  25. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, 2010, 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne), p. 9,166


  26. Édouard Martin, Histoire de Châteauneuf, cité sur J.M. Ouvrard, Les blasons de la Charente


  27. « Planche 8, ancienne route de Paris à Bordeaux », notice no IVR54_81160598P, base Mémoire, ministère français de la Culture


  28. Georges Reverdy, Histoire des routes de France du Moyen Âge à la Révolution, Presses de l'École nationale des ponts et chaussées, 1997, 271 p. (ISBN 285978280X, lire en ligne), p. 231


  29. Société archéologique et historique de la Charente, Documents historiques sur l'Angoumois, Aubry, 1864(lire en ligne), p. 236-237


  30. Histoire de Cognac, Jarnac et Segonzac, Abbé Cousin, 1882, réédition 2007, (ISBN 2-84618-496-8)


  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.


  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.


  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.



  34. « Evolution et structure de la population à Châteauneuf-sur-Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 29 juillet 2010)




  35. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 29 juillet 2010)



  36. [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », 2014(consulté le 5 décembre 2015)


  37. Site de l'inspection académique de la Charente, « Collèges » (consulté le 2 avril 2011)


  38. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le 2 avril 2011)


  39. Site de l'éducation nationale, « Annuaire des écoles » (consulté le 12 juillet 2013)


  40. « Façade ouest, portail, ferronneries modernes (1851) », notice no APLP002159, base Mémoire, ministère français de la Culture


  41. « Église Saint-Pierre », notice no PA00104289, base Mérimée, ministère français de la Culture


  42. « Église Saint-Pierre (notice) », notice no IA00041701, base Mérimée, ministère français de la Culture


  43. « Église de Saint-Surin », notice no IA00041702, base Mérimée, ministère français de la Culture


  44. Annuaire des villes jumelles


  45. Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, famille du Tillet », 2014(consulté le 9 août 2018)



Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Liste des communes de la Charente

  • Sentier de grande randonnée GR 4

  • Gare de Châteauneuf-sur-Charente



Liens externes |



  • Site de la mairie de Châteauneuf-sur-Charente


  • Châteauneuf.org, autre site sur la commune

  • Office de tourisme de Châteauneuf-sur-Charente

  • « Châteauneuf », base Mérimée, ministère français de la Culture

  • Plusieurs vues de Châteauneuf hier et aujourd'hui


  • Le Castelnovien, site d'information sur la ville

  • Amigos del Románico, fiche d'inventaire de l'église Saint-Pierre

  • Amigos del Románico, fiche descriptive de l'église romane Saint-Surin

  • Catillus Carol, « Châteauneuf-sur-Charente », 2000(consulté le 22 avril 2014)




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